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Solitudes

Je me rongeais dans la chambre de l’auberge. Il y a des moments où on a un vide dans la vie, et bien ça me tombait dessus quand je m’y attendais plus. J’ai pris l habitude de vivre seul. Tout le long de ma vie j’ai errer entre planques et chambres de dames de compagnie. Je n’avais d’attache nulle part, cela faisait partie de mon métier. Jamais à la même adresse, jamais avec la même personne. Ma trace était difficilement repérable.

Mais depuis peu je réfléchis à mon sort. Depuis que j’ai vu cette ravissante femme.
Me voila maintenant en train de faire les quatre cent pas dans ma chambre.
Mais quelle mouche me pique. Je me l’étais pourtant promis. Je ne devais jamais avoir de vue sur une femme. Et me voila maintenant comme un imbécile, avec le cœur qui bat la chamade dès que je me rappelle son sourire.
Je me sers un nouveau verre, et je m’assois dans ce large fauteuil au coin de la pièce. J’ai tiré le rideau, et je reste dans le noir à m’apitoyer sur moi-même. Que pourrait elle espérer de moi. Je ne suis qu un soiffard, je vis planqué comme le fait une souris devant des chats affamés. Je déménage dès qu’ils me laissent un peu de liberté. Quel avenir pourrais je lui donner.
Elle est si jolie, un charme qui ne manque pas de rapprocher les prétendants, riches, beaux, jeunes. Il faut que je l’oublie, même si cela me fera très mal de la voir accrochée aux bras d’un autre.
Je ferais semblant… semblant d’être heureux.

Je repose mon verre. Cela fait déjà le quatrième que je vide ainsi. La nuit commence à tomber et j’entends la musique des bardes dans l’auberge. Ce soir un mariage est fêté. Ce ne sera pas le mien.

Pat Hibulaire

Voyage

La brume est apparue bien tôt, tout autour de moi a pris une couleur grisatre.
Cela fait maintenant 1 mois que je suis partit du desert, à la recherche de reponses à certaines de mes questions.

C'est içi, selon les villagois de Eleven Snakes, que Line a été vue pour la dernière fois...

Ho, Line, ton nom resonne dans mes nuits et mes jours, ton image m'est presque oubliée...Pourquoi, pourquoi est-ce si beau là-bas pour que tu ne reviennent pas?
Cela fait maintenant 6 ans que tu as disparue, et 6 ans que mon coeur s'étouffe sous la cruauté naissante dans ma conscience...

Tout d'un coup, je ne sais pourquoi, Korain se met au triple galop, comme effrayé par quelque chose.
J'essaye de ralentir la bête, mais rien ni fait, nous allons toujours aussi vite, de plus, Korain fonce droit vers un fossé.
Je n'ai plus le choix, je sors mon couteau et le plante dans le torse de Korain.
La bête s'écrase alors sur le sol, en m'envoyant contre un arbre, à environt 3 metres tu fossé.
Je cours vers Korain et sors mon remède "Guerris-tout", le pose sur la plaie de l'animal.

C'est alors que je sens que l'on m'observe...
Je me retourne, mais rien... Rien que des arbres gigantesques et des brousailles.

Korain est soigné, je peux maintenant reprendre ma route...
Mais je reste sur mes gardes, un homme avertit en vaux deux, et il vaut mieux êtres plusieurs si l'on se fait attaquer...

Raek

Les trois frères

ils étaient 3 frères
les vrais fils de Lucifer
Ils laissèrent derrière eux une traînée amère.

ils sont 3 frères
3 terreur sortie de l'enfer
Ils laisse derrière eux que le sang et le fer.

ils seront 3 frères
ils trouveront leur fin sur cette terre
Ils laisseront derrière eux que de la poussière.

Prophétie Aléatoire, le Fou, Prophète Blanc chez les Nomades

Anecdote

"Ton skin !"
"Pardon?"

Je n'ais pas eu le temps de me retourner que déjà trois hommes me font face.

"T'es sourd ou quoi ? Passe ton skin, et rapidement !"

Je recule d'un pas. Qu'est ce qu'un "skin" ? Je n'en ai aucunes idées, et même si je leur avouait que je ne sais pas, ils ne me croiront pas.
Ils empoignent leurs couteaux, je dégaine mon épée. Je ne vais me laisser faire tuer a quelques jours de mon mariage !
Les deux hommes avancent, lentement. L'un d'eux fait passer son poignard d'une main a l'autre avec un sourire pervers.
Les deux autres se rapprochent dangereusement. J'esquive la première attaque, je tente tant bien que mal de me souvenir des techniques de combats acquises lorsque j'étais dans l'empire. Parade, riposte, je le blesse au bras. Bon, le deuxième se rue sur moi en hurlant, je tente une parade, raté! Le poignard s'enfonce dans ma cuisse gauche dans le bruit de déchirement de chair. Je m'effondre sur le coté.
Non!
Pas maintenant...
Je me relève avec difficulté, fait de nouveau face a mes trois agresseurs. Les badauds qui passent par là ne s'arrête même pas pour venir me secourir, trop peur.
Le brigand au sourire pervers se rue lui aussi sur moi en rigolant, un ricanement de diable, a vous glacer le sang, mais cette fois je ne me laisse pas faire, j'attaque. Comme le loup pris au piège et obliger de se défendre je tente une sortie.
Je l'attaque, revers, parade, revers, parade, riposte, je le touche au ventre. Il s'écroule, ma lame saigne, son ventre aussi. Il hurle, il appelle a l'aide. Ses deux collègues foncent de concert sur moi. J'évite le premier, mais le deuxième a pris tellement de vitesse qu'il me bouscule et nous tombons a terre tout les deux, mon sabre est désormais loin de moi.
Il tente de m'égorger, sa dague se rapproche dangereusement de mon cou, je tente un coup de pied, mais rien, je n'y arrive pas, je n'y arrive plus...
Je lutte pour ma vie, et sa main continue de se rapprocher de mon cou. La lame fait refléter ses éclats dans mes yeux.

"Laissez le"

Une femme tout de noir vêtue se tien a deux pas de nous, a ses pieds mon deuxième agresseur gît sans vie.
L'homme se redresse, et laisse enfin mon cou tranquille.

"Qu'est ce qu'elle veut la p'tite dame?"

Mais la "p'tite dame" tire son capuchon noir, laissant apparaître le visage morne et blême des elfes noirs.
L'homme a un instant d'hésitation, il vient de s'apercevoir du cadavre de son amis.
Il devient rouge de rage et se rue sur moi, me donne une taillade au ventre.
Et tente de s'enfuir, l'elfe noire le laisse s'échapper.

J'ai mal au ventre. Ca brûle. Saleté ! Je vois plus rien. Je sens juste le liquide visqueux, ce sang ocre qui se déverse de mon ventre ouvert. J'ai mal, je pense a elle, mon étoile, ma princesse, je la vois, oh comme elle est belle !

"Hop ne part pas !"

Je réouvre les yeux, l'elfe est penchée sur moi, j'ai des bandages plein le ventre et le sang ne coule plus.
"Je n'ai plus mal..."
"Oui je t'ai appliqué une baume."

Je regarde mon ventre, elle m'aide a me relever.
"Je vous doit la vie madame"
"Pas si vite..."
"Comment ?"

"Ma tache ici, sur le continent est de réduire en poussière vos ames insignifiantes, la tienne sera pareillement. En revanche c'est toi que je tuerais en dernier."
"Alors j'ai le temps..."

"Peut être que oui, peut être que non..."

Et je la regarde s'éloignée.
Hum...
La prochaine fois que je la croise, mieux vaut m'éloigner.
Je me dirige en boitant vers le château, ma promise m'y attend...

