Chapitre 5 Le démon de l'Oasis, L'arrivée des Elfes Noirs

Tous la, assistez à votre fin, si proche...

Une ombre sur la colline. Plus qu'une ombre, une presence éttouffante.

A droite, a gauche, autour. Le village tout entier. L'être a cessé de reflechir, guidé uniquement par des instinct et des emotions qui ne s'apparentaient plus a celles qu'éprouvent les humains. La chair boursouflée de son cou hurlait de rage. bientot tout sera fini. fini.


La. Il l'a remarqué. Le nomade qui l'avait cherché dans l'oasis l'autre jour. Son nom, rien qu'une inscription sans valeur sur une pierre tombale usée par le temps.

Mais il ne tremble pas, il le regarde dans les yeux. Lentement, se lechant les lèvres de delectation, il descendit de la dune. Les deux autres le percevaient désormais, il ne se cachait plus.

Les trois nomades faisaient face, semblaient occuper tout l'espace qu'il lui restait a conquerir pour assouvir ce pitoyable desert et ses pitoyables habitants.

Cela faisait longtemps qu'il ne voyait plus au travers de ses yeux. Il voyait un desert noir, rongé par la présence du mal. Il allait tout anniler. Pourtant, ces trois êtres faisaient barrage. Ils dégageaient une telle lumière, si intense, rédemptrice. Il en souffrait, il avait mal, il ne supportait pas.

Le sable volait autour d'eux. Les animaux avaient disparus, chassés par la tension qui gaganit l'entrée du camp nomade.

Ilian se contortionnait dans la tente.
ca commence.

Ai No Fugue

Un mauvais préssentiment

Un silence de mort. Plus rien. Comme si la vie avait cessé d’exister. Sauf cette brise glaciale pénétrant mes vêtements présageant un mal imminent. Même la faune s’est tu, seul ce faucon au-dessus de nos tête ose braver notre oasis.
Oubliez ce bref moment de fête chez les nomades ou nous célébrions mon union avec la Shaman de l’air Nyamo. Ce fut, hélas, un des rares moments de bonheur que nous pouvions apporter dans notre tribu pour l’instant.

Le porteur de cette mort va bientôt venir frapper à notre oasis. Je le sens. Ce démon, il est toujours là. Nous l’avons blessé à son œil mais cela n’a fait que de le rendre encore plus fou.

Allons. Il est temps que mes fedaykins se déploient. Moi et mes hommes sont les seuls encore dans l’oasis à ne pas avoir regagner nos tentes. Non. Profitons plutôt de la nuit pour se déployer sans être aperçu et veillons. Nous avons éteint tous les feux de camps. Apres tout, même sans sa tête, peut être arrive t-il à ressentir la chaleur. De toutes façons cela n’entrave en rien la mise en place de mes hommes. Sans torche et sans lune, ils savent se repérer et se fondre dans le paysage.
Je passe devant la tente où ilian se repose. Hum, Un repos très très agité. Mais Sharrack veille à ses cotés. Puis devant la tente de Ratus. Elle est fermée, apercevant juste une faible lueur au travers. Certainement en pleine méditation.

Je fais donc le tour des tentes et vérifie auprès de mes sentinelles si tout se passe bien. Rien à signaler. Cette attente ne fait qu’accroître la tension. Je prends mon cheval près de la tente de Meraiko et pars discrètement vers les dunes accompagnés d’un de mes Assassins des sables, Aqurab.
Aqurab a souvent opéré dans l’ombre pour me fournir des renseignement. Il est pour ainsi dire mon bras droit.

Direction les dunes….

Aegis

Tension

Voila l'heure de mon retour.
Je ne suis en réalité jamais vraiment parti, je me suis juste un eu éloigné. Il faut parfois prendre des distances pour observer un monde que l'on ne comprend pas...
J'ai observé ce monde, a travers mon regard, j'ai vu les horreur immondes, qui m'ont rendus blafard...
J'ai vu, sur une plage déserte une fillette dansée, j'ai vu, sur cette même plage argentée, une marée de sang remonter lentement, j'ai vu des horreurs et des sacrifices, j'ai vu des idéos détruire des mondes entiers, j'ai vu les chemins qui mènent a la perditions...
Toutes ses visions ne sont pas le fruits du hasard mais le reflet d'une future réalité, si nous ne faisons rien, si nous laissons faire comme vous l'avez toujours fait. Il faut savoir donner un peu de sois pour améliorer un tout.
Le démon rode... Je le sens... Je le vois presque... là.
Oui il est là, je sens son souffle putride...

Il guette.
Dans l'ombre il attend.
Il aime attendre.

Ne nous éloignons pas du campement...
La bête rode...

Fidèle a ses dieux sombres, elle ne fuira pas, elle n'abandonnera pas tant qu'elle n'aura pas eu sa récompense, tant qu'elle ne se sera pas repu de notre chair, de notre sang.

Je ressent le climat de peur qui règne désormais a l'oasis, prisonniers sans le vouloir nous sommes piger dans notre propre demeure.
Je tente désespérément de faire la classe a tout les petits nomades de notre oasis, mais ils sont bien trop dissiper, ils raconte des histoires sombres, ils s'amusent a se faire peur, a se battre...

