Chapitre 12 Les Elfes noirs, retour de la guerre à l'oasis

Retour dans le desert

Le soleil toujours ardent, l’endroit aussi calme, le paysage si vide… le désert n’a vraiment pas changé. Le temps a beau passer, mais il semble ici arrêté. C’est si étrange, revenir ici, mais personne ne semble se soucier de ma présence. Pourtant tant de mal a été fait. La guerre, le sang et la mort, voila ce que j’avais apporté, mais les nomades semblent à présent se cacher.
Plus j’avance, plus j’espère repérer leur cachette. Ici tout se ressemble, mais les traces de ces guerriers semblent indiquer un endroit habitable.
Long soupire…
Quelle chaleur..Mais j’ai enfin trouvé ce que je cherchais, cette auberge pourra me délivrer ses secrets, et où ces rats peuvent bien ce trouver.
Rabaisse sa capuche et range sa lame tachée du sang de ses victimes trouvée en chemin
Ne nous faisons pas encore remarquer, le temps n’est pas encore à l’amusement.

Blackdied, Matriarche de la croisade noire

Avancée dans le désert

Je continuais mon avancée dans ce désert, l’auberge m’avait apporté des informations importantes. Malheureusement, j’ai du écourter ma visite, mais il n’y a plus personne désormais.
Essuie lentement le sang qui est sur sa lame. Puis enlève de sa poche une sorte de carte
La pyramide est au nord est, je devrais pouvoir trouver les nomades là bas normalement.
Gallows, j’espère que vous allez bien. Je pense que je devrai envoyer une missive tout de même.
Déchire la partie basse de la carte et écrit derrière. Appelle son corbeau, puis attache à sa patte la lettre< /i>
« Pars maintenant. Vite! »
Je n’ai plus qu’à atteindre cette partie du désert. La nuit est si douce, finalement j’ai bien fait de quitter cette auberge. Le temps a passé et je ne commettrais pas les mêmes erreurs, puis avec l’empereur Malékith nous sommes bien plus fort.
Sort sa gourde pour boire une gorgée mais tout à coup un groupe d’hydres l’attaque. Dégaine son épée et se jette à l’assaut
Pour Gallows, je vaincrai !

Blackdied, Matriarche de la Croisade noire

elle, elle la mort

Elle arrivera, de sa volonté de fer !
Elle cherche, cherche dans le désert.
comme la mort jamais ne désespère
Muad'dib réveille toi !
Elle le sait, c'est pour cela qu'elle est là.

Prophétie aléatoire, le Fou, Prophète Blanc chez les Nomades.

Une menace ?

Le soleil brille toujours de ses rayons ardents. Je lève ma tête vers sa direction, les yeux éblouis par tant d’éclats et m’imprègne de cette chaleur sur ma peau. Des gouttes de sueurs perles le long de mon visage et tombent sur le sable. Elles sont rapidement absorbées. Je me baisse ensuite, tend la main et prend des poignée de sable que je fais couler à plusieurs reprises dans le creux telle un sablier.
Ce sable fin, ce désert, ma vie. Voici une de mes raisons de vivre. Ce sable n’a pas d’odeur mais à mes yeux, il sent le parfum de la liberté. Ces vastes étendues n‘ont pas de limite. Il est vierge de toutes traces de souillures et même les combats jadis passés, si violent soient ils, ont été vite enfouis par les tempêtes de sable. La nature reprend inlassablement ses droit emportant avec elle l’histoire de plusieurs vies.
Je me lève, ajuste ma longue cape noir et revêt ma capuche. Mon sabre à la longue lame bleue sur mon coté gauche, je pars rejoindre le puits pour y puiser un peu d’eau…

…Un sifflement ! A la fois long et entrecoupé de long silences.

Difficilement perceptible par une oreille peu aguerris, je le reconnaîtrais parmi des milliers. Pas celui d’un de nos magnifiques oiseaux ou autres animaux, ni celui d’outils s’entrechoquant, d’enfants s’amusant paisiblement au milieu du camps.
Non ! Ce sifflement est celui d’un de mes assassins des sables terrés inlassablement dans le désert des larmes et il me prévient par ce moyen que seuls les fedaykins sont en mesure de comprendre.
Se déplaçant avec l’agilité du serpent, la vue perçante d’un aigle, il a repéré des traces de pas et de longues traînés dans le sable. Les traces irrégulières laisse à penser que cette personne cherche son chemin. Des objets abandonnées sur son passage sont éparpillés à divers endroits dont notamment ces étranges plumes noirs…et des traces de sangs…

Un chasseur ? Un voyageur égaré blessé ?

Il ne sait pas exactement à quoi il a à faire mais il sent comme un danger, une présence hostile…
Cette présence confirmerait-elle la nouvelle prophétie du Fou ? J’en ai bien peur hélas.
Ces longs moments passés sur le continent m’ont laissé entrevoir peu de belles choses. Le malheur, la désolation semble s’installé progressivement et arrivera à terme jusqu’au porte du désert jusque là encore épargné…mais dans combien de temps ?

