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Muad'Dib a tu peur quand tombe le soir ?

Prophéties Alternative, le fou, Prophète Blanc chez les Nomades

le fou impérial

Triste Lune

Triste Lune


Le sable d’or fin sous un ciel d‘azur. Cette fraîche brise qui aime s’engouffrer dans la vallée rocheuse de l’oasis. Me voici de retour au campement. J’allais enfin revoir mes amis.
Les enfants crièrent mon arrivée, et déjà un petit groupe se formait autour de moi. Ils avaient le sourire et moi la joie de les retrouver. Je revenais d’un voyage au continent et leurs curiosité éveillé grâce à l’Asmélad les incitaient à me poser toutes sortes de questions sur mes découvertes.
Ils m’accompagnaient à ma tente en écoutant mes réponses, avec les souvenirs encore mélangés de diversités.

Je leur racontai toutes les belles choses que j’avais vu, les vallées herbeuses propice à la culture, les rivières et les forêts. Je leur racontai la neige, si belle. Je leur parlai aussi des bâtisses de pierre si haute qui font la gloire de leurs cités et de leurs dieux. Des maisons s’y grande qu’elle pourraient accueillir une famille entière.
Certains voulaient savoir ce qu’on y mangeait, d’autres voulait savoir si j’avais rencontré une amoureuse, et si les filles étaient jolies.
Le désert est si grand, les enfants ne connaissent que lui, ils ne peuvent pas s’imaginer que là bas sur le continent tout est différent.

Je préférais partager avec eux ces rêves, et gardait pour moi la réalité de ce que j’avais vu. Je ne leur racontai pas les combats incessants, la folie meurtrière, la violence gratuite. Je ne leur racontai pas cette jeune femme dont le visage se décomposait. Elles est partie rejoindre ses ancêtres, atteinte d’une maladie qu’ils nomment la peste. Les cloches du temple ont sonnées. J’ai peur qu’elle ne sonne trop souvent….
Je ne leur racontai pas non plus ce soir à l’auberge, en compagnie du Muad’Dib.

C’était le dernier soir, rejoignant Muad’Dib à l’auberge de Sarosa, l’Esprit Mauvais est apparu, puis l’a rejoint son nouveau serviteur l’Homme-Loup. Je n’ai rien pu faire quand il m’a sauté dessus. Sa rapidité et sa force font de lui un être taillé pour se battre, face a lui j‘étais une proie facile, et je conserve encore les traces de sa morsure.
Muad’Dib paraissait inquiet de ma blessure, et Sable s’empressait de me fournir une potion, remède qui a fait ses preuves.
Je passais le liquide sur ma blessure qui amenuisa la douleur. Mais j’avais peur de décevoir Muad’Dib, je n’avais pu lui avouer que je ressentais encore une curieuse chaleur s’écouler en moi.

*****

C’est au bout de quelques jours seulement que les choses changèrent. Cela avait commencé par des fièvres, et des réveils en sueurs. Je mis compte sur un coup de froid attrapé lors de mon voyage. Puis il y’avait cette fois ou je conduisais les moutons au pâturage. Un d’entre eux tenta de prendre un autre chemin, et ma réaction fut trop précipitée. Le coup de bâton qu’il reçut lui déplut fortement et me le fis savoir par un bêlement râleur qui exprimait bien le fond de sa pensée. Il n’avait pas l’habitude que je le traite ainsi. Puis les moutons finirent par m’éviter, je ne pouvais plus les approcher. Je lisais dans leur regard la peur. Je me maudissais de ce coup de bâton.

Cette dernière nuit je ne l’oublierai pas. J’ai perdu à jamais la dame de mes rêves.
Sous les rayons de la grande Lune je dormais d‘un sommeil agité. Mes rêves perturbés s’étaient transformés en cauchemars et celui ci me fit apparaître la Lune dans toute sa splendeur. Elle me regardait fixement et de son joli sourire m’invitait à la contempler. Je me laissai envahir par sa lumière. Une voix résonnait en ma tête, une voix métallique. Elle m’invitait à me laisser aller, à me détendre et à regarder en face de moi, tandis que doucement commençait à ruisseler des perles de sang sur le visage toujours souriant de la Lune. Bientôt elle était devenue rouge sombre et ses yeux de flammes continuait à me fixer. Des tremblements de sueurs froides accompagnait un battement du cœur accéléré. Ma tête cognait si fort que la voix métallique manquait de me faire évanouir à jamais.

D’un bond je me levai, paniqué. La folie me gagnai, et je sortais de la tente encore nu. Je pouvais sentir sur moi les rayons de Lune, elle dégageai une chaleur qui me faisait peur. Je ressentais sa puissance, une force incontrôlable qui se prolongeait dans les veines , une force sauvage et baignée de sang. Je courais, souhaitais sortir de ce rêve qui n’en étais pas un, traversant le campement.
C’est en me jetant dans l’oasis que je repris conscience. Je me mouillais abondamment la figure, puis but de son eau pour m’enlever le goût de sang que j’avais dans la bouche. En passant ma langue sur mes lèvres je compris que je m’était mordus fortement à plusieurs endroits.

*****

Je me rappelais maintenant les paroles de l’Esprit Mauvais, et la morsure de l’Homme-Loup. Les peurs de Muad’Dib était fondées. Je rejoignais le monde des Lycanthropes.
Je n’osai pas regarder la Lune, son exquis sourire me faisait peur maintenant. J’avais envie de me cacher, et je ne connaissais qu’un endroit où je pouvais me sentir bien. Je pris des vêtements qui séchait au bord de l’eau que j’enfilais rapidement et rejoint la grotte où je passais le plus de mon temps, celle où poussait l’arbre d’épices.
La pâle lueur de la Lune ne pénétrai pas suffisamment par les orifices de la roche et je me déplaçais plus par ma mémoire des lieux. Quelques bois morts me servit à allumer un petit feu pour me réchauffer et obtenir de la lumière. Je restais longtemps assis. Je voulais ne plus y penser, espérant que l’oubli fasse disparaître cette morsure qui me brûlait.

Je n’ai rien voulu dire a Muad’Dib, et je deviens maintenant ce qu’il craignait. La potion de Sable n’a pas eu l’effet que l’on espérait. Je sens encore le goût du sang dans ma bouche, et j’entends au loin le bêlement des moutons. Je peux d’ici sentir leurs odeurs.
Un vent entra dans la grotte en sifflant une douce chanson. Il s’amusa quelques instants avec le feu projetant ainsi des jeux d’ombres et lumières. Les flammes crépitaient joyeusement rêvant du nouvel ami que pourrait être l’arbre de Vie, l’accompagnant dans sa folle danse. Ce petit arbuste mais si précieux pour notre communauté, des Larmes qui coulent de la roche apporte sa sève.
Ces Larmes de vie qui s’écoulent lentement, les Larmes de notre peuple.

