Chapitre 2 Léna et l'espérance

Une journée d'école

-« Les deux du fond, Ameloth et Nemiphis, veuillez arrêter de vous chamailler je vous prie . Merci »
« Bon reprenons si vous le voulez bien, qui peut me rappeler les activités d’hier ? »

Une petite main se tend avec timidité, puis deux, puis trois.

-« Amelia nous t’écoutons »
-« Hé bien, heu… On a appris le soleil, et on a fait des sciences »
-« Voilà, c’est exact . Aujourd’hui nous allons voir, et étudier tout ce qui concerne les serpents ! Un peu de grammaire ne fera pas de mal non plus a certains, pour les plus petit nous verrons l’alphabet. Puis pour finir, un peu de détente, nous allons faire des coupoles en terre cuite »

La petite assemblée montre sa joie en une multitude de petits chuchotements . Je continue mon cours tout en m’intéressant a la ribambelle d’enfants devant moi. Il sont tous plus extraordinaires les uns que les autres. Je suis heureux d’être venu asmelad, enfin maître d’école en somme. Comment ne pas s’émerveiller devant tant d’innocence ? Je les observe d’un œil distrait mais attentif. Assis tous en tailleur a mes pieds, ils boivent mes paroles comme un textes sacré. Tous assis dans un ordre précis que moi seul peut connaître. Les enfants se disposent toujours de la même manière, bien qu’en les regardant il n’y ai pas d’ordre précis, celui qui les connaît voit toute suite que la disposition n’est pas innocente. Les amitiés forment une chaîne qui donne à l’ensemble un ordre cohérent. Les affinités rapprochants certains, en éloignant d’autres. Car le monde de l’enfance est aussi celui de la cruauté. La petite léna par exemple, toujours seule, perdue dans ses nuages. J’ai discuté avec ses parents, depuis toute petite elle se comporte de façon particulière, toujours évadée dans un monde qu’elle seule connaît. Elle semble vivre dans les étoiles. Je tente désespérément de la faire participer.

-« Léna, sais tu ce que l’on peut faire de la peau de serpent toi ? Léna, ouh ouh »
-« Laisse la muad’dib, elle n’est pas comme nous. IL faut la laisser, elle est très bien ou elle est. »
-« Pardon ? Est-ce que sous prétexte qu’elle est différente de vous, nous devons l’exclure ? »

Je fronce des sourcils et prend un air sévère.

-« N’a t’elle pas le droit à la parole et a l’éducation, comme vous tous ? »

Les enfants entament en cœur un oui affirmatif.

-« Cela me rassure, vous n’êtes pas si bêtes que ca »

Le ton humoristique employé fait rire la petite troupe. Je ne pense pas avoir de préféré dans la classe, petits et grands s'y complaisent dans une parfaite égalité. En revanche je porte plus d’attention sur la petite Léna. Du haut de ses six ans, la petite princesse semble bien étrange. Je l’observe depuis que je fait la classe, et je dois dire qu’elle est bien mystérieuse. J’ai pu la voir communiquer avec des oiseaux, j’ai pu la voir contrôler le vent pour lui apporter un objet. Cette enfant a un don. Mieux vaut ne pas lui attribuer les responsabilité que cela engendre dès maintenant, elle aura bien assez tôt le dur labeur d’une élémentariste.

-« Bon, tout est terminé, je pense que les serpents non plus de secrets pour vous, pas vrai ? »
-« Vrai ! » Répondent des enfants.
-« Alors maintenant, place a la détente »
-« Oui ! ! »
-« Bien, alors nous allons tenter de ravir nos mamans en fabriquant de petite coupoles a fruits. Mais attention, c’est un travail délicat, il va falloir se concentrer, et pour se concentrer il faut… »
-« … Du silence ! ! ! ! » Reprend en cœur toute la classe.