Une fois remplis le seau d’eau, je retourne au camps rejoindre mon fils Meleth et prévenir Naïb Ratus de ce que je viens d’apprendre…

Aegis

[Avenir] Larmes

Nous sommes demain, aujourd'hui est hier.
Nous sommes le jour d'après, encore et encore.
Nous sommes le temps où nous seront.
Le temps où tous sauront.

Le sang à coulé.
Les cris ont révélés les sentiments.
Les vérités ont percés les coeurs.
L'ami a donné,
le père à laissé vivre son fils,
celle qui est femme à concu l'enfant.

La nouvelle génération voit.

Des dieux sont tombés.
D'autres sont revenus.
Mais cela n'importe plus.

Sang et larmes.

Le monde est devenu Magie.

Le fou s'est ouvert,laissant vivre l'heureux.
L'amoureux à posé son épée et a contemplé ses mains. Ouvertes, comme son coeur.

Et le gamin à trouvé son chemin.


Dans ce temps, les âmes ont compris l'importance de verser, de couler, pour un choix, pour une passion, pour quelqu'un. Les transparents ne sont plus enviés, les creux se remplissent.
Amour, envie, colère, désir, passion, horreur, résolution, sacrifice, haine. L'exacerbé d'hier est devenu coutume d'aujourdhui.

La mort n'est plus la banalité d'hier. Elle est la passion et la lutte des jours qui vont suivre. Pour tous.



Les yeux se sont ouverts, et ont laissé passer les larmes.



Sang et larmes.
De la vie
Des choix
Des sentiments.

Enfin.

Ô Oz, faites que ce passé arrive bientôt.

Faites que le temps du véritable humain soit pour demain.



Xanth l'aveugle.
Par le sang et les larmes.
Pour elle.

Revoir Trigorn....

Ras l’bol du désert. Plus j’y pense et plus j’ai envie de r’voir le gris des murs de la cité de Trigorn.
Pas que je m’ennuie, mais je ne me rappelle même plus l’goût de cette bonne vieille bouteille qu’il servaient à la taverne. Ils ont ptète même changé de proprio, ou ptète même une nouvelle serveuse ?
Pis faut dire que le silence du désert commence a peser lourdement. Je n’entends plus l’matin les cris des marchands, les cloches de l’église. Et pis ici, il n’y a pas les odeurs d’égouts qui te rappellent que la ville est grande et pleine de gens.
Arf, v’la que je m’en mets même à regretter cette puanteur…

Et après tout, ça commence a faire un bail que j’ai rejoint l’oasis, les gardes du roi m’ont sûrement oublié depuis le temps. Sur qu’il se rappellent plus de moi !…..Ouaip, faudrait ptète pas trop que j’y compte…
Ca fait quoi ? quelques mois seulement que je me suis fait oublié, ça m’étonnerai qu’ils aient rangés au placard la corde qu’ils m’avaient promis.
Ben, je reste encor’un peu au camp des Nomades, je ferais au cas ou une p’tite excursion avec une caravane, mais il faudra que j’revienne vite si je veux pas moisir au cachot.

Pis c’est étrange. Je connais bien Aegis, le Naib des fedaykins, et j’aime pas la tête qu’il a fait lorsqu’il est revenu au campement. Il a filé tout droit à la tente du Naib Ratus. M’étonnerait pas qu‘il se passe quelque chose dans ce fichu désert, en générale ça ne présente rien d’bon.
J’croyais que les Nomades en avaient finis avec leur démons et les elfes noirs, vu la tête d’Aegis j’en suis plus si sur !

Pat Hibulaire

Une mission presque achevée...

Après avoir vaincu ces misérables monstres, je pris un peu de repos. C’est alors que Gallows m’avait envoyé une lettre. J’avais toute sa confiance, il m’avait même donné une carte de la première croisade, je ne devais pas le décevoir. Je continuai ma route jusqu'à cette pyramide. Le vent commençait à grandir et je couru pour me réfugier dans la pyramide.
A peine rentrée, une véritable tempête de sable s’éleva. De l’entrée de la pyramide, on ne voyait plus rien dehors. Impressionnée, je reculais tout en regardant cette merveille. Mais je me cognai le dos à une personne. Je me retournai subitement et du premier regard, je su que c’était un nomade. Je lui parlais de la tempête. Puis par diversion, je pu l’attraper. Ma lame sous son cou, il ne chercha pas à s’enfuir. Je lui passai une plume et après avoir un peu résisté et été torturé pour le calmer, il m’entoura une zone. Je lui souris, il poussa un soupir de soulagement et je lui tranchai la gorge.
En regardant la carte, il me vînt un doute, m’avait il vraiment montré le bonne endroit, puis comment retrouver le camps, la zone entourée était si large.
Il me restait plus qu’à attendre la fin de cette bourrasque, et rejoindre cette zone pour essayer de découvrir leur camp.
« Sales rats, votre camp ne sera plus un secret… »

Blackdied, Matriarche de la Croisade noire

Disparu..