Lentement je les ramène vers moi, vers nous. Essayant tant bien que mal de les rassurer, d'aborder le sujet sans réellement l'aborder.
"Asmelad c'est vrai qu'on va tous être mangé?"

"Bien sur que non, allons qui a raconter ces sornettes! Voyons il n'y a pas de loups capable de venir nous manger dans ce désert, et même si loup il y'a, croyez moi, c'est plutôt a lui d'avoir peur..."

"Mais Asmelad pourquoi mon père il est toujours avec son épée alors?"

"Et bien parce qu'il estime que c'est plus prudent ainsi, et puis tu sais, c'est peut être pour se rassurer, même si il n'y a pas de danger..."

Leurs questions sont de plus en plus embarrassantes, je ne sais plus comment leur répondre, ni quoi leur répondre, les enfants savent toujours poser les questions qui ont le dons de nous énerver, nous, adultes.

Le soir se couche, je rentre dans ma tente, froide, trop froide a mon goût, je m'y loge comme dans un cocon douillet, me blottissant parmis les coussins en plumes d'autruches. Je ne bouge plus, dans cette amas de fraîcheur et de tendresse. J'ai les yeux fermer, je rêve enfin, de tout et de moi. De toi et de vous.
Demain la journée recommencera, comme chaque jour, la tension montant encore d'un petit cran.
Pour l'instant je suis dans cette tente que j'apprécie, mon chez moi, mon logis...

La Nouille

Le guerrier sans coeur

La nuit froide, noire, était tombée. Maintenant nous le sentions près de nous. Une sensation étrange de pesanteur. Le feu du campement crépitait mais sa lumière ne parvenait pas à pénétrer le noir ténèbre de ce soir.
Toujours ce vent froid. Il me résonnait à l’oreille. C’est un vent qui a souffert, il murmure des sons trop aigus, il souffre. Il l’accompagne. Il accompagne la mort, l’aura maléfique de ce guerrier sans cœur. La mélodie devient grinçante. Le froid plus pénétrant. Je le sens, il arrive.

Aegis était rejoint par sa femme Nyamo. Ce vent l’accablait, elle ne supportait pas sentir sa présence, elle partit chercher réconfort auprès de l’homme qu’elle aime. Aegis aurait préféré qu’elle rentre dans les tentes, mais comme toute femme nomade, elle avait le droit de défendre l’oasis, terres de leurs ancêtres.

Ratus le sens aussi. Il tient dans sa main de combat le bâton de l’Ancien. Dans l’autre le Kriss, l’arme des Nomades, l’arme qui unie notre peuple.
Il parait enfin sortir de sa méditation. Il lève la tête, et il ne se trompe pas.

Sur la dune, reflété par la rousse lune, une armure métallique aux couleurs de sang. Un guerrier imposant de stature. Il regardait fixement vers notre direction. Puis il commença à descendre la dune. Ses pas étaient longs, décidés, rapides. La Terre gémissait a chacun de ses pas comme s’il souillait le sol qu il foulait.
Sa présence dérangeait les esprits de la nature. L’air empestait, et ses pieds brûlaient le sol plus que le Soleil ne pourrai le faire.

Nyamo la fée appelait ses amies. Les vents de la vallée s’étaient rassemblés pour barrer la route au démon. Elles soulevaient des gerbes de sables et soufflaient si fort qu’elles auraient empêcher un être humain normal d’avancer. Mais pour le démon, cela ne l’empêchait pas d’avancer. Aegis fit signe aux Fedaykin de tirer les flèches, mais la plupart de celles qui le touchait se brisaient sur son armure

Il continuait d’avancer. Il ne connaissait pas la peur, seulement la haine qu’il nous vouais. Lorsqu’il fut à porter, je lançais mon javelot et le toucha à la jambe. Celui-ci pénétra dans sa chair et s’enfonça. Mais le démon retira simplement le javelot qui restait accroché a lui et arrivai qu’a quelques dizaines de pas de nous. Ce moment était arrivé

Sharrack

Ce bruit...


Quel est ce bruit?
Je sors précipitamment de la tente en direction du petit groupe qui c'etait formé par delà l'oasis. De plus en plus de fedaykins rejoignaient la petite communauté.

J'avancais lentement.
Approchant dans la nuit sombre, de l'évenement qui se preparait.

Il est là.
Je le vois aussi bien que je sens sont souffle.
Le moment est arrivé ou le démon se met en chasse.
Les guerriers les plus déterminés font face.
Sharrack lance son puissant javelot d'une main ferme et puissante.
Le démon est bléssé, mais il ignore le sentiment de douleur.
Il avance.

Je cours vers le campement, aussi vite que faire ce peux.
Arriver là bas, j'informe la garnison de la situation, demande aux plus braves d'aller rejoindre les autres.
Tandis que la plupart reste avec moi, au sein du campement.
Si jamais la bete reussit a passée, alors c'est ici que tout se jouera.

Nous nous organisons en silence, regroupant les non combattants dans un enclos fait de bois.
Une protection de fortune...

L'heure est grave.
A present résonne dans l'oasis le son des combats...

