le renouveau!!!

à l'oasis
ratus 20/06 à 19:00



Après un voyage tranquille loin de tous les tracas de Trigorn, je rentrais dans ma patrie dans mon oasis natal...
Ma première surprise, une bonne était de voir arrivé mon ami de toujours le Muad'dib Lanouille arrivait a ma suite.
Il était tous a fait méconnaissable !
Certains nomades hésitèrent pas a dire qu'il sortait d'un exil dans une grotte ou quelque chose du genre...
il portait une vieille barbe de plusieurs mois était sale comme un pou et puait abominablement !
Une autre surprise, mauvaise celle-ci fut de constater que l'amour de ma vie ma belle Jaëlle étoile parmi les étoiles, reine de mon coeur, celle a qui je pense le jour et rêve la nuit était revenu elle aussi au camp,mais semblez pas très en forme se qui m'étonna car je n'avais jamais vu une elfe malade.
J'espère qu'elle va se rétablir rapidement, aussi ai-je déjà fait mandater mon docteur personnel le docteur Snaugle, je l'attend impatiemment a l'oasis, tournant en rond et maudissant le mauvais sort que le destin joue a mon coeur.

L'envolée
Nyamo 23/06 à 15:09



Le soleil surplombait Fiarys, une magnifique étendue fleurie dont seules les fées en connaissaient l'existence.
Nyamo était revenue quelques temps auparavant, pour, avant tout rendre visite et donner de ses nouvelles à sa famille mais aussi pour parfaire son entrainement. Sa maîtrise du ciel était décuplée, son agilité améliorée et son esquive en fesait parler plus d'un. Elle était enfin prête, prête à revenir parmis sa famille d'adoption afin de la protèger.
Son mince bagage était prêt, il ne restait qu'à dire au revoir à son clan, à son père et à sa mère qui versaient déjà quelque larmes. Elle s'approcha d'eux, un léger sourire sur les lèvres et leur déposa, à tous deux, un simple baiser sur la joue voulant dire " A bientôt ". Elle se retourna alors avant de faire quelque pas à l'oposé des siens.
Le vent commencait à souffler de plus en plus maintenant, elle lia ses cheveux à l'aide d'une pince avant d'enfiler son sac en bandouillère. Son souffle se coupa alors, les yeux grand ouverts en direction du ciel comme si celui-ci lui avait envoyé un message. Non plusieurs messages. Elle regarda à differents endroits, écoutant chaque paroles du vent. Elle pris un air sérieux avant de serrer les dents et les poings. Ses ailes battaient déjà, la soulevant légèrement du sol avant de la propulser dans les airs.

' Tenez bon, j'arrive mes amis ! '

Vie du désert

Depuis déjà de longues semaines, Hanasei séjournait dans le désert des sages. La vie y était plus tranquille que celle qu'elle pouvait y trouver sur le continent.

Elle s'accoutuma difficilement au climat chaud, les premiers jours furent les plus ardus. Elle dû se trouver un lieu où dormir, puis un endroit suffisamment calme pour pouvoir s'entrainer et également combattre des montres de moindre force. Elle arriva alors à Karasa, petit village tranquille perdu dans un recoin du désert. Là bas elle y trouva une auberge de fortune tenue par un berger, qui la journée gardait ses chèvres, puis hébergeait les voyageurs durant la nuit.
L'accueil de cet homme fut plus que bienvenu. Hanasei passa de longues journées au soleil à s'entrainer, ou alors simplement à penser à ce qu'il pouvait bien se passer sur le continent.
Ses journées se déroulèrent ainsi durant toute une lune.