-"Bonjour Muad'dib"
-"Bonjour Shania"

La jeune femme me souriait les mains enlacés et tremblantes.

-"Je viens pour savoir si tu n'as pas vu mon mari. Tenleth n'est pas rentré et il se fait tard. Son tour de garde ne devait pas être si long..."

-"En effet, ca n'est pas non plus dans ses habitudes de trainer..."

La jeune femme avait le regard perdu, les yeux brillants, elle avait pleurer.
Elle le savait.
Le desert peut être un allié précieux comme un ennemis des plus effroyable. Il donne naissance a nos enfants mais les reprends quand bon lui semble.
Tous les nomades le savent. Et chaque fois qu'un homme part du camp il n'est jamais vraiment sur de pouvoir revenir.
Les fedaykins sont entrainés pour ça. Leurs missions s'effectuent loin dans le désert et ils savent qu'une rencontre hazardeuse peut les faire sombrer dans l'oubli.

Tenleth était un fedaykin, et il ne reviendra pas. Elle le sait.
C'est pour ça qu'elle a pleuré.
J'essaye de la réconforter. Qu'il s'est peut etre perdu en chemin, qu'il a peut etre découvert quelque chose.
Bien sur que non, il n'a rien découvert. Ou si, un serpent a deux têtes, un groupe de pillards, qui sait...
Shania pleure. Dans mes bras. Ses larmes tombent et tombent. Ils n'avaient pas d'enfant, ils en voulaient un...
Je lui sourit malgré ma peine. Ne jamais dévoilé ses sentiments, c'est la regle dans des cas comme celui là. Et puis elle est encore jeune, sa vie ne fait que débuter, elle trouvera un autre mari, sans oublier celui qu'elle a aimé. C'est la vie. Dure et tendre.
Je l'embrasse, ses larmes cessent petits a petits...

Lanouille

En attendant la nuit.

Le soleil commençait à se lever, et les premières chaleurs de la journée étaient déjà étouffantes. J’avais maintenant bien avancé et laissé derrière moi cette pyramide et le cadavre.
J’atteins le début du cercle qui entouré la zone indiquée par le nomade, peut être que le camp était au centre. Il valait mieux que je me fasse discrète maintenant. Ma route était encore longue et je devais être attentive à tout bruit qui semblait humain. J’avancée, gardant ma concentration sous cette chaleur abominable, mais je savais que je devrais m’arrêter pour me reposer et ainsi agir cette nuit.
Enfin je n’en pouvais plus, je du me résoudre à me mettre à l’ombre derrière une dune. J’étais épuisée,je m’assis sur le sable contre le bas de la dune, mes yeux se fermaient lentement, mais je devais rester éveillé. Je songeais à mon Seigneur, et ses actions pour moi par le passé. J’espère qu’il sera fier de moi, cette mission est ma dernière chance de ne pas le décevoir.
Je demeurais les yeux clos, mais attentive à tout bruit suspect, en gardant la main sur mon épée.

Blackdied, Matriarche de la croisade noire.

De curieux évènements

Je suis parti rejoindre la tente de Ratus pour lui faire part de mes craintes. Quelque chose se trame non loin de nous. Et je regarde cette pauvre Shania au coté de notre Muad’dib. Je ne sais quoi dire face à la détresse de cette pauvre femme dont elle attendait tant de choses dans sa vie avec son mari Tenleth.
Et je commence à me perdre dans mes pensées tout en regardant au loin dans le désert.
Il y a trop longtemps que je l’ai laissé partir Tenleth dans les alentours de cette pyramide et je m’en veux de l’avoir autant éloigné de sa femme. Mais elle a respecté sa décision avec un grand courage et sait qu’ il défendait une cause noble comme tous les fedaykins qui m‘entourent ici
La mort est une chose douloureuse pour chacun de nous mais tous l’acceptons car cette cause est juste. Une tache à la fois belle et cruelle demandant beaucoup de sacrifice. A n’en pas douter, Muad’dib, à ses cotés, saura trouver les mots qui lui apporteront réconfort et espérance pour l’avenir.

Et je repense à ces gouttes de sang …Est-ce le tien Tenleth ? Tu n’as plus donné signe de vie depuis quelques jours. Cette grande tempête de sable a du t’obliger à te réfugier dans cette dangereuse pyramide. Cela coïnciderait il à la présence suspect de cette personne ? Il faut que j’en avertisse le Naib. Malgré les menaces que tu as du subir, je sais que tu n’auras pas dévoiler la véritable position du campements et que tu auras agit avec ruse. Les Fedaykins préfèreront mourir que dévoiler notre emplacement afin de mieux protéger notre peuple.

