le soleil... ratus

le soleil....
ratus 17/08 à 17:14

Le soleil vient de se coucher sur Trigorn, enfonçant le vieux port peu a peu dans le crépuscule.

Dans sa petite demeure, Ratus est inquiet se soir, il a un affreux préssentiment...

Oui, il est sûr de lui, un Nomade est menacé par le mal.

Une fois de plus des gardiens de la rose des sable subissent l'assaut des forces obscures de notre monde.

Ratus se concentre, dirige c'est pensées vers le monde des esprits, il recherche les talismans de protection qu'il a offert dernièrement à 2 des plus jeunes Nomades...

Le mal attaque toujours le maillons le plus faible d'une chaîne, les femmes de la tribu voilà une fois encore la cible des démons.

Ratus distingue nettement que la jeune Hanasei a un soucis, loin, loin d'ici vers le sud.

Elle, déjà très fragilisée par un passé tumultueux et un récent enlèvement par les Darklord.

Pour une raison mystérieuse elle a enlever le talisman...

Il ne sais pas de quoi il en retourne, mais Ratus est convaincu qu'un événement grave se prépare.

Le Naib réfléchit ; il tourne en rond, s'inquiète, puis décide d'utiliser les fumées de l'épice et d'essayer une nouvelle fois d'ouvrir les portes de la perception afin de visualiser l'avenir.

Bien des fois le vieille homme a ainsi pu visualiser les attaques de ses ennemis avant même qu'elle ne lui soit porté...

Il fait noir sur Trigorn, la fumé s'épaissit dans la demeure du Naib, il voit...

Oh oui il a vu, il voit et il verras !

Craignez vilains démon, craignez le vieux gardien, il veille,

Oh oui il a veillé, il veille et veillera !

Le seul mystère est de savoir pour combien de temps encore...



Ratus, Naib Des Nomades

‘Le campement est derrière la dune.’
(lysius)
Le souffle du vent lui apportait les odeurs des bêtes et des feux de cuisine. Il salua les sentinelles et s’engagea entre les tentes. Les enfants riaient en se pourchassant sous le regard attentif de leurs mères. Sa tente n’avait pas été ouverte depuis son départ pour le désert et une fine pellicule de sable s’était déposée à l’intérieur. Il la sentait crisser sous ses doigts. Il déposa son arc et son carquois près de sa couche et s’étira.
Sa tunique était toute empoissée de sueur et de sable. Il sentait mauvais.
Des biscuits secs reposaient dans une petite corbeille. Le jeune homme souleva le couvercle dans la pénombre et en saisit plusieurs, puis sorti en direction de la cascade en mâchonnant.
Lysius se rendit à l'endroit où quelques roches polies par les flots et le vent l'isolaient un peu de la vue. Il ne s'agissait pas d'effrayer les enfants. Il était désormais sorti de l'adolescence et avait un corps d'homme.
Il déposa ses vêtements en tas sur un rocher à fleur d'eau.
Elle était si claire, scintillante sous les rayons de soleil qui filtraient des palmiers.
Elle était également fraîche. Quand l'eau lui arriva à la taille, il ramassa au fond une pleine poignée de sable humide et commença à frotter son corps. La sensation de fraîcheur était si agréable qu'il éclata de rire et plongea.
Son périple parmi les dunes balayées par le vent avait cuit sa peau. Ses yeux clairs pour un Nomade ressortaient encore plus vivement qu'avant. Sa quête n'avait pas été infructueuse et désormais un constant et léger souffle d'air l'entourait. Le vent l'avait accepté comme Chaman et cela l'emplissait de fierté.
Plusieurs vigoureux frottements de sable plus tard, Lysius sorti et commença à laver sa tunique.
Il ne pouvait se présenter devant le Naib tout sale et poussiéreux..
Surtout pour lui faire part de sa réussite.