La Nouille

Anecdote (suite) - Sur la piste du Doppleganger

Alors que j'étais sur les traces de mon autre moi, je découvris un premier témoin.
L'homme était barbu, il pêchait tranquillement au bord d'une mare, a l'orée de la foret.
"Hep toi" me lança t'il/
"Toi je te connais hein ! On c'est croisés n'est ce pas ! Allez approche !"
Je m'approchais lentement
"Alors, comment tu va depuis tout a l'heure"
"Heuuu je ne vous connais pas monsieur" répondis je brièvement
"Allons bon alors c'est le roi que j'ai croisé tout a l'heure? Il était tout pareil que toi et il avait cette même tête de perdue... Allons tu ne te souvient pas de moi..."
"Bah c'est a dire que celui que vous avez croisé ca ne devait pas être moi, pasque là je cherche mon autre moi et... enfin c'est compliqué..."
"Ben... j'comprends rien a ton histoire, en tout cas merci pour tout a l'heure, c'était sympa de m'aider a pêcher ce gros bar là"
Il pointait du doigt un petit poisson qui frétillait dans l'herbe
"Ah ben heu oui...."
"Et pis tu te dira quand tu te verra que ta femme est bien jolie !"
Il avait donc bien enlever ma future femme !
Il allait payé !

"Bien je me le dirais, au revoir monsieur"
"Oui c'est ca au revoir...."

Alors que je me précipitait vers la foret j'entendais derrière moi le grommellement de l'homme barbu.

J'étais sur ses traces, et maintenant je savais que ça serais soit lui, sois moi. Ce "dopplegangers" tâterais de ma lame tôt ou tard.
Je m'enfonçais plus profondément dans la foret au sud du château, c'était, selon toute vraisemblance la piste qu'avait emprunter le félon.
Les buissons m'indiquaient que son mouvement était rapide et calme, et les empruntes dans la boue revelaient qu'il avait sur lui un lourd bagage.
Liness...
C'est de elle qu'il s'agissait avant tout, et le poids qu'il supportait devait être celui de ma bien aimée.
Ma rage était a son paroxysme, je reprenais peu a peu l'assurance de l'ancien soldat que j'ais été.
La main toujours sur la garde de mon épée, les yeux rivés sur les moindres détails.
Je tombais enfin sur une clairière ou une petite maison semblait avoir poussée au milieu du paysage.
Je m'attardais a rentrer dans la demeure toujours a la recherche d'indices valables sur mon autre moi.

"Excusez moi y'a quelqu'un?"

Une petite bonne femme sorti de derrière un rideau de paille.
"Oui oui y'a moi ! Tien Henry ! Qu'est ce que tu fait encore là?"
"Henry?..."
"Ben oui, Henry, c'est bien comme ça qu'tu t'appelle !"

A le vilain ! Il se faisait passer pour moi mais avec un autre prénom, il n'avait donc aucuns scrupules !
"Je ne suis pas henry madame ! Henry est un dopplegangers il a enlever ma femme, et si je ne fait rien va finir par la tuer quelque part dans ce bois!"
La bonne femme me regarda avec un air penaud.
"Tu va pas bien toi hein, tu veux tuer Simone maintenant.... On aura tout vu ! La pauvre a déjà du ma a marcher....."
"Pas Simone madame, mais Liness, c'est un prétexte !"

Je sortait en trombe de la petite maison et continuait de suivre les emprunte du monstre, la vie de ma belle était en danger je devait la retrouver, et je la retrouverait !
Je suivait alors la piste pendant un quart d'heure environ et tombait alors sur une petite rivière.
J'entendais alors des murmures et décidais de m'approcher un peu.

Il etait là je voyais juste son visage d'entre les buisson...
C'était bien moi !
Aucuns doute, le félon était ici. Il se goinfrait de poulet rôtis et autre pattes de lapins.
Je dégainait mon épée, et bondit sur ma proie.

"Toi, ou est ma promise, rend toi par Athéna, et meure en digne créature de l'ombre !"
J'enchainais la phrase avec autant d'elegance qu'un pigeon effrayé.

Mon moi me regardais d'un air stupéfait, sa cuisse de poulet entre les dents. Ces mains étaient emplis de graisse et ses doigts ressemblaient a des boudins. Il avait un surplus pondéral plus qu'important.

"Votre.... votre promise? Vous... parlez de ... Simone?"
Je fit la grise mine...
Il avait peur, le grand démon avait peur de moi...

"Heu non pas Simone mais Liness... L'elfe a la beauté exceptionnelle..."

Je détournait mon regard pour tomber nez a nez avec......Simone...
Un petite dame rondouillette d'a peine un mètre trente. Elle aussi avec des petits doigts comme des boudins et mangeait elle aussi un énorme cuisse de poulet.

"Heu mais.....Ou est Liness...."
"Qu'a tu fais d'elle?"

Je commençais a douter de l'existence réelle de dopplegangers...

"On connait pas de Liness monsieur, Simone et moi on vient de la ville, chez le médecin, pour son pied, j'ai du la porter jusqu'a chez nous, et comme c'est dans la foret et assez loin on a décider de faire un pique nique ici..."

"Ah.... Alors expliquer moi cette ressemblance au visage..."
"Ah oui, pardon je me présente, Henry le baltringue, je me transforme en tout les gens de vesperae que je rencontre, j'ai du vous voir un jour, votre visage m'as plus, alors je me suis maquiller pour vous ressembler...Vous savez c'est ma passion !"

Henry avec sa serviette grasse essuya son visage pour laisser apparaître un nez cassé, de tout petits yeux un mentaux large et une minuscule touffe de cheveux sur le haut du crane.

"Ah oui je vois... Vous etes très fort en déguisement... Je m'excuse j'ai fait fausse route..."
"Merci j'ai des années d'experience c'est pour ca..."

"Hum je vois.... Et vous n'avez pas vu une elfe aussi belle qu'une aurore de printemps, un visage frai comme le vent, un..."
Henry me coupa net.

"Ben si, elle est venue me voir en me disant que j'avait grossis, je n'ai pas très bien compris, mais elle a du me prendre pour vous, vous savez ça m'arrive fréquemment..."

"Je m'en doute ! Et qu'a t'elle dit?"
"Ben j'ai essayé de lui dire que c'était pas vous et elle était furieuse elle a dit qu'elle rentrais au campement et qu'elle aurais une explication ce soir..."
"Oufffff tout s'explique... Je vais passer un sale quart d'heure ce soir moi..."
"Oui j'crois bien..."
"Bon ben je rentre chez moi au campement alors... Merci pour tout...."

Voila comment mon aventure c'est terminée, je suis rentré chez moi, je ne me suis pas fait crié dessus, elle a compris que ça n'était pas moi...
Elle comprend tout mon étoile...

Henry....
Celui là j'm'en souviendrais tien...