Ratus et la famille duTaïb Tsukasa-kun doit être prévenue également afin de prendre les décisions qui s’imposent.
Si nous devons te traquer, prend garde à toi étrange créature. On ne tue pas un fedaykin, un nomade, un être humain sans conséquence dans notre désert.
La nature nous protège et nous renseigne de bien des façons. Elle est un de nos meilleurs alliers…

Aegis

Second plan.

La nuit venait d’arriver, et les dernières chaleurs étaient passées. J’étais toujours éveillée et maintenant reposée. Je me mis en route vers le peut être camp Nomade. Mais il ne me fallut que peu de temps pour savoir que ce nomade de la pyramide m’avait trompé. Il n’y avait rien. Que du sable…
La haine me gagnait, mais je devais rester concentrer, pour faire honneur à mon seigneur. Que devais je faire maintenant, je ne pouvais pas fouiller ce désert de fond en comble. Puis une idée me vint à l’esprit. Je retournai de suite à la pyramide, puis j’entrai. Le cadavre était toujours là et je décidai d’attendre qu’un nomade ne vienne récupérer son corps. Je sortais puis je n’avais plus qu’à attendre. J’avais pris soin de laisser du sang devant l’entrée qui conduirait de suite au défunt. Je m’assis derrière quelques végétations, et il me restait plus qu’à garder patience.

Blackdied, Matriarche de la croisade noire.

Soirée

Il fait froid...
Très froid...

Il est tard...
Très tard...

Tout bouge à l'oasis, tout court, tout hurle.
Des étrangers, un disparu.
C'est déjà trop.

Le vent souffle, doux, puissant, il murmure.
Attention, attention...
Pas de précipitations...
Attention, attention...

Je passe la main dans mes cheveux, je brosse cette tunique bleue profonde qui petit à petit se remplit de sable fin.
Le vent s'énerve.

Ecoute moi muad'dib, ecoute moi !
Il semble crier, mais je ne comprends pas.
Ma main caresse le vent, mes yeux regardent la flamme qui grandit.
Un feu, puis deux, puis trois, puis une infinité s'eveillent à la tombée de la nuit.
Le camp s'allume, la chaleur revient.

Quelques silhouettes passent, quelques ombres furtives.
Passez, vite, passez, elle se rapproche.
Mais qui ?
Le vent ne dit rien. Il reste muet. Comme il est si souvent.
Mais ce soir c'est different, ce soir il appelle a l'aide.
Il appelle a la précaution, il nous dit "danger".
Mais quel danger ?

Au loin dans le desert un loup hurle. La lune est pleine.
Au loin une étoile brille.
Puis deux, puis trois, puis une infinité.
Elles rechauffent aussi. Elles réchauffent le ciel.

Tout s'illumine, le vent se tait.
Il est tard pour danser, et dans un petit tourbillon de sable, la brise tombe.
Les feuilles de palmier de s'agitent plus. L'eau est calme. Les tentes se reposent.

J'ai froid. Je m'enveloppe de tissus.
J'ai toujours froid.
Pas d'étoile pour me réchauffer ?
Au loin un bébé pleure.
Puis deux, puis trois, puis une infinité. C'est l'heure du lait.

Je tremble et je scrute l'horizon lointain.
Rien ne bouge. La nature c'est tu. Je sens l'odeur des plats colorés et épicés.
J'ai froid et j'ai faim.
Je traine pour rentrer, je m'égare dans les jardins, je tourne autours des puits, je trépine dans le sable. Je tape dans les cailloux. Aie. Il était gros ce cailloux.

J'ai froid, j'ai faim, et j'ai mal au pied, c'est malin.
Je rentre.

La chaleur rayonne, bouffée d'odeurs d'épices.
C'est ici, chez moi, dans cette chaleur, dans cet amour que je suis le mieux. Que je suis bien.
Je respire.
Mon ange est de dos.
Elle a les mains dans des plats. Je m'approche doucement. Je regarde son corps bouger timidement, s'afferer à ces taches. Je me place juste derrière elles. Délicatement je pose mes mains sur ses hanches.
Elle frissone de peur puis s'appaise.

Dehors les loups ne chantent plus, les bébés ne pleurent plus, les feux ne crépitent plus.
Il y'a juste sa voix.

Le bonheur.