l'evasion
ratus 25/08 à 23:02

Il était environs 21 h ce soir là, à Trigorn, je discutais avec une ancienne connaissance quand soudain bloum ! Un choc derrière la tète, une chute, le trou noir...
Par tous les djinns ! Quel réveil, mal à la tète, impossible de bouger, il faisait noir, j'étouffais, me concentrai et je tentai un léger saut de téléportation.
J'apparais dans une salle sombre une sorte de laboratoire d'être maléfique, au fond de moi je réalise se qui c'est passé...
Je tourne la tète et vois un sac. Eh oui j’étais enfermé comme une vulgaire pomme de terre… Au fond de moi je ris, tu vas voir mon chameau si on se paye le Naib comme ça...
Je me concentre est fais apparaître plein de sable du désert dans le sac !
Puis je me concentre avec beaucoup de puissance surtout que j'aperçois une espèce de créature qui me regarde bizarrement une sorte de familier zombifié tout à fait aussi bête qu'il est laid !
Et je tente le plus gros saut de téléportation de toute ma vie, je pense si fort a l'oasis que lorsque j'ouvre les yeux je suis chez moi.

Ratus, Naib des Nomades.

Enchainée.
Hanasei 26/08 à 22:40

Cela faisait combien de temps qu'elle était là ? Cela faisait combien de temps qu'elle attendait ? Hanasei se posait les mêmes questions chaques jours. Une journée de plus enfermée au beau milieu d'Abelheim. Certes ce lieu de détention était plus agréable que le précédent. Mais lorsqu'on ne peut voir le ciel, lorsqu'on ne peut profiter d'un soufle d'air, la plus agréable des prisons devient le pire des asiles.

Combien de temps encore allait elle rester là à attendre. Elle se détestait d'oser attendre le retour de Sokar, le retour de celui qui l'a capturée et qui depuis trop longtemps la détient. Il ne vient plus. Hanasei n'attend plus rien de lui, il doit être partit préparer son ère de terreur. Celle dont il semblait si fier.
Celle qui fera trembler Vesperae. Celle que Hanasei combattra, si seulement elle pouvait sortir d'ici.

Durant les jours précédents elle en avait beaucoup apprit sur le démon. Peut être avait-elle apprit tout ce qu'elle désirait connaitre. Désormais elle n'avait plus rien à attendre de lui, elle pouvait de nouveau le haïr du plus profond de son être, sans avoir à compatir à ses sentiments.

Désormais tout ce qu'elle pouvait faire, c'était attendre, attendre encore, attendre toujours. Crier à l'aide du plus profond de son âme, désirer au plus vite sa liberté. Ces lieux confinés l'étouffent, elle s'empoisonne.
Celui qu'elle voudrait voir...Celui qu'elle voudrait entendre. Depuis tellement longtemps elle ne l'a pas vu. Elle l'apelle de toutes ses forces, elle crie son nom de tout son esprit. Hanasei l'apelle à l'aide, elle le supplie de venir la chercher. Trois journées s'écoulèrent, et chaque jour le soleil transpercait avec son habituelle lueur les vitres de la chambre. Et chaque jours Hanasei appelait. Son déspespoir la dévorant plus chaque jours.
Si personne ne vient maintenant, peut être échouera t'elle sur les terres de l'Ordre Noir. Dans l'ombre de Sokar.
Elle ne voudra jamais terminer ainsi, jamais...

Elle aurait voulu pouvoir s'en sortir seule, ne pas montrer à quel point elle est faible, à quel point elle se sent incapable, ici.
Hanasei apelle à l'aide, du plus profond de son être, elle crie sa déchéance, mais personne ne semble répondre, personne ne semble l'entendre...

Au bord de l'eau
Lysius 28/08
« Njounin, reviens ! Tu vois bien que tu l’embêtes ! »

L’enfant retourna auprès de sa mère.

Elle puisait de l’eau avec ses amies.

« Tu es trop sévère avec lui, Djémila, tu devrais le laisser jouer ce petit, il finira par te désobéir ! »
« Ecoutez, Lysius est trop grand pour jouer avec lui maintenant. Il a passé son rite d’initiation, il l’a réussit, maintenant c’est un homme. Et je ne veux pas que Njounin le harcèle. »
« C’est ton fils, tu l’élèves comme tu veux ! »