A la lumière du feu dansant, j’attendais qu’une Larme apparaisse pour la cueillir dans mes mains. Puis je la déposais sur mon cou, a l’endroit de la morsure.
Je la sentais s’écouler, pénétrer dans ma chair. Ma blessure se sentait apaisé d’une agréable fraîcheur, un bien être entrai en moi, je me sentais reposé.
Les moutons avaient finis de bêler, et je ne sentais plus leurs odeurs. La sève de l’arbre d’épice m’avait délivrer du mal de la Lune. Il ne me restais que ce goût désagréable de sang dans la bouche.
J’éteignais le feu, il était temps pour moi de rentrer au campement, ce que je fis sur un pas joyeux et fier.

Cette nuit est la nuit où je t’aurai perdu Dame des rêves. Ton joli sourire n’est plus. Quand j’ai levé les yeux vers toi, je vis que tu avais détourné le regard, comme moi je me suis détourné du tien. Je t’ai trahi Dame Lune. J’ai refusé de m’unir à toi, et tu m’en voudra en m’offrant ce visage attristé.
Adieu Dame Lune, que je regrette de ne plus pouvoir te rendre ce sourire, tu n’es plus la pour apporter la joie a mon cœur. Je vois en toi des yeux tristes, tristes d’avoir perdu un ami a qui tu avais ouvert ton âme Je ne suis plus digne de recevoir ton sourire, j’en porterais avec moi cette punition, cette déception.
Oh ma Triste Lune, que je t’ai aimé.

Sharrack

Voyage

Il est temps pour moi de partir dans les hautes montagnes blanches, me reposer un peu, trouver des solutions a ces "problèmes".
Je ne sais pas ce que j'y trouverais, peut être rien, peut être tout. Peut être trouverais-je le moyen de ne jamais plus avoir de soucis, plus jamais. Peut être trouverais-je le moyen d'unir les peuples, d'unir nos vies. Peut être trouverais-je des choses si terribles, si terrifiantes, que j'en serais réduit a des cauchemars incessants.

Pour l'instant je fais mes bagages. Dans un grand sac de toile je mets quelques affaires, de nombreux vivres, quelques objets importants. Je m'équipe de mes anciennes bottes, elles étaient faites pour la marche. Voilà tout est prêt.
Je regarde Liness avec un petit sourire, cachant la détresse et la peine qui surviennent alors. Je voudrais ne pas partir et rester a ses cotés, mais j'ai besoin de cette solitude, elle est pour moi un souffle nouveau, un nécessaire à accomplir.
Je la regarde et je l'admire. On ne dit rien, juste cet échange de regards qui a pour nous de nombreuses significations.
Je m'approche d'elle lentement et je l'embrasse. Je lui murmure que tout ce passera bien, qu'elle dois faire extrêmement attention à elle. Je lui murmure qu'elle est ma reine, pour l'éternité.

Je dépose une lettre sur notre lit sans qu'elle s'en aperçoive. Je préfère tout lui expliquer dans une petite lettre que de lui faire un long discours inutile et stérile. Je lui caresse les cheveux et sort de la tente.
Je respire un grand coup. Le vent frais s'engouffrant dans mes poumons comme autant de forces et de détermination. Je suis parti.
Je commence a marcher vers l'enclos des chevaux et des chameaux. Liness m'accompagne toujours.
Je choisis un cheval. Il sera mon compagnon durant tout mon périple. Certains nomades me regarde avec curiosité, je réponds d'un bras levé et d'un sourire. Cachant ma peine de devoir encore les quitter.
J'installe la selle. Je me retourne vers ma bien aimée et l'embrasse tendrement. Elle rougit. Elle est tellement tendre et douce. J'aimerais pouvoir l'emmener avec moi. La mettre dans mes bagages, dans ma poche, et voyager avec elle.
J'ai le regard triste et le coeur serré, elle le devine. Elle m'offre un baiser protecteur et je suis heureux.
La selle est douce, je monte.
Je devine des larmes dans le coeur de ma bien aimée mais c'est trop tard, il est temps de partir. Je la regarde et commence a m'éloigner, elle me fait de grands signes, je les lui rends.

Ö je l'aime, ô oui déesse que je l'aime. Veille sur elle durant toute mon absence, occupe toi d'elle comme ta propre fille, comme tu l'a si bien fait avec moi. Athéna.
Mon cheval est au galop. Je ne détourne pas la tête. Le vent fait s'envoler mes cheveux, et les larmes coulent presque a l'horizontal sur mon visage. Le cheval, habitué au sable du désert, galope de tout son mieux. La vitesse. Elle fait oublier. Et je claque mes bottes pour avancer encore plus vite.

Lanouille

Mon ange...

*Trempe sa plume dans l'encre noir et ecrit*


Mon ange,

Cela fait déjà un moment que je ne t'ai pas donné de nouvelles de moi et de ma famille.
Les problèmes s'accumulent ici et nous ne savons pas vraiment comment y faire face maintenant que mon père n'est plus là.

Tu....tu me manques, je n'en peux plus.... le fait de ne plus te voir tous les jours, la, à coté de moi, j'y pense à chaque secondes.
J'aimerais te poser un tas de questions....
Comment va notre petit Meleth?A t'il grandit? Parle t'il de moi? Se souvient-il encore de moi? Et toi, m'aimes tu autant que le premier jours même si je suis si loin? M'aimes tu encore....
Je me rend compte que je n'aurais aucune réponses à toutes ces questions qui me trottent dans la tête, mais elles sont bien la ...Je me les posent et elles me demangent.

L'étoile que je t'ai demandé de regarder tous les soir, elle brille de plus en plus en espérant que tu ne m'oublies pas. La regardes tu?
Je pense à toi et à Meleth souvent, j'ai pris son petit chausson. Je le regarde tous les soirs et me remémore les moments passés ensemble.
Ca me fait un bien fou mais en même temps ca me rend tellement triste.

Je dois me rendre à l'evidence....je ne pense pas pouvoir rester ici plus longtemps, sans toi.
Je vous rejoindrez bientôt, toi et Meleth. La seule chose que je me demande c'est "quand?"

Je vous t'embrasse trés fort...

Ta fée.