Désormais un grand silence s’abat. Je regarde les petites mains travailler l’argile. Déjà des formes s’ébauchent, certaine plus prononcés que d’autres. Je vais d’un enfant a l’autre, tentant d’offrir mes services a ceux qui en ont le plus besoins. Quelques éclats de rires, nos mains sont terreuses et collantes. La petite Léna, elle, a déjà terminé, sa coupole est magnifique, elle a réussit avec les différents tons de l’argile a former de petits dessins sur toute la longueur. Arbres, gazelles, serpents, s’entrelacent pour former une fresque miniature. Je la félicite pour son travail et me répond d’un sourire. Sans doute je suis l’une des rares personnes a la comprendre vraiment.

Je fait enfin retentir le gong final en faisant agité une petite cloche de bronze. La classe est finie, l’heure de l’amusement et du reposa enfin sonné. Chacun me rapporte sa coupe, pour que je la mette a sécher et a cuire. Léna passe en dernière, m’apporte lentement son extraordinaire travail, posant délicatement entre mes mains sa coupole d’argile.

-« Tien muad’dib, c’est pour toi, c’est un cadeau. Pas’que toi aussi t’es pas comme les autres. »
Je souris

-« Merci petite miss, je crois que la différence qui nous anime fait de nous, et surtout de toi, une personne exceptionnelle, crois moi, c’est la différence qui fait ce que nous sommes, tu n’as pas a t’en vouloir, tu es parfaite. »

-« Peut être… A demain Muad’dib ! »

Je la regarde s’éloigner sur ses petites jambes, marmonnant a voix basse des paroles qu’elle seule comprend. Je referme mes livres, range les images. Que vais-je bien pouvoir inventer demain pour les émerveiller encore ?…

La Nouille

Futur

Assis sur un rocher couleur de feu, a l’aurore naissante, je regardais droit devant moi. Le regard perdu je fixais désespérément un point imaginaire. Le soleil naissait alors comme un papillon sors du cocon, apparaissant entre les dunes de sable fin, dans le lointain horizon. L’air était frais, assez pour me faire frissonner mais trop peu pour que le froid m’anime réellement. Lorsque soudain je vis au loin un point noir se rapprocher lentement. Etrangement je n’osais pas bouger, comme pétrifié devant la silhouette. Une petite tornade de sable tourbillonnait autour de l’inconnu, de façon a ce que je ne vois qu’une ombre féminine à l’intérieur. Je ne ressentais plus aucuns sentiments. La forme tendis sa main, je la pris et nous marchions, main dans la mains, ainsi pendant des heures. Le soir apparaissait déjà et nous venions a peine de stopper la marche. Impossible de vous décrire mes sentiments du moment. J’étais comme absorbé, impossible de réfléchir ni même de faire quoi que ce soit d’autre. Mon corps était manipulé par l'étrange créature tandis que mon esprit était lui aussi plus que limité.

Mais bien sur ! C’était elle. La dame de mes visions, le visage sur le sable… Elle faisait défiler en moi les images qui m’avaient appris son existence.
Autours de nous était une plage de sable, aucune dune, le sable formait une étendue parfaitement plate et lisse a perte de vue. Le ciel s’assombris soudain, laissant baigner seulement un rayon de soleil d’entre les nuages, et qui formait un voile de lumière juste devant nous. Puis les images défilèrent. Je ne vais pas vous les décrire, cela serait bien trop long, je vais simplement vous conter l’histoire qui se déroulait a mes yeux.