La nouille

Recherche du camp

Attendre, une chose bien dure avec ce climat, surtout en restant cachée. Après la septième lune, je savais ce que je devais faire, partir moi-même à leur recherche. C’est donc après la lune suivante que je sortis de ma cachette. Le temps était toujours sec mais la lune si magnifique. Je pris un sentier qui menait à la ville principale. Je pensais prendre à gauche juste avant mais soudain derrière moi des bruits de pas se faisaient entendre. Je me retournai et je restai face à cette personne, attendant qu’elle vienne à moi. Après qu’elle m’est aperçue, je compris qu’elle voulait fuir alors d’un élan d’éclair je me suis retrouvée derrière elle et je l’ai empoigné, c’était une gamine assez insolente pour se promener le soir seule. Trouvant qu’elle ne m’était d’aucune utilité, je la rejetai de ma poigne de fer. Puis je me suis avancée et je me suis mise devant elle. Mais la petite avait retrouvé ses esprits. Elle se releva et pris son épée. Elle avait l’affront de me combattre. Soit, j’allai répliquer. Le combat fut bref, après une passe d’arme où elle échoua laborieusement, je l’attaquai au coté droit pour l’affaiblir. Je comptais en finir quand un bruit sourd, comme une corne résonnée au loin.
C’était sûrement un nomade, pour ne pas le perdre et réussir au plus vite ma mission, je laissai cette pauvre enfant, mais je lui ai dit que je reviendrai. Je me mis à courir en direction de ce fameux bruit.
«J’espère que je réussirai ma mission pour le seigneur Gallows. »

Blackdied, Matriarche de la croisade noire.

...

Un homme m'a parlé de sa vie.
Un homme m'a parlé de ce désert, avec un force, une rage, une intensité qui se lisait dans ses yeux.
Un homme m'a donné une dague. Bleue comme le ciel.

Ce désert qui n'est pas le mien renferme des secrets. Des forces formidables. Il m'a montré le pouvoir de ce médicament. Un pouvoir bien plus grand que l'épice. Il m'a montré cette plaie qui c'est refermée devant moi sur son bras.
Il me faut ce médicament. A tout prix !
C'est si... si ... fabuleux. On pourrait guérir, sauver de nombreux hommes et femmes avec.
Des enfants pourraient ne plus souffrir. Il faut que je découvre. Il faut que je vois.

Dans le camp tout est calme. Il fait jour. Je prépare mes bagages. L'homme a dit de faire attention, que la lande était dangereuse, que des monstres y vivaient comme autant d'insecte sous nos pieds.
Je n'ai pas peur. Je prends le sabre, je le tâte, je le touche. Tu vaincras, mon bras, tu vaincras. Mes doigts se crispent.
C'est important. Ce médicament est important.

Le sac sur l'épaule je pars. Adieu mon pays ! Je reviendrais sûrement bientôt. Au nord, tout au nord se trouve ma destination. Là bas j'irais trouver ce que je cherche. Là bas, je trouverais le remède pour tant de maux.
Vite je me dépêche, ne pas me retourner, surtout ne pas me retourner, je pourrais penser a elle.
Le cheval hennit. Allez en avant !

C'est partit....
Le sable, le sable, le sable.
Le soleil et le sable.
Mais ou est son désert ?!
Voilà des heures que je galope. Des heures entières. S'accrocher, respirer. Le soleil plombe.
Mes vêtements sont trempés. Je ne sens plus mon coeur battre. Mes lèvres sont sèches.
Mais... Mais... la gourde est déjà vite.
Faire demi tour ? Mais c'est trop tard ! Je suis pris entre deux feux. Perdu sous la lumière.
Mais qu'est ce qui ma pris ? Allons mais qu'est ce qu'il m'a pris ?
Cet engouement soudain, cette ardeur toute entière qui c'est accaparée de mon être...
C'est cet homme qui m'a donné sa fièvre. Son pays semblait si beau....

Le cheval s'écroule.
Je n'ai pas pensé a lui. Le pauvre, sa langue est pendue en dehors de sa bouche. Ses yeux pleurent, pleurent encore...
Mon dieu, qu'ai je fais ?
Son corps est là, inerte et étendu. Suis-je fou ?
Bien sur que je le suis...
Mon dieu nous le sommes tous !

Tout autour de moi le sable file. Au loin tout se trouble déjà. La vie la mort.
Pourquoi ?
Pourquoi maintenant ?
Je me sentais tellement immortel...
Immortel...
Je ne le suis pas.

Dans le sable je rampe a quatre pattes. Qui viendra me sauver ?
Personne.
Personne ne sais que je suis là.
Perdu.
C'est la fin.


Noir.


















La sueur emplit mon visage, je me réveille. La tente est vide. Le vent balaye dehors dans un léger sifflement. Je tousse.
Mon dieu ce cauchemar...
Mon dieu...

Il était si réel. Mon dieu si réel.
Si réel...

La Nouille

Une mission enfin achevée

Ce signal était sûrement celui d’un nomade car après avoir continué à avancer dans la direction où j’avais entendu le bruit de la corne, j’avais enfin trouvé une unité de patrouille nomade. C’était eux, j’en étais sur. Le visage caché, sur le dos de cet étrange animal, c’était bien eux. Après avoir minutieusement surveillé l’origine du départ des patrouilles, je n’avais plus de doute. Je regardais ma carte, et j’entourai la zone. Mon travail était terminé. L’assaut pourrait être imminent. J’espérais juste que cette faible humaine que j’ai combattu, n’avait rien révélé. Le retour à la ville principal du désert ne fut pas une mince affaire, je du attendre deux lunes pour partir car les patrouilles était omniprésente presque à tout moment, le plus dur passé, la traversée se fit en deux jours. J’étais revenu à mon lieu d’arriver, mais avec cette information capitale pour mon seigneur.
Depuis le temps que je ne lui avais pas écrit, j’espère qu’il m’attend toujours..
Le temps de m’être reposée et restaurée, l’agitation dans cette ville se faisait de plus en plus importante.
Que pouvait il se passé ?
Mais je restais tapi dans cette petite auberge. Et lorsque je devais sortir, mettant un voile, j’étais semblable à ces stupides être. Encore quelques lunes et je rentrerai. Mon seigneur serait fier de moi et j’aurais racheté mon honneur.

