Chapitre 5 Le démon de l'Oasis, L'arrivée des Elfes Noirs

Le Réveil de Ilian



Un bruit, non, un râle. Cela provenait de la tente de Ilian. Il essayait de se lever.
Quand je rentrais dans la tente, je le vis assis à marmonner des paroles que je n’entendais pas. Je m’approchai de lui et il leva le visage vers moi. Il avait les traits tirés, et la fatigue se peignait dans son regard, mais de la joie se lisait quand il m’aperçut. Il essaya de se relever, mais il abandonna aussitôt sentant ses forces le trahir.

-« Ne craignez rien Ilian, vous êtes ici en sécurité, l’oasis est surveillé nuit et jour. Quand à vos forces, elles reviendront avec le temps. Tenez, buvez. Vous êtes resté sûrement trop longtemps au soleil, vous avez la peau brûlée. Dites monsieur Ilian, un de nos enfants a disparu, vous m’avez parlé d’un être sanguinaire, cela pourrait il avoir un rapport ? Que savez vous de ce monstre, ou se cache t-il ? »

Ilian respirait fort, il but l’eau avec précaution, avaler lui faisait encore mal, il n’avait si peu bu ces derniers jours.
Je soufflais les bougies d’épices, il ne servait plus de les laisser brûler. Puis je me tournai vers Ilian qui tenait dans sa main le verre vide. Il me paraissait plus âgé hier, mais sa folie lui avait modifié le visage. Mais là, au calme, je m’aperçu qu il ne devait pas être beaucoup plus âgé que moi. Peut-être avions nous le même age. .

Je m’assis en face de lui, sur le tapis. Il avait les yeux bien ouverts, mais sa main posée sur son genou tremblait encore, ce qui exprimait une fatigue contenue.
-« écoutez Ilian, nous avons perdu un enfant, et maintenant c’est un soldat qui rejoignait son chef qui a été tué. Ilian, s’il vous plait, si vous savez quelque choses, il vous faut nous le dire.
Nous cherchons partout mais nous ne parvenons pas a le trouver. Qui est il ? Nous avons besoin de vote aide.

Ilian prit une profonde inspiration, posa son verre sur le coté, et commença a parler.

Sharrack

J'ai vu sa vie dans ses yeux

voix imperceptible, mais paroles revelatrices.usé, tellement usé.

"Je ne sais pas exactement qui il est, mais je crois savoir...ce qu'il veut. Je l'ai déja apercu lors de la guerre contre les croisés, un général haut placé je pense, a en témoigner par son hardeur au combat. Je ... lorsque la guerre dut terminée, il restait un croisé, enseveli sous le sable. Ce n'est plus un croisé maintenant non. Je... j'ai lu dans ses yeux, il était avec moi, enfermé dans me tête... dans ma tête, son...son sang bouillonnait de plaisir. Car en ce moment il tue. J'ai lu dans ses yeux. Toute sa vie il n'a vécu que pour ecraser ses enemis et prouver sa superiosité. Il s'est ralié au croisés afin de combler son manque de sang, esperant voir s'accroitre.. le nombre de têtes tombées au combat. Mais ... Mais... Mais..."

Ilian reprit son souffle. Jamais depuis son départ de zanka il n'avait eu un dialogue avec un autre être humain d'une telle intensité.

"Il y a une guerre qu'il a perdu. Contre un peuple du desert supérieur aux croisés. Un seul survivant, enfoui sous le sable. Lors de sonreveil, il ne retrouva plus ses camarades de sombat. Tous morts. Mais il ne veut pas s'arreter la. Son esprit fonctionne differement du nôtre, et il n'a jamais connu la notion de defaite. Pour lui, la guerre ne sera finie que lorsque votre peuple sera anéanti. Il usera de tout pour y arriver, car il 'a jamais connu l'echec. Il est avide de mort."

Silence dans la tente. Ilian prend son souffle une dernière fois.

"Il y a... une chose ... que bvous devez savoir. Normalement, je devrait être mort, en ce moment même. Je devrait être mort mille fois, mais je vis et je parle... comme vous. Parse que je crois. Je crois en ... une chose ...

Ai No Fugue

(Suite)

Il y a... une chose ... que bvous devez savoir. Normalement, je devrait être mort, en ce moment même. Je devrait être mort mille fois, mais je vis et je parle... comme vous. Parse que je crois. Je crois en ... une chose ... une cause qui fait que je ne mourrait pas avant d'avoir retrouvé...et expié...mes fautes.
Lui aussi.Il n'est qu'un homme apres tout, et même un homme aussi démoniaque que lui ne pourrait resister a tout vos semblables. Mais il a quelque chose maintenant. Une chose ... qu'il n'avait pas lors de la guerre contre le croisés. Dans ses yeux, au fond de ses yeux, j'ai vu. Une volonté qui a effacé toute son humanité, une conviction irrésonnée en la victoire d'un être sur votre peuple. Il tentera par tous les moyens d'exterminer votre peuple, même si c'est la dernière chose qu'il fait dans son existance, comme un but, une finalité a sa vie.
C'est pour cela qu'il est dangereux.
Car des hommes avec une telle volontée et une telle carence de sang, ne peux plus être arreté par des moyens normaux.

Un être qui ne vit plus que pour un but est destiné a faire de grandes choses.

Ai No Fugue

Retour vers l'Oasis

Encore à prendre ce fichu bateau, j’ai toujours eu mal au cœur en mer. Ca me donne la même impression que d’être à dos de chameau. Quand j’arrive à dormir, ça va mieux. Alors je reste les trois quarts du temps allongés sur ma couchette. La faim ne se fait pas trop ressentir, la boule dans mon estomac me serre si fort qu’à la moindre bouchée je risquerais d’étaler toutes mes tripes sur le pont.
J’ai toujours plaisir à entendre le cri des mouettes. Cela me rappelle mon enfance à jouer près du port de Trigorn. Avec deux de mes amis, nous nous amusions à attraper les rats qui y traînaient, puis nous les glissions par la fenêtre des gens que l’on n’aimait pas, en général il s’agissait des marchands qui avaient l’habitude de nous courir après. Pendant que le marchand faisait un combat acharné pour attrapé le rat, nous piquions ce qu il y avait sur l’étalage, tout en riant des cris désespéré de la femme du commerçant.
C’est fou ce que le cri d’une mouette peut vous raviver comme souvenir…

Mais la, en l’occurrence, ce qui me faisait vraiment plaisir c’était de mettre les pieds sur le plancher des vaches.
Ouaip, le plancher des vaches. J’sais pas si vous avez vu la tête de leurs vaches par ici. Bah il y’a rien à manger dessus. Il faudrait vraiment crever de faim pour te dire qu’elles pourraient servir à autre chose qu’a faire du lait.
Maintenant, la traversée du désert. V’la encore quelque chose qui m’amuse. De toute façon, j’ai plus le choix, c’est le chameau ou reprendre le bateau. Il y’avait un des marchand du Désert des Larmes, je le reconnaissait facilement, pour la bonne raison d’avoir fait le voyage jusqu'à Karasa avec lui il y a pas si longtemps.
Et c’était reparti, plusieurs jours à travers la poussière, la chaleur, la soif, les serpents, les scorpions, le sable dans les yeux, les nuits froides, les moustiques, le soleil qui tape, la sueur qui coule, mais heureusement, au bout cette dure épreuve, j’étais sur de revoir des vrais amis, des gens sur qui je savais pouvoir compter.