Toutes murmurèrent et hochèrent la tête.
Djémila regarda s’éloigner le groupe de femmes. Elle avait perdu nombre des siens lors de la dernière attaque de l’Oasis, et elle voyait d’un bon œil l’arrivée de la jeune femme. Les autres la trouvaient bizarre, et ne lui adressaient pas encore la parole.
C’est pour laisser Lysius seul qu’elle avait rappelé son fils. Le jeune homme était enjoué depuis quelques jours, et elle se doutait bien que cela était du à Shanaah. Ces commères souhaitaient que Njounin reste avec lui pour observer et raconter ce que le jeune homme pourrait lui dire. Elle ne trouvait pas ça très juste. Après tout il avait perdu toute sa famille, n’avait jamais revu sa sœur, et on l’avait retrouvé inconscient dans le désert peu de temps après l’attaque.
Un dernier coup d’œil vers lui, et elle reparti vers sa tente avec son fils.
Lysius était assis au bord de l’eau. Il y venait souvent ces jours ci. Le chant de la cascade et les reflets du soleil dans l’eau le calmaient. Il voyait dans les vaguelettes le visage de sa sœur, celui de Shanaah. Elles devaient avoir le même âge à peu près.
Sa sœur l’aurait aimée.
Elle l’aurait aidée.
La jeune fille gardait tout son mystère. La façon dont elle avait été blessée, dont elle était arrivée à proximité de l’Oasis.
Cette crainte qu’elle avait des hommes sauf de lui…
Il jeta un petit caillou dans l’eau, regarda les cercles concentriques s’agrandir de plus en plus jusqu’à disparaître. Le vent troubla brusquement la surface de l’eau. Ses cheveux s’agitèrent. Un petit tourbillon de sable se forma près de son pied nu. Lysius tendit la main et senti les volutes de vent s’enrouler autour, doucement mais sûrement. Il sourit.

Retour
Hanasei 08/09 à 17:49

La chaleur du désert lui réchauffant le coeur, Hanasei était de retour chez elle, à l'Oasis Nomade. Elle ne voulais plus regarder vers le passé ni même y penser. L'étrange relation qu'elle avait eu avec le démon Sokar, durant les dernières semaines, étaient pour elle floues (floues ?). Dans un même but, elle est lui se battent, mais pourtant deux camps les opposeront toujours, et aussi longtemps qu'ils existeront Hanasei avait décider de rester.

La vie de Hanasei à l'Oasis reprenait son cours. Elle avait décidé de ne plus retourner sur le continent; avant quelque temps. Ici il n'y a pas de démons, pas d'affrontements, pas d'armées. Peut être tente-t'elle de fuir la réalité de Vesperae, en restant dans le désert, mais après tout, ourquoi n'en aurait elle pas le droit ?
Tout ces évenements se succédant les uns après les autres s'étaient désormais dissipés à la suite de sa libération innoportune. Ce manque de volonté et de forces qu'elle avait pu avoir, elle voulait le retrouver, s'entrainer de nouveau, se venger de Sokar.
Pour pouvoir effacer le passé. Pour revenir à la réalité.

Amarante et Davos (les Lunes de Vesperae).
Hanasei 19/09 à 19:28

[Hrp :Voici les deux lunes que compte Vesperae. Leurs deux influences sur la terre de Vesperae est égale à celle donnée sur la Lune de la Terre. Elles ont toutes deux des cycles différents et n'ont pas été étudiées de la même façon. Selon la vision Humaine, ou selon la vision Coacienne, Amarante et Davos sont minutieusement étudiées. Aujourd'hui encore sur Vesperae ces deux lunes restent un mystère, inaccessible. Deux de ces études sont ici présentées.]


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Le 1 Persu de l'An 1129
Je suis le Sage Anjis, quémandé par le roi pour étudier cette lune argentée planant au dessus de Vesperae, comme un point d'interrogation s'éternisant après une question sans réponse.
Cet astre veillant sur tout être vivant en ce monde n'est cependant pas seule, bien loin de sa jumelle se trouve une autre lune, à la couleur de sang. Bien trop éloignée pour en avoir la moindre information, je la délaisse à l'avantage de la lune d'argent.
Je la nommerais Amarante, symbole d'Immortalité dans le language des fleurs.