La Nouille

Pensée

L'aube était rouge.
A l'horizon l'étendue de l'eau salée se profilait jusqu'a disparaitre.
Les vagues calmes beignaient le silence d'un rythme reposé et calme. Les roulis venant donner quelques pointes de musique a cet ensemble parfaitement harmonieux.
Sur la plage il n'y avait rien.
Des coquillages aux allures extraordinnaires semblaient défier le monde entier.
Les sable fin s'étendait a perte de vue, au lointain dans les terres on distinguait les premieres dunes.
Quelques fallaises escarpés donnant ça et là au paysage un coté unique et désoeuvré.
Des planches de bois usé par la mer s'entassaient par paquets dans les recoins de l'étendue de sable.
Le cris d'oiseaux rapaces laissait présager l'heure d'ouverture de la chasse animale.
Lentement la faune et la flore s'éveillaient sous le regard gracieux et serein de l'immense astre rouge.
Dans sa lente asenssion celui ci semblait remercier la nature de lui offrir un si beau spectacle en la recompensant de ses bienfaits.
Les rares fleures du désert commencaient alors à s'eveiller, deployant ainsi leurs larges pétales au gout de miel.
Les petits mamiferes, eux aussi, s'eveillaient péniblement, et les leves tot s'affairaient déja aux taches du quotidien.
Il en allait de meme pour les hommes.Le port de Trigorn lui aussi s'eveillait.
Dans la bume les pecheurs attelaient leurs bateaux. Les boulangers petrissaient déjà leurs pates et les enfants se levaient difficilement pour aider aux traveaux des champs.
Les meres lessivaient au lavoir de quartier dans de grands bac d'eau tiéde, ou les premiers ragots de la journée commencaient a circuler.
C'etait aussi m'heure pour certain de trouver enfin une nuit bien meritée.
Les gardiens du phare s'en retournaient chez eux les yeux mi clos par la lumiere éclatante.
Les soldats rentraient eux aussi de leurs tours de garde pour s'endormir dans le lit crasseux de leurs infames casernes.
Les voleurs finissaient leurs derniers coups d'eclats sous les sifflets stridents des gardes endormis.

La vie reprenait ses droits, alors qu'un etre ne s'eveillait pas. Il ne s'eveillera plus.
Cette nuit fut la derniere, sans le savoir. Ses yeux ne se sont pas ouverts sous la chaleur, ses mains n'ont pas trouvées de réconfort.
Combien sont ils ce matin a ne pas s'etre reveillé?
Les ames oubliées.
Les soldats morts au combat. Les femmes mortes en couche. Les marginaux morts de froid. Les nourissons dont le coeur a cessé de battre.
Les vieillards dont les mains tremblentes on expirées leurs dernier soupir.
Combien sont ils ces trépassés de la nuit?
Ces inconnus des mémoires.
Combien sont ils ces exclus des grandes cités dortoirs?
Je me rapelle d'un goupil a la fourrure d'orange et d'or.
Je me rapelle des hommes fusil en main qui attendaient encore dans leur mort le brancardier en retard.
Je me rapelle de mes parents, morts en attendant leurs fils.

Combien d'oubliés les patries ne tiennent pas compte?
Combien de vie perdues ausstot remplacées?
Combien de silence qui ne nous ont pas dérangés?
On ne peut pas les compter, l'oiseau tombé du nid, l'enfant malade qui ne guerit pas, le voleur qu'on execute dans le bruit strident d'une lame mal aiguisée.
Moi je m'épuise a les oublier. Oublier les oubliés. C'est tellemnt facile pour certains d'entre vous, tellement dur pour certains d'entre nous...

La Nouille

La soirée était tombée

La soirée était tombée, les étoiles apparaissaient dans le ciel clair du désert. J'etais assis, seul, au sommet d'une des nombreuses dunes qui entouraient l'Oasis. Je m'étais amusé à créer des petits figurines de sable représentants chaque nomade que j'avais rencontré durant ces deux jours. Le premier homme qui m'avait envoyé un regard d'inquiétude mêlé de peur, Tsukasa, Sharrack, Ratus, Nyamo, Aegis, La nouille,...Tous étaient la, en miniature, à me regarder, disposés autour de moi...Tout ceux qui m'ont accueilli chez eux...

Quand le soleil fut couché, je rentrai et pris un bain, comme me l'avait conseillé Sharrack. C'était le premier bain que j'ai pris depuis fort bien longtemps. L'eau était si douce, mais était aussi ma plus grande faiblesse. Elle était à la fois ma seule chance de survie, comme mon pire ennemi. Comme mon sable.


Je rentrai dans ma tente, avec le sable éparpillé un peu partout, jusque dans mon lit. Quand j'entra, je sentis quelque chose. Le silence m'était étrange, à ce moment la. Je sentis une présence, minuscule mais elle était la. L'ambiance qui régnait dans ma tente était suffocante, l'envie me pris de partir en courant, mais je savais ce qui se passait. Il y avait cette odeur, si annonciatrice de ces moments, qui en émanait maintenant. Une odeur de sang.

J'avancai au milieu de ma tente, et vis des grains de sable commencer à léviter autour de moi.
-Non...dis-je, plein de désespoir, pas encore vous, je vous croyai parti.
Puis, une voix, ou plutot plusieurs voix mais parlant ensemble, s'élevèrent dans la tente, petites et aigues, telles des voix d'enfants.
-Nous sommes toujours la. Depuis le début, nous te suivons, tu ne nous vois pas, mais nous te voyons, nous. Quand tu ordonnes au sable de bouger, nous sommes la. Quand tu as fabriqué ces figurines, nous étions la. Quand tu as pris ton bain, nous étions la aussi.
-Vous n'êtes rien pour moi! Allez vous-en!criai-je.
-Prends garde à tes paroles, tu ne voudrais pas recevoir le même chatiment qu'à ton séjour en plein désert?
La peur me gagnait. Ces êtres étaient donc encore la. Mais j'étais décidé à ne pas laisser transparaitre mes émotions.
-Nous sommes venus te parler sérieusement, en ce coucher de soleil si beau et si chaleureux.
-Laissez-moi tranquille! Je n'ai plus besoin de vous!
La peur me gagnait. Ces êtres étaient donc encore la.
-Oh si, tu as encore besoin de nous. Si nous nous en allons, ton pouvoir de maitriser le sable disparaitra. Et tu seras aussi vulnérable qu'une souris.
"Nous n'aimons pas que tu sois avec eux, Haara. Tu n'es pas comme eux, et espérer avoir des amis ici n'est qu'un rêve. Tu ne peux compter que sur toi même!"
-Taisez-vous! criai-je, faché de réentendre ces voix résonner à nouveau dans ma tête.
-Nous avons nous aussi besoin de toi! Tu dois nous libérer! Allons, petit frère, aide-nous!
-Jamais! Vous resterez comme vous êtes! Et à jamais!
-Non, petit frère, tu ne comprends pas. Tot ou tard, tu nous libèreras...
-Assez! Assez! Taisez-vous!
Je brassai l'air, pour essayer de faire disparaitre les grains de sable, mais ceux-ci évitèrent mes coups.
-Tot ou tard, petit frère...Oui, tot ou tard, tu viendras nous libérer, pour que nous t'aidions encore plus à notre tour... Tot ou tard...
Tandis que la voix s'évanouit, les grains de sable se reposèrent sur le sol.

Je tombis à genoux, désemparé. Ils m'espionnaient, guettant un moment de faiblesse, pour s'emparer de mon esprit...Mais je ne me laisserai pas faire! Tant que j'ai assez de force dans mon esprit, ils ne pourront pas me prendre. Et, pour cela, il ne faut pas que je me retrouve seul avec eux...Ils me détruiraient...
Pensant qu'ils se furent calmés, je me relevai. Mais, je sentis quelques choses, de toutes petites choses, entrer par mes oreilles. La peur me revint, sachant ce qui allait m'arriver.
-Non, mécriai-je, non! Ne faites pas ça! Pas ma tête! Laissez -moi! Non! Non!
Je sentis un mal de tête qui m'arriva, un mal de tête douloureux, c'était comme si mon cerveau allait exploser. J'hurlais, j'hurlais de douleur. Je plaquai mes mains contre ma tête, et pressa fort, pour essayer de détourner la douleur sur les côtés. Je commencai à me griffer, à me pincer, tout qui puisse faire disparaitre un instant la douleur que je subissais. Puis, je m'arretai, et je m'écroulai par terre, inconscient, entouré de sable, dans ma tente.

Ce fut ma première nuit dans cette tente.


Haara,
fils du sable.