Le dieu du désert viendra. Avec lui l’envie de créer un enfant. Ce dieu est bien capricieux, et désire plus que tout , avoir un enfant humain. Cet enfant devra être fait avec la femme qu’il choisira. Cet enfant aura un pouvoir immense qui répandra la joie et la prospérité. La promise du dieu ne sera autre que Linesse, la charmante nomade. D’un rayon de pureté le dieu mettra en elle l’enfant prodige. Cet enfant se nommera Nesta. De son entourage viendra le salut du peuple. Son père adoptif ne sera autre que Vlad, l’apprentis shaman. Tandis que son éducateur veillera a faire de lui ce que l'on attend. là est la tache du Muad’dib. Il veillera à développer en l’enfant ses pouvoirs d’elementariste. La nature sera le for de l’enfant. De cette nature viendra un oasis comme jamais il n’y en aura. L’enfant fera pousser la végétation, transformant l’oasis en une terre fertile et riche. De là s’installerons des merveilles, palais et temples viendrons s’y côtoyer dans un ensemble à la beauté sauvage. La nature donnant un ton uniforme a ce qui sera la première cité nomade.
De cet enfant découle le miracle, du Muad’dib découle la renaissance. Cet enfant sera le berceau d’un renouveau auquel le monde sera convié.

Voilà ce que j’ai vu et ce que je peut affirmer. A vous d’y croire ou non. Pour ma part je me prépare déjà a mon futur rôle…





Sur la lande déserte, une femme fredonne,
Pour son enfant et pour elle aussi :
Je connais ton père, petit bonhomme,
Il vit très loin, très loin d'ici ...
Un soir de tempête il est entré.
Mon Dieu la tête qu'il avait,
Il dit, s'asseyant sur le lit :
C'est moi le père du petit.
Je suis un dieu sur la terre,
Je suis un géant dans les airs.
Je vis très loin, très loin d'ici,
Entre les nuages et votre vie.
Jetant sur la table une bourse d'or,
Il dit : voilà pour ton effort,
Quant au petit, dès aujourd'hui,
Il te faut s’occuper de lui.
Je viendrai l’aider un soir à la brume
Quand le ciel s'accroche aux filets meurtris,
Et lui apprendrai à disperser l'écume,
A élever la nature fleurie.
Un beau shaman tu épouseras,
Des apprentis le plus adroit,
Et le Muad’dib l’éduquera,
Construit mon fils, mon fils a moi.
Sur la lande déserte, une femme fredonne,
Pour son enfant et pour elle aussi :
Je connais ton père, petit bonhomme,
Il vit très loin, très loin d'ici ...

La Nouille

La Rose

la petite rose pris dans le grand tourbillon
avancera rapidement vers son grand destin
Gard au malfaisant voyant le danger
qui par instincts de mal voudra la mangé
Catalyseur prend cette fleur dans ton jardin !
Avant que la cisaille ne la frappe !
Ou bien le malheur s'abattra sur ta race...

Le Fou

La Connaissance

L’oasis prend vie chaque jour. La terre se fertilise, les fleurs du jardin resplendissent de couleurs aux milles éclats.
Les nomades ont le sourire depuis que Muad’Dib est arrivé.
Avec lui l’espoir renaît. Nous avons une fécondité agrandit et les enfants sont heureux d’aller a l’école.

Muad’Dib nous a convaincu de l’utilité de l’alphabet, et la connaissance des mathématiques. Nous avions des connaissances, mais celle-ci ne correspondait qu à une nécessité de survie, et notre écriture n’était connue que de nous même.

J’adore les histoires et les légendes, et pour cela il faut que je lise les livres.
Je vais donc parfois dans les classes et travaille avec les enfants sur l’écriture et la lecture.
C’est très intéressant, mais j’avoue avoir des difficultés à soigner mon travail.

Les enfants m’acceptent facilement parmi eux, je dois dire que j’étais des leurs il y a pas si longtemps.
Ils se moquent tout de même de moi, et je m’amuse a les pourchasser pour les faire rire, avant qu on nous rappelle au travail.

Le soir, j’essaye de lire un livre qui raconte des légendes elfiques.
Je m’endors souvent en faisant de beaux rêves, d’un monde merveilleux aux demeures qui respectent une végétation pourtant fournie.