Les repas étaient peu variés chez son hébergeur, mais elle ne pouvait s'en plaindre. Il ne gagnait pas assez pour se nourrir abondemment chaque jour, il se contentait d'un fruit pour la matinée, puis le midi il mangeait une petite pièce de viande qu'il faisait griller sur le feu, il gardait les os pour son vieux chien et il mangeait peu le soir, parfois encore quelques fruits, et il buvait beaucoup d'eau, qu'il allait chercher chaque jour à puit de Karasa, son village natale.
Hanasei se joignait à chacun de ses repas avec grand plaisir et respect, elle mangeait certainement plus que l'homme, qui refusait toujours qu'elle ne partage avec lui ses chasses de la journée. Les soirées étaient froides et aucun des deux colocataires ne veillaient très tard. Les journées étaient longues et le soleil épuisait plus rapidement la jeune femme, qui s'endormait rapidement chaque soir après avoir observé un court instant les étoiles scintillantes pas sa fenêtre.
Au fil des jours, Hana commença à s'habituer à la chaleur, son épée lui parraissait moins lourde et elle s'entrainait plus longtemps. La nourriture lui semblait plus appétissante que jamais. Après un dur entrainement journalier à manger du sable; chacun apprécie de se retrouver devant une assiette de nourriture. Elle commencait à veiller plus tard la nuit et songeait longuement au lendemain. Il lui arrivait de partir quelques jours séjourner à Trigorn, passer voir ses proches, prendre des nouvelles des avancements de la guerre contre les démons, et voir son bien aimé.
Elle passait dans les bibliothèques de la ville, lisait et relisait les livres d'histoires. Le passé de Vesperae l'avait toujours intéressé et elle avait également commencer à tenter de déchiffrer la lecture des runes, écriture antique.

Elle ne savait pas vraiment où cette vie la mènerais mais elle appréciait son temps passé entre le désert et le continent. Une réflexion lui vint alors qu'elle voguait au retour de Trigorn, en direction de l'île. Elle ne pouvais vivre éternellement avec ce pâtre, il avait été assez accueillant jusque maintenant, mais elle ne devait pas abuser de sa bonté. Si elle voulait continuer à vivre sur l'île, elle devait le faire par ses propres moyens.
Hana décida alors de retourner à Karasa. Elle passa une nuit sur place, puis elle remercia gracieusement le berger d'une bourse d'or, qui la refusa d'abord, puis après une longue discussion, Hanasei réussi à la convaincre de la garder. Il en aurait certainement plus besoin qu'elle.


Sa réflexion se posa alors sur, où allait elle aller, et pourquoi. Certe, elle aimait sa vie dans le désert, mais elle appréciait également la vie à Trigorn, celle de la grande ville. Evidemment le contraste était grand entre ce deux choix. La ville, ou le désert. Quelqu'un avait-il besoin d'elle sur le continent?
L'Insurrection n'était plus pour elle, les gardes royaux seront bien provoqués par des démons, pas besoin de leur compliquer la tache, ses amis templiers étaient plus préoccupés par la protection de leur temple et du peuple que par une discussion au coin d'une table avec elle. Et puis si elle restait dans le désert, elle aurait toujours l'opportunité de leur rendre visite. Ici elle pouvait s'entrainer sans vraiment avoir un but de gloire, personne ne la regardait de travers à cause de son regard de sang, ou bien même ne la toisaient du regard par le simple fait d'être une femme. Et elle appréciait autant qu'elle maudissait sa solitude. Hanasei n'avait pas à imposer sa présence à qui que ce soit, dumoins c'est ce qu'elle pensait, mais elle désirait également raconter ses journées, donner ses impressions et ses sentiments. Parler d'une nouvelle vie qu'elle était en train de se construire. Cette vie qui lui plaisait tant, et que personne ne pouvait comprendre, car elle n'en avait soufflé mot à aucun de ses proches avant son départ.


Deux mois s'étaient écoulés à présent, Hanasei cherchait où aller. Elle ne connaissait personne dans le désert...personne, si ! Elle n'y avait pas vraiment penser avant, mais il y avait Ratus et les nomades, eux qui l'avaient accueillie si chaleureusement le jour où elle s'y était rendue. Cette fois ci elle ne s'y rendrait pas en tant que dimplomate, mais en tant qu'amie. Hanasei respectait profondément les nomades. Elle ne savait pas si ils accepteraient qu'elle devienne des leursn mais peut être pouvait elle passer quelques bons moments avec eux, avant de reprendre sa route à la recherche d'un futur à construire.
Elle se renseigna alors sur la position acutelle du campement nomade. Ils n'avaient pas bougés depuis sa dernière visite. Il serait donc aisé à Hana de les retrouver. Elle loua un cheval, puis partit dans la nuit. Le soir il est plus aisé de chevauché, alors que dans la journée la chaleur fatiguerait plus vite le cheval.