*Lit une fois pour etre sur de ne pas avoir oublié de choses importantes. Pose sa plume et se lève. Depose un baiser sur le bas de la lettre, la plie en quatres, la pose sur son coeur et ferme les yeux un instant.
Jette la lettre dans les airs d'un geste léger, et envois de sa main, une douce brise qui fait s'eloingner la lettre d'elle.*

Nyamo

la marque...

La triste mésaventure de Lisèn et de son fils, nous avaient, nomades et templiers, laissé avec un lourd fardeau.
Si au prix d'une lutte acharnée l'instinct maternel lui avait permis de décupler
ses forces et de vaincre Venin et son sous-fifre lord torture, le plan de venin avait en partie fonctionner.
En effet ce triste scélérat avait eu le temps d'appliquer son rituel d'invocation sur le bébé.
L'étude de la marque que la noire expérience avait laissée sur le front de l'enfant, était des plus inquiétante.
La marque dessin stylisé de forme exotérique semblait représenter une sorte de pieuvre ou autre octôpous.
Me basant sur les antiques connaissances des légendes du désert, un nom des plus affreux me venais en tête "Cthulu", Venin avait-il atteint un niveau de magie noir assez puissant pour une telle invocation ?
Appeler un grand ancien dans un nouveau-né quelle idée saugrenu et destructrice !
Si mon hypothèse était la bonne, cela signifié qu'un des êtres les plus maléfiques de l'univers sommeillait dans le bambin.
Cela nous laissait 15 a 20 ans de sursit avant la puberté de l'enfant et l'éveil du monstre, qui signifiera purement et simplement la fin de notre monde.
Nous nomades et templiers avons relever le défi et cherchons dés à présent le moyen d'expulser la graine de mort qui dort dans le petit.
Où cette quête des plus périlleuse nous ménera-t-elle, quel sombre projet nous réserve encore l'odieux venin ?

Ratus, Naib des Nomades.

Ratus

Shamanerie

Le Chaos déstabilise la Nature. Il transforme a son gré l'avenir des Eléments, les retournants et les manipulants dans tous les sens. Ceux ci perturbés s'affolent. Des Tempêtes se soulèvent et la Terre gronde. La Fleur qui croyait se nourrir du Soleil se retrouvent piègé sous la Neige subitement apparue. La fréquence des changements fait s'écrouler la douce évolution de la Vie.

Le Bien caresse les Elements. Il les mets a leurs aises, leurs offrant des habitudes qu'ils ne souhaitent plus changer. La Fleur qui a poussé jamais ne fânera. Jamais sa semance ne décorera la Terre d'autre de ses Fleurs. La Vie devindra stérile, vivant sur ce qu'elle est et non sur ce qu'elle sera.

La Nature existe au prix de la guerre éternel entre le Bien et le Mal. Si un des deux devait emportés cette bataille, la Nature se détruierai elle aussi.

Sharrack

Mon coeur...

Une fois n’est pas coutume, le ciel ensoleillé du désert des larmes s’est vu troublé par la présence de ces nuages cotonneux. Une douce brise si familière s’est mis à souffler et j’ai vu à travers d’un de ces nuages une lettre tourbillonnante venant dans ma direction.
Mon cœur, je reconnais cette façon que tu as de me donner de tes nouvelles. Je n’aurais jamais le pouvoir de te retourner cette lettre mais je sais que tes pouvoirs de fée te permettront de lire dans mon cœur ce que je ressens à ton égard.
Tu es si loin de nous. Meleth et moi pensons constamment à toi. Que ces nuits sont longues sans ta présence. Je me réveille souvent croyant te revoir à mes cotés. Sentir la chaleur de nos corps avec notre enfants blottis entre nous. Mais à chaque fois, je ne peux que constater à mon grand désespoir que ce n’était qu’un rêve…ou alors un cauchemar. Ta voix, ton visage, ton parfum, ta présence nous manque tellement si tu savais. Dans ces grands moments de solitudes, je me décide alors à quitter ma tente pour rejoindre une de nos si belles dunes de sable. Et là je te contemple. Je contemple cette étoile parmi cette multitude qui composent ces nuits. Mais cette étoile, si banale aux yeux de beaucoup, est le témoignage de ta présence parmi nous. Sa brillance si intense est le reflet de l’amour que tu me témoignes constamment et je ne peux que verser dans cette profonde solitude, quelques larmes. Le désert des larmes n’a jamais aussi bien porté son nom dans ces conditions.
Mon cœur, tu es loin. Trop loin. Mais je ne peux que comprendre ta décision de retrouver les tiens.
Mais tu vois, il m’arrive parfois de penser qu’après tout, telle est ma destinée. Perdre des parents, des amis, une femme. Voilà ce qui aura jalonné ma vie. Mais pardonne moi mon cœur de ressasser de telles idées noires. Le chagrin me fait perdre l’esprit.
Allons, je dois te laisser et rejoindre le campement. Je repars rejoindre notre fils Meleth qui a bien grandi maintenant. D’ailleurs, je pense bientôt le mettre dans la classe de notre Asmelad et puis plus tard l’emmener auprès de son parrain Poéri et de sa marraine Lisèn.

Mon cœur, je pense à toi…

Aegis

Les trois fragements...

J'étais parti au petit jour, laissant derrière moi l'oasis de chaleur et le sable brûlant. J'ai traversé le désert, la mer, les terres. J'étais a présent au pieds des montagnes et la neige se faisais de plus en plus profonde. Le cheval ne pouvait plus avancé et je le laissais libre de son destin tandis que je m'apprêtais a grimpé sur ces pentes rocheuses et ces murs de glaces. Au fur et a mesure de mon ascension, animé du désir de découvrir une merveille, mes cheveux et mes sourcils devenaient plus blanc. A bout de souffle j'arrivais enfin au sommet de ces longues montagnes. Je ne savais pas que cette difficile ascension m'aurait apporté tant de satisfaction.
Le soleil frappait le plein milieu de la journée et répandait sa bienveillance sur un immense tapis blanc. La réverbération plongea mes yeux dans éblouissement total et une minute passa avant que je pu enfin les réouvrir.
La neige avait disparue.
Laissant place à un champ de fleurs rouge. Je cru que mes yeux me jouaient des tours mais après avoir bien vérifier que j'étais éveillé je compris qu'une réalité étrange se présentait à moi.
J'avançais au milieu de ces fleurs que je ne connaissais pas et qui laissaient derrière moi une envolée de pétales rouge. Je stoppa net mon avance lorsqu'au loin je vit s'approcher un être des plus étrange. Une fée de la taille de deux hommes s'approcha de moi. Ses oreilles étaient pointues et sa longue chevelure verte descendait en cascade sur son corps parfait.
Quatre petites ailes à demi transparentes frétillaient dans son dos et sa robe verte pâle semblait tout droit sortir d'un rêve.
Elle posa son regard enchanteur sur mon visage engourdit et se présenta sous le nom de Nayru, fée du courage. Elle posa entre mes mains un cristal pur, de la même couleur que ce tableau enchanteur. L'émeraude dans mes mains je n'osais m'aventurer a dire un mot, de peur de voir s'envoler cette charmante créature.