La Nouille

Le champion eternel

Il est la lui, le démon !
Ce monstre est une concentration de mal pur. L'âme d'un psychopathe ne représente peu être qu'une goûte d'eau dans cet océan de noirceur qu'incarne cette créature...
Il est la calmement, il nous scrute dans son armure rouge, il avance ses pas semblent littéralement s'enflammer tous comme ma colère.
Je m'élance vers lui vers mon destin, je sais qu'après cette rencontre je ne serai plus jamais le même.
J'aperçois arriver le Muad'dib, le Catalyseur comme dit le fou, le Cata..... je me sens mon âme passer a travers lui et revenir en moi...
Mes tatouages semblent s'animer, sur mon coeur mais est-ce bien le mien ?
Rayonne un soleil, mes bras sont de terre, de roc, de fer, d'or.
Une rivière s'anime autour de mon cou, fougueuse et pure, elle ruisselle sur moi.
Mes jambes s'animent de milles tourbillons ! D'un vent d'un sublime vent...
Je ne suis plus Ratus au non je ne suis plus le Naib, ho non je suis bien plus, je suis...
Je suis tous mes ancêtres...
Je suis tous les Naibs...
Je suis l'âmes de tous nos Shamans...
je suis Azimba
je suis l'âme de mon peuple
je suis un millier de vie, dans un millier d'univers
Je suis Elric l'albinos...
je suis Corum, Dorian, et tans d'autre
Je sens une énergie considérable m'envahir.
J'ai vécu milles vies connu milles morts, je suis...
Mais qui suis déjà ? Je me perd me dilue...
Pour quelque minutes j'ai la puissance de tous ces êtres en moi !
Mon destin la fait venir en moi comme en temps d'autre avant.
je suis le Champion éternel!
Il est là, en face de moi lui sombre démon et nous nous faisons face...

Ratus

Te voila...

Ah Démon tu es enfin là ! Là devant nos portes. Rempli de haine la plus extrême qui soit. Te voilà décidé à en découdre.

Viens ! Viens donc. Approche !

Nous sommes un peuple fier et courageux et saurons nous battre. Tu es là face à nous mais tu te sens invincible. Prêt à en découdre.
Nos flèches lancées, ton armure les brises. Le javelot planté dans ta chair, point de douleur en toi. Tu es insensible à toutes ces choses. Ni cri ni douleur ne te perturbent. Tu es le semeur de mort prêt à tout ravager de tes mains dévastatrices. Seul la destruction et la vue du sang te comblent.

Mais prend garde. Oui mes hommes continueront de t’assaillir inlassablement. D’ailleurs observe tout autour de toi et vois comme tu es encerclé. Tu ne croiseras sur ton chemin que flèches, lances et la bravoure de mes feydakins prêt à protéger notre oasis du mal.

Mais surtout, surtout, méfie toi car grande est la colère de notre naib…

Aegis

Comment t appeles tu ?


Il ne ressent plus rien de la même facon. Le demon se fond dans les ténèbres qu'il engendre, amalgame de noirceur sans fin. Tout annihler, tout sans exeption. Bientot ce monde serait plongé dans l'obscurité. Son monde ne serait que ténèbres et noir totale.

Mais il y avait les lucioles.
Lucioles ? non. Des explosions de lumières qui s'agitaient autour de lui, une miriade, mais si infimes dans cet océan de déséspoir et de néant...
Quatres irradiaent, les autres s'agglutinaient à elles dans un futil espoir de survie.
Quatres lumières, bien distinctes, qui se jouaient de lui. Ces petites la n'avaient plus peur du noir. Elles lui tournaient sans cesse autour, l'irradiant a chaque approche, lui faisant ce qu'il aurait considéré comme du mal autrefois. Mais des lumières qui se savaient faire du bien.
Des espoirs tourbillonants dans l'antre noire de la mort.

---

Ilian ne bougeait plus. Il n'avait plus conscience d'exister phisiquement. Sa pensée flottait librement au dessus du village nomade, volatile sans sa prison de chair et d'os. Il était ciel et nuage, vent transportant les grains de sable vers leur fatalité, il était aussi grain de sable, mais pas n'importe quel grain de sable.

Depuis son perchoir spirituel, Ilian sentait la vie. Elle luttait farouchement contre l'abime, contre son innomable antithèse. Les images du monde physique lui parvenaient comme portés par un vent qui souhaitait leur victoire. Dans un ciel sans imperfections autres que le tourbillon de nuage blancs et duveteux qui formait un globe tout autour de ce royaume de la pensée. Des images, comme si la vie s'accelerrait, partout autour, incrustées dans le paysage. Des images d'un peuple effrayé, d'une être de chair et d'idéaux sombres auréolé de ténèbres, quatres hommes luttant pour le salut de la lumière.
Sharrack
Ratus
Aegis
La nouille
… Faites ce que vous pouvez de son corps, je briserai les fondements de son esprit
je le jure.

Les images se décomposent, se dématerialises, commes tirés par leurs extremitées, avant d’exploser en d’indénombrables fragments de vie, tous si réels…continuant de lutter pour exister, mais vite effacés par le vent.

Ce vent…

Le village nomade, les gens, le desert, tout a disparu. Il n’y a plus que le ciel a perte de vue.
Ilian n’ose se tourner, car il le devine tout près. Son aura, celle d’un homme, usée par les affres de la folie comme une de ces vieilles citadelles de cauchemar dont même le temps n’a pas su avoir raison. Il sent la mort, il image les ténèbres de son empreinte physique, mais ne le cache pas. Il est sur de ce qu’il fait, il ne fera pas marche arrière.
Ilian a presque peur. Presque.