pensées d'un vieil homme
ratus 14/06 à 19:35

Que faire je ressent en moi l'appelle du désert, en même temps mes objectifs sur Trigorn n'ont pas encore aboutit même si je sens que mon dialogue avec cette jeune elfe blonde a touché au but...
Un court séjour a l'oasis pourrai finalement avoir du bon, j'ai besoin d'approfondir mes visions sur cette personne, on réussi pas toujours du premier coup d'épaule a faire sauter une porte, elle marchera un jour sur le sentier de la lumière j'en reste convaincu.

Ratus, Naib chez les Nomades.

messire le maire de Trigorn,
J'habite actuellement une petite maison que je loue a messire Magicman afin de vaquer a mes occupations sur le continent, elle se situe a coté de l'auberge de la fée.
Le quartier est vraiment malfamé pas moyen de dormir le soir, sa discute sous vos fenêtres sa se bat a coup de sabre et de boule de feu, j'ai même failli me casser le col du fémur en glissant dans une mare de sang ce matin !
Il semble que l'auberge serve de repère a tous les malandrins du coin et plus inquiétant de point de regroupement des forces du mal.
Si j'ai payé un scribe pour vous faire parvenir cette missive, c'est que la situation est extrêmement préoccupante dans votre vile, je crains force quel ce transforme en Gathol numéro 2, donc je vous demande de faire le nécessaire pour rétablir la situation.

Un habitant en colère.

hanaseï: captive 12.07

Les évenements se sont déroulés si vite.
Je suis enfermée, dans le Chateau Darklord. La cause à une elfe.
Je dû l'affronter plusieurs fois. La première fut durant la bataille à l'Ouest de Proncillia, opposant les démons aux forces alliés du bien.
J'étais venue en tant qu'observatrice, et je dû l'affronter.
Gravement blessée, personne n'était venu me chercher après la bataille. Je restais là à attendre qu'un allié vienne. Quelle imbécile j'ai été d'oser croire que l'on viendrait me sauver.
Par mes propres moyens je parvins à retourner chez moi, à l'Oasis. Là bas je fus soignée par Ratus, puis il m'accompagna jusque Trigorn de nouveau, afon de retrouver cette elfe. Que j'achève le combat que nous n'avions pu terminer.

Je la retrouvais à Procillia, seule.
Etrangement dans cette même ville.
Un combat s'engagea alors entre elle et moi. Je ne pensais pas qu'elle voudrait me capturer. Les pouvoirs de Ratus doivent l'effrayer, pour qu'elle veuille se débarasser de sa pression en se servant de moi.

La lâche, elle se servit d'un liquide paralysant. Une simple blessure de son épée me fit chanceller,mon épée tomba au sol.
La route fut longue jusqu'au Chateau des Darklord, je ne pouvais bouger, et je voyais le temps s'écouler alors que l'elfe me portait à travers le sombres forets de Nagatnör.

Prise au piège, utilisée dans le seul but de manipuler Ratus. Je suis prisonnière. Entre ces murs froids, ces ombres déchirantes m'étreignent. Être enfermée, je ne pensais plus l'être un jour. Personne ne sait que je suis ici, personne ne peux me libérer, je ne peux pas moi même fuir. Ces prisons ont un étrange pouvoir, je ne peux utiliser de magie. Ce noir envahissant...peut être me prendra t'il avant la mort.
(C'est un simple résumé de ma situation ^_^)

ratus: hanaseï??? 12.07.06

Ce midi je m'attardais dans se lieu malfamé que je surveille depuis pas mal de temps, cette auberge de Trigorn que semblent adorer les forces du mal.
Elle était là, elle Tifa la Dark Lord !
Toujours aussi arrogante, toujours persuadait de sa future victoire, toute habitait de cette certitude qu'on les êtres qui servent le mal d'être supérieur aux autres...
Elle m'attendais pour me frapper, me frapper dans ce que j'ai de plus important ma tribu !
Je restais stoïque essayant de dissimuler mon inquiétude, elle s'efforçait de me convaincre de la mort de la jeune Hanaseï.
Mort a laquelle je ne puis croire ! La mort d'un nomade proche ne peu se produire sans que je ne la ressente...
Par contre je suis convaincu qu'elle est en danger je vais donner l'alarme au près de mes amis et alliés...