Blackdied, Matriarche de la croisade noire

Départ pour le désert

Au cœur des forets noires et maudites de Gathol qui inspiraient la peur chez les faibles, dans un camp construit au milieu de ces arbres morts et lugubres se trouvait le camp des elfes noirs. Une clairière à peine plus claire que les ténèbres qui l’entouraient accueillant les terribles guerriers du Malin, les elfes corrompus venaient se reposer en ces lieux entre raids sanglants et cérémonies occultes. Cette journée, quoiqu’on pouvait penser qu’il faisait nuit à cause de la pénombre omniprésente, des elfes noirs se préparaient pour un raid très spécial. Une attaque qui se déroulerait dans le désert. Je n’avais pas oublié l’humiliante défaite subie il y a longtemps de cela mais le démon qui habitait mon âme, qui savait tout de mes pensées ,de mes sentiments, de mes actions et qui m’interdisait le sommeil, voulait être libéré et moi aussi je ne pouvais plus supporter cette situation, ce calvaire que devait endurer mon esprit tous les jours.


Je m’assurai que les préparatifs étaient bien terminées, Blackdied n’avait apparemment toujours pas trouvé l’oasis des nomades puisque je ne recevais plus ses missives depuis quelque temps…Aurait-elle échoué ?Je ne pouvais me résoudre à cette idée. Qu’elle est put finir tuée par une des lames incurvées des nomades et abandonnée dans le désert ,je ne pouvais l’accepter. Ce fut une des raisons qui me poussa à avancer notre départ.


Mes guerriers se préparaient, cette fois-ci je ne voulais pas que l’on nous remarque, pas encore tout du moins , tous rabattaient des capuches et portaient de longues capes sombres flottants au vent froid , ils chevauchaient des chevaux volés , en effet nos montures habituelles ,ces grands reptiles nommés sangs-froids, ne se révélaient ni dociles, ni discrets. Je regardai les troupes se mettre lentement en marche, on aurait dit un groupe de mercenaires comme on en voyait souvent…en plus silencieux et disciplinée. Nous nous mettions en route vers les lointaines contrées orientales ou bientôt le sang nomade coulera à flots.

Gallows

vieille rancune....

Loin au delà des mers ils se préparent,
Car vieille rancune jamais se répare.
Le chemin elle a tracé en lettre de sang.
Eux le suivront telle une armée bien en rang.
Peuple qui aspire à la paix méfie toi,
Car le carnivore ne voie en toi,
Qu’une proie facile, qu’en rêve ils broient.

Prophétie Aléatoire, le Fou Prophète Blanc chez les Nomades.

Le Fou

Recherche

Alors que nos préoccupations se portaient vers ses muraille en ruine, j’ordonnais à un groupe de fedaykins d’aller récupérer le corps de ce malheureux Tenleth et de faire preuve de vigilance à l’approche de la pyramide. Nous ne pouvions laisser Tenleth moisir dans ces lieux. A leurs retours, son corps reposera en paix sur une dune choisie par notre Naïb suivant les coutumes nomades.
Au moment du départ, une patrouille du Taïb Tsukasa-Kun venait s’abreuver à l’oasis et nous informaient au passage qu’une petite fille serait tomber nez à nez avec une étrange créature dont la description correspondrait à un elfe noir. D’après le signalement, il se serait éloigné dans une direction totalement opposée à nos campements.

Diantre ! Un elfe noir dans ce désert ! Cela fait bien longtemps qu’ils ne sont plus aventurés en ces lieux.

« Bien, dépêchez-vous ! , leurs disais-je. Récupérez le corps de Tenleth et revenez immédiatement ! Je disperserais ensuite des sentinelles à travers le désert »

Pendant ce temps, je me faisais du soucis à propos de Talia et de Sharrack. Il y a bien longtemps qu’ils ne sont plus revenu au camp et je ne voudrais pas qu’ils leurs arrivent le même sort que ce malheureux Tenleth

« Aqurab mon frère d’arme ! Constitues toi un petit groupe d’homme avec de quoi vous défendre et pars à leurs recherches »

Aegis

Foudroiement.