Dans son lit, une goutte de sueur, une goutte de sang.


Le combat est extraordinaire.
D’un coté, la créature démoniaque, utilisant sa seule présence comme une arme meurtrière et vengeresse. Son regard de haine, ses cris sont du poison, le simple contacte est une invitation aux ténèbres. L’incarnation de l’ultime déchéance de la race humaine.
De l’autre, l’apogée des lumières. Les quatres nomades en parfaite simbiose, corps et ames liés, effectuent un ballet purificateur dans l’unique but de sceller le mal qui pese sur leur peuple. Les quatres derniers defenseurs de l’éclat du soleil bienfaiteur.
Il y aurait bataille, du sang sur le sable, et un jour nouveau.

Ilian ne peut plus les voir. Il est devant lui, désormais. Son visage spirituel à un mètre du sien, tout au plus. Il est humain.
Ce n’est pas la bête qu’il a face à lui, le tueur d’enfant sanguinaire, l’exterminateur des nomades. Non, ce qu’il a face à lui, c’est l’incarnation d’une vie, une vie faite d’actes plus ou moins importants. De bons actes ? de mauvais actes ? comment savoir ? sa piètre vision du bien et du mal ne pouvait s’appliquer ici, dans le royaume de la pensée. Il y a Bien et Mal differement da ns cet être et en Ilian, et ce pour chaque être humain. Ilian se rememore ces moments de pensée futile, mais les images ne s’affichent plus. Il regarde alors celui qui est en face. Il le regarde aussi.

Ilian est désemparé. Il ne voyait pas l’interieur de l’esprit du la bête comme il lui était représenté. Un humain, rien de plus. Mais cette aura qui persiste…son nom.
Demande son nom, c’est un début.
Le début.

Ai No fugue

La lumière

Le monde était coupé autour de moi, comme si je n’existais plus sur cette terre. Je ne voyais plus que mes frères en lutte contre ce guerrier sorti des noires légendes. Il n’avait pas d’arme, mais on sentait en lui une telle puissance qu’il nous briserait en deux par sa simple force. Il n’avait plus qu’un œil, l’autre ayant laissé sa place a un trou vide, aussi noir que la couleur de son cœur.

La bataille était commencée. Ratus et Aegis avaient chargés, lançant le cri de guerre des nomades, celui qui donnait courage et hargne. Moins habitué aux combats, je fut plus long a réagir. Le démon avait encaissé les coups sans broncher avant de repousser les Naibs d’un simple geste du bras. Déséquilibrés par la force de l’adversaire, Aegis et Ratus reculèrent de quelques pas me laissant seul face à ce terrible guerrier.

Je sentis des mains puissantes m’attraper, me soulever. Je ne voyais plus que son unique œil rouge qui me regardait fixement. Je ne pouvais plus bouger. Je criais fort. Je sentais mon esprit s’en aller. Je me sentais avaler par cet œil qui ne me lâchait pas, qui me consumait. C’était une souffrance terrible, comme si tous mes souvenirs, toutes mes connaissances, se faisaient tiraillés dans tous les sens, arrachés de mon âme, ne laissant qu’un vide qu on ne pourrait remplir. Un vide qui ne m’appartenait pas.

Je ne sais pas combien de temps cela a pris. La douleur est partie. J’ai senti comme une légèreté avant de retomber sur le sol, le visage dans la poussière.
Je ne pensais plus, je n’en avais plus envie, et d’ailleurs, penser a quoi….
Je me laissais emporter par le sommeil, un long rêve m’attendait. Je partais avec lui vers la lumière qui me semblait si pure…

Sharrack

Le moment est venu

Les ténèbres se sont données rendez-vous dans notre oasis de lumière.
Mais maintenant il est temps. Il est temps de montrer à nouveau la valeur et la fierté des Nomades dans les combats. Et pourtant ce démon n’est pas un adversaire comme les autres. Redoutable. Rien ne l’arrête. Emporté par la folie destructrice.

Avec Ratus et Sharrack, nous nous sommes lancés courageusement dans sa direction criant notre cris de guerre et avec nos armes levées haut dans le ciel noir.
Ces cris retentissaient dans tout le désert. Il nous transcendait et effrayait nos ennemis par notre détermination. Mais ce démon n’en avait que faire. Il nous voyait arriver et restait là, immobile, comme s’il nous attendait et qu’il ne semblait rien craindre. Quant à mes Feydakins, je leur ai ordonné de rester en retrait, en haut des dunes, et de seulement attendre mon signal pour intervenir.
Nous descendions l’une des dunes à grandes enjambées. Nos pieds s’enfonçaient dans le sable encore chaud mais nous nous sentions à notre aise…

Ca y est. Te voilà enfin, là devant nous. Arrivé à proximité et toujours en mouvement, nous brandissions cimeterre, lance et kriss afin de le blesser. Mais d’un geste lourd mais vif, ces longs bras nous écartèrent de lui. Nous sommes retombés à quelques mètres de lui, le sable amortissant notre chute. J’ouvris les yeux, quelques égratignures au visage et un peu étourdis par temps de force. Je regarde autour de moi…

A droite personne…

A gauche…Ratus, à mes cotés, sain et sauf avec toujours cette fureur dans les yeux.