J’en ai encore pour longtemps avant de finir mon livre, à la vitesse ou je lis, l’hiver sera bientôt tombé.
Mais j’acquiers chaque jour une nouvelle vision du monde, que seul les livres peuvent nous faire partager.

Un jour viendra peut être, ou les nomades ne seront plus considérés comme des sauvages.
Nous possédons notre propre culture et notre propre identité.
Et tous les nomades possèderont bientôt la connaissance.

Sharrack, protecteur de la Nature

Tord Boyaux

Pfffouah !!! Non mais qu'est ce que c'est que c'tord boyaux du désert. J'peux tout d'meme pas continuer a boire ca !

Bon, c'est décidé, a la prochaine caravane j'pars avec eux, et j'me ramene une caisse d'un alcool bien d'chez moi.

Non mais... c'est qu'ils vont finir par m'tuer avec ca !

Pat hibulaire

Journée de deuil

Aujourd'hui il fait tout gris. Je pleure, seul, suivant la ravane noire qui avance devant moi. J'ai une envie de mourir qui remonte, ma vie est brisée, et le temps c'est aretté. Aujourd'hui une vie c'est eteinte, je voudrais la rallumé, mais je ne peut pas. Ses parents pleurent dans mes bras, je voudrait leur dire que c'est le destin, que tu n'aurais pas supporter de vivre avec de tels pouvoirs. Mais je n'arrive pas a parler, ma bouche est seche, les larmes remplissent mon visage.
Je garde bien au chaud dans mon coeur ton souvenir et ta coupole de terre cuite. Je garde dans mon esprit le sourire radieux d'une enfant magnifique. Je voudrais partir, loin, tres loin, aretter de vivre pour te faire renaitre.
Aujourd'hui il fait tou gris, j'ai perdu un etre cher, j'ai subit une defaite, le destin est parfois terrible, je voudrais parfois lui cracher dessus, lui dire d'artter de faire du mal, de nous faire du mal...

Aujourd'hui il fait tout gris, et demain aussi, desormais ma vie sera grise, je le sais. Aujourd'hui j'ai perdu un enfant, et c'est la pire chose qui puisse arriver....

Léna, on se reverra surement....

La Nouille

Léna

Quel cruel destin pour cette petite. Elle était discrète, mais nous l’aimions bien.
La mort ne devrait jamais prendre un enfant, même si son esprit s’en retourne vers d’autres destinées.

Ne pleure pas Muad’Dib, ne la sent tu pas près de toi ?
Lorsque le vent passe et qu’il murmure à tes oreilles une douce mélodie.
Muad’dib, Léna est heureuse maintenant, regarde la courir après ses amis de l’air, ils entraînent avec eux une poignée de sable qui se redéposent comme des feuilles d’or.

Elle n’a plus besoin de contrôler cette force qui l’entourait, elle est cette force.
Elle fait maintenant partie de la Nature, de la Vie.

Ouvres tes sens, et laisse toi envahir par les douces caresses du vent, signe de son amitié.
Ecoute la fredonner, et rappelle toi qui elle est.
Ainsi elle restera toujours parmi nous

Sharrack

Triste nouvelle

Triste nouvelle et mauvais présage ! La petite sera inhumée selon les coutumes nomades, Enveloppée dans un drap blanc est enseveli secrètement par le naib au sommet d'une dune.
Voilà pourquoi nous nomades respectons chaque dune ! Elle conserve peu être la dépouille de l'un de nos proche.
Je ferai mon devoir se soir a la nuit tombé, que les esprits du désert veille sur son âme.