D'après la légende, Amarante et la lune de sang ne formaient qu'une seule et même lune. Il y a de cela bien des siècles, deux guerriers rivalisaient avec les dieux, de par leur puissance. Dans un exès de jalousie, les dieux bannirent les deux Hommes du monde ancien. Ils furent envoyés sur l'unique lune de cette planète. Celui qui vaincrait l'autre pourrait être libéré de cette prison astrale. Les deux guerriers se livrèrent un combat épique durant plusieurs siècles. La planète auparavant ronde était désormais constellée de cratères et de vallons. La puissance des attaques des deux Hommes commencait à blesser la lune, elle souffrait de leur affrontement et cela se ressentait dans le sol même de l'astre. Des fissures apparaissaient, puis des fossés. Peu à peu la lune se détruisait. L'issus du combat se décida le jour où la lune cria sa douleur. Dans un hurlement déchirant elle se sépara en deux, emportant l'un des deux guerrier, mort.
Le gagnant ne retourna jamais sur Vesperae, mais il gagna l'immortalité. Il est désormais le protecteur d'Amarante, la lune d'argent. Quiconque réussirait à le vaincre obtiendrait son immortalité.
Quand à l'autre, le sang du mort nourrit l'astre, lui donnant cette couleur sanguine. On ne sait ce qu'elle est ni quels secrets elle cache.

Les anciens astrologues ont étudier de près notre planète, confrontant leurs idées ils en sont venus à une seule et même conclusion en ce qui concerne Vesperae. La planète sur laquelle nous vivons n'est pas plate mais bien ronde, c'est ainsi que les cycles de Soleil durent une journée, ainsi que les cycles de lunes sont différents de ceux de notre Soleil. Pour notre calendrier les anciens se sont fiés à Amarante ainsi qu'à la lune de sang. Celle-ci semble avoir un cycle plus long. Afin d'équilibrer les deux cycles la durée d'un mois avait été décidé à quatres semaines. Pour ce qui est de ces anciennes études, je conseillerais à chaque intéressé de se reporter à leurs travaux d'étude, tous classés dans la bibliothèque du Chateau.

Je commencerais mes études en ce premier jour du mois de Persu, le mois le plus propice à l'observation du ciel.
La lune forme un immense et fin croissant baignant Vesperae dans une faible lueur argentée.
Le croissant est orienté vers la gauche, l'ombre de notre planète semble vouloir me cacher ce que je veux savoir. Je ne pourrais faire que peu d'observations ce soir sur la surface d'Amarante.
L'ombre de la lune d'argent atteint Vesperae. Elle touche le mur du bout du monde, nous séparant des démons. Certainement que là bas il ne fait jamais jour à cause de cette ombre. Amarante fait le bonheur des démons, leur donnant un lieu où vivre en toute quiétude de la lumière de notre Soleil.


Le 2 Persu de l'An 1129
Le croissant de lune est bien plus large que le jour précédent. On peut commencer à observer des cratères à l'extrême nord de l'astre. Le croissant forme une gibbeuse. Le cycle d'Amarante est visiblement court et rapide. Dans quelques jours j'aurais la possibilité de mesurer sa distance de séparation, et son diamètre.


le 4 Persu de l'An 1129
Amarante évolue à une vitesse étonnante. L'ombre et la lumière se partagent la lune en deux parties égales. Le demi cycle de lune se produit ce soir.
D'après mes calculs Amarante possède une dimension exacte de 2784km.
Approximativement, Vesperae et Amarante sont séparées de 289 530 km de distance.
-Une suite de calculs compliqués est grifonné sur le parchemin.-
Aucun signe de vie sur la surface de la lune, seulement des nuages de poussières semblent s'élever. Je remarque nettement une formation importante de cratères au nord, ce qui confirme mes hypothèses.
Des résidus de l'astre semblent flotter autour d'elle.


Le 7 persu de l'An 1129
La nuit est lumineuse. Nous en sommes à la pleine lune. Amarante est magnifique, Elle possède un halo de lumière bleu qui s'explique par la présence que quelques fin nuages. La planète semble glacée, la face visible de l'astre est gris, rien ne bouge. On distingue nettement les cratères au nord, des vallons éparpillés sur le reste de la surface, et une étrange marque dont je n'avais jusqu'alors pas remarqué l'existance. Une longue crevasse se dessine le long de la partie ouest d'Amarante, laissant une marque sombre.
Peut être n'est-ce que foucades, mais il semblerait que la pleine lune ai un effet sur les éléments et les êtres de Vesperae. Il y a d'importantes marées durant les soirées de pleine lune, les comportements de certains deviennent aggressifs ou bien parfois l'extrême contraire. Je suppose que la distance entre Amarante et Vesperae a un effet sur cette dernière. Peut être cela est dû à la magie contenue dans Amarante. Cela expliquerais les transformations des Lycanthropes, courantes durant ces pleines lunes.
La lune rouge ne semble pas avoir le moindre effet sur notre planète. Peut être est-ce dû à la distance encore une fois.