Mais Sharrack…Ou est Sharrack ! ? Je me lève sans prendre trop garde de la proximité du démon. Mon Dieu ! Je le vois ! Sharrack est là un peu plus loin allongé les bras écartés, le ventre contre le sable. Il ne réagit pas, évanouis très certainement. Et ce démon…argh ! Ce démon ! Il nous observe non loin de là avec ce qu’il peut. Je sens au fond de lui une réjouissance. Un rire sadique émane de son corps. Il savoure ce festin mais, dans ma tête je me disais que cela devrait être son dernier »

Vite ! Mettons Sharrack en lieu sur avant que ce démon n’en finisse car il s’approche de son corps inerte. Trop proche, beaucoup trop proche hélas. Alors tentons une diversion, sait-on jamais. Mes Fedaykins attendent mon signal. Je me mets à siffler pour les prévenir de la situation. Les braves. Ils ont bien reçu mon message et les voilà tout la haut sur les crêtes de nos dunes.
Quel spectacle magnifique mais aussi une belle démonstration ! Au pied de la dune ou nous nous trouvons tous, nous pouvons observer tout une ligne lumineuse nous encerclant. Chacun de mes hommes brandit une torche enflammée et l’agite dans tous les sens. Et ils se mettent à avancer lentement dans notre direction, le cercle se rétrécissant peu à peu. Ce n’est pas une charge contre le démon que j’ai ordonné mais juste un moyen de détourner l’attention de cet être maléfique.
Il voit ou du moins il ressent les choses. Cette chaleur propagée par ces torches mais aussi par tous les hommes autour de lui. Je te vois moi aussi. Tu es là devant ce spectacle et tu devines en te retournant sans cesse. Tu essayes de comprendre…peut être ne t’attendais-tu pas à ça…
Il ne m’en fallait pas plus pour me précipiter auprès de Sharrack et le porter plus en arrière. Sur un autre versant de la dune, deux Lions du désert m’ont rejoint.

Je leur dis :

« Ramenez vite son corps, il est en vie. Voyez il respire encore… Allez dépêchez-vous ! ! »

Il ne restait plus que Ratus et moi et puis tous ces hommes en torches.

Allons ce n’est pas fini ! Tu te croyais invincible Démon…peut être l’est tu après tout mais laisse-nous au moins le temps de le vérifier.
Je siffle à nouveau. Et maintenant une deuxième ligne surgit. Mais là ils sont armés d’arcs et de flèches et le cimeterre bien tranchant sur le coté. Tu as tué sauvagement quelques un de mes hommes et puis cet enfant…viendras-tu à bout de notre détermination et de cette soif de vengeance ?
Peut être que le peu de flèches que nous t’avions planté dans ta chair te laissait de marbre. Mais là, devant toi. Ce ne sont plus que quelques flèches mais des centaines et des centaines qui s’apprêtent à déferler pour te transpercer. Et nos Shamans présent en ces lieus attendent leur heures. Ma bien-aimée Nyamo , fée de l’air, est prete à deployer ses ailes pour s’élever haut dans le ciel afin de faire déferler sur toi les vents du désert.

Tu tournes sur toi même remuant le sable dans tous les sens. Tes bras s’agitent. Que ressens-tu donc Démon ! La solitude ? Regarde, comme tu es seul. Viendras tu à bout de cettes multitudes ? Mes hommes sont prêts à payer de leurs vies pour en finir avec toi tu sais.

Je reprends mes cimeterres, un dans chaque mains, d’une façon déterminée. Les Fedaykins entament leurs descentes accompagnés de leurs chants. A mes cotés, Ratus, concentrés comme jamais…

Aegis

La mort du démon

La puissance du champion éternel atteignait en moi son maximum, je devait maintenant passer a l'attaque avant que cette puissance mystique me quitte !
Le démon avait blessait Sharrack trop inexpérimenté pour affronter un tel adversaire.
Aegis le Naib Fedaykin avait fait manoeuvrer les hommes pour faire une diversion.
C'est le moment que je choisi pour frapper, levant les bras pour le frapper avec la puissance d'un torrent de montagne. Le soleil tatouait sur mon coeur irradia d'une telle lumière le démon que celui-ci ne tenta même pas de se protéger.
Le coup s'abattit sur son torse, et l'entailla très très profondément. Il rugit comme un tigre, la souffrance semblait quelque instant encore activé sa rage !
Il m'évita sentant en moi sont trépas et chargea avec démence Aegis.
Celui-ci avait pressenti l'assaut et bougeât au dernier moment. Il roula sur le coté, tous en frappant la créature au mollet !
La bête tombas au sol tentant dans un dernier sursaut de mordre Aegis, mais ma lame lui tranchât la tête dans un sanglant fracas avant qu'il ne réussisse sa manoeuvre.
Le démon suffoquait dans un dernier gargouillement, d'une absolu horreur.
Son corps était mort, mais une partie de moi ressentie que son âme continuait de torturer le pauvre Ilian...
Je sentit peu a peu ma puissance s'affaiblir, j'eu la triste sensation de n'être plus qu'une personne dans mon corps. En revoir Azimba, Elric, Dorian,......
je redevenais Ratus, mais un bien triste Ratus, faible, très faible j'eu la triste impression d'avoir pris 30 ans en quelques minutes.
Je tombas au sol éreinté, la dernière chose que j'entendis avant de sombrer dans un profond sommeil, fût la voie de aegis : "Naib tes cheveux il sont devenu tous blanc !....."