Pat Hibulaire

La Danse de la Mort

Une fête se prépare bientôt chez nous les nomades, nous allions avec Nyamo acheter différente fourniture pour l'événement. Les boutiques de Trigorn nous ouvraient grande leurs portes. au détour d'une ruelle deux elfes noir nous firent face.
les deux sombres créatures nous bloquaient le passage.
Leurs regards maléfiques ne laissaient aucun doute sur leur intention.
L'un clamât : "Nous prendrons la rose des sables, Et vous allez périr !"
Le combat débutât aussitôt...
De véritables démons ces assaillants, les carreaux d'arbalète pleuvaient dans la ruelle.
Jetait encombré de paquets est subit de plein fouet la première attaque faisant de mon corps un bouclier pour mon amie la fée.
Nyamo fit face avec courage, sa grâce naturelle transformait en véritable danse de la mort les mouvements de sa lame.
Je me repris, un corps a corps sanglant s'en suivi.
Nos adversaires durent fuir pour éviter la mort ils étaient très sérieusement blessé, La ruelle était pleine de sang.
Leur maudit trait m'avait profondément blessé, Mais la fée s'en tiré qu'avec une légère éraflure et pour moi nomade cela compté avant tous.
J'avais acquis la conviction que le problème ne faisait que débuté, une véritable bataille s'échafauder.

Ratus, Naib des Nomades.

Le jour approche...

Un événement approche à grand pas chez les Nomades. Essayons d’oubliez le temps de cette fête ce mal étrange qui rôde sur nous.

Hum ! Plus facile à dire qu’à faire, j’en conviens.

Seulement il vas quand même falloir redoubler de vigilance et continuer de veiller sur notre peuple et nos invité(e)s tout en festoyant.

En fait, il n’y a que mes hommes qui ne feront pas partis de cette fête. Hélas pour eux et je les comprends. Mais sans y participer directement, le but de cette fête les rend heureux et fier. Ils ont un moral à toutes épreuves et se sentent près à défendre dignement notre oasis à mes cotés

Aegis

Mélancolie

Ce soir l'air est frais, l'oasis frissonne du vent leger qui souffle.
L'hiver approche et les nuits deviennent de plus en plus froides. Lorsque le soleil commence a disparaitre, mieux vaut se couvrir comme il se doit.

Je rode les pieds nus dans le sable fin et encore tiede d'une journée au soleil.
Je suis emitouflé dans un grand voile bleu.
Et je regarde l'eau de l'oasis, faire de petites vaguellettes, petit clapotis d'eau fraiche et tendre.
Musique douce et un peu rebelle de la nature. Musique enchanteresse et paisible.

Ce soir, comme tout les soirs, la mélancolie s'acharne, quelles souffrance.
Elle me ronge et me pique, tout les jours un peu plus.
Mélancolie de mon enfance, d'un passé revolu et definitivement enterré. Nostalgie de mes 8 ans, envolés et perdus a jamais.
Quand je regarde tous ses enfants nomades, heureux et libres, quand je les regardes rire, chantez, jouez, et parfois pleurez. Quand je les regarde vivre, et se laissez bercer par la vie. Plus je les regarde, et plus je sais, que ce sont l'avenir. Que leur liberté est l'idéal d'un monde nouveau. Que cette liberté si cherement acquise ne tient qu'a un fil, que c'est notre responsabilité d'adulte que de ne pas brisé cette liberté, que ces dans nos mains perfides que se trouve la clef de leur bonheur.

Le soleil s'eloigne lentement, les dunes enflammés refletent sur l'onde nacré de l'eau.
Un petit garcon s'approche, sans un bruit, sans un mot. Je l'entend, lentement s'approcher, de peur que je ne lui dise de repartir et de rentrer.
Il se tien a ma droite, il regarde l'eau avec moi, j'ai peur de le voir s'envoler, je ne le regarde pas.
Puis je sens sa main prendre la mienne, et cette force interieur qui me tien et me serre. Cette force enfantine mais tellement grande. Cette force que meme moi je n'ai pas, et qui semble me dire "Merci".

C'est ca le bonheur, ce petit moment de tendresse qui nous engouffre, qui nous gagne dans des moments privilegiés comme celui ci.
C'est ca le bonheur simple et vrai.
Nous sommes la, a regarder l'horizon lezardé, et l'eau enflammée, nous sommes la, tout deux a se demander que pense l'autre.
Moi je pense a notre avenir, a mon avenir.
Aurais-je un jour le bonheur d'avoir dans ma main un marmot comme celui la, qui serais le mien? Un pierrot, une princesse, un enfant...
Ca n'est pas compliqué, je veux juste avoir se bonheur, pour toute la souffrance que j'ai deja du donner.
Pour pouvoir lui apprendre que notre monde dois etre changé, que l'avenir vient de lui et de ses frere. Pour en faire non pas un esclave, mais un homme, ou une femme, libre, et fier.
Qu'il puisse regarder le soleil se coucher, sans baisser la tete.
Comme je le fait ce soir.

Demain sera pas meilleur, demain sera tout autre, demain sera le sang et notre avenir, demain sera l'heure de la decheance et de l'horreur, demain sera l'heure des canons, et des idées. Demain, petit, tu auras peur. Peur de moi, peur de nous, de nous les hommes, les betes qui s'entredechirent, qui se mangent, pour qui, pour quoi? Pour le bien, pour le mal, pour le vrai ou pour le faux, pour l'espoir, pour la vie, pour l'angoisse et la liberté, pour qu'advienne, et que survive notre peuple...
Mais quel peuple n'as pas le droit de survivre...

