Le retour à l'oasis

Nous avons quitté le temple depuis un bon moments. 1 heures, 2 heures....à vrai dire je ne sais pas. Peu importe le temps de toute façon, l'essentiel étant d'arrivé sain et sauf jusqu'à l'oasis. Nous sommes là tous les huit à voyager seule dans cette nuit parsemé d'étoile. Je ressens la présence protectrice de ma bien aimé Nyamo par son étoile éblouissante et ce frôlement si léger du vent qu'elle fait souffler.
Malgré tout, nous restons sur nos gardes. Pas un de nous n'osent tomber dans une somnolence somme toute compréhensible. Poeri, Amos, Craknos et moi-même restons à l'affût du moindre bruit : le souffle de nos chevaux, des brindilles se brisant sous leurs sabots, le bruissement d'arbustes dans lesquels certains animaux nocturnes se terrent. Il n'y a que Lisèn qui peut se permettre de se reposer un peu avec ses deux enfant et Meleth qui a pris place à leurs côtés.

Nous sortons de la forêt et arrivons à Trigorn. Plus personnes dans les rues, exceptés quelques ivrognes qui arpentent ces ruelles étroites une bouteille encore à la main et aussi de petites lumières que nous pouvons distingués à travers les rideaux de maisons. Nous ne nous attardons pas et prenons immédiatement la direction du port ou là nous pourrons prendre un de ces nombreux navires marchands. Nuits et jours, de nombreux échanges commerciaux s'exercent entre les deux continents. Nous approchons d'un de ces navires en partance pour le désert.

Nous descendons de nos montures et allons nous présenter au capitaine de notre présence. Les présentations une fois faites, nous prenons les malles et les chargeons sur le pont. Lisèn porte sur chacun de ses bras Ysanne et Darien avec Meleth marchant à leur coté veillant comme un grand sur eux trois.
La mer semble calme. Le voyage n’en sera que moins fatiguant et nous arriverons encore plus vite.
Voilà, nous partons. Les amarres sont largués et nous voyons ce bateau s’éloigner progressivement du quai. Les voiles tombent et se mettent à claquer au gré du vent. Je pense que si tout va bien nous arriverons à l’aube pour commencer cette traversé du désert. En attendant, chacun à décider de prendre un peu de repos. Moi y compris.

Des heures ont encore passés. Nous nous sommes touts apaisés et voilà qu’une lumière presque aveuglante nous fait ouvrir difficilement les yeux. Chacun s’éveille à son rythme et prends ensuite le temps de se restaurer avec les provisions ramener du temple.
Quelle joie immense quand j’aperçois au loin ces grandes étendues de sable, ces roches et ces palmiers. Ce soleil levant donne à ce sable une couleur si particulière que cela m’émerveille à chaque fois. De la poudre d’or. Comme j’ai hâte de pouvoir le fouler de nouveau.
Le bateau accoste, reprenons nos affaires et remercions le capitaine de ce voyage sans encombre.
Ce sable encore à peine chaud sous mes pied. Quel douce sensations. Je regarde mes amis. Leurs regards semblent se perdre dans cette immensité désertique. J’aperçois au loin une silhouette familière. Mais oui…c’est bien lui…

*court, le prend par les épaules*

Aqurab ! C’est bien toi mon frère d’arme ! Comme je suis heureux de te revoir si tu savais*le serre*. Regarde, je ne suis pas revenu seul...
Aqurab, à peine arriver je te donne déjà une mission. Pardonne moi. Part prévenir Ratus de notre arrivée à l’oasis et qu’il prépare des tentes pour nos invitées. Tu es tout seul, tu arriveras avant nous. Allez va !

*reviens et faisant un geste du bras*

Bienvenus dans le Désert des Larmes


Meleth est déjà en train de courir comme un fou faisant signe à Poeri de le rejoindre pour jouer avec lui.

Mon fils, nous jouerons plus tard. Dépêchons-nous de nous procurer des chameaux avant que le soleil ne soit à son zénith. La chaleur devient vite pesante ici

*m’adressant à Lisen*
Penser à faire boires vos enfants régulièrement. Si vous êtes en manque d’eau, nous pourrons en trouver dans de l’écorce de cactus. Leurs fibres sont riches en eau vous savez.

*montrant du doigt*
Tenez là-bas ! Un Jama Al Ahk . Nous allons lui demander quelques chameaux. Vous serez deux par chameaux. Quand à moi et Amos, nous gardons nos montures.

Je vois déjà Lisèn fronçant les sourcils rien qu’à l’idée de monter ce type d’animal ce qui ne me manque pas de me faire rire. Je l’aide à s’installer sur un chameau encore à terre avec Ysanne, ensuite c’est le tour de Cracknos et Darien, Poeri et Meleth.
Les voilà prêts pour cette traversé du désert.
Les chameaux se lèvent mettant l’équilibre de leur ôtes à contribution.

Allons-y !

Nous partons vers l’oasis…

Je regarde la facilité avec laquelle Meleth se tient sur cet animal.....
On le sent impatient de retourner auprès des siens.
Je lui ébouriffe les cheveux.

Tu es impatient n'est ce pas. Je me languis aussi d'arriver.