"Tu as désormais de révéler à tes yeux le courage dont tu fais et don tu feras preuve."

Elle recula de quelques pas. Mes mains restaient tendus comme pour attendre le présent que j'avais déjà.
A nouveau une créature s'approcha, à la droite de Nayru.
Une aura bleue entourait la deuxième fée et, à la différence de la première, sa chevelure d'un bleu profond se coiffait d'un chignon.
Ses ailes se comptaient en une paire et sa robe d'un bleu azur me laissait découvrir deux magnifiques jambes.
Mes yeux se sentir vacillés tandis que la grâce et la beauté se réunissait devant moi.
Elle se nommait Meggie et déposa en mes mains un joyaux bleu qui laissait voir en son intérieur comme une étoile.

"Tu as désormais de révélé à tes yeux, l'amour que tu porte en toi et qu'Athéna t'accorde à tout jamais."

Comme un enfant devant l'illusion je laissais aller mon âme entre ses mots qui me berçaient.
A nouveau Meggie recula de quelques pas et se plaça près de sa soeur.

Une troisième et dernière fée se laissa apporté par les airs. La chevelure courte et violacée, la troisième fée avait dans son dos deux grandes ailes semblables à celles des papillons et qui enlaçait les couleurs des fruits des bois, mauve, violet, rose profond et arc-en-ciel se mélangeaient sur ces deux facettes.
Sa robe descendait jusqu'à ses pieds mais laissait découvrir une poitrine fine et élégante. Ayii se nommait la belle.
Dabs mes mains elle m'apporta un cristal de la même couleur que sa chevelure.

"Tu as désormais de révélé à tes yeux la force qui saura trouver la faille des adversaires que tu attends"

Les trois fée étaient présentes devant moi, alignées sous le soleil qui ne cessait de donner son éclat, me dévisageant tel un tribunal, pourtant avec un regard si doux.

"Nous sommes les trois fées d'Athéna, envoyée par elle et pour elle. Nous devons révélé aux yeux des héros la vraie valeur qui les accable. Athéna la bien aimée ne pourra plus guider tes pas, elle quitte le monde de Vesperae avec ceux qui l'on amenée parmi vous. Ne l'oublie pas William, car tu faisais parti de ses héros.
Garde précieusement ces trois fragements, ils seront ta force, ton courage et ton amour. Ils seront là pour te rappeler qui tu es. "

Les trois voix se turent. L'une après l'autre les trois fées repartir de là ou elles étaient venues. Du néant.
Je n'avais plus froid et les fleurs m'accompagnaient d'un doux parfum. M'ennivrant de cette odeur, la tête brouillée de ce que je venais de voir, je m'allongeais et mes yeux trouvèrent le repos dans le noir et dans le blanc originel.

Lorsque e me réveillais enfin, devant moi était posée une grosse armoire en chêne sombre. Mon corps posé sur un lit grinçant. A droite était une fenêtre sale et une table de nuit poussiéreuse.
Sur une petite table était posé u papier "Bienvenu a Sarosa".

Dans ce réveil à demi endormit j'entendais encore le murmure du vent en haut de la montagne. Je revoyais encore les trois belles créatures.
Dabs mes mains il y'avait trois pierres, une verte, une bleue et une mauve.
Mais que cela signifie t'il ?

Malgré ma détresse je souriais sur le lit.
Dieu merci je suis de nouveau parmi vous.
Mon visage s'effaça alors... Athéna...
Adieu...

Lanouille

réquiem

Le dragon s'effondra, qui le remplacera ?
la bête tyrannique dans sa mort laissera,
Grande ouverte les portes du chaos...

Victime de son arrogance, la bête avalera son propre fiel !
après s'être enlevé le coeur, le dragon zombifié,
Ne pouvait de toute façon s'ébattre comme un nouveau-né !

Prophétie aléatoire, le Fou, Prophète Blanc chez les Nomades.

le fou impérial

L'Empire

C'est un ancien capitaine qui vous dit au revoir.
C'est un ancien capitaine, qui a grimpé les échelons et qui vois disparaitre sa jeunesse.
C'est un ancien capitaine, qui voit petit a petit sombrer Vesperae dans la douleur et dans les cris.

C'est l'ancien soldat, l'ancien ami, l'ancien frère, qui dit adieu, et qui regrette le temps jadis, ou même les erreurs apportaient réponses.

C'est le coeur en larmes que je vois partir les dignes représentants d'un monde sans dominations des démons.

C'est l'ame en peine que je me rappelle.

Adieu Empire.
Tu fûs ma jeunesse.
Adieu Empire.
Je crois t'avoir aimé.



HRP: C'est toute une histoire et une révolution qui s'en va. C'est tout un pan de l'histoire du rp su slayer qui s'effondre.
Vous avez été le déclencheur du rp, et soyez sur que je suis Fier d'avoir participé a cette épopée. Fier de ces moments ou par dizaine nous criions "gloire a l'empire". Fier d'avoir eu des discussions chevaleresques. Fier d'avoir eu une conduite de héros, fier d'avoir combattu aux cotés d'autres hommes, tous soudés dans le meme but : faire du bon rp, et surtout rigoler.
Fier d'avoir participé a de grands evenement, fier d'avoir été le capitaine aimé et respecté, fier d'avoir participé a la guerre contre les orcs (auprès de l'impératrice, j'ai adoré les "tenez la ligne !!")... Enfin bref, c'est une GRANDE guilde rp qui s'en va, esperont qu'une autre puisse avoir le meme panache !