Ratus, Naib chez les Nomades.

Les murs de la prison.
Hanasei 16/07 à 01:44
Repondre a ce message...


Les murs de la prison Darklord. Cele faisait bientot 4 jours qu'il m'entouraient, dans un silence de mort, je restais là à attendre. Mais à attendre quoi...?
Peut être qu'on me libère, peut être qu'on vienne me parler, me nourrir.
Seul, le démon aux yeux violets était là, chaque jours il veillait à ce que les prisonniers subissent les sorts qui leur était destiné.
Le murmure du vent traversait les geôles alors que la nuit éclairait de sa lueur pâle les prisons de Nagatnör.
Je n'étais pas bien utile au plan de l'elfe démoniaque. Elle ne m'avait pas expliqué en détail les raisons qui l'avaient poussée à me capturer, mais j'en savais assez pour le deviner par moi même.

Le dileme du bien et du mal lancé sur l'elfe avait été décidé par Ratus. Afin de lui faire comprendre que le jeune Elfe ne voulait pas le rejoindre, elle me captura.
Idée saugrenue a vrai dire. Je ne suis rien entre leur mains si ce n'est qu'un pion. L'ombre qui m'entoure fait place à mon angoisse. Ces lieux, l'enfermement, je ne peux pas... non je ne veux pas. Personne ne viendra me libérer, personne ne sait où je suis...Seulement 4 jours et 4 nuits, et déjà ce sentiment. Ces souvenirs qui me hantent, que je cherche à cacher. Cette prisons dont je ne pu m'échapper. Repliée sur moi même j'attend.
Peut être quelqu'un se soucie de moi. Les nomades pensent que je suis partie sur le continent pour faire des achats; Mais 5 jours suffisent-ils à acheter un tonneau de boisson pourpre ?
Et Tyroine ? Est ce qu'il me cherche ? Peut être est-il préoccupé par son affrontement contre les démons. Je voudrais au moins un instant pouvoir penser qu'il m'oublie, que je ne sois pas un fardeau pour lui. Mais le seul visage que je voudrais voir derrière ces barreaux, c'est le sien. Son regard clair, son sourire, celui qui me redonne courage, celui qui me dit de continuer.

Non, je ne dois pas rester ici, je ne dois plus me laisser manipuler.
Je me relève lentement. Tourmentée par mes pensées, je n'ai pas remarqué que le démon aux yeux violets me fixait depuis déjà un moment. Il semblait m'avoir adressé la parole. Il tourna la clé de la porte de ma cellule, me saisit fermement au bras; puis me mena longuement vers les plaine de Vesperae. Sans plus d'explications je ne réagissais pas. Je n'avais pas réalisé à quel point ces journées d'enfermement m'avaient affaiblie. Restée assise perdue dans mes pensées, sans prêter attention aux mouvements m'entourant.

Face à moi se trouvait cette Elfe, celle qui m'avait capturée. Elle même était captive, captive des templiers. La douleur m'élancait au bras alors que le démon me tirait vers les gardes de l'Elfe. Croisant son regard, je me sentis emportée par une main amicale. Elren.
Il me mena au temple. A peine j'eu le temps de le remercier que je me retrouvais dans une chambre. Remuée de toute part je me laissais portée par le mouvement. Mais le temple...Je ne voulais pas rester ici trop longtemps. F'lon, Tyroine, et même Elren se trouvaient dans le temple. Je ne voulais pas les inquiéter de mon sort. Je voulais juste rentrer chez moi...le sommeil et la fatigue me saisirent lentement alors que la nuit tombait sur Vesperae. A mon réveil je reprendrais ma route pour l'Oasis.

Retour.
ashofdestiny 19/07 à 12:43



"vite vite vite vite vite...."

le ciel était noir comme le coeur de ses poursuivants.