La Nouille

Le seigneur de Hag Graef

Je retournai dans ma cité.J'en étais le seigneur,je fus acclamé comme tel à mon retour.Je regardai l'armée que Blackdied avait préparé e prévision du raid sur le dèsert,les guerriers étaient préssés d'en découdre et de ramener chez eux or et gloire,les furies impatientes de faire couler au sang au nom de Kaine,les sorciéres avaient conclu des pactes avec des démons afin de devenir plus puissantes,les chevaliers noirs chevauchaient leur sang-froid et les assassins préparaient les poisons qui allaient enduire leurs armes.Ils m'obéiront tous:j'étais leur seigneur.

-Nous partons dès maintenant,ordonnai-je aux nobles qui commandaient l'armée avec moi.J'ai un exelent plan pour nous emparer des richesses orientales.
-Bien,seigneur,répondirent-ils avec un sourire à la perspective des massacres qui allaient avoir lieu.

L'armée embarqua dans les immenses navires de Hag Graef.

-Que les habitants du désert profitent de leurs dernières heures de liberté.Bientôt ils seront nos esclaves.

Malus Darkbalde

Ralliement

je savais que les Nomades allaient bientôt entrer en guerre, et je ne pouvais pas rester les bras croiser en sachant que j'aurais sans doute pu changer l'issu du combat, alors voici se que je propose :


je sais maintenant que l'épée se trouve derrière la porte des esprits . Je pose alors une proposition pour les Nomade :

je squis près a deployer toute mon armée, et a me battre jusqua la fin en echange de pouvoir acquerire l'épée des l'armes eternel . A vous de choisir

Sephirothe[/b]

L'équilibre

J’étais confus. Séphirothe, un guerrier de hauts talents et son armée légendaire, nous proposait ses services. Cette aide était fort appréciable en ces moments obscurs qui s’abattaient sur notre peuple. Des disparitions et des affrontements avaient lieu en même temps, et la peur était omniprésente dans le cœur de nos Fedaykin.
Une aide fort appréciable… si seulement il ne s’agissait pas d’ouvrir la porte de l’autre monde.

Cette épée que recherche notre ami ne doit pas ressortir d’ici. La légende raconte que la Porte des Esprits empêche les démons, les esprits et les éléments de déferler sur Vesperae. Elle est l’équilibre du monde que l’on connaît. Si nous avions le malheur d’ouvrir cette porte ne serait-ce que quelques instants, qui sait ce qui pourrait arriver.
Mais comment cette épée est elle venue ici. Serait elle une épée maudite ?

Soudain notre allié me faisait peur. Il n’était pas aller par quatre chemins. Il savait ce qu il voulait et avait l’air déterminé. Mais il ne pensait qu’a son arme, sans penser aux conséquences. Il fallait lui expliquer qu il nous est interdit d’ouvrir cette Porte, et que nous avons même fini par en oublier l’entrée. Seul Ratatouille l’Ancien sait peut être encore ou cette Porte se dissimule, mais il erre en esprit depuis qu il a choisi de se libérer du fardeau d’un corps trop vieux.

Un doute me vint aussi à l’esprit. Il l’avait appelé « l’Epée des Larmes Eternelles », et bien que je n’aie jamais entendu parler de légendes à son sujet, il s’avérait que son nom me faisait penser à notre Arbre de Vie qui fait pousser l’épice. Cette pluie fine et argentée au goût amer qui arrose l’Arbre sacré. Serait elle l’épée de la Vie ?

-« Séphirothe mon ami, ce que tu viens me demander nous est difficile. Cette Porte est l’équilibre du monde, et nous en sommes les gardiens depuis Azimba le Shaman. La décision que nous devons prendre sera dangereuse, et nous devons en mesurer les conséquences. Ceci n’est pas un refus, mais le conseil devra décider, et nos Shamans ramener l’esprit de Ratatouille pour nous guider. Sois notre invité Séphirothe, nous déciderons bientôt »

Sharrack

L'arrivée au campement


L’arrivé au campement fut des plus étranges. La caravane était escortée par les Fedaykin que nous avions rencontré deux jours plus tôt. Ils restèrent silencieux, mais je les voyais bien épier les alentours. Ils regardaient à terre aussi, comme s’ils cherchaient des traces. Et l’inquiétude… Elle se lisait sur leurs visages déjà marqués par les éclats du soleil.
Le caravanier discutait avec le chef de la sentinelle, mais j’étais bien trop loin pour les entendre. Pourtant, je remarquai qu’à son tour le guide donnait des signes d’inquiétude. Il avait haussé l’allure de la caravane et faisait attention à ce que tout le monde reste groupé.

Les alentours de l’oasis aussi étaient mieux surveillés. Les sentinelles étaient doublées.
Il se passe quelque chose, et le danger est proche. M’dame Liness et la Fée Nyamo se promenait dans le jardin. Je les saluai comme on salue de jolies belles dames, au détail près que j’en ai rarement vu d’aussi belle. J’en arriverais à oublier les bonnes manières si je ne savais qu’elles étaient promises. J’aurais espéré voir leurs sourires, mais au lieu de ça je vis des yeux rougis. Quelque chose n’allait pas ! Je les quittais ne sachant que dire.
Il fallait que je trouve Ratus, il pourrait peut être m’expliquer ce qui se passe.

Oui, je le trouvais Ratus. Mais pas le Ratus que je connais. Il était là, assis sur une pierre, et regardant par terre, abattu.
-« Salut a toi Ratus, dis moi qu’est ce qui se passe ici ? D’abord des Fedaykin qui nous escortent, puis les sentinelles doublés, les puits protégés, j’ai même vu m’dame Nyamo et m’dame Liness en train de sécher leurs larmes. Et maintenant c’est toi que je voie en train de broyer du noir. Je voudrais bien savoir ce qui se passe à la fin ! »

Le Naib leva la tête vers moi, et me dit d’une voix hésitante et découragée qu un guerrier sans âme rodait dans les parages, que des disparitions restaient inexpliqués, et qu’un enfant était mort en allant chercher de l’eau au puit. Il ne restait plus rien de lui que des traces de sang.
Le ton qu’employait Ratus me mettait en colère. Il réagissait comme si cette histoire était loin de lui.

