Chapitre 4 La disparition de Ratus, l'apres guerre

Vision

Je la regarde, brillante, forte, dure. Je l'inspecte dans les moindre détails, les cous, les vis, les bosses. Cherche une parcelle de souvenirs, une bribe d'information, dans la rouille, dans le métal luisant.
Je la caresse, comme une chose précieuse, le me regarde dedans. Ma vieille armure, nous en avns passé des moments ensemble. Des bons comme des mauvais. Je voudrais te jeter dans l'eau profonde de l'oasis, comme je voudrais t'étreindre a l'infini et vivre dans le passé. A présent je redoute le moment ou je devrais t'engoncé, refermer lentement les clapet et les boulons, faisant dépasser ma vieille tunique a col rouge.
Nostalgique d'un temps que je ne regrette pas, je plonge dans mes rêves, ou je me vois encore, tentant désespérément de terrasser l'orc a l'allure massive, donnant des coups, encore et encore aux coté de soldats, au cotés de jeunes hommes, d'a peine dix sept ans, qui en grand nombre se sont sacrifiés pour un idéal qui maintenant m'écoeure.
Le sable tourbillonne a mes pieds, le vent se leve. Je regarde le lointain, l'horizon bleu. La bas il y'a mon avenir, la bas il y'a mon passé. Un jour je serais comme ce vent, baladé de ça, de la, entre les arbres et les plaines, entre les rivières et les plus hauts sommets.
Je voudrais parfois être un arbre, et boire l'eau des orages. Me nourrir de cette terre que l'homme s'acharne a détruire. Ici tout est fait en sorte que la nature ne soit jamais dérangée. Sans l'accord de la nature même, rien n'est fabriqué, rien n'est créée.
J'aime écouter le bruit des piaillements d'oiseaux autours de l'oasis, j'aime observer les milliers de fourmis qui se baladent dans le sable fin.
Chacun de ses animaux méritent notre plus grande attention, lorsqu'on ne s'occupe pas de la nature qui nous entoure, comment peut on s'occuper de soi. Les hommes n'ont pas encore compris cela. Hélas.
Mes cheveux s'envolent lentement, mes bras se soulèvent, je vole.
La lumière blanche accroché au tapis du ciel semble m'aspirer. Je ne bouge pas. Je ne suis même plus étonné.
Je plonge dans ce petit point lumineux, me retrouvant une fois de plus dans ce noir total mais familier.
Dans le lointain une lumière blanche et pale retient mon attention.

"Bonjour capitaine, enfin, plus maintenant. Tu es devenu Asmelad n'est ce pas? C'est un bon travail, s'occupé des enfants, tu as trouvé la ta véritable vocation, tu en as mis du temps. Ton sang bouillonne pourtant. Tu aimerais n'est ce pas, oh oui tu aimerais la remettre cette armure, et te battre, te battre encore contre la misère de ce pauvre monde. Que veux tu, c'est comme ça. Tu as choisis une autre manière de te battre, et crois moi, c'est bien la meilleur. Ah oui, tu m'as peux être oublié non? La dame, hé bien oui, la dame c'est moi. Comment? Et l'impératrice? Oh et bien je l'ai envoyé en mission, sur un autre monde, ou elle pourra enfin être heureuse. Tu lui manque je crois. Mais que veux tu, tu la rejoindra quand il sera temps. Maintenant écoute moi. La menace est plus grande que jamais, fait les bons choix, ne te fait pas submergé par la haine, reste toujours calme, pense aux enfants, qui subiront le courroux de la misère. Reste lucide et ouvre grands les yeux. L'avenir est incertain, a toi de l'éclairer. Maintenant va, ton peuple adoptif t'attends, va vite le rejoindre, ils ont besoins de toi. Et n'oublie pas, tu as besoin d'eux aussi..."

La lumière revient, on corps est plongé dans un profond sommeil, seul mon esprit est encore valide. Je me remet peu a peu. Alors voila donc ce mystère. Je m'en doutais de toute façon. La dame n'est autre que...
Maintenant mon coeur est remplis de courage et d'assurance, que vienne le destin encore s'acharner a ma porte, je ne céderais pas, je ne céderais plus... Plus maintenant.

Athéna...