Quatre pillards,a cheval,en train de poursuivre un elfe noir lui aussi monté.Nuages de poussieres,cris gutturaux,bref,touts les attributs d'une cavalcade pleine de fougue et de haine...seulement,l'elfe noir n'était pas fougueux,et certainement pas haineux;juste énervé par ce quattuor d'imbeciles...Ash n'aimait pas tué,donc il fuyait.

Le curieux manege continua ainsi une bonne demi heure,et une fleche,puis deux,vinrent efleuré le visage de l'elfe noir...qui fit un tour complet sur lui meme,un sabre d'etrange facture a la main.Les pillards se mirent en position de combat,leurs visages couvert de sueur...il venait de se rendre compte de la nature de leurs ennemi;un elfe noir,qui plus est en colere...

Ils se reveillerent dans une auberge,un bol de soupe devant leurs lit,leurs armes a porté de main,et l'elfe noir en face.
"j'ai besoin d'une escorte pour traversé le desert.."
"vas te faire..." il s'arreta quant il apercut les quatre bourses pensues sur la petite table.

La traversée du desert fut plutot tranquille,les quatres pillards furent "congédié" un kilometres avant d'arrivé au campement,l'elfe ne voulait pas attiré ce genre d'energumene dans le havre...

"Enfin...de retour..."

Péripéties d'un Nomade.
Urick 08/08 à 23:01


Le soir venait de tomber. Urick débarquait au port de Trigorn. Il revenait du Désert des Larmes, il s'était longuement entraîné là-bas. Il voulait pouvoir être capable de se défendre seul contre le démon qui l'avait vaincu, il ne connaissait pas encore son nom. Sa dure jeunesse n'avait pas encore été suffisante. Non, il n'avait pas envi de s'en rappeller... Pas maintenant... Il arriva devant le pub lorsqu'il croisa le regard d'un encapé aux yeux violatres, ce regard, ces yeux, jamais il ne les oublieraient ! Son regard calme habituel devenu soudainement froid, la haine remplissait ses yeux. Son ancien agresseur l'avait déjà reconnu.

- Tiens... Le jeune... T'es pas mort, toi ?

- ...

- T'as perdu la parole...? Tu t'es rendu compte que j'allais te tuer cette fois ?

Le demon continua à le provoquer jusqu'à ce que Urick explose. Sa dure enfance et ses provocations, il ne les supportait plus. Il dégaina son épée courte et se lança vers lui portant un coup vertical, le démon et décala et se mit en position de garde. Les coups étaient violents, le démon sous-estimait grandement le jeune Nomade. Il eut raison de lui en enfonçant son épée courte dans son ventre, il le fixait, à genou devant lui. Une femme lui sauta dessus et lui colla quelques droites en plein visage. Il l'avait déjà rencontré auparavant, c'étais Reyven. Le Nomade se sentait trop faible pour se défendre, de plus, il sentait être perdu, qu'est-ce que cette victoire lui avait réellement apporté ? Il se redressa et s'en alla en direction du port. Plus tard dans la soirée, Tomas le rejoigna quelques minutes après...

- Messire. Que s'est-il passé avec Cyonn ?

Urick était allongé au bord d'un quai, il fixait le ciel d'un regard froid, n'étant pas décidé à répondre à Tomas.

- Soit vous me répondez. Soit mon épée entre votre gorge vous y aidera.

Urick tourna la tête vers Tomas et lui répondit froidement

- Cet imbecile à voulu me défier... Il n'a eut que ce qu'il méritait...

- Soit. Bonne soirée.

Le Royaliste tourna les talons et reparti en direction du pub. Il revenu à nouveau plus tard, son service terminé.

- ' D'après les témoignages, il a mit une raclée à Cyonn. Je dois en savoir plus sur lui. '

Il se plaça non loin de lui, observant les horizons de la Mer Mirène.

- Que me voulez-vous...?

- En apprendre plus sur vous.