-« Mais dit moi, qu’as-tu à la fin ? Il y a un ennemi près de l’oasis et tu restes assis. Ratus, je ne te reconnais pas. La dernière fois que je t’ai vu comme ça c’était quand… C’est ça, c’est bien ça… Ratus, me dis pas que tu repenses à cette femme. Je sais que tu l’aimes. Mais il faut l’oublier. Ratus, écoute moi ! Tu as un peuple à t’occuper. Ils sont avec toi, ils ont confiance en toi ! C’est ça que tu veux ? Rester le cul sur la roche pendant que tes hommes se font massacrés. Allez, je sais que tu es un bon Naib, prouve le ! Réveilles tes soldats et retrouves le. Organise une expédition, enfin fais quelque chose quoi, mais si jamais je te revoies en train de t’apitoyer sur ton sort, crois moi que tu vas entendre parler du pays ! »

Il me regarda dans les yeux. Je voyais de la colère montée en lui, il n’aime pas qu on lui parle sur ce ton. Encore plus quand il s’agit de la femme qu il a toujours aimé. Il se releva, et serra les poings. Il tremblait de rage. Il avait les yeux remplis de larmes. Puis son regard changea, il regardai vers le désert, au delà des dunes. Il regarda vers le lointain. Dans ces yeux il n’y avait plus de larmes, il y avait toujours de la colère, mais cette fois ci mêlée a de la détermination.
Il tourna subitement la tête vers moi, et en me regardant dans les yeux :

-« Tu as raison, nous n’allons pas nous laisser massacrer un par un sans rien faire. Il faut réagir. Nous le débusquerons. Et nous le tuerons. Apres, ce sera au tour des Elfes Noirs… »

Puis il partit rejoindre d’un pas rapide et décidé Aegis le Naib Fedaykin
Quand a moi, je décidais qu une petite baignade me ferait le plus grand bien, avant d’aller me coucher. La fatigue accumulée lors du voyage commençait à avoir raison de moi.
Elle était fraîche. Cela faisait du bien. J’en avais rêvé toute la journée. La baignade terminée, je regagnais ma tente ou j’espérais bien prendre un p’tit verre avant de sombrer chez Morphée. Pour moi, c’est le moment qui conclue une bonne journée éprouvante. Une petite sensation de calme pendant que je déguste une eau de vie. Je m’asseyais, puis me servis un verre en réfléchissant sur ce que m’avais dit Ratus. « Après ce sera au tour des Elfes Noirs… ». Il y a encore quelque chose que je ne savais pas, à moins qu il y ait un rapport avec les rumeurs entendues près de Trigorn. Bien, je poserais toutes ces questions après. Pour l’instant, boire un p’tit coup et….

-« Pfffouahhh !!! Mais qu’est ce que c’est que ça ? Mais… c’est de l’eau ! De l’eau dans ma bouteille !!! Qu’est ce que c’est que ce marchand qui m’a r’filer de l’eau en bouteilles… hum, attends une minute… le goulot me parait pas mal collant. Cette bouteille a été vidée de son contenu. C’est pas pareil ! Mais…. Qui ? Ratus, broyant du noir, Ratus, repensant a celle qu il aime, aurait il repris une bouteille ? Lui qui ne voulait plus ! Hé bah, c’est du propre. L’a de la chance que je sois trop fatigué pour aller m’expliquer avec lui, mais il perd rien pour attendre. »

Pat Hibulaire

Désert de noirceur

l'étau se ressère. Il se raproche de partout, comme si son aura de destruction enveloppait le village tout entier. Bientot tout serait fini.

L'autre jour, l'enfant nomade avait pensé qu'échapper a la vigilance des adultes pour pouvoir suivre le petit lezard dans le desert serait le plus dur. Il avait tellement envie de jouer avec lui. Tellement envie.
Il n'avait même pas crié. Non, il avait plutot semblé surpris et désapoité lorsque la lance a la pointe émoussée lui avait ouvert la cage thoracique, déchirant ses os uns par uns. Il s'était lentement vidé de son sang, allongé sur le dos face au solil ardent, ses rales éttouffés par le sang qui s'échappait de sa bouche.
Il avait attendu, et quand il fut sur que l'être avait fini d'agoniser, il commença a entamer la chair. Le village tomberait quoi qu'il en coute.

A quelques mètres de la, Ilian était pétrifié. L'autre n'avait pas encore remarqué sa présence, tout du moins il ne faisait pas attention a lui, accaparé par son festin. La vue du jeune voyageur se troubla. Le ciel était taché de noir, comme si un peintre imaginaire avait déversé son art sur le ciel du desert. Un art lugubre, froid, inhumain. Le ciel était totalement noir, maintenant. Pas d'une couleur noire, mais d'une ame noire. Oui, l'âme de l'être était de cette noirceur. Impénétrable, inattaquable, la grande noirceur qui effraye tous les hommes. Un concentré de mal.
Et tandis que les jambes d'Ilian le lachaient, le cauchemard tourna la tête et plongea ses yeux dans les siens, passant sa langue sur sa joue tachée de sang.
"Tous, tous, tous, vous périrez tous. Toi surtout toi toi toi Ilian pourquoi leur as-tu dis ? je suis dans ta tête dans ta tête je te surveille alors fais attention je suis en toi !"

Au lieu de tomber, Ilian se releva. Il était dans la tente nomade, à peine agitée par la brise du soir. Si calme, si calme.

Dans l'obscurité de la nuit, Il porta avidement une main humide a son oreille gauche, puis la porta a ses lèvres. Du sang. Ses rêves se faisaient de plus en plus agités, et les repercutions sur son pauvre corps de plus en plus graves.

Un signe, juste un signe, il avait besoin d'aide.
Ou alors il devrait lui même trouver la voix.

Ho Ai no Fugue, guide moi vers la raison.

Ai no Fugue

Par une nuit sans lune

Le ciel était totalement obscurci ce soir là.Surement un présent de Kaine afin d'aider notre attaque,sans lune ni lumiére ils n'auraient aucune chance face à notre vision nocturne.
Nous débarquâmes sur une plage tranquille du désert.L'armée se mit en rang silencieusement si bien que l'on n'entendait que le va et vien des vagues.
Notre première cible,un port qui se trouvait non loin d'ici.Rapidement,l'armée si mit en marche.J'envoyai des éclaireurs qui le raportèrent que nous pouvions attaquer sans danger.Je laissai une escouade de cavalerie à l'écart tout de même...
Le raid fut rapide,sans difficultées.Je fis tirer les albalétriers une premiére volée de carreaux,je laissai les sorciéres incanter tandis que les gardes essayaient vainement de nous charger.Les pluies de carreaux les arrétaient avant.Les plus téméraires se firent une idée de la valeur de nos corsaires au corps à corps...Les sorciéres finirent d'incanter,la folie et la confusion s'abatirent parmis les défenseurs:alors que certains essayaient de faire face au démon invoqué,d'autres se tourdaient de douleur percutés de plein fouet par des éclairs.Je fis tirer une dernière fois les albalétriers,avant d'envoyer les corsaires et les guerriers à la bataille.Ce fut un carnage.Je participai à la charge de ma cavalerie et de mes sangs-froids.La milice détruite,les habitants durent se rendre,ils deviendront nos esclaves.Je fis piller puis détruire la ville.