Je suis obliger de vite me raccrocher avec ma main, les tangages de l'animal me font perdre l'équilibre facilement.
Meleth éclate de rire et moi aussi.
Nos montures nous enfoncent dans le désert. Le paysage est sublime.
Meleth me tend l'outre en peau à laquelle il vient de boire.
C'est incroyable comme cet enfant est gentil.
Je me désaltère, puis tourne la tête vers mes compagnons. Le voyage à l'air de bien se dérouler, personne ne montre encore de trops forts signes de fatigue. Lisèn rafraichit régulièrement sa petite Ysanne et Craknos fait de même avec Darien sans quitter des yeux Lisèn pour s'assurer qu'il fait tout comme il le doit.
Je souris. Je suis content d'être ici avec eux. J'espère que tout se passera bien.

Les rayons du soleil se font de plus en plus brûlant.
Habitués à la rigueur du climat du désert, je m’accommode de cette fournaise bien au contraire de mes amis. Je les observe un à un. Tous transpirent et se passent les mains ou une serviette sur le visage pour éponger cette sueur. Les enfants souffrent bien plus et ce sont vers eux que toutes nos attentions se portent. Ysanne et Darien sont revêtus d’un voile blanc pour refléter les rayons du soleil et Lisèn et Craknos n’hésitent pas à les faire boire régulièrement. Mais à ce rythme là, ils n’auront plus beaucoup d’eau…
Autour de nous, un paysage dénué de toute végétation. Il n’y a que du sable à perte de vue et de la roche dû à la proximité de montagne. Pas un point ou nous pourrions nous reposer pour le moment. Même les animaux se font rare, si ce n’est serpent et scorpions à la recherche d‘une proie facile.
Cette longue traversée me remémore les évènements passés juste avant mon départ. Je me souviens de cette tente vide et de cette lettre posée sur une table. Je n’y crois toujours pas encore. Liness, toi si jeune et inexpérimenté, tu es parti avec comme arme ce grand amour que tu éprouves envers notre Muad’Dib. Je suis parti longtemps de l’oasis mais mon cœur est encore partagé entre la colère pour ton inconscience et la tristesse de peut être ne plus jamais te revoir. Quelle nouvelle vais-je apprendre de toi et du Muad’Dib à mon retour ?
Je commence à me perdre dans mes pensées alors qu’au loin nous voyons apparaître les premières dunes de sable.

*leur montrant du doigt*

Regardez là-bas ! Vous voyez ces dunes ?! Traversons-les et l’oasis sera proche !

Je suis tellement heureux que je me prend à faire partir au galop mon cheval et à laisser derrière moi un nuage de sable. Je me retourne pour voir mes amis et j’aperçois au loin Amos avec son étrange monture tentant de me rattraper. Et Meleth , que j’imagine demandant à Poeri de nous suivre pour faire la course…
Pendant que je les attend, j’aperçois au loin une traîné s’approchant rapidement accompagné de cris. Je discerne trois hommes. Des Feydakins. Quelques uns de mes hommes d’élites qui viennent nous rejoindre. Aqurab a certainement dû signaler notre venue et le voilà accompagner.
Ils approchent. Je descend de mon cheval et me précipite vers eux pour les saluer.

Aqurab me disant :

Naïb, te revoilà enfin ! L’oasis se réjouit de ton retour et de la présence de tes invités. Sharrack a demandé à ce que je ne revienne pas seul et il nous a également donné des vivres.

Je les remercie un par un et je dis à mes amis que nous allons faire une pause et qu’ensuite nous approcherons de ces dunes pour ensuite les gravires.
Alors tout le monde se restaure dans un soulagement que je peux lire sur leurs visages. Je demande ensuite un peu des nouvelles de mes hommes à Aqurab

_ Ton attente a été longue Naïb mais te sachant de retour, ils se réjouissent. Mais rassure-toi, les hommes du Taïb Tsukasa ont bien veillés sur l'oasis et notre entente avec sa famille a été bonne.

_ Voilà qui me réjouit, lui dis-je

*seule dans une maison de Gathol, perdue dans ses pensées*
Je me demande ce qu’est devenu cet être à l’air triste. Cela fait si longtemps, pourtant lorsque je pense à lui de tendres souvenirs ressurgissent..
Il a été une des rares personnes, lorsque tout le monde me craignait, à m’avoir tendu la main.
D’ailleurs cet homme, ses sentiments qui ont été les miens, où sont ils allés.
Je l’ai aimé, je n’ai rien dit, je suis partie et tout c’est fini..

A l'oasis les préparatifs continue, Sharrack semble troubler depuis sa rencontre avec lord torture, Ratus ne manque pas de d'apercevoir de la chose et cela l'inquiète a son tour, le fou continue a blatérer des phrase énigmatique des plus sombre...
Mais pensons à la joie présente ! Ratus fait visiter l'oasis a sa belle, les tables sont dresser, de nouvelle tente sont monter, des pièces de viandes tourne a la broche.
Le Naib donne pour mission a 4 des meilleurs guerriers de l'oasis de garder jour et nuit la tente des enfants.

*tourne en rond dans le village en boglant comme un veau!!! *
"bougre de bougre de catalyseur a 2 sous!"
"noir parole peste et cavalier! le muad'dib pressez de se sauvez!!"
*shoot dans une pierre se fait mal au pied*
"bigre me serai ce tropmper????,"