Le matin était arrivé. Depuis quelques temps nous séjournions à l'oasis de Ratus, afin de sceller une alliance entre nos deux nations. L'alliance conclue, nous convinmes de partir dès le lever du soleil. Nous avions préparé nos affaires, et dit au revoir à chaque nomade nous ayant accueilli. De loin, je vis encore le petit garçon aux cheveux roux que j'avais vu durant le premier jour ici. Il nous observait encore et toujours, depuis que nous sommes la, il ne nous a pas laissés une seconde.

Nous étions prêts. Des soldats m'attendaient, pendant que d'autres disaient au revoir à leurs compagnons de séjour. Puis, un petit bout de papier déchiré, jauni par le temps et le sable, vint se coller à mon pied par le vent. Je le pris, et vis un petit message.

"Toi, papier, envole toi.
Toi, papier qui plane librement.
Toi qui est libre en t'envolant.
Profite, vis.
Vois le monde qui t'entoure.
cours,
vole.
Ne deviens l'esclave de personne."

Une écriture simpliste, mais un peu orientale. De toute évidence, cela venait d'un nomade. Je sortis une plume et écrit à la hate, l'envie de répondre à ce message lancé au vent me prenant.

"Toi, personne ayant écrit ces quelques mots,
toi, qui peut te promener ou tu veux.
Toi libre de tes sentiments, toi libre de ta destinée,
Te crois-tu moins libre que tout autre chose?
Je peux le dire. Tu es libre.
Vivant, et sauf. Capable de vivre
Vivre comme n'importe qui,
sans avoir dégout du lendemain.
Lendemain pour moi éternel,
éternel recommencement.
Toi, tu es libre.
Toi, tu es vivant."

Je repliai le papier, et attendit que le vent le fit envoler dans l'immensité désertique.

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Nous marchions depuis plusieurs jours, et nous avions enfin atteints le port d'Oxoroc. Nous étions montés sur le bateau, avec comme passagers seulement des Hildariens fatigués de la traversée. Mais heureux de pouvoir rentrer chez soi. Moi aussi. J'avais quitté mes amis depuis trop longtemps. Il me fallait revoir ma plaine chérie, celle ou j'ai grandi.

Une cloche se fit retentir. Un matelot cria. Il alertait tout les passagers qu'un corsaire approchait. Ils étaient pourtant rares, mais il y en avait un.
Il approcha, mes hommes s'étaient préparés à défendre leur bateau. Mais je les sentais fatigués. Ils n'allaient pas pouvoir combattre longtemps. Le bateau approchait, silencieusement. Pas de canons déployés. Le corsaire toucha notre bateau. Les pirates arrivèrent, criants, hurlants. La bataille était engagé. Je me battai, seul, entouré de fumée. J'entendis que le capitaine du bateau s'était fait tué. Mes hommes se faisaient abattre quelques uns, mais les survivants restaient autour de moi.

La nuit tombait. Les vagues se firent plus forte, et la foudre approcha. Mais la bataille continua. Les pirates étaient toujours plus nombreux, plus féroces. Puis, la tempête. Elle souffla sur le bateau pirate. Une énorme vague vint s'abattre sur le corsaire, emportant quelques uns de ses passagers. Mais le combat ne s'arrêtait pas. Le bateau tanguait énormément. Nous n'étions plus si nombreux. Je voyais la peur de mes soldats les envahirent, peur de ne plus voir leur pays par un cruel coup du hasard.
Puis, d'un coup, une vague énorme apparut. Mes soldats courrurent, pour tomber dans les rangs de pirates nous entourant.
La vague nous toucha. Je fus pris dans cette eau, avec des gens que je ne reconnaissais plus. L'écume, les vagues, je ne voyais plus rien. J'étais emporté par la tempête. D'un coup, tout devint noir. Je vis une ombre apparaitre. Un grand rire se fit ressentir. La tempête avait disparue, j'etais là, nageant sur une eau tout à fait calme. L'ombre était la, en face de moi. Enfin je reconnus cette silhouette, ce fantome que j'avais autrefois combattu avec Hasdrubal de Carthage.
-Voila une première page tournée, petit être sans vie, me dit-il, d'un ton amusé. Chaque être a son propre destin. Meme pour toi. Te voila entre mes mains.

Je fixai le fantôme, qui, lui, commença par regarder en l'air. Intrigué, je levai la tête pour voir ce qui l'interessait dans ce ciel si bleu et ensoleillé. Une petite tâche blanche, qui éclairait le ciel, mais pourtant qui n'était pas le soleil, se trouvait juste au-dessus de ma tête. Puis d'un seul coup. La lumière déscendit en un élair, et je fus frappé de la foudre, dans cet endroit paradisiaque.
Et tout devint noir.

Ce fut comme cela que l'être sans âme disparut, dans les mers de Vesperae.

Lehahel

effondré...

...fatigué,navré meme,trop de mort,trop de regrets,trop de sang versé....est ce vraiment ca la vie?hum,je ne suis qu'un bras,un bras au service d'un ideal auquel j'aspire mais que je n'arrive pas a atteindre...la justice,l'honneur la droiture,les plaines de veserae ne sont plus que sang et ruine,le mal se repends,mais...cette voix dans ma tete!!!