Le raid dans le dèsert commençait bien.

-Seigneur,nous n'avons presque aucunes pertes.En fait le gros de nos blessées vient du démon que ces moins que rien n'avaient pas réussi à tuer,me raporta un dynaste.
-Bien,nous allons continuer ainsi.
-Je pensai que vous vouliez attaquer les nomades seigneur.
-Cela fait partie de mon plan,bientôt aveuglés par leur faiblesse,ils iront porter secours à ces villes.La,je partirai avec les chevaliers sur sang-froids prendre la Rose pendant que leur camps sera sans défense.S'ils laissent des hommes dans leur camps,Nous attaquerons avec toute l'armée leur force de secours,je souriai alors que j'expliquai mon plan aux dynastes.
-Exelent plan,mon seigneur.
-En attendant,on va pouvoir ramener beaucoup d'esclave et beaucoup d'or...

Malus Darkblade

Vers l'antre du mal

Un enfant perdu, ne laissant plus qu’un bout de tissu imprégné de sang. Un de mes hommes mort atrocement dans des conditions inhumaines. Et là, chez nous, Ilian, dans sa quête du Aie no fugue, nous avertissant de la proximité de cet homme…

Un homme ? Non impossible ! C’est un être sanguinaire, d’une violence extrême, prêt à tout massacrer sur son passage pour satisfaire un appétit de vengeance.
Non ! Il n’est pas humain. C’est un être démoniaque qui ne se complait que dans la souffrance et le sang. Il ne vit que pour ça. Sa soif de destruction de notre peuple ne fait qu’attiser encore plus sa haine. Rien ne l’arrêtera dans sa quête.

Pourtant, nous sommes là et nous ne faisons rien. Un enfant disparu, un mort…non cela en est trop !. Il est maintenant tant de réagir et d’aller affronter ce démon. Nous savons qu’il réside dans le Désert des Larmes, très proche de notre oasis. Mais ou exactement. Allons le débusquer mais j’ai peur. Peur pour la vie de mes hommes que je vais devoir envoyer. Mais ils sont là, à mes cotés, prêt à payer de leur vie pour lutter pour la liberté. Ils savent qu’ils vont au-delà d’un grand danger et qu’ils n’en reviendront pas. Mais rien n’y fait.
Je me décide alors d’envoyer cette fois-ci des Lions du Désert. Ce sont des combattants aguerris formant une unité redoutable en cas de guerre. Le groupe que je constitue se compose de cinq hommes. Est-ce suffisant ? Je pense que oui. Et puis il y a aussi mes Assassins des Sables qui veillent dans la plus parfaite discrétion. Ils communiqueront le cas échéant entre eux par un langage qui nous est propre. Seulement mes Assassins ne sont pas suffisamment armés pour leurs venir en aide. Ils serviront de relais pour transmettre des informations.
Alors mes hommes se préparent et s’arment en conséquence. Arcs tendus, Flèches en quantité suffisante et Cimeterre à la lame soigneusement affûtée, voilà avec quoi ils partent. Des gourdes remplis d’eau, de l’épice pour soigner les blessures devrait suffire pour cette expédition. D’ailleurs ils ne peuvent trop se charger, des efforts en plus à fournir pour eux et leurs montures les épuiseraient. Et de plus, le soleil pointe haut dans le ciel les accablant d’autant plus. Meraiko, notre Jama al ahk, leur a préparé leurs montures.
Maintenant ils sont prêts. Je les salue un par un. Le regard que nous échangeons en dit long sur leurs déterminations. Maintenant il y a toujours cette part d’inconnu mais qu’importe le danger, ils iront au bout de leurs missions quoi qu’ils adviennent. Notre Naib Ratus est là, apportant ses encouragements. Femmes, hommes, enfants, tous sont dehors pour venir les encourager.

« Allez et revenez-nous vite » je leur dis, « et que nos esprits protecteurs veillent sur vos vies »

Ca y est ! Les voilà partis….hum, mais reviendront –ils vite ? Je le souhaite vivement.

Je prends mon cheval et décide de quitter l’oasis pour regagner la dune El Arwasi, nom donné à cette dune en l’honneur de mon ancêtre Naib Fedaykin. Nombreux ceux qui ont péril sous la lame de son cimeterre. Homme de justice, grand guerrier, j’espère qu’il saura nous apporter chance dans les combats qui nous attendront. Du haut de cette dune, je contemple notre campement et ces magnifiques étendues de sables surplombés par un soleil donnant un aspect d’or. Quand je vois cela, je me dis que cet endroit se doit d’être défendus.

Et j’attends. J’attends le retour de mes hommes. Je pense à eux, imaginant ce qu’ils peuvent voir et affronter…

Le soleil a déjà bien entamé sa descente vers l’horizon et l’air commence à se rafraîchir. Je n’ai pas vu le temps passé. Trop perdu dans mes pensées et à scruter les environs.

Je me lève, reprend mon cheval et commence à redescendre la dune lorsque…un sifflement…un sifflement que je reconnais…oui c’est ça. Un Assassin des Sables cherche à me joindre. Je sais ou il est. Vite ! Donnant de grands coups de talon sur les flancs de mon cheval, nous partons à grand galop vers ce sifflement si distinct à mes oreilles. Nous avons un code bien établi dans notre manière de communiquer, et ce sifflement ne présage hélas rien de bon.
Me voilà arriver sur les lieux. Je descends précipitamment et me dirige tout droit vers mon homme. Je le vois arriver à grandes enjambées criant :

« NAIB ! …NAIB !… »

Je lui dis de se calmer et de reprendre son souffle. Oui vas y dis-moi :

« M….mor….mort…..tou…tous mort Naib ! Il…il en reste un…mais il est…gravement blessé…. »

« Ou est-il ! ?» lui criais-je

« Là…là-bas…à deux dunes d’ici Naib »

Remontant sur mon cheval, nous partions à grande allure vers la direction indiquée. Arrivé en haut, quelle ne fut pas ma stupeur. Du sang, partout du sang. Quelle horreur devant mes yeux ! Des membres ci et là disséminés tout autour de moi. Mais comment est-ce possible un tel carnage. Le dégoût venait à moi comme une envie de vomir. La mort s’était donnée rendez-vous en ces lieux.
Vite le survivant. Ou est-il ? Là ! Ici pas très loin. J’entends ces gémissements. Ca y est je l’aperçois. Mon dieu, le pauvre. Atrocement mutilé, une grande entaille sur le torse, une main tranchée et le reste du corps ensanglantée. Quel enfer est-il en train de vivre !