Urick fixait toujours le ciel étoilé. Il avait sentit que le Royaliste était moins froid rien qu'au ton de sa voix, il imaginait déjà son air. Il hésita un instant, il n'avait rien de mieux à faire. Le Nomade savait néanmoins que lui raconter son passé serait de s'en souvenir...

- "Ne fais confiance qu'à toi-même, tes armes sont tes seules amies..." Me disait-il...

Murmura t-il suffisemment fort pour que Tomas puisse attendre.

- De qui parlez-vous ?

- Mon père... À l'âge de huit ans... mes parents me faisaient accomplir les mêmes tâches qu'un jeune homme de seize ans...

- ' Voilà donc d'où vient son caractère et sa force, ainsi que ce côté froid et solitaire. Peut-être que ce n'est pas un fou, finalement. '

- Un jour, j'ai tué mon père... Il avait le sourire... Son fils l'avait dépassé... Il me répeta une dernière fois cette phrase que je n'oublierai jamais... "Ne fais confiance qu'à toi-même, tes armes sont tes seules amies..."

- Voyez-vous, à l'Armée Royale. La première chose que l'on apprend, c'est la camaderie.

- Pourquoi vouloir se venger de Cyonn ?

L'air froid de Urick se transformait en un air triste au fur et à mesure de leur conversation. Il essayait néanmoins de le cacher.

- Une fois mon père en Enfer. j'ai décidé de quitter mon village natal et de parcourir le royaume à la recherche d'un but. Un jour, à Proncilia, une affiche avait été posée. La Milice recherchait un groupe de voleur, la récompense était grosse... J'ai pris cette affiche et j'ai capturé le chef des brigands. Ses sbires ont ainsi payé ce Cyonn pour se venger. Il m'a envoyé sur l'Ile des Sages et m'a abandonné dans le Desert des Larmes. J'ai été reccueuillit par les Nomades. L'ambiance était chaleureuse, mais très vite l'idée de revoir Cyonn un jour me poussa à me perfectionner. Je me suis entraîné sans relache dans le Desert, peu importe le temps, ma condition de santée. Je voulais m'améliorer...

Tomas soupira, cela lui rappellait ses débuts à l'Armée Royale. Il était comme Urick, froid et distand.

- Maintenant que Cyonn est en prison, que comptez-vous faire ?

Urick réfléchissa un instant avant de lui avouer qu'il avait loué une chambre au Tavernier de l'Auberge des Fées de Trigorn. Ils avaient fini la soirée ici. Les jours passèrent...

Aujourd'hui, Urick est couché sur son lit en train de fixer le plafond. Il ne reste plus que trois jours, trois jours... l'envie d'être seul est de plus en plus forte, bien que le Nomade s'entend bien avec le Royaliste, il ne veut pas devenir comme lui. Plutôt dans la soirée, Urick avait assisté à une scène à laquelle il n'avait jamais été confrontée. Tomas était aux côtés de sa petite amie, Jazz. Il ne l'avait pas remarquée, il avait laissé son travail passer avant, si bien qu'il s'en voulait terriblement. Urick avait aussi subbit une torture il y a deux jours avant, par Ludivine, une démone de l'Ordre*Noir. Resterait-il un chat errant renfermé sur lui même ou un être apprenant à aimer la vie et à la detester...?

Troubles
Hanasei 15/08 à 15:42

Cette nuit là le ciel était imprégné d'une couleur encre profonde, Hanasei était retournée sur le continent. Une fois de plus elle errait dans les rues de Trigorn, à la recherche de son épée, à la recherche de Tyroine.
Elle fit une rencontre plus qu'innatendue durant cette soirée.Un homme vêtu d'une cape l'aborda alors qu'elle se trouvait face au pub. Cet homme n'était autre que Sokar. Un demi démon que la jeune femme avait eu l'occasion de rencontrer à Eleven Snake par un étrange hasard.
Apparemment la venue du démon dans les rues de Trigorn n'était pas sans but. Hanasei ne reconnut pas immédiatement le démon, son aura lui paraissait différente que durant leur précédente rencontre. Selon le souhait du démon, Hanasei et Sokar se rendirent dans une des nombreuses maisons vide de Trigorn, à l'abir des regards et des oreilles indiscrètes.