Lanouille

Nouveau départ et tourment passé

Après sa fuite de l’Empire Itsumi se dirigea vers l’île des chasseurs au nord. Elle s’exila un moment persévérant dans son entraînement. Malgré son isolement, des nombreuses personnes affluées sur cette île.
Cependant la même loi est régis partout le plus fort, tue les plus faible. C’est ainsi qu‘elle fit la rencontre de l’Armée des Darklords. Une Armée de guerrier pour la plupart démoniaque tuant par plaisir, quelle genre d’autre protection pouvait elle trouver. Elle gagna rapidement leur confiance et leur respect dans le combat, et pour elle un combat honorable qui se déroule dans le sens de l’honneur ne mérite que son approbation.
Après s’être entraînée pendant plusieurs jours sans prendre le moindre repos, Itsumi retourna sur le continent, espérant ne croiser aucun membre de l’alliance du Royaume du Roi.
Elle se rappela de ce que le soit disant 0d1n lui avait dit sur le lieu de leur forteresse.
Sans aucun problème, elle s’y rendit et fit une demande pour rejoindre leur armée.
Quelques jours après, elle était en compagnie de Savian, 0d1n et de Ansem’Sora.
Savian est un démon différent de ce qu’elle avait connu par le passé. Il avait un coté humain qu’elle ne savait définir mais malgré ce défaut c’était un démon ayant de grandes capacités dans l’art de la torture et du combat.
0d1n se trouve être plutôt un démon sanguinaire restant discret dans ses déplacements. Savian et lui refusent de laisser qui ils sont, une attitude que Itsumi ne comprend pas. Cependant comme son maître, 0d1n est aussi quelqu’un de redoutable.
Le dernier se trouve être Ansem’Sora, un chat qui était un humain. Malgré son agilité que sa forme féline le procuré, ce n’est pas vraiment un combattant hors pair, même on pourrait dire plutôt faible.
Mais il se trouve que c’est un bon compagnon d’arme.
Les meurtres sur cette île continuait cependant Itsumi voulait se venger de l’Alliance du « bien ». Et ainsi avec l’aide des Darklords, ils lancèrent une attaque contre presque chaque membre. Bien que cela touchait les soldats les plus faibles, il était toujours amusant de les faire se plier sous leurs attaques.
Seulement un jour alors que Savian se trouvait être vers Sarosa, il ne revint pas. Un nouveau chef prit sa place immédiatement mais ne plus avoir de nouvelle mit le doute à Itsumi.
Néanmoins, il s’agit d’un démon et son destin lui importe. Mais si elle est en mesure de pouvoir faire quelque chose sans que cela vienne d’elle-même, elle l’aidera.
Alors qu’elle se trouvait dans Sarosa, elle reçut une missive de Tyr1oine, un pitoyable demi démon qui voulait la revoir pour lui redemander un combat. Il était si faible mais cela pourrait être tout de même de nouveau amusant. Elle accepta de venir seule sans prévenir ses alliés.
Itsumi arriva au lieu de rendez vous et Tyr1oine était bien là. Après quelques emportements Tyr1oine donna le signe d’une embuscade. L’Empire et l’Armée Royale étaient unis contre elle. Elle se rendit sans ne montrer presque aucun signe d’agressivité. Silk lui prit son arme, pour une quelconque raison et elle se jura de lui reprendre.
Ils se rendirent dans les prisons non loin d’Argelas. Les Soldats qui composés une escorte plus qu’imposante pour l’empêcher de fuir l’emmenèrent à Lodoss, l’enfermèrent dans une prison et la confrontèrent à un démon.
Il s’agissait de Savian. Elle devait à tout prix mentir, pour protéger son anonymat.
Tout d’abord ne sachant quoi dire, elle dénonça l’homme sous le prétexte qu’il s’agissait d’un sous fifre de la Royal Vengeance mais un homme qui était le Conseiller de l’Armée Royale nommé Zoy démentit car son frère que Itsumi connaissait bien Tueurklss, elle supposa, l’avait informé des membres de la Royal Vengeance. C’est alors que lui vint une idée.
Elle parla de MalusDarkblade, l’ancien corps de Gallows qui servit de réceptacle à Démonio pour pouvoir y mettre le démon ayant partagé le corps de l’Elfe Noir, et que ce corps et cet esprit, étaient ceux présent face à elle.
Elle réclama de sortir et ainsi commença le déchirement d’une alliance. Zoy refusa malgré le plan initial qu’ils avaient décidé et l’Empire se dressa contre lui.
L’Armée Royale se replia malgré la haine contre l’Empire qui les animaient et l’Empire ne la laissa pas sortir. Une vampire Mistyc qu’elle avait connu et qui se douter de son mensonge vint pour lui soutirer le nom que le démon portait mais elle ne parla pas plus.
Elle passa la nuit en compagnie de Savian dans une cellule attendant d’être libérée.
C’est en fin de soirée que, Amadeus accompagné de Hotonori une jeune femme qu’elle ne connaissait nullement, vint la délivrer.
Rukainn les rejoignit peu après mais Itsumi partit après s’être montrée menaçante.
En sortant, elle croisa Rastapoupolos qui prenait nouvelle de son épée.
Comment avait il pu savoir et pourquoi s’intéressait il à son arme, elle ne le savait.
Cependant maintenant sa mission principale était avec l’aide de l’Armée des Darklords de faire sortir Savian de ce maudit endroit.
Elle repensa à Tsukasakun.. Il devait la croire morte, pour lui. Sa vie ne doit plus être souffrance et tourment à cause de son amour. Pourtant au fond d’elle cette amour brûle toujours.

Itsumi

La lettre

Lanouille entre dans la tente du Taib Tsukasa-Kun, profitant d'un instant ou celui-ci ne s'y trouve pas. Il aurait aimé lui dire en face, mais il ne s'en sentait pas le courage. Il avait promis, il fallait qu'il le fasse de toute manière, peut importe l'instrument.

Il déposa la lettre sur l'oreiller du Taib. Sur le dos de l'enveloppe il avait écrit "Pour le Taib Tsukasa-Kun", et il trouvait ça à présent un peu... Désuet...

Il se retira aussi vite qu'il était entré, sans un bruit...



Taib Tsukasa,


J'ai une nouvelle bien triste à t'annoncer, crois bien que cela emplis mon coeur d'une tristesse infinie, mais je dois le faire et j'éspère que tu ne m'en tiendras pas rigueur.
Je n'ai pas les mots pour te le dire, il n'y a pas de toute façon de métaphores assez jolies pour dire ces choses là.

Dame Itsumi est morte.

C'est tout ce que je dirais, rien de plus.
Tu vois je ne suis pas doué pour les mots, mais c'est comme ça...

J'éspère que la douleur n'envahira pas ton âme, et que tu garderas en toi la petite étincelle d'Espoir.

Espoir...