Il balbutie ces quelques mots :

«Pr…prend…prend garde naib. Il…il…a…arrive. L’oasis….Il suit….nos pas. »

Je lui donne toute l’épice que je peux pour apaiser aux mieux ces souffrances et il me dit ensuite :

« …grand…ép…épée immense…mo…mo…monstre »

Et encore :
« …lui est touché…un œil…tou…touche l’autre…. »


Vite partons tout de suite d’ici et filons au camp immédiatement….

Aegis

Comment ? mon sang

ha ... ils se sont enfin décidés a sortir de leur tanière. Parfait. La danse funèbre pouvait commencer.

Il les avaent attendus a l'ombre de la grande dune, la tête de l'enfant chèrement dépecé dans sa main. Les guerriers avient d'bords hésités, puis s'étaient lancés a l'unisson.

Il n'aurait jamais crus que les hommes puissent lui infliger une telle blessure, mais ca n'avait plus d'importance. Il y était presque maintenant. Son oeil gauche saignait abondament mais il ne s'en souciait pas. Le dénouement, mort et mort, nomades morts, sang mellés, il le sentait porté par le vent.

Son oeil droit, lui aussi, était teinté de rouge. Mais ce n'était pas du sang.

Deja le village se rapprochait. Son plan était en marche. Ils tomberaient tous sous le joug de sa lame.

Il n'avait plus qu'à attendre le retour du naib. Pourtant leur petit malade leur avait dit de ne jamais sortir du camp. Tres mauvaise idée.

Ilian était couvert de sueur. L'un des deux yeux de la créature s'était éteint, mais l'autre était devenu plus agressif, plus destructeur et violent. Il était près du village. Sous le sable. Le naib courait un grave danger. Sharrack, ou est tu ? ou est Tu ?

Ai No Fugue

Sang

Allez dansez belles étoiles...
Ce soir est peut être le dernier, profitez, profitez.
Pour ma part, j'ai rien a gagner, ni rien a perdre, lorsqu'un être s'éteint, c'est la planète qui est soulagée.
Puisqu' ici il n'y a rien de réellement bon, a part peut être les rêves, et puis l'amour, que nous chérissons, puisqu 'ici il n'y a que des etres vils et méfiants, puisqu' ici il n'y a que haine et guerre, puisqu' ici il n'y a rien de beau...
Puisque dans mon coeur, tout le malheur semble s'acharner, puisque ce soir, même la lune semble boudée, puisque demain n'est rien de plus qu'un aujourd'hui, puisque aujourd'hui est meilleur que demain...

Le froid glacé et pesant s'engouffre dans mes vêtements, Mon sabre pend sur le coté droit de mon corps maigrelet. L'armure est cachée par un drap de tissus bleu. Je pense. Je pense a moi, a nous, a vous. Je pense a ces enfants, a ces parents. Je pense aux morts, aux martyrs, Inch' allah.
Ce soir sera sanglant, demain sera pareil, car pour la libération, il faut verser notre boisson. Car jamais nous ne subiront votre soumission.
Vils etres de la nuit, sortez de l'ombre, le Muad'dib s'est réveillé, trembler fils de la mort, car ma lame baignera dans votre sang !

Athena, ne croit tu pas que j'ai raison? Ne crois tu pas que mon sacrifice sera utile? Il sera vain....
Mais je ne peut me résoudre a laisser mes frères sombrer dans le mal qui me ronge, tuer est un don des plus horrible, les hommes capable de tuer ne sont pas digne d'être nommé des hommes.
Alors je me prépare aussi, pour sauver des vies, pour en faire tomber d'autres, tout en sachant que nos vies valent celles qui vont tombé, la seule différences entre les deux réside dans mon interprétation de la liberté.
MON interprétation, au nom de ma pensée je vais faire baigner le sang, je vais sacrifier sur l'autel des épurés des etres comme moi, qui méritent tout autant que moi de vivre...
Advienne que pourra, si mon étoile le désire alors mon action est juste...
Athena m'as dit d'épargner mon peuple, de me sacrifié pour lui, alors j'exécute...
Demain sera tout autre, en espérant qu'il sera meilleur, cet avenir dans lequel je place mon espoir...

Je me met a genoux dans le sable, pose ma tête entre mes mains tremblantes.... Je pleure, je ne veux pas, je ne veux plus verser le sang.... Mais il le faut, il faut être courageux, il faut continuer, toujours....
Une personne en vaut la peine, une ou plusieurs, peut être même énormément.
Si je le fait, si je le ferais c'est pour toi, seulement pour toi, car tu es la seule en qui j'ai confiance dans ce monde perdu...

Allons William, allons, redresse toi, lève cette tête! Regarde l'avenir a présent, regarde le feux de ton coeur, tu tuera, tu tuera celui qui veux ta mort, tu tuera ceux qui veulent notre mort !

Alors mon coeur saignera a jamais, pour tout le mal qu'on m'as fait, pour tout celui que j'ai fait, pour tout le mal qu'on me fera, pour celui que je ferais...
Je pleure...

La Nouille

Les menaces

Les menaces qui planent, sur nous nomades commencent a se concrétiser.
D'un coté un terrible démon souhaite nous dévorer, de l'autre une armée de malade dégénéré envahisse l'île des 5 sages.
Ils souhaitent récupérer la rose des sables pour ouvrir la porte aux démons.
Depuis 2 jours des nomades d'autres familles est des citadins affluent a l'oasis.
Tous leurs récits se recoupent l'armée des elfes noir a envahie la grande cité portuaire et massacre tous sur son passage.
face a ces menaces la résistance s'organise, ces créatures partirons prochainement pour les enfers la bouche remplis de sable...
Nous nous battrons de manière défensive dans notre désert, car notre connaissance du terrain nous a toujours donné la supériorité contre des adversaires étrangers.
Aeguis et Sharrack s'occuperons des combattants de ligne et organiserons la défense du camp. Nyamo, Liness et le Muad'dib garderons femmes et enfants a l'abris dans des sietchs (repère secret avec réserve d'eau et de nouriture)
Meraiko,Yoshida et moi-même organiserons des coups de mains des opérations de guérilla, pour couper l'ennemi de ses bases, pour l'assoiffer, le désorganiser et le détruire. Nos shamans on commencé la danse des esprits, du faite le démon ne peu entré dans notre camp, et la magie de ses maudits elfes noir sans trouve neutralisé en cas d'attaque.
ma tache est grande et me demande beaucoup de choix difficile.
Demain je partirai seul dans le désert. J'emprunterai la célèbre canne du vénérable ratatouille cette canne a subit de nombreux rituels shamaniques et a déjà brisé de nombreux démons durant la longue vie du défunt shaman.
Depuis sa mort ces pouvoirs se sont même décuplés.
Je doit trouver se borgne démoniaque et lui apprendre quel est le prix pour avoir goûté a la chair d'enfant nomade !