Ratus, Naib des Nomades.

L'après démon

Le démon a été vaincu, battu par la force des hommes et du naib, battu pour auver nos vies, pour sauver vos vies.
Ce soir, la clameur gronde dans le camp, l'oasis s'enflamme au son des tambours, le son de la victoire, le son de la fete et des rejouissances...
Mais pendant que les peres et les meres retrouvent leurs enfants, pendant que les couples séparés se retrouvent et s'enlacent, pendant que l'on pleure de bonheur, dans une tente, a l'écart du bruit, on a mis un bléssé.

Sharrack.
Il a été emporté par la folie meurtriere du sang, Raeck, le noble nomade a bien tenté de le sauver, en vain, il est retomber dans l'inconscience et dans les méandres de la nuit. Je cours vers la tente qui abrite notre fier defenseur de la nature.
Et je le vois, étendu sur un lit moelleux, des bougie d'épices allumées autours de lui, diffusant une brume étrange dans la tente.
Je le regarde, mes mains tremblent...
Il est pale, tres pale, trop pale. Son visage incarne la mort, les joues creuses, la peau tirée.
Mes sentiments sont confus, ca ne peut etre vrai, il ne peut pas etre mort !

"Il n'est pas mort rassure toi"

Les femmes qui se sont occupés de Scharrack me rassure, ilvit encore, son coeur bat faiblement, et sa respiration est bien faible, mais il vit.
Me voila un peu plus rassuré.

"Mais... l'épice ne changera rien, il va.... ce n'est qu'une question de temps..."

Alors... Alors il est... comdamné... condamné pour avoir tenté de sauver nos vies !
Je m'éffondre, je veux crier, hurler, sortir, courir vite et loin... Pleurez dans les bras d'un etre cher, crier ma haine de ce monde horrible et inhumain...
Et puis le vent se leve, l'air de vient chaud a l'interrieur de la tente, un doux parfum de plante se fait bientot sentir...
Oui...
Ce parfum...
C'est elle, elle arrive.
Lentement le voile de la tente s'ouvre, avec grace et élégance, la silhouette rentre dans la tente,vétue d'un voile bleu transparent, elle est belle, comme l'aurore du jour, et sourie. Ses traits fins redonne espoir, et je n'ai plus peur, je n'ai plus de chagrin, juste les yeux rivés sur elle.
Lentement elle se deplace, sa chevelure blonde ondule avec grace et distinction, et chacun de ses pas semble resonnez dans mon coeur comme un tambou battant.
Liness, elfe receuillit au sein des nomade des sont plus jeune age est devenue un etre de bonté exeptionnelle, elle a developpé des talents sans precedents, notement dans le domaine de l'air.

Elle se rapproche du corps, le silence reigne dans la tente, la lumiere de l'aube naissante eclaire nos visages et le sien.
Lentement ses levres s'animent, elle chante.
Mes oreilles sont dans les etoiles, mon coeur se disperse dans le ciel bleuté de cette journée d'automne, la mélodie berce mon ame comme le ferait le vent leger d'une plaine sauvage.
Je ne peux me detacher de se chant angélique. Il m'ennivre, je ne sais plus, je ne sais pas ou je vais, ni qui je suis.
Je fixe du regard la belle qui chante, mes mon ame est ailleurs, entre reve et réalité, entre sommeil et illusions, entre nostalgie et mélancolie.
Le chant doucement s'eteint, la voix merveilleuse devient moins sure, puis s'eteint.
Je reprend mes esprits.
C'etais....
Il n'y a pas de mots...
On ne peut definir la beauté pure...
Je regarde autours de moi, tous semblent emerveillés, je regarde le corps de Sharracks, et je n'en crois pas mes yeux!!!

Il....
Il me regarde d'un air penaud !
Comme si de rien n'etait !
Il a repris ses couleurs et semble en pleine forme, il demande meme du thé.
On lui en apporte vite...

Comment...
Je... j'ai revé...
Je me frotte les yeux...
Non... Je n'ai pas revé...
Liness a des dons qui depassent l'imagination...
Elle est vraiment extraordinnaire, faudra qu'elle m'explique encore se prodige !

Les rejouissances a peine passé un feydakins rentre dans la tente !

"Ratus ! Le.... naib, il a ... il est...."

Nous courrons tous vers la tente du naib, laissant sharrack se reposer.
Dans la tente je ne reconnais pas l'homme devant moi...
Ses cheveux sont gris, sont corps est vieux et usé.
Aegis le naib feydakin se tien a ses cotés.
Il nous explique qu'apres le combatcontre le démon, le naib s'est subitement retrouver agé d'unetrentaine d'années supplementaires avant de s'effondrer...

Nous ne savont que faire...
Je regarde Liness, elle me regarde aussi et fait un signe négatif dela tete.... cette fois pas de miracle...