Le réveil

Je vis un tigre approcher. Un tigre de couleur de sable, aux yeux de rubis qui me fixent...Mon père, il est donc revenu me reprendre...
Tout était noir, il n'y avait que moi et ce tigre. Soudain, tout fut flou, comme si d'énormes larmes étaient restés dans mes yeux et me voilait la vue.

Ma vue refut normale, et je vis ma tente. Tout était la, intact, jusqu'au sable éparpillé un peu partout. Je me relevai, doucement, l'effet du sable agissait encore. J'eus un vertige, et ma vue devint noire. J'attendis un moment que le vertige passa, et quitta ma tente.

J'allai boire à l'oasis et me laver un peu. Le soleil était à son zénith. Les nomades n'avaient pas remarqué mon absence ni les cris de hier soir. Ce n'était pas plus mal, je n'aurais pas voulu qu'ils se demandent ce qu'il s'était passé. Je vis un peu plus loin mes figurines, à moitié détruite par le vent qui a dut soufflé toute la nuit.

Je pensais à ce qui s'était passé. Qu'allais-je pouvoir faire? Si je résiste à leur force, mes pouvois me quitteront, et je serais effectivement fragile comme du verre.
Mais je décidai de laisser faire le temps pour l'instant. Je devai rester ici, c'est le seul endroit ou je puisse aller. Je guetterai une nouvelle apparition mais en attendant, je me dois de ne rien dire à mes amis nomades. Je dois faire mon devoir de nomade d'abord.

Mais j'ai des amis maintenant, des gens qui m'ont accueilli, et je ne les quitterai plus. Je ne veux plus être seul. Plus jamais.

Haara,
Fils du sable

Souvenir

Un jour quand j'etait alongé sur un lit d'hotel pour me reposer, je me suis souvenu d'une attaque du groupe dema famille, maintenant detruit a la mort de mon pere sur le front.
je me suis souvenu d'une attaque ou mon pere et ces homme etait sur des dragon (notre famille avait un manoir entouré de dragon et il avait une affinité avec) et attaquait, les homme a coups de fleche et lance, les dragon avec les griffe, machoire et feu...
j'ai vu la fin du combat... y avait des corps calciné, ecrasé ou decoupé par les machoire des dragon.. c'etait horrible.
cette scene m'avait choqué car j'etait jeune (6 ans) et mon pere m'avais formelment interdit de voir ca.
je l'ai desobeit et j'ai vu la scene avec une longue vue.
depuis je suis plus vieu et j'ai compris pourquoi ce massacre, mon pere voulais proteger nos terre (qui sont assez loin du continent ou je suis), notre famille et les dragon ou la majeure partie c'est refugié la bas.

tout cela est du passé, j'ai quitté le manoir pour voyager.
peut etre je reverait un dragon...

Dragon-Warrior

Arcange

Cette nuit, à Trigorn, je m'enttaitais a tuer ces maudits serpents..
D'où viennent t'ils?
Je n'eu pas le temps de me repondre quand une bonne dizaine de Serpents à trois têtes arrivaient vers moi.
Je ne suis pas trés courageux, il ne me restait plus beaucoup d'Herbes de guerrisons, il fallait que je trouve un endroit où me refugier...

Tout d'un coup, je vis une grange avec une porte ouverte assez robuste pour retenir les serpents pendant une bonne quainzaine de minutes, le temps que je trouve un plan pour me sortir de là.

Je courrais à toute allure, poursuivit des hideux monstres à langues fourchus.
Sauvez me dis-je en entrant dans l'entrebaillement de la grange.
Je poussais ses portes.
Je tombis alors, de fatique surement, contre la porte...
Les serpents, furieux que leur proi leur avait échappée, poussait des cris suraïgues et frappaient avec leurs queus la poignée d'ouverture.

<< Finement joué, mais tu ne les retiendras pas plus de cinq minutes...>>
je n'avais pas remarqué en entrant qu'il y avait une autre personne que moi.
Je prit mon arc entre mes mains et mis la silhouette en joute.
< -Mon nom importe p...
-QUI ÊTES VOUS?!
-Si tu insites tant, appelle moi..Arcange.
-Bien monsieurs Arcange, maintenant, approchez vous que je puisse voir le visage de mon interlocuteur !>>

Arcange s'approcha de la lumiere passant à travers les barreau cassés du toit.
C'était un homme de petite taille, a peu prés 20 cm de moins que moi.

Il avait les cheveux longs et blancs, et portait une longue toge en velours marrons..
Je remarquais alors une longue dague accrochée à une ceinture noir, où l'on pouvait lire distinctement les lettres A.L.

< -La même chose que vous...
-Mais encore?
-Je crois que nous voulons eclaircir tous les deux une affaire de longue date...
-....?
-Découvrir l'identité des tueurs de Lena.
En entendant le nom de ma defainte bien aimée, une vague de rage m'envahit.
-LENA?! QUE VOULAIT VOUS DIRE ?!

Je n'eu pas le temps de repondre..
Il sortait sa dague et me pointat avec.

Raek

Le vieux aux chats

Un vieil homme s'approche.
Il est fatigué, épuisé, par la course qu'il vient de parcourir.
Sa canne supporte son poids, qui, comme lui, s'affale et se voûte comme l'arc en ciel.
Les cheveux gris et blancs se font rare sur le crane du pauvre homme, il continue d'avancer.
Il était fils de paysan, et paysan lui même, il a labouré la terre durant des années, ses mais épaisses restent le seul témoignage de cette vie passée.
Aujourd'hui l'homme approche de la fin. Il a bien vécu. Il n'as jamais eu de femme, ni d'enfants, pourtant il est satisfait de sa vie. Il sait au fond de lui qu'il a réussit.
Ce soir Sarosa est calme, le vieil homme, à bout de souffle voit enfin sa petite chaumière, quelques pas et il pourra se consoler de toute cette fatigue en buvant un peu. Et puis en lisant. Un livre de conte. Le vieil homme aime les contes. Il se réfugie dans ses lectures pour échapper à la dure réalité. Depuis dix ans l'homme n'as plus d'amis. Ils n'ont pas supportés le poids du temps et lui seul a survécu. Il ne parle a personne, il est austère et renfermé le vieux.
On le maudit dans tout le village. Le vieil homme à une fortune immense parait-il. Il sourit quand on lui parle, les gens sont bien tous les même, politesse pour gagner quelques pièces.
Seul le vieux sait qu'il n'as plus d'argent depuis longtemps. Il l'a dispersé un peu partout. Aux lépreux, aux nécessiteux, aux orphelins de Trigorn, à ses chats. Car le vieil homme aime les chats. Ils sont ses seuls amis restant. Il les aime ses petits. Il leur offre la meilleure nourriture et le meilleur confort qu'il peut leur donner. Il les bichonne, sans eux le vieil homme serait bien seul.
Mais déjà la vieille ame arrive au pied de sa maison. Son coeur va lâcher, il tremble. Le spectacle est hideux. Devant lui la porte est fracassée, on a égorgé ses chats et volé sa maison. On a tué sa vie et assassiner sa passion, on a brisé son passé.
Les petits chats sont pendus a la façade, en rangée, leurs tripes déversant un sang ocre sur le devant du pavillon. Le vieil homme lâche sa canne. Il pleure.
Il le savait bien que sa "prétendue" fortune faisait des jaloux. Il le savait bien...
Il s'écroule. Le sang laisse entendre un léger ruissellement, et ses larmes aussi.
Le vieil homme voudrait hurler sa peine mais sa gorge est trop sèche. Ses paupières se referment, il ne respire plus.
Devant la petite chaumière au toit de paille, le lendemain la marée chaussée à découvert une rangée de chats pendus et un vieux cadavre devant. Les yeux semblant contempler cette ligne funeste avec pitié.
Personne ne s'est dénoncé dans Sarosa.
Les badauds continuent la routine, la chaumière va être vendue, elle aura au moins rapporté ça, la maison du vieux au chats...

la nouille

Un papier égaré

Je marche dans l’oasis, à proximité d’un cours d’eau. Une légère brise souffle amenant une douceur agréable et l’odeur de nos arbres fruitiers.