Ton ami, William De La Nouille

Tsukasa-kun

Sueurs, sang, larmes…mais espoir

Des visages rongés par tant d’efforts fournis au combats.
Le sable qui se collent sur le visage, mêlé au sang et à la sueur des Fedaykins.
Des blessures qui resteront à jamais sur leurs corps, d’autres qui disparaîtrons avec le temps.
Des cris et des larmes d’hommes, de femmes et d’enfants pleurant leurs proches des massacres commis par les Elfes noirs.
Je ne vois que souffrance et peine autour de moi et pourtant nous sommes toujours là.
Depuis le grand Azimba, de génération en génération notre peuple a traversé les siècles au gré des luttes et de son inexorable croissance.
Aujourd’hui les sombres oreilles ont récupéré le bâton mais pas notre envie d’aller de l’avant et rien ne pourra entraver cette volonté de progresser vers la connaissance et de faire valoir nos valeurs antiques.
Nous continuerons avec mes hommes et tout ce peuple solidaire à protéger le Désert des Larmes.
Petit à petit, l’oasis retrouvera sa vie et nous pourrons accueillir de nouveaux les voyageurs cherchant repos.

Aegis

La petite plume

Elle avance la petite plume, elle avance au gré du vent qui l’emporte dans son sillage.
Elle n’est pas très sage la petite plume, elle est même un tantinet volage, elle pirouette, elle girouette, elle virevolte dans tous les sens, là tête à l’envers.
Elle s’amuse la petite plume, sous le soleil qui se couche, dans la fine brume du soir.
Elle passe au dessus de nos têtes mais jamais ne s’arrête, elle passe entre nos jambes, caresse nos visages, effleure nos mains.
C’est qu’elle va vite la petite plume, bercée par le vent. Impossible de la saisir, elle est si libre, comme l’ouragan.
Moi je la vois passer, qui regarde nos pieds, qui rit, qui s’amuse. C’est certain qu’elle est heureuse la petite plume, elle s’amuse de nos vies, elle fleurit à nous voir ainsi. Pressés et effacés, tandis qu’elle vit intensément, elle respire avec le temps, elle s’amuse avec le vent.
Je la suis du regard, sans penser à rien, j’essaye de l’écouter parler la petite plume, et déjà elle ralentit.
Serait elle fatiguée de sa course folle ?

Je l’entends murmurer doucement, que c’était peut être mieux avant, qu’elle était peut être plus libre, mais toujours seule, qu’elle ne voyait plus ses amies, qu’elle s’ennuyait toujours ainsi.
Elle dit que la vie est pourrie, que ça ne sert à rien de vivre pour soi-même, que maintenant elle veut retourner auprès des autres.
La petite plume en à marre de la solitude.

Le soleil donne une dernière caresse aux dunes de sable, et le vent se tait.
Je continue de regarder la petite plume qui termine son voyage.
Dans un dernier tourbillon volage elle retourne auprès de ceux qu’elle aime. Je la vois lentement redescendre, comme une feuille d’arbre en automne. Elle atterrit sur le cadavre d’un oiseau, celui qui lui à offert la liberté, et qui la reprend désormais.

Je soupire dans le soir, Seita mon chat apprend à chasser et à quoi ça sert de donner la liberté aux petites plumes, si elles préfèrent retourner dans leur prison de chair et de sang ?
A quoi ça sert la liberté si personne ne sait l’apprécier…

La nouille

l'appel(partie 4)

AshofDestiny verifia une derniere fois les paquetage de voyage,nourritures non perrissable,boussole,eau et autres affaires indispensable...surtout n'emportez que l'essentiel pensa AshofDestiny.
Quelques heures plus tard,apres avoir remonté une palissade,AshofDestiny rentra dans sa tente,accompagné de Alarya.Celle ci semblait s'etre bien integré a l'oasis,et elle participait activement aux travaux de reconstruction.
-"il va falloir y allé bannis"dit elle,une fois assis sur un pouf.
-"ne m'appelle pas comme ca"dit AshofDestiny.
-"mais,c'est pourtant ce que tu es"dit la princesse,d'un ton taquin
-"gamine"lui retorqua l'elfe noir
-"aigri,et en plus egocentrique"
-"merci,n'empeche que moi je suis pas egoïste" dit il un sourire au levre.

"pourquoi tu dit ca?"s'enquit la jeune elfe.

-"le savon"
-"ah ca!de toutes facon vu ce que tu t'en sert.."
-"tu est en train de dire que je sens mauvais?"
-"non,je dit que tu pue..."

un silence de plomb suivit,puis les deux elfes eclaterent de rire.

-"ce n'est pas un language de princesse ca"
-"je n'suis plus vraiment une princesse..."
-"c'est vrai..."
-"et toi tu n'est plus vraiment un elfe noir"
-"merci"
-"de rien"
-"Alarya tu sais,depuis que je te connait..."
-"moi aussi Ash,moi ausi"
-"ah?"
-"tu essais de gobé une mouche"

mes deux elfes rierent comme des enfants"

-"Alarya,je t'aime"
-"moi aussi"
Et dans la chaleur de la nuit,les deux elfes s'unnirent devenant un seul etre un instant,leurs coeur battant a l'unisson.et c'est lové l'un dans l'autre qu'ils s'endormirent.

AshofDestiny se reveilla le premier,il fit du thé pour la journée.
une fois le breuvage pres,il retourna dans le lit,et d'un voix douce il reveilla Alarya.
Ensemble il burent leurs verre de thé,se devorant mutuellement des yeux,souriant et rougissant comme des enfants amoureux dès que leurs yeux tombaient l'un sur l'autre.
Ensemble,ils sortirent de la tente,et se dirigerent vers la tente du Naib,AshofDestiny y deposa une lettre,pour expliqué son depart,et futur retour.
Et comme deux papillon virevoltant,ils partirent,en route pour CathairNamida.

AshofDestiny

Lettre en provenance de Proncilia

A l'attention du Temple et ses alli¨¦s

Chers amis,
Vous avez sans doute remarqu¨¦ mon absence depuis quelques temps. En v¨¦rit¨¦, je me suis retir¨¦e de nos m¨¦tropoles et de mes fonctions avec mes enfants pour les ¨¦pargner, pour leur ¨¦viter les pressions et dangers incessants pesant sur eux.
Je souhaite pouvoir me resourcer apr¨¨s les derniers ¨¦venements. Il me faut du temps, meme si je sais que nous avons besoin de toutes les forces disponibles en ces temps difficiles. Je dois penser ¨¤ eux en priorit¨¦.

Je devais partir pour le d¨¦sert, aider nos alli¨¦s ¨¤ la reconstruction, je souhaiterais que ce projet ne soit pas abandonn¨¦. Peut-etre Messire Lehahel pourrait-il y conduire des troupes?
Je vous fais confiance et compte vous rejoindre d¨¨s que possible, que mes amis nomades me pardonnent.