Le 9 Persu de l'An 1129
L'ombre reprend peu à peu son influence sur la surface d'Amarante. La seconde partie du cycle de la lune commence. La majeure partie de mon étude sur Amarante est achevée, il reste à savoir quand le cycle se terminera. Je compterais approximativement 7 jours avant la fin du cycle.


Le 12 Persu de l'An 1129
L'image d'Amarante est ce soir le parfait miroir de la lune du 1er Persu. Le croissant de lune est désormais orienté vers la droite. L'ombre est maintenant presque sur la totalité de l'Astre. Bientot il sera la fin du cycle. La lune parrait s'éteindre un peu plus chaque jour.


Le 15 Persu de l'An 1129
Le cycle est terminé. Cette nuit est une nuit sans lune. L'ombre de notre planète a complétement dévoré Amarante au point de la faire disparaitre de notre vision.
Le cycle d'Amarante dure donc 15 jours. Une moitié de mois. En un mois deux cycles de lunes se seront écoulés.


Le 17 Persu de l'An 1129
Le cycle d'Amarante reprend. Mon travail est terminé.

Anjis, Astrologue.


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Davos, Astrologue Coacien.
L'étude de la lune d'Amarante a été faite il y a maintenant trois années. Je ne suis pas en accord avec les théories humaines. La terre n'est pas ronde mais bien plate. Cela a été prouvé de maintes fois par nos savants Coaciens. Les lunes ne tournent pas autour de notre terre, elles apparaissent lorsque la nuit se fait, et disparaissent lorsque le Soleil reprend sa place. Il a été ainsi décidé par nos dieux, faisait apparaitre les deux lunes.
Je m'intéresserais de plus près au cycle de la lune rouge. Dénommée la lune de Davos. La légende Coacienne concernant les deux lunes ne diffère pas de la légende humaine
Le cycle de la lune de Davos est bien plus longue que la lune Amarante. Elle dure deux mois. Commençant en début du premier mois et s'achevant vers le 29ème jour du second mois. La première moitié de cycle se déroule donc sur le premier mois.
Durant ce mois, on pourra observer l'évolution de la lune de façon constante. La distance qui nous sépare de la lune de Davos ne nous permet pas d'observer ce qu'il se trouve à la surface de cette dernière. Nous pourrons simplement remarquer un immense cratère sur la partie Est de la lune, alors que celle-ci est pleine. Comment ce cratère a t'il pu apparaitre ? Cette question fait partie de tant d'autres que nous nous posons sur cette lune de sang.
La pleine lune se situe aux alentour du 31ème jours du premier mois et du premier jours du second mois. Elle dure 4 nuits.

Durant ces nuits les Coaciens se tiennent sur leurs gardes. Il est rare qu'un Coacien sorte un nuit de pleine lune, en particulier la pleine lune de Davos. Cette lune sanglante est le symbôle de la mort et du sang écoulé. Dans nos marais il est courant de rencontrer des malandrins en fuite, des tueurs ou encore pire, des être démoniaques. De nombreux Coaciens on mystérieusement disparus des nuits de pleine lune. Certainement les Lycans. Ces sacs à puces sont courants dans nos marais.
Je me plairais à dire que Davos est une lune maléfique, habitée par l'esprit de son guerrier. Il réclame sa vengeance et exerce sur le mal un effet bénéfique.

La seconde partie du cycle de lune de Davos est l'opposé du premier. L'Ombre devient Lumière ainsi que la Lumière devient Ombre. Les Dieux font tourner la Lumière de façon à ce que la lune de Davos soit également illuminée de toutes part durant son cycle.
Le cycle de Davos s'achève par 3 nuits sans lune. Ces trois nuits sont les plus paisibles sur Vesperae. Celles où le guerrier prend son repos dans l'Ombre de tous regards.
La lune est deux à trois fois plus éloignée de notre planète que Amarante.