Ma blessure a la cuisse s’estompe peu à peu mais je ressens toujours une douleur parasite. Resté longtemps immobile et allongé, je devais petit à petit réhabituer ma jambe. Je dois dire que les soins apportés par Liness se sont révélés très efficaces. Sans elle je ne serais sans doute pas encore sur pied.

Le vent souffle un peu plus fort. De minuscules tourbillons de sables se forment ci et là. Feuilles mortes, branchage se font brasser au gré de ce vent. Les nuages prennent des formes diverses que seule une imagination fertile pourrait donner un sens. Je dois dire que Meleth prend un énorme plaisir à suivre de son doigt les contours de ces nuages. Sans doute une envie de les traverser avec Nyamo, une fois plus grand. Mais, il commence à peine de marcher notre petit…
Au loin, j’aperçois une feuille. Une feuille de papier. Que peut - elle faire ici ? Un voyageur l’ayant perdu par inadvertance sans doute. Je m’amuse à courir après cette feuille ce qui finalement peut paraître un bon exercice pour ma jambe. Des enfants m’observent au loin se demandant bien sur quoi je m’en prends. Apparemment, le spectacle que je leur offre à l’air de bien les divertir.

Enfin je l’attrape !

Ce papier a subit les outrages du temps. Froissé, déchiré sur son bord, une écriture difficilement lisible.

Je m’assois sur le sable et le lit :



A ma femme .

A ma femme que j’aime

Songeant aux pleurs des orphelins
De par le monde jusqu’à demain
Seul ,triste au milieu des rires sans échos
Sous un soleil morne ,froid et clos
Je perds pied dans ces eaux profondes
Que tous savent noires et sans ondes
J’attend depuis la nuit des temps
Que l’urne enserrant mon âme se détend
Ce n’est point pour aujourd’hui
Ni demain ,ni dans l’infini
Vivre dans une atmosphère
Lourde et sans air
croire en l’amour et ses lois
qui contre attente sont sans foi
l’amour pour une femme
est ce là le sésame
non je n’y ai pas sentis l’écho et les clameurs
qui font libérer mon âme et mon cœur
je crois en l’amour d’une mère
amour partagé tant aux riches qu’aux hères
Ô l’amour d’une mère solide et fidèle
Mais l’orphelin n’a pas trempé son cœur en ce miel
Vous qui lisez ce poème et ces vers
Pensez que demain ne sera plus hier
Profitez de cette abondance de sentiments
Avant que l’ombre les emportent pour longtemps
Enfant que vous êtes ,la vie est faite d’espérance
Mais sachez que votre joie se fait ignorance
Je ne suis plus dans la fleur de l’âge
A croire n’importe quels dogmes ou adages
Trempé par la pluie de la vie
Qui sied depuis le matin jusqu’à ma nuit
J’ai néanmoins trouvé richesse ,volupté et gaieté
Transformer mes automnes ,mes hivers en printemps et étés
Mon cœur quand à lui telle l’abeille égarée
A trouver la ruche de cette reine effarée



Quel beaux poèmes ! J’imagine que c’est l’écriture d’un homme dotée d’une grande sensibilité. Qui est-il ? Ou est-il ? Et à qui l’avait-il destinée ? Des questions auxquels je n’aurais sans doute jamais de réponse. Je plie délicatement ce papier usé et le coince dans ma ceinture.
Je me lève, lève les bras aux ciels pour m’étendre le plus paisible. Je rejoins le campement avec ces belles phrases au fond de moi.
Et je me dis que moi aussi, comme cet homme, j’ai trouvé richesse, volupté et gaieté…

Je vois au loin Meleth se relevant d’une chute. Le pauvre, il n’a pas encore le sens de l’équilibre. Dur l’apprentissage de la vie mon petit. Heureusement sa maman n’est jamais loin…

Je les rejoint…

Aegis

mourir ou vivre ?

que....que m'arrive t'il?....pourquoi je ne sens plus mes jambes....


je me rappel, j'étais a l'oasis des Nomades après l'extinction de mon clan quand....je ne me souviens plus....oû suis-je ?

une voix retenti :

"lève toi device"

pas de doute s'est mon épée, "l'épée des larmes éternel" celle lâ même qui a poussez mon clan a la destruction . Elle veut que je me lêve mais comment ? Je ne sens plus de chaleur en moi ni autre part dailler....que m'est il arriver ? pourquoi suis-je parti de l'oasis ou je pensais a peine mes blessure....je ne sais pas mais je dois me lever....


au bout de plusieurs heures je fini par réussi a sentir mes membres mais cela ne compense pas mon manque de force...je me leve en me servant de mon épée comme appuis . Il faut marcher... il faut que je retrouve un village, une ville oû n'importe oû dailleur oû je pourais etre soigner... j'entend de l'eau de plus en plus distinctement, je pourrais presque la sentir... vais-je survivre ? mes amis vont il se rendre conte de ma disparition ? je nais plus qu'a espérer .

Device

Mon étoile...

Il se fait tard. Nous ne distinguons plus le soleil à l’horizon. Je regagnais ma tente après avoir passé du temps avec mes fedaykins. Nous faisions régulièrement des petits exercices de préparation dans le désert afin d’être toujours prêts face à un éventuel danger.
En arrivant devant ma tente, je voyais au travers une lueur rouge. Je ne percevais aucuns bruits. Meleth devait sûrement dormir comme à son habitude à cette heure-çi.
J’entrouvre les voiles de ma tente. Tout est soigneusement rangé. Je ne vois que Meleth en train de dormir paisiblement, faisant sans doute des rêves les plus beaux qui soient. Il est soigneusement emmitouflé dans une couverture ou l’on ne voit apparaître que sa tête. C’est vrai que les nuits dans le désert sont relativement fraîches. Alors je me mets à mon aise et attends tranquillement le retour de Nyamo.

Je m’assoupis…

Une heure a passé, peut être deux. Comme le temps passe vite ! Je me réveille et regarde autour de moi. Toujours personne à l’exception de Meleth qui cette fois-çi à les yeux ouverts. Par contre ma fée n’est toujours pas rentrée. Mais ou peut-elle être ? !
Meleth commence à s’agiter. Il est temps de lui préparer son biberon. Je prépare un feu et en attendant que son biberon chauffe, je m’approche de lui, le prend délicatement avec sa couverture autour de lui quand une lettre tomba à mes pieds…
Je ma baissais pour prendre la lettre et j’allai m’asseoir avec mon fils dans les bras pour la lire. Je reconnus l’écriture de ma douce. Un sentiment étrange commençait à m’envahir.

Je la lis :

Mon ange,

Tout s’est passé tellement vite que j’espère que tu me pardonneras un jour cette lettre.