Il me reste ¨¤ vous dire "a bientot"

Lis¨¨n

Lisèn

Farfadet triste

Farfadet triste...farfadet pleure. Farfadet revoir sa maison...farfadet seul.
Farfadet a peur...trop d'hommes...farfadet se cache.

Farafadet erre, triste, farfadet bute sur un caillou. Farfadet a mal. Farfadet a mal au coeur ...farfadet triste.
Nuit est tombée, farfadet fatigué. Farfadet recroquevillé au sol...farfadet pleure.

Farfadet s'endort.

Farfadet

Farfadet espoir

Farfadet a faim.
Hommes avoir dans maison bon manger. Farfadet le sent. Mais Farfadet sent beaucoup Hommes dans maison aussi.

Trop faim
Farfadet est tout pâle, farfadet plus pouvoir marcher pour rentrer maison. Farfadet manger...

Farfadet courage, entre dans maison et gentille démone donne à Farfadet jolie pomme rouge. Farfadet content.

Gentille démone amie donner maison à Farfadet, mais Farfadet peur. Grande maison des Hommes. Farfadet pas passer. Farfadet peur...

Farfadet triste. Farfadet encore seul. Plus maison, mais Farfadet veux savoir. Farfadet doit retrouver maison. Farfadet doit retrouver famille. Farfadet espoir. Farfadet avance...

Farfadet

Son histoire

Pauvre petit être bleu, pauvre Farfadet..
Il est né il ya bien des lunes alors que les grenouilles pataugeaient encore avec sa famille dans la mare aux nénuphars, parfois accompagné des Elfes qui aimaient ce petit peuple paisible.. Sa vie n'était que joie et il profitait pleinement de ces instants sans savoir qu'un jour il perdra ceux qu'il aimait tant. Il s'endormait comme chaque nuit auprès des siens, caché de la vue des hommes sauvages. Il s'allongeait sur le sol et la terre le recouvrait...ou plutot il devenait lui meme un monceau de terre.
Comment aurait il pu savoir que cette nuit la tout allait changer pour lui. Du haut de ses trois cents cinq ans Farfadet n'était guère qu'un enfant. Il ne pouvait pas comprendre que cette nuit la il fit un bond en avant de plusieurs milliers d'années. Les grenouilles avaient construit leurs propres villes et avaient depuis longtemps oublier les farfadets. Les hommes n'étaient plus ces sauvages qu'il redoutait tant. Enfin, pour certains d'entre eux...

Il se réveilla au milieu d'une de ces villes d'Hommes que l'on apelle Sarosa. Le pauvre se sentait si perdu, si apeuré.
Il se cachait d'arbres en arbres, longeant les murs, marchant discrètement en essayant de ne pas se faire remarquer. Il ne possédait pour se défendre que son misérable trident qui lui servait à pecher le poisson des marais. Son repas favori était l'anguille. Il y repensait souvent lorsque son ventre criait famine.
Le pauvre Farfadet humant l'air avait bien fini par retrouver le chemin de sa maison, mais une grande magie lui bloquait la route. Il ne pouvait pas rejoindre les marais. Alors Farfadet quitta la foret où les Hommes méchants levaient leurs épées. Le danger était trop grand pour ce petit être.

Le petit farfadet tremblai quand les hommes le croisait. Tapi contre un mur certains osèrent pourtant s'approcher de lui et le rassurèrent. Ils tentèrent même de l'aider à retrouver son joli marais mais aucun ne parvint à briser la magie qui l'empêchait de passer. Sa panique fut même très grande quand ceux ci le conjurèrent de parler au roi. La grande maison des Hommes, comme celui-ci avait pris l'habitude de nommer le château, était gardés par des hommes d'armes dont Farfadet reconnaissait l'odeur du métal tranchant. Il ne lui en fallait pas plus pour s'abandonner a la peur, et le pauvre lutin se retrouvai a nouveau seul, les Hommes Gentils le laissant avec sa couardise.

Les rares rencontres qu'il avait faites lui avait montré que les Hommes n'étaient pas tous méchants, et que même s'ils lui avaient laissé le doute qu'il ne reverrait peut etre jamais sa famille il ne pouvait s'empecher de quitter Sarosa que seul ce lieu lui donnait un sentiment de sécurité.
En vérité une autre raison l'incitait à rester en ville... Une des maison d'Hommes qu'ils appellent auberge dégageait une forte odeur de nourriture que le flair de Farfadet ne pouvait ignorer. Un jour de courage il ouvrit timidement la porte et passa la tête. D'une petite voix il réclama à manger et quel ne fut sa joie lorsque une dame gentille lui apporta du poisson. Il se cacha aussitôt sous la table et l'avala gouluement, puis tira sur la queue du poisson pour en ressortir les aretes qu'il laissa négligemment par terre. Pas un poisson, mais trois y passèrent tellement il avait faim. La gourmandise est peut etre le péché mignon de ces petits êtres.

Dame Gentille intrigua pourtant Farfadet. Elle versa dans un verre un liquide rougeatre que Farfadet reconnu à l'odeur : le sang. Mais sa crédulité était sans limite, Dame Gentille ne pouvait etre méchante, elle avait donné du poisson à Farfadet.
Farfadet prit confiance et raconta son histoire à Dame Gentille. Celle ci ne voyait qu'un moyen pour vaincre la grande magie de la porte des marais : trouver le roi et demander a son mage de briser le sort maléfique. Comme toujours la peur se lisait sur le visage du petit lutin lorsqu'il approcha de la Grande Maison des Hommes, mais se servant de poissons comme appats Dame Gentille parvint a faire entrer farfadet dans le château. Le roi impressionnait Farfadet, mais celui ci ne pretait gère attention au petit être et l'expédia au temple de vie porter un message.
Farfadet n'eut jamais aussi peur qu'à cet instant où un puissant magicien vint dérober l'objet précieux du temple. Il s'était blottit derrière une colonne et si Dame Gentille ne l'avait pas ordonné de prevenir le roi il serait certainement encore au temple à se cacher comme une petite souris devant un chat au gros dos.