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Les cycles de lune de l'année 1237 (Ici sont répertoriés les jours de pleine lune.):
Amarante (tous les 14 jours environ):
7 Sanfio - 21 Sanfio
4 Arisis- 18 Arisis
2 Mortis- 16Mortis- 29 Mortis
14 Renop-28Renop
11 Traniria- 25 Traniria
8 Persu-22 Persu
6 Falonas- 20 Falonas
3 Grimstel- 17 Grimstel
1 Kistisbé- 15 Kitisbé-29 Kitisbé
12 Yuyio- 26 Yuyio
10 Amoria- 24 Amoria
7 Deficos- 21 Deficos.


Davos (tous les 60 jours environ) :
1Sanfio- 29 Arisis
2 Mortis -31 Renop
3 Traniria- 1Falonas
4Grimstel- 2 Kitisbé
5 Yuyio- 3 Amoria
6-Deficos


Eclipses de lunes :
2 Mortis
3 Grimstel
7 Deficos

(Rappel Hrp :
Janvier Sanfio
Février Arisis
Mars Mortis
Avril Renop
Mai Traniria
Juin Persu
Juillet Falonas
Août Grimstel
Septembre Kitisbé
Octobre Yuyio
Novembre Amoria
Décembre Deficos )

Par LlcoolDave et Hanasei.

Changée
Hanasei 21/09 à 19:30


Que devait elle faire à présent ? Quel était son nouveau but ? Ou devait elle aller et pourquoi ?
Des questions toujours plus nombreuses tournoyaient dans l'esprit de Hanasei.
Depuis son retour au campement Nomade, elle ne s'était rendue qu'une fois sur le continent. Plusieurs jours, où elle pu revoir son ami le plus proche; F'lon.
Elle pu lui faire part de ses inquiétudes, de son angoisse. Lui écoutait, ne souhaitant nullement la conseiller, la laisser faire son propre choix.
Elle ne parvenait plus à trouver sa place dans Vesperae. Tout la dégoutait, plus rien n'était réélement juste dans ce monde où bien et mal se confondent.

Hanasei ne voulait plus lutter contre qui ou quoi que ce soit Personne ne méritait d'être sauvé. Personne si ce n'est les Nomades. Son attachement envers ses compagnons était devenu de plus en plus fort au fil du temps. Eux seuls semblaient pouvoir lui permettre de trouver sa place.
Hanasei ne veut pas prendre parti, elle ne fait que défendre. Elle s'est ainsi jurer de défendre les Nomades.

Durant plusieurs semaines elle avait entreprit de s'entrainer durement, afin d'être capable d'affronter le pire. Cela ne fut pas sans risque. Sa nouvelle force, elle ne pouvait l'obtenir de son côté humain. Elle devait le puiser au plus profond d'elle même, éveiller son démon. Lentement elle changeait, non pas physiquement mais moralement. Plus provoquante dans ses attitudes, moins taciturne. C'était le sacrifice à faire pour protéger les siens, reprendre au début, faire revenir sa partie démone.
Malgré tout ce qui pourrait lui arriver, elle continuerait.

Ses capacités évoluèrent rapidement, devenant plus rapide, plus agile, ses mouvements étaient sans faille.
Le désert des Sages l'avait tellement changée depuis qu'elle était Nomade. Mais le désert lui ne changeait pas, sa chaleur lui touchait toujours le coeur, ses multiples parfums l'apaisaient.

Son destin elle y avait maintes fois songé. Elle savait désormais ce qu'elle devait faire. Protéger les Nomades.
Elle s'y engagerait corps et âme.
Si un malheur devait arriver, c'est qu'elle n'aura pas été présente, c'est qu'elle n'aura pas assumer son rôle, c'est qu'elle n'a pas sa place parmis les Nomades.

Si cela devait arriver, elle se promit de partir.

Fin ?
Hanasei 29/09 à 19:29

Comment faire lorsque que l'on a de plus cher nous échappe ?
Lorsqu'on pense que tout va bien, mais qu'en réalité on se voile la face ?
Hanasei voit sa situation se dégrader. La situation qui avait fait qu'elle aimait, et qui maintenant la faisait douter de tout.
Elle ne voyait plus Tyroine. Lui au temple, Elle dans le désert. Le peu de temps qu'elle passait sur le continent, malgré toutes ses pensées pour lui, ne lui permettaient plus de le voir.