La Nouille

Ce matin...

la lueur du matin me reveille...
la premiere chose qui me vient a l'esprit,c'est cet homme qui a veillé sur moi ces dernieres heures...
je reste la silencieuse a contempler les alentours.je suis bien.
...mais toujours préocupée.mes pensées ne s'eclaircissent pas.
et cette douleur atroce dans mon corp...
je tente de me relever.jusqu'a y parvenir non sans mal.je commence a caresser les coussins sur lesquels j'etais installée...je n'ai jamais rien touché de tel.c'est tres doux!

je reste la assise et pensive...

Jodylinn
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Reveil

Les gardes m'on rapporté que la jeune femme c'est eveillée. J'ordonne aux eleves de ranger leurs livres, et leurs ardoises, et que les cours sont finit pour la journée, tonnerre de rires et de piaillements, les enfants bien trop énérvés par la nouvelle, ne remarque pas ma soudaine disparition. Je m'approche de la tente de notre hote. J'époussette mes vetements, j'essaye de me rappeler les subtilité du language continental, apres tout, peut etre vient elle du continent?

Je m'arrete devant la toile. Je toussote legerement.
"Hum... Madame? Puis je entrer?"

La Nouille
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Humm...

je suis plongée dans mes pensées,quand soudain,une voix m'en sort brusquement...
"Hum... Madame? Puis je entrer?"
je redescends sur terre...
ma pudeur me pousse a remonter une sorte de drapé sur moi pour me cacher le corp.

"heu...oui vous pouvez entrer!"

Jodylinn
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...

Excusez moi madame, de me permettre de venir frapper a votre porte, mais je tenais a venir vous dire que vous etes ici la bienvenue, vous etes notre invitée, et si un besoin quelquonque ce fait sentir n'hesité pas.

Vous avez des habits neufs juste a coté de vous, j'espere qu'ils vous plairons. Si vous desirez sortir, des gardes vous accompagnerons, etant donner les circonstences de votre arrivée nous craignons pour votre vie.
Vous etes libre d'aller ou bon vous semble.

Je tenais a vous informer que ce soir, nous organisons une reunion, et nous aimerions vous y voir, pour que vous nous parliez de votre "mesaventure".
J'espere que cela ne vous pose pas probleme.

Bien.

Je vous laisse vous reposer. Vous etes ici chez vous. Bienvenue chez les nomades

La Nouille
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...

"merci monsieur"

j'espere pouvoir me souvenir de ce qui s'est passé...

"avant que vous ne partiez, pourriez vous me dire ou se deroulera votre reunion afin que je puisse m'y rendre?"

Jodylinn
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...

"Oui pardonnez mon egard. IL y'a une tente en face de la votre, grande et bleue, c'est la tente du conseil, nous serons heureux de vous y voir. Ace soir j'espere"

La Nouille
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...

"tres bien j'espere ne pas me rendormir je suis tellement fatiguée.j'essaierai de venir..."

Jodylinn

Une lettre d'esperance

Je trouve une lettre, dans ma tente.
L'enveloppe bleue cachetée est d'une qualité que je n'avais jamais eu l occasion de toucher.
je l'ouvre avec précaution, en remarquant le nombre inscrit que Asmelad nous avais appris
Je m'assis en tailleur dans un petit coin de ma tente, et entrepris de lire la lettre qui m'était adressé.

Je n avais plus eu de nouvelles du professeur Ten depuis son départ pour Esperanza.
D'ailleurs c'est le meme soir ou la terre s est mis a tremblée sous nos pieds, et ou l on aurai apercu une lumiere s eloignant a une vitese incroyable dans le ciel.

Je compris par cette lettre que Ten ne pouvait me joindre pour l instant, qu il était fort occupé a mettre son oeuvre en place.

Mais il m'a assuré de pouvoir visiter ses lieux des qu il aura fini.
Il m a expliqué comment le rejoindre.

J'ai refermé la lettre, et je l'ai déposé dans mon coffre ou je garde mes précieux souvenirs.

Sharrack

Une Apparition

Seul dans le désert, je marchais. Le vent se leva subitement. Au fur et à mesure il se renforçait et mes pas se faisaient de plus en plus lourd.
Je progressais tant bien que mal et la force de cet élément m’obligea à devoir m’abriter dans une caverne.
La fatigue s’empara de moi. Allongés, les bras écartés, la tête légèrement sur le coté, je regardais le sable fin tourbillonner inlassablement.

Commençais-je à rêver ? Je ne sais point.

Je vis au loin une ombre se déplacer. Elle se rapprochait petit à petit et ses contours devenaient de plus en plus distincts. Et chose étrange. Le vent donnait l’impression de contourner cette forme comme si une bulle de protection la protégeait.