Je ne sais pas comment te le dire. Mais j’ai du rejoindre mes proches tout là-haut dans le pays d’où je viens. Ma mère est actuellement mourante et mon pays est en proie à des tensions qui ne cessent de s’accroître de jour en jour. Je vais certainement hélas revoir mon père. Tu sais autant bien que moi qu’il a voulu me contraindre à un mariage non désiré, ce qui m’a amenée à fuir mon monde et descendre sur Vesperae. Puis je t’ai rencontré un jour dans le désert. Je n’aurais jamais imaginé un jour tombé amoureux d’un homme ici. A tel point que j’ai décidé de renoncer à mon immortalité par amour pour toi.
Je ne sais pas combien de temps je resterais. Quelques jours, quelques mois…je ne sais pas. Pardonne moi encore Aegis !
Je quitte l’homme auxquels je tenais le plus au monde et puis notre fils Meleth qui est le plus beaux cadeaux que tu m’es offert. Je sais que Meleth sera plus en sécurité dans l’oasis et que tout tes ami(e)s nomades seront à vos coté. Ils me manqueront tous également.
Mais je ne pars pas sans te laisser quelque chose de moi. Quand tu quitteras ta tente, regarde la nuit, dans le ciel, juste au-dessus de notre tente. Une étoile brillera plus que les autres. Elle restera fixe et scintillera en permanence pour te rappeler que je suis toujours là avec vous. De là-haut, je veillerais sur vous et ferais souffler les vents du désert afin de protéger le peuple nomade. Même loin de toi, je ne t’abandonnerais jamais. Jamais !
Je ne suis pas parti seul. La fée de la terre, Lelly, m’a rejoint également. Tu ne l’as sans doute jamais connu mais tu pourras demander à notre ami Poeri si tu le désires. Au fait, je lui est demandé s’il souhaitait devenir le parrain de Meleht. Il a accepté avec une joie immense et je sais que tu n’y verras aucuns inconvénients. Tu l’apprécies autant que moi.
Quand ce jour arrivera, je ne serais pas à vos cotés mais vous sentirez tous ma présence.

Je m’en veux terriblement de te faire souffrir. Me pardonneras-tu un jour !

Prend soin de toi, de notre fils et n’oublie pas, je ne serais jamais loin
Au revoir mon tendre.
A bientôt

Nyamo, ta fée


Je repose la lettre. Je ne sais plus quoi faire, que dire, comme une impression que tout s’écroule autours de moi. Un vide immense m’envahit. Et tout les souvenirs se mettent à défiler.
Je serre tres fort Meleth.
Je me lève dans un état fébrile et observe cette tente qui tout d’un coups est devenue bien vide. Je sors et regarde, comme elle me le disait, le ciel. Une étoile juste au-dessus de notre tente brille comme jamais auparavant. C’est toi ma fée. Tu es la-haut veillant sur nous.
Je m’assoit sur le sable et contemple inlassablement cette étoile. Une douce brise se met à souffler réchauffant l’atmosphère.

Tu me manques tant…

Aegis

...

La nuit est calme et douce.
A l'oasis la paix regne.
Un havre de bonheur.
Les familles se retrouvent dans leur tentes, tous echangeants des instant privilégiés.
Personne ne devinera jamais le drame qui s'y passe.
Dans un tente...
Personne ne pourra jamais savoir la blessure qui vient de s'ouvrir, le vide qui emporte et aspire.
Personne ne pourra jamais savoir le sentiment de detresse qui se dégage de cette tente.
Celle là, tout là bas.
Une tente un peu spéciale. Une tente ou une famille, heureuse et comblée, a vécu ses meilleurs moments.
Une tente spéciale, ou tous avons échangés des moments tendres.
Une tente qui désormais brille de milles feux.
Personne ne remarquera jamais cette étoile.
Personne ne verra jamais les larmes.
Personne...
Sauf le sable, le vent, la terre, et les étoiles...

La brise fait son petit effet, les enfants frissonnent dans leurs lit.
Dans une tente il fait chaud...
Trop chaud...

Le marchand de sable passe et les enfants s'endorment dans leurs lits.
Dans une tente le sommeil ne vient pas...
Le marchand ne passera pas.

Le bonheur enlace et les couples s'etreignent dans leurs lit, enlassés dans leur sommeil.
Dans une tente un couple continue de vivre, éloigné.
Le bonheur est passé, et passera encore.






Un ange est passé...
Elle a laisser sa trace... Son empreinte...
Tendre et perdue...
Un ange est passé et une larme a coulée.
Un ange est passé et nos coeur saignent, tous...
Un ange est passé, laissant entre nos mains un avenir incertain.
Un ange est parti, loin, vers là haut.

Depuis que tu es montée là haut, les anges n'ont jamais été si beau...


Petite pensée pour Nyamo

Lanouille

Elle...

Je me baladais en cette fin de soirée dans Trigorn enneigeait, la légère brume créait une ambiance propice a la flânerie.
Je déambulais sans but précis, régalant mes yeux de la vision merveilleuse de la neige sur les monuments de la ville.
Mon regard fut soudain aspiré par elle !
Une jeune femme encapuchonnait dans une chaude cape, qui dessinait la statue de la grande place.
Elle dégageait une aura si douce et agréable que je ne put m'empêcher de l'aborder.
Elle s'appelait Jaelle, son dessin était merveilleux, chaque coup de crayon était des plus réfléchis, et les effets artistiques déployaient montré une maîtrise évidente du dessin, digne des plus grand artistes.
Rapidement nous décidèrent d'aller se réchauffer devant un bon thé a l'auberge afin de faire connaissance. Sa capuche me dévoilait qu'une petite partie de son visage, mais j'étais d'or et déjà sous le charme de ses grand yeux.
Arrivé à l'auberge elle dévoila son splendide visage de femme elfique, mon coeur bascula complètement dans la fascination.
J'étais une nouvelle fois victime des flèches de Cupidon. je ne sait pas encore ou cette nouvelle rencontre va me mener, mais je sais que si je partage la route avec elle !
Mon chemin me semblera des plus agréables.
Me voilà, moi le Naib capable de défier le diable pour un seul de ses baiser...
Je restais dans un état second tous le long de la discussion, elle me racontait quel venait d'une contrée elfique loin a l'ouest de Naep, et quel se sentait tout comme moi un étranger dans cette grande ville.
Mais je n'étais qu'au début de ma ferveur et mon admiration pour la tendre Jaelle, car je fut émerveillé d'apprendre quel disposé comme compagne d'une splendide licorne.
Les légendes nomades consacrés a cette créature légendaire sont des plus flatteuses sur la vertu des femmes qui on la chance de se lié avec l'animal.
Je n'avais aucun doute quand l'heure de nous séparer arriva, j'avais rencontré la femme la plus pure que ma sombre vie m'avais amené a contemplé.
Depuis je ne cesse de pensé à elle et je brûle de la revoir...

Ratus, Naib des Nomades.

Le ver et l'étoile....

Il y a des jours qui peuvent changer le destin d'un homme, hier encore j'étais un homme puissant mais un homme blessé, blessé dans mon corps et dans mon âme.
Aujourd'hui grâce a l'élue de mon coeur je suis devenu un homme accompli, car non seulement je lui est déclaré ma flamme, et elle la accepté, mais la force de notre amour et l'antique magie des elfes a réussi a me rétablir a mon véritable âge et dans ma pleine condition physique.
hier je n'étais qu'un ver qui contempler une étoile, maintenant je suis un homme qui reçoit toute son amour
Que les dieux du désert protègent a jamais mon aimé la belle Jaelle.

Ratus, Naib des Nomades.

Amour

Le naib est amoureux,
Jaelle se nomme sa belle,
En esperant qu'il soit heureux,
Sans peine et a jamais,

Le naib est amoureux,
Fuyez fuyez petits malheurs,
Demain brulera le feux,
De sa passion et de son coeur,

Le naib est amoureux,
C'est l'avenir qui le poursuit,
Et cela n'a rien de facheux,
Qu'il soit heureux pour toute la vie,

Le naib est amoureux,
Bien sur que croyais tu,
Qu'il finirais vieux,
Décrepite et foutu ?

Ratus est amoureux,
Oui oui, jaelle se nomme sa belle,
Ratus est amoureux,
D'une charmante demoiselle.



Le naib est amoureux !
Mais bien sur mon ami,
Le naib est amoureux !
Evidement pardis,
Le naib est amoureux !
Et Jaelle se nomme sa belle.

la nouille

Fête

Et dans l'oasis le bonheur semble régner...
Partout les femmes chantent, les enfants dansent. Partout les gens sont heureux et les sourires sont aux lèvres de tous.