Ratus Naib des nomades

La Dune

La nuit commence a tomber sur le désert des larmes, je part seul les bras encombrés de l'enveloppe charnel de la petite.
Sont corps a été préparé par nos shamans, ils l'ont enveloppé dans un drap blanc.
Sur sont corps ils lui ont peint des symbole magique pour protéger son âme et la guider vers les esprits du vent.
Maintenant que je suis loin du village mes yeux peuvent se laisser-aller aux larmes, le naib doit être fort !
J'arrive a la dune que j'ai choisi, c'est une dune très exposée au vent, elle est très haute et son sable est magnifique.
On y trouve beaucoup de rose des sables la petite les aimées beaucoup.
Je fait mon devoir suivant les antiques coutumes. Un léger vent souffle autour de la dune.
Je rentre au camp, jamais un voyage ma parut si dur.

Ratus Naib des Nomades

Bientot

Les traveaux ont debuté. Les premieres rangées de canaux principaux s'etendent sur la longueur des terres fertiles, a l'est de l'oasis. Bientot l'eau passera par ces canaux et acheminera sa bienfaisance au travers de nos terres. Bientot nous ferrons pousser des cereales en quantitée plus que necessaire, la terre etant tres fertile, nous devrions avoir de bons resultats. Une fois notre agriculture mis en place, nous pourrons facilement crées des batiments en durs, pour pouvoir acceuillir du monde en quantité.

Les tribues nomades qui nous entourent nous rejoignent dans notre periple, nous recrutons des bras travailleurs, et rappelons nos hommes partis en caravanes pourqu'il nous donnent leur aide.

Bientot une puissance fleurira de cet oasis, un havre de paix, respecté par tous. Bientot arrivera la fin de notre labeur. Bientot arrivera l'avenement des nomades.

Nombre d'entre vous nous designent comme des incultes, dennués de sens moral. Mais ceux la sont aveugles, et ils s'en morderons les doigts, ceux qui nous traitent d'esclaves, et qui, au nom de leurs civilisations, se permettent d'etre le seul maitre apres les dieux, se rendrons bientot comptent qu'ils ont fait une grossiere erreur de jugement.


Je regarde l'eau de l'oasis plate et calme, le soleil rouge reflete dans cette eau claire et majestueuse, une couleur qui impregne aussi les palmiers, qui semble bruler sous des flammes invincibles et intouchables. Je m'assois dans l'herbe, plongeant mes doigts dans cette eau fraiche, en buvant une gorgée, me rafraichissant le visage avec.

Oui, tout cela touche a sa fin, bien que sur le plan personnel de nombreux evenements me touchent profondement, je doit veiller au bien etre de tout les nomades, et cette cité qui va fleurir, signifiera pour eux, le repos tant attendu.

La Nouille

Le commerce Nomade

Le commerce oui, il est important pour notre survie.
Dans le desert, comment achemineriez vous les marchandises sans les caravanes.
Les produits que nous fabriquons,mais aussi les produits de Karasa ou de Oxotoc passent a travers le desert.
Nous les amenons jusqu'au port de l'ile.
Puis nous repartons dans l autre sens avec d autre marchandises.

L'oasis du Desert des Larmes est une étape sur la route du désert, comme les autres oasis, mais nous ne pouvons toujours emmener les enfants et les personnes agées sans risquer leurs vie.


Comme le nombre de famille s'établissant a l'oasis est de plus en plus important,nous devons aussi augmenter les récoltes.

Mais nous resterons nomades.
La traversée du desert ne se fait pas en trois jours.

Il y a et il y aura toujours du monde a l'oasis, c est notre lieu de repos au milieu de nos voyages.
Nos enfants y apprennent les connaissances, et la natalité augmente.

Si nous ne faisons rien, des gens mourront de faim.
Le commerce est notre seul mode de revenu pour avoir les fonds aux matériaux de construction.
Nous continuerons donc a convoyer les marchandises.

Sharrack

La clé

le sang impure, attira la lame impure
L'eau sera la clé du pouvoir !
rédemption, en larme tu payera
la route sera longue, mais c'est le chemin des braves
écarte de toi les foudres de la guerres
Si tu ne veux a jamais pourrir dans un cimetière.

Prophétie aléatoire le fou.