Quoi qu'il en soit farfadet finit par retourner au château, et le roi abasourdi par cette nouvelle le félicita d'être venu le prévenir. Pour le remercier il ordonna à ses mages de rompre le sort qui accablait Farfadet et celui ci pu enfin prendre le chemin vers sa maison du marais aux nénuphars.
Terrible déception pour ce petit être bleu. Les Hommes avaient eus raisons, il ne restait rien de sa maison, pas de trtaces de sa famille depuis longtemps disparue. Farfadet était a nouveau seul sans défense.
Dame Gentille le regardait et comprenait le sort qui l'accablait. Pour elle il n'y avait qu'une solution, pour survivre dans ce monde il fallait etre fort, et Farfadet avait grandement besoin de force. Farfadet ne compris pas pourquoi Dame Gentille l'avait ainsi mordue, il ne pensait que pleurer la perte de sa famille.
C'est ainsi qu'il s'endormit, son corps devenant terre, oubliant sur le moment la douleur qu'il avait au cou.



HT (hors texte ^^)

Merci à Beanna, Danakir, Patatosaure, Lund le Grand et Kijab, les "Hommes Gentils" qui ont fait comprendre a Farfadet que le monde des Hommes n'était pas fait que de méchants.

Merci à Menthe, Dame Gentille, qui a fait retrouver le chemin de la maison au petit être bleu.(arf, attention je suis pas un schtroumph! ^^)

histoire a suivre...

Farfadet

Farfadet pleure...

Farfadet triste... Farfadet retrouver maison, mais Farfadet plus famille.
Farfadet pleure... grosses larmes Farfadet..

Farfadet

Cauchemar ?

Il était tard, mes anges dormaient profondément depuis déjà quelques heures, et je tournais dans mon lit, tournais et me retournais... Tant de choses à penser, tant de choses rongeant mon esprit et ma mémoire...

Je sentais la fièvre me prendre, ma respiration était haletante, dans ma tete se succedaient des images, aussi anciennes que récentes, il y a tellement de sang...
Lordtorture et ses ricanements, Venin et sa voix qui glace le sang, mon enfant pleurant dans des bras putréfiés. Je sombrais peu à peu dans un sommeil agité, J'étais pieds et poings liés, je ne pouvais que regarder l'horreur qui m'entourait...

Fozzy dans sa souffrance intérieure me regardait de cet air si mélancolique qu'il avait toujours eu, il s'éteint sous mes yeux et je n'ai rien pu faire...

Des flammes et la chaleur, des cris de douleur, des rires sadiques... Oh Oasis où es-tu? Oh Oasis mon amie qu'est-tu réellement devenue? Combien de larmes sèches as-tu versées?

Oh Démons combien de rires ai-je pu entendre... Mais quelles souffrances vous rongent donc tant pour prendre plaisir à la douleur?

Puis le silence... Une image seule, un poignard, un bruit sourd d'un corps tombant sur le sol, et ma satisfaction... Je savais quelle douleur engendrait ce plaisir, je connaissait en vérité la réponse à ma question...

Nous sommes tous similaires, nous nous entretuons et je suis là, pieds et poings liés, et je dois regarder...
Regarder une petite fille que j'aime de tout mon coeur souffrir de ces visions d'horreur au point de vouloir se laisser mourrir elle-meme...
Regarder mon bébé, hurler, entouré de cet épais brouillard noir... Qu'avait-il demandé alors? Un droit à la vie? Nous n'avons donc point ce droit...

il y a de cela si longtemps...

Et je me sens si coupable... cette culpabilité qui me donne ces sueurs froides et qui font que mon sommeil ne peut etre qu'agité...

Mon enfant hurle et sa soeur pleure.
Pieds et poings liés je hurle à mon tour, la souffrance de ma chair, comment la supporter?
Prenez-moi et laissez les innocents...

Je me réveille, en nage, mes petits sont venus me trouver, ils m'ont entendue crier...

Malgré les larmes et l'horreur sans doute encore présente dans mon regard, je les prends dans mes bras... A quatre ans, on ne prend pas de place...
Dormez en mon sein mes anges, nous trois et notre amour, nous resterons indestructibles... Je vous aime.

Lisén

Oasis

Du ciel s’éteint ma peau. La lune fait son apparition, effaçant le sempiternel soleil., achevant le cycle monocorde de la vie, annonçant la fin de la journée.
Une nouvelle lueur naît de cette obscurité. Celle des flammes, celle de la danse et celle du bruit.
Un nouvel espoir qui naît, une fièvre volage qui envahit le désert aride.
La nuit s’efface, les feux dansent, le mélodie entraîne les plus jeunes et les plus vieux dans une danse fantastique.
Et tout bouge, et tout roule, et tout chante.
Les cœurs s’allument, ce soir c’est la fin de la saison. Ce soir on enterre nos peurs et nos cultures.
On oublie le reste du monde, seul compte à présent ces jeunes et ces anciens, tous mêlés dans une même joie.
Seul compte notre amour, et malheur à celui qui aime le chagrin. Car en pareil circonstance, même le plus taciturne des loup devient aussi joyeux qu’un papillon.

Dans la nuit crépitent les flammes, la lune montre son croissant, et les étoiles offrent un spectacle splendide.
Qui peut leur résister ? Ces point lumineux, seuls guides dans le néant. Observateurs silencieux de toute la haine et de tout l’amour du monde.

La musique enivre les cœurs insouciants. Ce soir c’est la fête. Encore et toujours, il faut montrer la joie.
Mais est-ce que le fou est devenu roi ? Avons-nous perdu pour autant la tristesse des âmes perdues, solitaires.
Dans le coin un grand père regarde les dunes, insoumis, à genoux devant l’oubli, priant pour que jamais on ne le perde. Son fils est parti avant lui, il doit fleurir son tombeau. La nature aurait du engendrer l’inverse. Mais au loin, dans cette obscurité, dans cette espèce humaine, il y’a la misère qui se traîne. La haine, la menace. Des milliers de maux qui sont près, d’un rebond de leur conscience, à venir terrasser nos vies, comme il l’ont déjà fait, et comme il continueront encore.
Qu’Est-ce que je pourrais lui dire moi ?
Au fond qu’Est-ce que l’on espère ? Revoir fleurir les tombeaux ?
On aura beau crier ce silence de plomb, cacher nos peines de cette musique libre. On aura beau croire en lui, je n’effacerais jamais sa peine. Et ses yeux dans la nuit se perdent. Il pleure.

Et le fou ne deviendra jamais roi…
Parce qu’ainsi est faite la nature, voir partir avant les plus jeunes, les plus purs et les insouciants.
Le sage lui, vieux et malade, n’ira jamais se battre pour des idées qui désormais le désespèrent.
Sommes nous condamnés à voir partir les anges en premier ?

J’ai vu le roi. J’ai vu le sang et puis les larmes. J’ai entendu des milliers de discours. Des mielleux, des tendres, des durs. J’ai connu des temps de paix, des temps de guerres.

Je n’avais encore jamais vu un ancien pleurer…

La Nouille