Moi je regarde tout ces visages illuminés, toute cette grâce, toute cette beauté. Je soupire, c'est le bonheur que j'attendais tant, il est là, palpable, je peux le toucher, l'embrasser, le respirer.
Mes poumons se gonfle, mon torse se bombe, ah comme l'air est pur et frais.
Les enfants forment une ronde autours de moi.

"Danse muad'dib, danse!"
Je danse alors avec eux. Les hommes commencent faire émerger un bruit de tam-tam, et la musique s'évapore.
La fête est a l'honneur, une fête improvisée, pour rien, comme ça. Sans buts sans pourquoi.
Les nomades sont la seule nation, dont j'ai pu voir les coutumes, qui s'enflamme ainsi. Tout est bon pour s'amuser, et le moindre chant peu engendrer une nuit de feu et de musique.
Je m'amuse beaucoup.
Les enfants sont merveilleux avec moi, je vois leurs petits yeux qui s'illumine lorsque je danse au beau milieux d'eux.
Ma tunique fait des bonds, mes jambes s'emmêlent.
Et puis on me donne des bébé, les femmes veulent danser aussi, alors je porte dans mes bras une petite fille d'a peine un ans, Meldina, et sur mes genoux un bout de choux de trois ans, Fleneth.
Le petit rigole en regardant toute les couleurs qui s'animent, et la puce me fait de grands sourire.
J'ai un pincement au coeur.
Liness...
Tu n'es pas encore rentrée. Je sais que tu viendra bientôt. Je t'attends avec impatience.
J'espère que tu te repose bien là bas. Reste y encre un peu. Ils te recherchent. Eux. Les hommes du mal. Là bas tu es en sécurité.
Meldina gazouille, elle fait des bulles, je ris.
J'aimerais tellement être père a mon tour...
J'espère que mon tour viendra. Et qu'il viendra vite.
C'est drôle comme on peut être egoiste. Je veux un enfant pour mon bonheur, et celui de Liness, mais je ne pense pas, en ce moment, a celui de l'hypothétique enfant.
Je voudrais une fille, non un garçon... non une fille... Oh et puis peut importe a vrai dire, les deux m'iront très bien !
Je ne sais pas si je ferais un mauvais père, Lili , elle, fera une merveilleuse mère, je le sais. Elle a se don en elle, ce don d'aimer les enfants, de couver tout ceux qu'elle aime...
Merveilleuse Liness...
Comme tu me manque en cet instant...

Les mères viennent reprendre leurs enfants, et je me retrouve seul. On m'apporte a manger, et les enfants me font cadeau de nombreux dessins. Je leur est apporté des pastels de couleurs de mon dernier voyage a Trigorn. Ils s'en donnent a coeur joie.
Il y'a là Lemac, le tigre de tsukasa de dessiné, il y'a une tente, un palmier, un chat, un dromadaire, une famille avec père, mère et enfants, et puis il y'a un ou deux dessins de moi.
Je m'y reconnais vraiment ! Ca me fait sourire. Ma tunique y' est parfaitement représentée, mes cheveux un peu long aussi, et puis les livres que je tien a la main quand je fais la classe !

Je les gardes précieusement près de moi, ce seront, plus tard, des souvenirs précieux.
Merci les enfants...
Merci pour tout...

la nouille

Son retour

Elle m'est revenue.
Enfin.

Je l'avait tant attendu si vous saviez...
Mais la voilà, elle est revenue après la fête, lentement sans se faire voir, elle est rentrée dans sa tente sans bruit. Épuisée, éreintée, elle avait parcouru malgré sa fatigue des kilomètres de route et la traversée de la mer. Elle a gravit tant de dangers pour me retrouver.
Je l'ai trouvée étendue sur le sol.
Morte de fatigue et d'épuisement.
Je l'ai portée, lentement, et je l'ai déposée sur notre lit. Lentement je me suis occupé d'elle.
J'ai eu si peur.
Maintenant tout va bien.
Elle dort du plus profond des sommeils. Ou j'espère animer ses rêves.

Liness...
Nous avons tout a découvrir encore, cette petite aventure qui est la notre nous a rapproché tout les deux. Je me sens t'appartenir, et j'espère que cela durera éternellement.
Je t'aime tant.

Comment trouver les mots ?
Moi, ancien guerrier, ancien soldat, ancien ignorant, j'ai conquit le coeur de la plus noble des dames.

J'espère que le mariage tant attendu aura lieu prochainement, une grande fête pour clamer notre amour.
Avec du bruit, avec des danses, avec des enfants et des couleurs.
Une fête sublime.

Une fête a ta hauteur, mon ange.
Nyamo c'est envolée, mais toi, mon ange, tu reste présente, le jour ou tu t'envolera je viendrais avec toi, je me ferai pousser des ailes pour te rejoindre, là haut.
L'amour guérit tout les maux, toi tu as guérit ma vie.
Mon ange merci.

Le jour se lève sur notre monde, un jour d'humanité, un jour de gloire, un jour d'amour. Combien sommes nous a avoir voulu voir se jour se lever enfin ? Combien sommes nous a être aveuglé par cette cruauté ? Combien sommes nous a n'avoir jamais vu la beauté ?
Tournons les yeux vers ce qu'on a de plus beau sur cette terre. Posons nous enfin, et goûtons. Goûtons a la vie, et mangeons les fruits du bonheur, avalons les boissons de la quiétude, digérons tout ceci, et reposons nous au sommet de notre plénitude...

la nouille

...

Il fut un Empire perdu.
Un Empire sur lequel reposait l'horloge du monde. L'horloge c'est brisée, l'Empire est mort.
Mais voilà que la croisée des hasards nous amène jusqu'a aujourd'hui.
Acteurs silencieux du monde qui nous entoure, acteurs silencieux du bruit qui nous enlace.

Un sentiment, un pressentiment, tout devient limpide, un bateau, une lettre, et le retour de la bête.
L'Empire se relève peu a peu, blessé jusqu'au coeur, tremblant comme la feuille, virevoltant comme le vent, fragile comme la tempête.
Il se relève.
Le vent venu de l'Ouest apporte de bien triste nouvelle, il y'a du sang, et puis des larmes, et puis des pleures...
Ici il y'a les rires, endiablés, enflammés.
On les accueillera, comme on a toujours fait, avec passion, comme des frères.
Frère de larmes et frère d'armes.
Le vent se lève a l'Ouest, écoutez le ! Il souffle, sa brise est forte, son odeur est acide.
Le vent se lève a l'Ouest ! Il est léger, mais lourd du métal qu'il transporte.
Le vent se lève a l'Ouest, prémisse d'une grande tornade, d'une tempête de tout les diable.

Nos cheveux dans le vent, nos âmes perdues, et nos larmes a sa merci.
Nous tremblons de les voir arriver, les armures dorées.
Nous tremblons de les entendrent parler, les fauves.

Usés sont nos coeurs par le feu et le sang.
Usés par le mépris et le silence.
Usés sont mes mains, de devoir a jamais payer le prix de la défaite.
Usé par les hommes, usés par un monde qu'on ne comprends plus, qu'on ne comprendra jamais, et qui finira bientôt.
Usés par l'avenir, usés par un meilleurs qui ressemble au pire...
Usés pas l'enfance, finie a tout jamais, et qui m'attire a elle.
Usées d'être incompris.

La douce mélodie m'appelle, et non il n'y a plus d'espoir, que nos yeux rivés sur l'avenir, et le présent maudit.
Moi je l'écoute sans cesse, elle me dicte mes acte, cette musique c'est la vie, la liberté et les promesses.
Les promesses que je me donne, et que tu m'as fait. Les promesses que j'ai promis, et celles que j'ai oublié.