Je fermais mes yeux et les rouvrit aussitôt. Non ! Je ne suis pas victime d’hallucinations.

Elle s’approcha. Elle était là devant moi.

Une femme. Belle comme une fée. Ses longs cheveux noirs ondulaient avec légèreté au fil de ses pas. Un visage d’ange. Des yeux d’un bleu clair,comme le ciel, vous donnant envies de s’y noyer. Une pureté et une innocence émanaient de son visage.
Elle me tend ses mains. Hésitant et bluffé par tant de beauté, je me leva et les pris. Ses mains fines et douces comme du velours se mêlèrent aux miennes, sèches et abîmés par le travail à l’oasis et les combats menés.

Alors je dis, surpris et émerveillé :

« Mais…mais qui êtes-vous !? »

Elle me répondit d’une voix apaisante :

« Nyamo, Nyamo la fée de l’air. Je t’observe depuis longtemps et je suis enfin venu à toi pour te venir en aide. Nous nous reverrons très bientôt…je dois te quitter »

Elle retira ses mains et s’en allait aussitôt. Plus rien. Je restais sur ma faim mais tout en ayant l’espoir de la revoir très vite.

La tempête se calme. Un signe de Nyamo ?

Je reprends alors ma route vers l’oasis…

Aegis

Une petite légende nomade

Le Fennec argenté

Il n'y a pas si longtemps que ça pendant les temps des tempêtes de sables personne n'osait s'aventurer dans le désert sous peine d’être emporté par les bourrasques. Pourtant, ayant essayé de voler un morceau de pain, Abhin fut banni de son village et condamné à airé dans le désert jusqu’à sa mort avec pour seul moyens de survivre un peu d’eau et de nourriture.
Il lutta contre les dunes, le vent, le sable mais par dessus tout cela le soleil tapé plus fort que d’habitude :
« A croire que même le dieu soleil me veut la mort… » se dit Abhin.
Puis il s’écroula à terre…Mais au moment on il sentait que tout était perdu, un énorme serpent géant ailé apparut à lui. Il eut tout d’abord très peur mais son épuisement l’empêchait de s’enfuir, le serpent lui dit ces mots :
« Je veut bien te sauver la vie mais seulement si tu fais quelque chose pour moi en échange »
Abhin accepta donc…
Une foi sauvé et accompagné dans un oasis dont nul homme ne connaissait l’existence le serpent réclama son dû :
« _ Etranger tu m’a promis de m’aider n’est ce pas ?
_ Ou…oui » dit péniblement Abhin
_ Très bien alors voila ce que je te demande :
tu tuera un fennec argenté et me le ramènera c’est tout
_ Un…un quoi ? Un fennec argenté ? Mais où puis je trouver une telle créature ?
_ Je n’en sais rien étranger sinon je le ferais moi-même, cherche dans le désert !
_ Très bien je t’en ramènerai un grand serpent !!!
_ Tu as 2 jours…
Abhin se mit donc en quête de cette animal fabuleux. Mais malgré plusieurs heures de marche dans le sable il ne trouva rien et, épuisé, il s’endormi sur le sable chaud.
Quand il se réveilla il s’aperçut qu’il ne lui resté plus que quelques minutes.
Il se dit que tout était perdu quand soudain, surgit devant lui une petite touffe de poil argenté qui courrait sur le sable.
Apres l’avoir poursuivit un certains temps il arriva enfin à l’attrapé. Mais au moment de le tuer l’animal lui parla :
« Je t’en pris, je suis le dernier représentant de ma race encore en vie, tous les autres ont étés mangé par un serpent géant pitié… »
Emut par le sort de l’animal, Abhin lâcha prise et l’animal s’enfuit.
Au moment même où il avait desserré son étreinte, il avait comprit que c’était sa vie qu’il venait de perdre. En effet le serpent géant apparut à lui :
« Un marché est un marché, tu as laissé partir cet animal, tu vas donc mourir pour lui »
Le serpent d’un coup de sa puissante mâchoire dévora Abhin.
On raconte maintenant que Abhin à été gracieusement remercié par son dieu qui lui a conféré l’immortalité dans l’autre monde pour avoir sauvé ce petit fennec argenté qui ne mérité pas plus de mourir que lui.

Certaines personnes ont tiré une moral de cette histoire :
Toute vie vaut la peine d’être sauvé même au péril de la sienne, les dieux remercieront toujours ceux qui ont offerts leur vie.

Fin de l’histoire

Sran Meraiko