Une discussion s'entama alors. Le démon désirait connaitre les relations qu'entretenait Hanasei avec un de ses compagnons Nomade. Mais pas n'importe lequel; Ratus, le Naib. La méfiance de la jeune femme augmentait au rythme des questions de Sokar. Elle considérait le Naib avec le plus grand respect, depuis son arrivée à l'Oasis sa première décision fut de protéger Ratus, lui qui avait offert un foyer.
Apparemment le démon n'avait pas de bonnes intentions envers le Naib, mais cela, Hanasei s'en rendit compte trop tard. Sokar avait déjà sortit sa lame qui se tenait désormais sous le cou de la Nomade.

Ses propos sonnaient étrangement aux oreilles de Hanasei; elle devait lui être utile...Utile à quoi?
Elle avait conscience que sa position est de loin l'une des moins importante en ce qui concerne toutes sortes de confilt. Elle qui se refuse à y prendre part désormais.
Contrainte à donner son épée, puis à se lever, le démon lui tendi une corde, lui demanda de s'attacher elle même.
Essuyant plusieurs refus de la part de Hanasei, Sokar l'endormi à l'aide d'une poudre visiblement Elfique.
Après l'avoir solidement attachée aux poignets il l'éveilla.

Lentement ils entreprirent une discussion sur la raison de cette capture. Hanasei connaissait maintenant la raison qui l'avait menée jusqu'ici. La vengeance était la motivation du démon. Se venger de Ratus, de ce qu'il avait pu lui faire endurer.
Une fois de plus Hana se sentait manipulée, son idée de n'être qu'un pion se sentait confortée par cet idéal de vengeance.
Elle serait l'arme qui permettrait à Sokar de concrétiser cette vengeance.
Hanasei ne comprenait pas comment il pourrait parvenir à la convaincre d'éliminer son bienfaiteur. Seule la magie le pourrait,par manipulation, dumoins c'est ce qu'elle s'imaginait. La magie serait facilement contrée par le Naib, il sera certainement simple de s'opposer au démon si il utilise ce procédé.

Hanasei resta un moment perplexe quand au moyen dont elle pourrait se servir pour tenter de fuir de ces lieux. Elle n'avait pas donné toutes ses armes, il lui restait encore sa dague. Mais une dague ne peut lui permettre d'affronter un démon. Tenter de fuir était inutile, et même si elle y parvenait, Sokar aurait vite fait de la retrouver, lui ou tout autre démon.
Abandonnant tout idée de fuite elle se résigna à écouter son discour. Elle se sentait impuissante, totalement incapable de faire quoi que ce soit.
Un sujet en menant un autre, Sokar avoua l'inexplicable. Il était capable de tuer n'importe qui, mais pas Hanasei. Serait-ce une faiblesse ? Elle ?

S'éterniser à Trigorn n'avait rien de bon pour le démon, ni pour sa capture. Il mena Hanasei dans un lieu connu de lui seul, là où personne ne pourrait l'approcher, là où personne ne pourrait la trouver. Ses "appartements".
C'est ici qu'elle allait rester, elle ne savait pas pour combien de temps. Malgré l'aménagement plus que suffisant des lieux, Hanasei se sentait mal. Les souvenirs qui la hantaient depuis toujours, ils revenaient.
Elle était de nouveau captive, pour un homme. Avait-elle le choix ? Pouvait-elle s'opposer à cette détention ?
Cette frustration qui montait en elle... Etant simplement manipulée pour établir la vengeance de son geôlier ainsi que son plaisir. Il ne fallait pas que son passé revienne, il ne fallait pas qu'elle le revive. Déterminée à ne pas abandonner, elle se trouvait désormais seule dans "sa" pièce.
Elle s'assit sur le rebord de l'unique table de la salle, perdue dans ses pensées. Tentant de trouver un moyen de ne pas céder à son angoisse.
Elle aurait voulu se controler, ne pas céder, mais malgré tout ses larmes s'écoulaient le long de ses joues, empourprées par la haine qu'elle éprouvait, contre elle même, contre Sokar.
Des larmes de tristesse peut être, mais également de regret, de honte, de se sentir incapable...