Le loup est bientôt parmi nous, gardez les yeux ouvert, il grattera peut être a notre porte, ou il nous dévorera a tout jamais...



[HRP]: merci SAEZ Wink

la nouille

Elle.

Ou es tu mon ange ?
Dans mes bras, oui tu es là.
Y es tu bien ? Je ne sais pas. Je n'ai pas la réponse, juste tes yeux qui brillent en me regardant.

Que fais tu mon ange ?
Tu m'aime ? Je ne sais pas. Je n'ai la réponse que dans ton coeur qui bat la mesure en s'approchant de moi.

Que penses tu mon ange ?
A l'avenir ? Moi j'y pense, tout le temps, a chaque seconde, la vie avec toi.

Serre moi. Fort.
Embrasse moi.

Je t'aime mon amour. Tu le sais ?
Bien sur, mes yeux me trahissent, mes mains s'ouvrent et mon coeur s'enflamme.
Bien sur, mes jambes tremblent, mes lèvres s'allument et mon corps s'illumine.
J'aime tes larmes quand elles sont celles du bonheur, je les aime car elles sont le témoignage que je ne suis pas si mauvais, que je n'ai pas encore rendu ton coeur tout sec, ni tes yeux.

Viens mon ange, le ciel nous attends, là, impassible, prêt a nous accueillir.
Que dis tu de vivre dans les nuages ? Tout les deux là haut, a contempler ce monde mort.
On serait bien non ?
La tête dans les étoile et le coeur sur la lune.
Les larmes, les cris, les armes, les ennemis, les drapeaux, tout ça loin de nous.
Rien que toi et moi.
Tu en penses quoi?

L'oasis est comme notre ciel, il illumine la terre, et nous préserve de ce monde ?
Oui, tu as raison.

Mon ange, voudrais tu des enfants ?
Moi j'en voudrais plein. Des petits bouts, pour repeupler ce monde d'une génération moins blasée et moins perdue. Sans haine et sans violence.
C'est vrai qu'on a le temps d'y penser, et qu'on est jeune, mais plus tard, quelle aventure merveilleuse !

Bientôt notre mariage mon amour.
J'ai hâte.
Oh, comme j'ai hâte. Pouvoir enfin te prouver mon amour, et m'offrir en cadeau pour l'éternité.

Liness.
Il n'y a pas, sur cette terre d'ange aussi majestueux. Il y'a des anges, aux ailes de feu, il y'a des démons, des fées aux pouvoirs terrifiants, et il y'a toi. L'elfe douce, sans armes, sans peur, sans mauvais esprit.
Tu es ce que j'aurais aimé être.
Quelqu'un de bien.

la nouille

A l'oasis

A l'Oasis tout est calme.
Rien de nouveau.

Nous restons les spectateurs du monde qui nous entoure. Spectateurs paisibles et sereins.
Le renouveau de l'Empire et le retour de ses troupes en Vesperae me fait légèrement frissonner.
J'ai vu les voiles de leurs navires au loin, et je sais que le général est de retour.

Je tremble.
Je sue.

Quelle sera ma réaction si je le croise ?
Lui qui a été mon supérieur, lui qui a assassiner l'Impératrice sous mes yeux.
Je resterais digne et droit.
Je ne dirais mots, j'oublierais le passé.

Mon sang sera froid comme de la glace, et je le regarderais dans les yeux.
De toute manières je n'ai plus ni rage ni haine.
Plus aucuns sentiments qui pourrait m'arracher a toute raison.

Après tout ils ne nous cherche pas querelle, ni misère.
Nous avons toujours été considérez comme la force s'opposant à l'Empire.
Et cela part ma faute.
Par mon passé.

Je regrette d'avoir été la cause d'un désaccords mutuel.
Mais les nomades sont un peuple a part, en marge de tout les autres.
Il faut qu'il reste autonome, il n'a rien a gagné de relations trop fortes avec l'Empire.
Du moins je le pense.

Je met une cape sur mes épaule, l'air est frais.
Liness se promène dans les jardins, je la sais près de moi et mon coeur est heureux.
Des fleures commencent a renaître dans les jardins, et sous la brume du soir, les fleures blanches et rouge qui tapissent le sol donne a nos soirée un léger parfum d'été.

Le camp est calme. Il n'y a pas de soucis particulier et les hommes comme les femmes s'occupent des taches du quotidien.
On se dit souvent que le quotidien est lassant, ennuyant.
Moi je trouve que c'est une aventure de chaque instant. Je découvre des goûts, des saveurs, des odeurs, que jamais je n'ai eu la chance de connaître.
Chaque jour je fais la connaissance d'une nouvelle personne, chaque jour contient son petit lot d'actions, et l'assemblement de tout ça fait que je ne m'ennui jamais.

Ce matin, sous la brume, je promène Seita, mon chat. Il a légèrement grandit depuis le jour ou je l'ai recueillit.
Je le met dans ma poche et sa tête dépasse, ses yeux curieux regarde le monde qui l'entoure avec perplexité. Comme si il découvrait l'univers.
Nous marchons tout deux dans les jardins, a la rencontre de ma bien aimée.
La brume nous enveloppe, nous ne voyons pas a deux mètres. Les gouttelettes déposent sur ma peau des petits picotements de fraîcheur. Nous marchons sans un bruit, Seita est mouillé, je le suis aussi.
Une silhouette dans la brume se dessine, une silhouette a la longue chevelure et au oreille pointues.

la nouille

Si je vous vois

Messire William Lanouille
Ex-Capitaine de l'empire
Ou autre titre honorifique qui vous qualifie.

Si je vous vois dans le village de Sarrosa, ou autre ville de Vesperae. Je ferais sûrement semblant de ne pas vous avoir vue en passant mon chemin. Je vous regarderez d'un oeil tout de même, pour voir si vous avez changé. Pour regarder l'homme qui a changé le destin de tout un peuple du désert. De l’homme qui a était mon amis, mon ennemi, puis une personne quelconque.

Le temps a fait son travaille. Il a apaisé les esprits. Mais il ne guéri pas les blessures. Nous avons tous été touché.

Le Général dirait que vous pouvez aller en paix. L'empire est loin du désert. Et ne s'occupe pas des nomades.

Vastafar dirait merci...

Général_ms

La dame blanche

Rares sont mes voyages sur le continent, mais cette fois ci me parut la plus belle visite que je n‘avais effectué. Certes le froid qui me cinglait le visage paraissait me transpercer, et que dire de cette désagréable sensation de ne plus sentir ses doigts tant le gel les avait paralysés. Mais ces quelques troubles n’enlevait pas la merveille que j’avais sous les yeux. De cette blancheur extrême se dégageait une pureté absolue. Le Soleil se reflétait en elle comme aspiré par sa bonté. Elle était douce et légère, et lorsqu’on la prenait dans ses mains elle fondait pour que l’on puisse la boire. De l’eau limpide, fraîche comme sortie de sa source.

La Neige, comme les gens d’ici la nommait, si belle, mais si terrible. Les gens m’ont raconté que sa beauté était aussi vrai que sa malhonnêteté. Des gens mourraient par sa faute, de froid, ou de faim. La terre était gelées et les cultures perdues.
Je regardai cette fleur qui poussait. Ses pétales bleues se refermaient pour se protéger du froid, mais cette fleur ne vient qu’avec la Neige, puis avec elle naissent d’autres fleurs. La Neige aussi éprouve le besoin de vivre, de se déposer pour ne faire qu’un avec la Terre, lui chuchoter sa tendresse et la couvrir de son blanc manteau.

J’aurais aimé emporté avec moi un peu de cette Neige, mais je la garderai, enfouie dans mes souvenirs, une petite place rien qu’a elle…

Sharrack