La Nouille

La mort du démon

J'avais vu le terrible combat entre le démon et les nomades.Je compris alors que j'avais eu raison de battre en retraite.Nous n'étions pas encore prêts pour affronter ces puissants humains.Le démon avait du rire lorsque j'avais tenté de le battre.Si j'étais encore en vie maintenant c'était seulement parce que je ne l'intéressais pas...
Quelle humiliation,le monstre que j'avais à peine réussi à blesser,et encore,avais été battu par les nomades.A force de combats dans le dèsert j'étais plus fort qu'avant mais j'étais bien loin de leur niveau comme je le vis durant ce combat.Je n'abandonnai pas cependant,il fallait que je devienne aussi forts qu'eux,plus forts même.Etant donné leur puissance,ca ne serait pas facile mais j'y arriverai au nom de tous les elfes de noirs j'y arriverai...

Malus Darkblade

Mélodie

La lumière… Cette lumière si pure… Je commençais à la rejoindre. Mais je ne m’en approche plus. Pourquoi je ne puis la toucher. Elle est si belle, si enivrante, elle est devant moi, tout près, mais je n’ose plus. Je la regarde avec passion, avec délice, mais indécis.
Je la veux, je voudrais la saisir, mes mains s’en approchent, puis j’hésite.
J’entendais une douce mélodie. Elle ne venait pas de la lumière, mais son rayonnement était égal. Elle venait de loin, très loin…mais la musique était si belle, si triste et si généreuse que la lumière faiblissait pour lui laisser place. La lumière était devant moi, je la regardais, mais elle me paraissait plus terne, amoindrie de perfection. Elle n’avait plus la même saveur, le même parfum, elle n’était plus en moi.

La lumière changeait de couleur, elle n’avait plus la même clarté. Elle prenait la teinte orangée d’un soleil matinal. L’air que je respirais était encore frais, mais la couverture de laine me tenait suffisamment chaud. J’essayais de m’endormir encore un peu. Je voulais retourner dans le joli rêve ou j’errais avant que le soleil ne remplace la nuit. J’imaginais si bien la lueur envoûtante qui prenait possession de moi et cette envie soudaine de ne faire plus qu’un avec elle. Je me laissais à nouveau entraîné vers la lumière mais elle ne venait plus. Je revenais dans la réalité. L’aube faisait son apparition. Je devais me lever, mais je manquais de force. J’avais mal partout. J’ouvrais un œil, et distinguais une femme assoupie à coté de moi.

Pourquoi veillait on sur moi, pourquoi avais-je mal partout ?
Puis je réalisais… le démon, les ténèbres…Aegis, Ratus et Ilian l’étranger que je venais de rencontrer, qu’était ils devenus ? Je me levai avec difficulté. La nomade a coté de moi se réveilla aussi, et me proposai de rester couché le temps qu elle aille chercher de l’aide. Elle revint bientôt avec le Naib aux cheveux blancs, et tout un joyeux groupe d’enfants avec qui j’apprenais à lire dans l’école de l’Asmélad. De leurs joies, je compris que le démon était vaincu, et je me renseignerai plus tard sur la raison de cette blancheur capillaire soudaine de mon oncle. Aegis arrivai a son tour suivi de Nyamo, le Muad’Dib et Dame Liness dont je reconnus la mélodie qu elle avait chanté à son timbre de voix. Elle m’avait sauvé la vie.

Tout le monde était la, mais je voulais savoir, Ilian… Je me précipitai tant bien que mal à la tente bleue…

Sharrack

Suite, fin, epilogue ???

"Toute vie revient à la terre, d'une manière ou d'une autre. Le mal causé se transforme en cadeau des dieux. Il n'y a pas de justice au jugé quand c'est mère la terre qui s'occupe du partage"

gravé a même le sable aux environs du village, origine inconnue.
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Les mains de sharrack écartent le rideau.
Plus rien.
Ilian n'était plus là.
Mais sharrack avait la tête ailleur. Dans les nuages brumeux, les grandes étendues au dela du ciel.
Il n'y avait plus rien que du sable dans la tente. Tout trace de vie s'était volatilisée.
La vie, éphémère et capricieuse.
Dans le sable, des mouvements irréguliers. Sharrack s'approche, le coeur battant la chamade.

tête dans le sable, les bras s'agitent à la recherche d'une quelconque protection contre l'air frais qui s'insinuait dans la tente.
Un enfant.
Un nouveau né.

Sharrack ne comprend plus, et en même temps a peur d'avoir compris.
Il prend l'enfant dans ses bras et le reggarde. Il est mignon, il est heureux.
Il ouvre l'oeil et sourit.
l'oeil droit.
l'autre reste insensémùent fermé.
Le nomade sait ce qu'il doit faire. Il sent ce qu'il doit faire plus qu'il ne le sait.
Sharrack, du peuple de la lumière, plonge son regard dans celui de l'enfant.

en un instant.

Le royaume des nuages, tout tourne et virevolte - Ton corps Ilian, je veux ton corps TOUT DE SUITE !, le jeune voyageurs marqué par le temps -tu as perdu, sors de notre lumière- qui tourne autour de ce paysage anarchique. Deux forces opposées luttant a mort dans le domaine de l'esprit. Puis, soudainement, dénouement brutal et vindicatif, une ombre tel une image subliminale, une forme gravée a même l'esprit du nomade. une forme élancée et régulière. Peut être
- Ce n'est plus contre moi que tu te bat, Graham -
un oiseau, un grand oiseau.

