Mes compagnons s'arrêtèrent, s'assirent tous en cercle, et prirent un repos bien mérité. Moi, je partis à la recherche d'un certain Ratus, que je ne connaissais pas. Ten m'avait expliqué qu'il était le "dirigeant" des familles nomades. C'était donc à lui que je devais m'adresser. Je sortis la lettre, et me dirigea vers une tente pour demander ou était ce Ratus, mais vit un petit garçon aux cheveux roux me fixer. Intrigué, je regardai ma lettre et me dirigeai vers lui, lui qui pouvait sans doute m'aider.
Les bras croisés, assis sur le rebord d'un puit, il continuait à me fixer, à me regarder s'approcher de lui. Je vis avec stupeur son regard, qui me "glaça le sang". Un regard tout à fait effrayant, qui, avec l'ambiance nocturne, n'ajoutait rien de rassurant. Je regardai autour de moi si une quelconque autre personne pouvait être la pour m'aider mais, non. Je continuai mon chemin vers le petit homme.
-Pardon, petit...Tu connais Ratus le naib? lui demandai-je.
-...Oui...c'est pour quoi? me répondit-il, d'une voix monotone.
-Tu pourrais lui donner ceci? De la part du royaume d'Hildar, dis le lui.
Je lui montrai la lettre, il la prit, et la lut.
Pacifique peuple nomade en ce brasis du 4 Renop de l’an de grâce 2005 moi, Chi-Ketsu, Fater d’Yggdrasil et ce pour et par le nom de la puissante nation d’Hildar vous fait parvenir ce court message à l’intention du sage et exalté Muad’dib de votre glorieuse nation ainsi que de tout votre peuple à l’endurance légendaire.
Nous, Hildariens et Hildariennes, déclarons par cette missive et ce sous serment et témoin extérieure avoir des intentions pacifique envers votre nation. Ainsi nous déclarons vouloir désormais officialiser cette intention à votre égard ainsi que de confirmé sa mutualité entre nos prospère et éternelle nations. Par ce fait nous vous proposons un traité de paix d’une durée illimité entre nos deux nations. De plus nous souhaitons pouvoir entretenir avec votre état-major des pourparlers pouvant conduire à un pacte d’alliance permettant ainsi de défendre nos idéaux commun de nation frappant le mal en son cœur et visant le bonheur de son peuple diversifié. Devant le désert nous sommes tous égaux et donc par le fait même nous considérons que les profits émanant d’une telle entente serait également réparties entre tous les participants. Aussi bien économiquement, militairement que culturellement nous avons tous à gagner et rien à perdre.
Espérant pouvoir dans un délai raisonnable recevoir une réponse satisfaisante,
Chi Ketsu
Fater d’Yggdrasil
-Je lui donnerai, me dit-il.
Puis, d'un geste de la main, du sable vint former un cocon autour de sa main et de la lettre, puis, disparut, et la lettre ne fut plus la non plus.
-Voila, dit-il. Vous pouvez l'attendre...
Intrigué, je ne me posai pas de questions et retournai voir mes compagnons, en attendant la venue de Ratus.