Ratus,Naib de Nomades

L'épee

L'épée mystique ne se prend pas comme un bibelot.
Elle viendra d'elle même a qui de droit,
Sans se soucier de toi ou de moi
La chercher c'est la perdre.
La trouver c'est un signe.

Jour de joie et jour de sang,
Furie de vin, démon sans dent.
Catalyseur courage de toi notre vie dépend.

prophétie Aléatoire, le Fou Prophète Blanc chez les Nomades

Mon âme et mon corps

Le dèsert était rouge.Rouge de par le sang que nous avions fait couler.Nous avions massacré sans pitié toutes les populations,tous les villages qui étaient sur notre sinistre route.Même si maintenant les habitants du désert savaient que les terribles elfes noirs faisaient un raid sur leur contrée,ils ne savaient ou et quand nous attaquions.Leur vaine défenses ne servaient à rien et bientôt les populations partirent chercher refuge chez les nomades.Sur le chemin,beaucoup sont morts.
Cela était un avantage,nous pouvions piller les villes à l'abandons et les nomades seraient surement géner par toutes ces vies à protéger.

Un jour ou nous attaquions un convoit de fuyards,nous tombâmes face à un sage du dèsert.Pensant qu'il n'avait aucun pouvoir à part son savoir,je lançai l'assaut quand il créa un champ protecteurnous empéchant d'attaquer.Puis le sage me cria:
-Toi elfe noir,esclave du démon.Je te maudit et je vais te bannir de ton propre corps.
-Essai donc,nombreux sont ceux qui m'ont menacés avant de périr.

Le sage incanta dans une langue qui m'était inconnue.Mais mon démon le conaissait bien.

Une terrible douleur traversa mon corps.
-Tuez le,détruisez son champ protecteur!criai-je aux sorciéres.
Elles firent tout leur possible mais cette magie blanche annulait celle des démons.

Le sage finit d'incanter et tomba à terre,mort.Je pensai qu'il n'avait pas réussit et je me préparait à lancer la charge,les habitants n'étaient plus protégés.Ce fut à ce moment que je vis mon propre corps s'effondrer.Mon ame avait quitté mon corps et elle se dirigeait vers celui d'un patétique humain.J'aurai voulu regagner mon corps mais je ne me dirigeai pas.J'intégrai le corps de l'humain sans rien pouvoir faire.Celui ci se plia de douleur à notre contact.Un combat acharné débuta à l'intérieur du corps de Gallows,l'humain pour prendre le controle de son corps.Aidé par le démon je détruisai son esprit.

Gallows s'effondra par terre.

Malus Darkblade

Ce silence...

Nous n’osions plus sortir, la chaleur donnait une sensation de lourdeur, et le vent ne se faisait plus sentir. Les soldats morts était la bien triste nouvelle que le Naib Aegis avait pu nous apporter de l’expédition.
Nous l’avons blessé. Mais combien de morts pour une blessure… Nous ne savons jamais ou il est, Il choisit d’apparaître, jaillissant du sable comme le ferait un génie. Mais il est rien d’un génie. Il est le mal absolu, guettant sa proie comme un chat sur un petit oiseau blessé, jouant avec nous comme si nous n’étions que des jouets, de simples hommes qui ne mérite pas le droit d’exister. C’est notre peuple qu’il avait choisi pour satisfaire son envie de destruction. Et nous le sentions proche, il était la, quelque part…

Ce silence…

Ilian semblait fatigué. Ses nuits ne devaient pas être reposantes. Ses yeux sont cernés, mais ce qui retient plus mon intention c’est son regard perdu, lointain…
Il se tient des fois la tête en plissant des yeux comme si elle le faisait souffrir.
« Il est dans ma tête ». C’est ce que Ilian m’a dit lorsqu il eut récupérer un peu de ses esprits. Mais il vit aussi les atrocités commises par ce guerrier sans cœur, il les ressent comme s’il les commettait lui-même. Quelle atrocité doit il subir… il a du souffrir autant de fois que nos hommes ont pu souffrir. Il porte en lui la douleur que chaque guerrier a enduré avant de sombrer dans les sombres abîmes.

Ilian est dans sa tente, assis. Il n’a plus de force. Sa lutte intérieure pour ne pas sombrer dans la folie l’affaiblie. Je viens le voir, pour lui apporter à manger.
J’ais pris mon repas avec lui, je le regardais manger. Nous n’avons pas prononcé de mot pendant tout ce temps. Mais ça ne dura pas. Nous n’avions pas faim.
Ilian connaissait ce démon bien mieux que nous, il pouvait le comprendre d’une façon que nous ne pourrions même pas imaginer. Peut être pourrait il savoir comment l’atteindre…

Le Naib se prépare, j’ai peur pour lui. J’ai peur pour tous nos guerriers, pour les femmes et les enfants, pour mes amis, pour mes frères, pour moi…
On ne le voit pas. Il est par ici, et il nous attend. La mort nous guette, nous la sentons, proche, si proche…

Sharrack

La nouvelle

La nouvelle nous arriva rapidement a l'oasis par nos éclaireurs, l'armée ennemie repartait.
Elle avait ravagé une grande ville côtière.
Les elfes noir avaient bien tenté quelque raid dans le désert mais il semble qu'ils étaient peu acclimaté aux combats dans le désert.
Les pertes qu'ils on subit dans se type d'expédition semblent les avoir dissuadé pour un temps de venir s'attaquer directement a nous les nomades.
Nous avions une fois de plus réussi a garder la rose des sables, les pauvres citadins avaient payé au prix fort la venue de ces sauvages.
Mais ma tribu en sortait indemne est pour moi Naib c'était bien l'essentiel.

Ratus, Naib des Nomades.

Le dénouement ?