Fin du flash, sharrack voit a nouveau la toile bleue de la tente devant ses yeux.
Il soupire. tout a été trop vite, mais les elements sont la maintenant. Ca prendra le temps que cela prendra, mais ils finiront bien par trouver un ordre. Ce n'est plus la priorité du moment.

Il ressort, l'enfant dans les bras. Il s'est endormis, ses quelques cheveux noirs et epars battant au gré du vent.
Plus de nuages, plus que le bleue calme et serein d'un ciel qui a vu passer trop de vies et de morts.
Il est toujours là, lui.
Il y a des choses qui refusent de changer.



Sarosa, nuit noire. Auberge du sanglier bourru, chambres a volonté.
Une forme sous les draps
indécise
comme un nouveau né qui tente de respirer.
encore une nuit difficile a passer
pour Ilian.

Mais cette fois, il sait ou il va.

-Dors. Tu As Une Longue Route A Faire...-


Suite et fin ? Suite et fin ? Suite et fin ?
cette vie sera la bonne.

Ai No Fugue

Fête

Les flammes dansent, chantent, et crépitent. Le feu géant est allumé, signe des réjouissances a venir.
Les instruments se mettent a jouer, harpes aux cordes mélodieuses, tambour de peau fine, tintement d'instruments variés et léger.

La nuit étoilée se montre bientôt, les enfants jouent et s'amusent a n'en plus finir, courrant dans tous les sens, hurlant, s'énervant autours du feux qui nous anime tous.
Les femmes dansent au son des battement de tambours, et le repas est servis, dans de grandes écuelles nous piochons nos envies.
Je prend une cuisse de lièvre du désert...
Quel gout extraordinaire, mélange d'épice, de sucré et de salé, mélange de gouts et de parfum. Exquis.
Le vins coule aussi, je refuse les verres que l'on me tend, je n'aime pas être ivre, surtout un soir comme celui là.
Je regarde du coin de l'oeil notre naib, il semble s'amuser aussi... Tant mieux.
Avec tout ces évènements j'avais peur qu'il n'aille pas très bien.
Le rythme dansant change tout a coup, le rythme devient lent, doux, déjà mes prétendantes viennent me demander de les accompagner dans cette jolie danse, j'en choisit une au hasard, Anays, elle a 7 ans, comme toutes les petites princesse qui sont venus me demander de danser.
Je la prend dans mes bras, et nous tournons au milieux de la fête au rythme des chants.
La musique doucement s'achève, la maman vient m'enlever ma cavalière en me souriant.
Je retourne m'assoire.

J'aime ce bonheur particulier qui nous frappe de plein fouet lors de ces moments privilégiés, j'aime voir que le monde est heureux, et qu'ils sont encore capable de s'amuser malgré la tourmente et la rudesse de la vie.
Au loin je vois les parents de Léna qui se regarde en souriant, le ventre de la mère est bien gros...
Un nouvel évènement se prépare, je souris. La vie recommence, comme toujours.
Mais vite je m'ennuie, il est plus facile de s'amuser lorsque l'on est au moins deux, alors je m'éclipse, je marche au bord de l'eau, la fraîcheur de cette fin de soirée me fait frissonner, loin du brasier la chaleur ne se fait plus sentir.
Comme l'eau est belle lorsque la lune fait refléter ses plus beau rayons. C'est là, le seul endroit au monde qui repose mon esprit. Si vous saviez comme l'eau est apaisante et que la nature peut être reposante lorsque l'on ne la dérange pas.
Une gazelle pointe maladroitement son museau au travers de la broussaille, elle avance timidement au bord de l'eau. Je ne bouge plus, et l'observe. Elle boit, sans s'occuper de ce qui s'occupe autours, elle boit cette eau fraîche, source de vie et de bienfaisance.
Et puis elle me regarde, effrayée, elle ne bouge plus.
Je la vois trembler, et paniquer.
Elle s'enfuit.

Je ne lui aurais pas fait de mal.
Pourquoi les hommes sont ils toujours pris comme des prédateurs par l'ensemble des animaux de ce monde? Sans doute car il le sont vraiment, le respect de la nature sera la clef de tout, mais n'est pas prés d'arriver, il y'a pour certain, bien trop de plaisir a tuer des animaux, voir même des hommes.
Alors je me retrouve seul, et lentement rentre vers ma tente, on m'appelle, je me retourne, on me dit bonne nuit, je rend la pareil, et retourne dans cette tente, petit nid rien qu'a moi.
C'est dans cette intimité que j'aime rever, rever de tout, de toi. Rever d'un monde futur, d'un monde passé, de mélanger les deux.
Quelle solitude si prêt de tant de gens, quelle tristesse au milieu du bonheur pur..

La Nouille

Et voila...

Me revoila de nouveau seule dans le desert...
j'ignore encore si j'echapperai a tous les dangers...
je ne sais meme pas ou est le danger.Mais je sais qui sont mes ennemis...
du moins je crois!

j'avance au gré de mon humeur, m'eloignant de plus en plus du campement nomade...

Jodylinn