Toujours les mêmes évènements étaient au centre de ses doutes, et de ses crainter. Toujours cette détention, toujours les démons. Depuis, Hanasei ne voyait plus les choses de la même manière.
Elle erre dans un brouillard épais dont elle ne parvient pas à déceler la moindre lumière.
Fallait-il continuer à s'accrocher à un amour qui ne lui était plus accessible ?
Sa seule volonté était de sortir de ce cercle, d'éclairer ses doutes et de répondre à ces questions.
Ce questions la concernant elle, et lui.

Plongée dans une longue réflexion, Hana demanda conseil à F'lon. Malgré son objectivité, il savait lui même que ça ne pouvait pas continuer. Que persévérer dans le vide n'était plus nécéssaire.
Hanasei allait devoir en finir. Bien que ses sentiments n'avaient pas changés, peut être justement parce qu'ils n'avaient pas changés, par évolués, elle devait le faire.

Les dernières discussions qu'elle avait pu avoir avec Tyroine tournaient inévitablement mal. Et cette marque...Le symbole du temple qu'il s'était lui même marqué dans sa chair.
Tyroine ne lui appartenait plus, il se vouait désormais corps et âme au Temple. Pour un but qui n'est pas celui de Hanasei.

Elle se retrouvait de nouveau seule, avec ses doutes.
Après tout n'était-ce pas comme ça depuis toujours ? Son destin à elle était il celui-ci ?

Attendre un jugement...
Hanasei 14/10 à 22:15

Attendre un jugement qui n'arrivera jamais. Ce jugement qu'elle doit faire par elle même, une destinée qu'elle seule doit choisir. Les autres ne peuvent choisir pour Hanasei, mais elle, elle ne sait plus où aller, ne sait plus quoi penser.

Cette question tout simplement, Pourquoi continuer à vivre? Elle s'était toujours fixé des objectifs afin d'avoir une raison de vivre. Ses raisons ont évoluées; Lever sa malédiction, protéger le peuple et soutenir les insurgés, devenir une meilleure combattante, et enfin protéger sa nouvelle famille, les Nomades. Ils lui avaient toujours tendu une main secourable. Mais elle ne devait plus s'appuyer sur l'aide des autres, ils ne pourraient l'aider si elle ne le souhaitait pas. Et elle ne souhaitait pas être aidée. Sa seule volontée était de partir. Partir, mais où ?

Elle avait désormais tout perdu. Par sa propre volonté elle avait détruit la vie de Tyroine, irrémédiablement il était tombé dans une spirale le détruisant. Hanasei préféra son propre bonheur au sien, pensant être heureuse. Elle n'a pas remis en causes ses propres choix, elle le remettait toujours en cause lui. Peut être avait il raison depuis le début.

Elle n'aurait pas dû s'engager dans quoi que ce soit.
Aujourd'hui elle fuit la vie du continent, non pas pour être heureuse. Mais pour éviter le regard des autres, de ses proches qu'elle n'osait plus regarder en face, pour éviter l'Armée, et surtout pour éviter les démons. Les créatures de Démonio, eux qui l'avaient menée jusqu'ici, jusqu'à Vesperae.

Oui, jusque Vesperae. Ils sont cause de son malheur, avant Vesperae, mais est elle heureuse désormais ?
Maintenant qu'elle a perdu l'être auquel elle avait pu tenir le plus, maintenant que ses proches n'étaient plus que des fantômes dans son esprit, maintenant qu'elle ne les voyait plus par la faute de sa propre fuite vers le monde Nomade.

Elle esquivait elle même sa vie passée sur le continent, et elle s'enfermait dans un rêve réel qu'était l'Oasis pour elle.
Et si elle partait ? Pour aller où ? En quoi cela l'aiderait de quitter l'Oasis si c'est pour ensuite ne pas savoir où aller ?
Mais en réalité a t'elle réélement besoin de savoir où elle doit aller ?
Elle ne veut pas se laisser porter par sa marche, elle voudrait pouvoir diriger chaque instant de sa vie. C'est bien impossible de tout régir, de vivre dans une cage dorée, de se protéger de tout ce qui nous effaie et de tout ce qui peut nous poser des problèmes.
Depuis un moment déjà elle avait fuit, il fallait maintenant se réveiller, faire face.

Hanasei avait toujours voulut faire face, mais elle ne se rendait pas compte elle même qu'elle fuyait sa réalité pour rendre ses problèmes plus simple à résoudre.
Que faut il faire pour sortir de cette impasse? Elle devait faire demi tour, et retrouver la route qui puisse la mener ailleur.