Les Elfes noirs rebroussant chemin voilà enfin une bonne nouvelle que nous transmettaient mes éclaireurs. Le désert aura eu raison de leur détermination à venir nous combattre mais, hélas encore une fois, la terre et le sable se sera encore imbibé du sang d’innocent.
Nous les Nomades, nous connaissons le désert mieux que quiconque. Nous y vivons depuis des siècles et chaque jours il nous émerveille par sa beauté. A la fois magnifique mais terriblement dangereux pour celui qui ne le respecte pas, il est notre meilleur allié. Nous continuerons à défendre ces grands espaces en mémoire de nos frères et sœurs morts et aussi pour ceux qui nous succèderont.
Cependant un être démoniaque est toujours devant notre porte et Ratus doit le combattre. Moi je dois rester au campement pour la protection de tous. Mais Ratus à le cœur remplis de haine envers ce monstre. Cette haine le rend brave, courageux, le transforme en un guerrier redoutable. La canne du Shaman Ratatouille à sa main et le voilà prêt à l’affronter. Ce démon a un point faible apparemment. Mes hommes ont payé de leurs vies pour lui infliger cette blessure à l’œil. Ce sacrifice montre leur bravoure et j’espère que celui-ci ne sera pas vain.

Aegis

La Fureur du Naib

Une fois le mariage d'Aegis et de Nyamo passait, je partis me préparer spirituellement dans ma tente.
Je me préparais à une longue méditation, mon esprit devait être prêt a l'affrontement contre cette créature démoniaque, et mon corps devait répondre comme un simple outil à ma volonté.
Je tendait mes pensées vers les 4 eléments la terre pour sa résistance, l'eau pour sa puissance, l'air pour sa rapidité, et le feu pour son pouvoir de destruction.
Je suppliais les esprits pour que les tatouages sur mon corps soit une armure suprême contre les coups du démon.
Au petit matin je parti vêtu d'un simple pagne, nu-pieds, le torse nu pour que le démon puisse voir mes tatouages. J'emportais la canne du vénérable shaman ratatouille, une gourde, et mon kriss (couteau des nomades).
Je m'engouffrais avec calme dans l'immensité du désert.
J'était à jeun afin de mieux percevoir la présence du malin. Rapidement je compris ...
Il me fuyait, il avait perçu la fureur qui habité mon âme, l'envie terrible que j'avais de le faire payer pour le crime de l'enfant.
Se maudit démon trouvera son destin ailleurs...
Je rentrais a l'oasis bredouille, mais j'avais acquis la conviction que la créature me redouter.

Ratus, Naib des Nomades.

Toujours plus de sable et de noir dans ma tête...

Mon bras droit ... Il refuse toujours de m'obéir. Décidément, ce corps n'est plus bon a rien. Pensée subtile, déja éffacée.

Le monstre a souffert, Ilian aussi. Il a des troubles de la vision ces derniers temps -tu le sens hein, tu le sens, même avec un seul oeil je vous vois je te vois je vous dévore vivant-

L'autre jours aussi, il avait horriblement souffert. Il ne sentait plus son corps auprès de lui. Un signe, encore un. La présence bienveillante de sharrack l'avait aidé à supporter sa prison de chaire qui s'emmiettait chaque jours tel une peau de chagrin.

Non, bien sur il n'était pas au loin. Ilian le sentait qui se précipitait, comme si il était passé a la vitesse superieure. Il allait bientot lancer l'assaut. Le dernier assaut. Il avait compris que les nomades étaient en mesure de resister mentalement et phisiquement a la pression. Il VOULAIT en finir, il pense qu'ils ne seront pas capables de combattre sur les deux fronts.
Horrible erreur.

Ilian, enfant de la vision, avait entendu la volonté de sa chère durant la nuit. Il fallait qu'il le fasse,^quitte a faire sauter les dernières barrières qui lui empechaient l'accès au grand repos, il fallait qu'il soit présent pour que l'esprit malfaisant n'atteigne pas les nomades, ne les entraves pas.
Que de haine, que de haine, comment faire face a cela. Il n'avait jamais combattu les vrais ténèbres, ceux qui tentent de vous engloutir a chaque mouvement.

Mais il ne faiblirait pas, jamais. Car au dela de sa mission auprès des nomades qui l'avaient tzant aidés, au dela de la voix de sa disparue, de sa moitiée, dont la tête ensanglantée refusait de pourrire dans sa sacoche, il avait vu l'ombre du Ai no Fugue. Peut importait les consequences, le mal n'avait pas sa place dans cette lutte de conviction.


Il serait la lors de l'assaut finale, il lui montrerait qu'il n'avait rien a perdre. Rie, rie encore continue de me donner la migraine, bouffe moi de l'interieur, mais ce combat tu ne le gagnera jamais. Personne ne l'emporte face au Ai no Fugue.




Bizarrement, son oeil encore valide continuait de briller. Independament du reste du corps. Il avait laissé sa lance derrière lui, car ses seules mains avaient le pouvoir de retourner tout le desert à jamais. Ce serait l'offensive ultime, car rien n'existait au dela de sa victoire, rien d'autre que le sang des nomades et le village en ruine. Il se verrait tuer et mutiler, saigner un peu, et rire a gorge déployer, car rien
rien
rien
rien
rien
rien
rien
rien
n'existait au dela de sa victoire.

la lune sera rouge ce soir. *

Ai No Fugue

Le soleil couchant

L’état de Ilian n’avait pas fini de devenir inquiétant. Sa mine pâle au début avait finis par défigurer son visage. La sueur coulait, il était chaud.
J’ai allumé les bougies d’épices, mais rien ne faisait. Il tremblait. Il ne comprenait plus ce que je disais. Il se tenait le plus souvent la tête.
Avec l’épice, il réussit à se reposer quelques instants. J’en profitais pour sortir

Le soleil couchant laissait une lueur rouge dans le ciel. Un faucon tournait dans la vallée pour faire entendre son cri. Elle pressentait le danger et tenter d’effrayer son adversaire pour protéger ses petits. Mais elle tournait plus longtemps que d’habitude. Le danger était proche. Une lourde menace imprégnait le désert.

Ratus était la aussi, silencieux, fixant au loin. Il savait que le moment était proche. Son Kriss à la ceinture, il savait que l’ennemi était redoutable.
Aegis le rejoint. Rien à signaler, le calme absolu, si ce n’est ce faucon qui tourne dans le ciel.

Mais tous les hommes étaient prêts. La nuit tombait, et les petits reptiles commençaient à sortir de sous le sable venant profiter de la fraîcheur nouvelle.
Une brise glaciale survint alors. Des frissons me parcourus.
Ratus, lui, ne trembla pas. Il est resté impassible, dans une méditation guerrière qui faisait de lui un combattant hors pair. Il guettait l’ennemi.

C’est étrange comme ces lézards ont pris la direction de l’est. Ils n’agissent pas en meute, et qu’ils partent tous ainsi dans la même direction me laisse rien présager de bon.
Ce soir il n’y avait pas de fête. Ratus avait demandé le silence.

Je regagnais la tente ou était Ilian…

Sharrack