Retour aux sources
Aedar 10/01 à 00:59


Quand le soleil s’en va, la vie reprend son droit.

La nuit froide du désert commence. Alors que les plus gros reptiles, qui la journée, empoisonnent nos enfants, se reposent enfin, que les kangourous, créature à l’aspect trompeusement affectueuse, se sont eux aussi donnés aux repos, la vie reprend ses droits.
Les forts dorment, les faibles survivent. Ils ne connaissent pas la dureté et la chaleur insoutenable du soleil. Ils ne connaissent que la nuit sombre. Ils n’ont pour phare que les deux Lunes. J’aperçois, juste en face de moi, une grosse souris du désert. Déjà elle s’enfuit, courrant derrière une dune à la recherche d’un peu de nourriture. Le désert est cruel.
Mais la vie l’est encore plus. Juste en dessous de ce rocher, il y a une tanière. Je n’ai pas besoin de savoir quelle créature vit dans ce petit trou a peine plus long que mon bras. Une araignée pénètre la tanière. Le propriétaire ne c’est pas réveillé au crépuscule. Il ne se réveillera plus.

Au loin, je vois de la fumée et un petit point de lumière. Ce point, je sais se qu’il signifie. C’est là que mon peuple vit, c’est là qu’est ma famille, mes amis. Je sens une vive douleur. C’est un petit serpent tacheté qui m’a mordu. Je connais le désert, je connais ses animaux. Le sable se mêle à la blessure. Son venin ne me tuera pas, mais il est un puissant hallucinogène. Il faut que je rentre parmi les miens.

Les dunes sont majestueuses. Au final, ce sont elles les reines des lieux. Ces dunes qui parsèment les désert, qui les marque et qui les détermine. Ce sont ses dunes qui abritent de nombreux animaux qui se réfugient. C’est sans doute une de celles si qui abrite le serpent qui vient de s’enfuit après m’avoir mordu. Je me met en marche, vers cette lumière, j’entend les chants qui ont bercé mon enfance, les rires des enfants, je suis guidé par le feu. Ce froid… les dunes n’ont pas froid, ni chaud. Le désert est glacial la nuit, et étouffant le jour. C’est un endroit parfait pour réfléchir.

Un pas après l’autre. Déjà je sens ma vue qui se trouble, mon cerveau qui se réchauffe. Comment m’accueilleront-ils ? Après tout ce temps passé loin des miens, un doute me prend. Je le chasse vite. Ils m’accueilleront comme ils le savent si bien faire. Quand ma fièvre passera, nous boirons ensemble, autour du feu. Peut être même que le Naib Ratus me proposera un de ces bon thés aux épices… Je m’approche. J’aperçois déjà une sentinelle qui s’approche, qui me regarde. De mes vêtements, de ma posture, il comprend que je suis un de ses frères.

-Salam mon frère… je suis fiévreux… j’espérais parler au naib mais j’ai été mordu… pourrais-tu m’aider à rentrer dans ma tente… ?

Attente blanche
Lysius 23/01

Tout est blanc. Froid et silencieux.
Mes empreintes sont profondes. Indissimulables. La forêt étouffe les bruits. C'est une chance et un danger. Je ne sais pas si des peaux noires s'y dissimulent.

Je lève les yeux vers les hauteurs.
Déjà plusieurs heures qu'elle est partie.
Je suis inquiet, les vents sont violents là haut. Sans compter les créatures dont elle m'a parlé et qui ressembleraient à des ours à la fourrure blanche.
Pourvu que les peaux noires ne l'aient pas aperçue...
Leurs archers sont féroces et précis...

Je glisse sur du verglas et me rattrape à une branche qui craque bruyamment.
D'un mouvement lent je m'accroupis dans la couche durcie de neige.
Les sens en alerte, j'attends.

Le vent n'apporte aucun son. Fermant les yeux, je me concentre et tente de le sentir au bout de mes doigts, de le laisser souffler dans mon esprit.

Plusieurs minutes plus tard, c'est ankylosé et glacé que je me redresse peu à peu.
Je vais devoir retourner à Abelheim avant la nuit.
Ô Nyamo, sois prudente.
Reviens saine et sauve.