-s'ecroule

-ressaisit toi!je suis donc mort pour que tu finisse comme ca!!
-araskel!
-reprends toi voyoons!
-ce n'est pas si facile..*sanglote
-pytoyable...
-*essui ses larmes*ne me critique pas!!!
-ce n'été qu'une observation...
*se leve*
-tu va voir,ce qu'elle peut faire la loque...
-montre moi ca ashofdestiny,je n'attends rien de plus

Ashofdestiny

elle

Elle croira savoir ho oui,
Mais le sable aura envahi son esprit.
Sa vision se limitera bien trop à sa race
Ne laissant a l’espoir que peu de place.
Mais tel une balance, elle basculera
Qui sait où elle placera le poids !

Au toi catalyseur, peu être une nouvelle fois
Acceptera tu de porter ta croix ?

Prophétie Aléatoire, le Fou Prophète Blanc chez les Nomades.

Le Fou

Campagne...

Il met fait un signe…
Apparemment les hommes sont justes derrière. Nous avançons doucement, certain de mes frère rampent.
Les arcs sont tendus, les épées dans les mains, les boucliers prêts à stopper les chocs, les dagues dans les bouches, nous avançons, telles une meute de loups prêts à bondir sur la proie.
Maintenant ils vont savoir que aucun humain ne doit s’aventurer dans cet endroit.
Aucun membre de cette communauté retiré ne semble savoir que nous sommes ici, dans leurs campements, personne n’entend, personne ne voit.
Un premier homme tombe sous ma lame, je le laisse glissé lentement par terre, mes frères ont entouré le campement, nous pouvons passé à l’action.
Cinq Elfes noirs contre une quinzaine d’humains inexpérimentés, le combat semble facile.
Les flèches sifflent, deux humains tombent, les autres courent, cherchent leurs armes, dans les tentes…
Dommage pour celui la, car je suis dans sa tente, j’ai vite fait de lui trancher la gorge avec mon épée.
Le feu envahi le campement, un humain court, une torche humaine, quatre humains arrivent vers moi, encore une fois dommage pour eux, car dans le ciel un ennemi rode.
Drag mon fidèle dragon ténébreux, charge les quatre humains qui n’ont pas vu le coups venir, le choc a brisé les os de ces pauvres hommes et leurs corps sans vie volent au dessus du campement puis tombe lourdement sur le sol.
Après l’attaque surprise vient le massacre, je fais signe à mes quatre frères de descendre.
Le bruit des épées sonnes, les cris résonnent, deux humains courent vers la foret, ils pensent sûrement pouvoir partir de se massacre, mais deux dagues ont vite fait de venir se planté dans leurs dos.
Environs vingt minutes est passées, après le massacre, le décompte des humains tuer et le rassemblement des ressources.
La près d’une tente, un de mes frères agonise, je m’approche de lui, il sourit, je lui dit qu’il a été brave dans cette campagne contre l’ennemi, il me pose sa main sur mon armure un long silence se fit entendre.

Treize morts sur quinze, deux humains ont donc pu s’enfuirent. Un Elfe noir de mort, dans cette campagne contre la vermine.
De l’or, des armes, et de la viande voila se qu’ils avaient, maintenant leurs camps n’est plus que cendre.

-En route mes frères, revenons dans notre domaine….

Elfe de l'Ombre

Campagne (suite)

Le vent souffle fort, la pluie frappe mon visage et celui de mes trois frères Elfes noirs.
Nous avançons dans la boue qui nous colle aux bottes, notre regarde vise le sol mais nous sommes en alerte, cette forêt sent la mort…
Je me retourne et dit à mes frères :

-Ne restons pas sur le chemin... allons dans la forêt mais restons prêt de la route.

Mes frères s’exécutent et nous voila donc reparti.
Après quelque minute de route…

-Vous sentez ?

-Oui ! L’odeur de la mort…

Une odeur de mort assez forte étaient arrivée jusqu'à nous. Armes en mains nous nous avancions dans la forêt regardent la route, bientôt un premier cadavre, celui d’un humain mort la ventre transpercé par une lance. Nous avancions encore et la nous vîmes des corps sans vie d’être démoniaque. Des orcs, quelques démons et quelque Elfes noirs.
Un de mes frères s’avança vers moi et me dit :

-Elfe, je pense savoir que cette troupe revenait d’un des campements qui rassemblait les forces maléfiques.

-Tu veux parler du campement attaquer par une force humaine inconnu ?

-Oui Elfe, mais nous avons fait nos rechercher et il semblerait que les forces humaines étaient celle d’Andarel.

-Bien...ramasse les armes et les vivres ensuite sonne la corne et donne les aux Dragons.
Ensuite enflamme les corps, et donne une sépulture pour nos frères.

Elfe de l'Ombre

Campagne (suite 2,3,4 et 5)

Voila déjà environ une semaine et quelques jours que nous marchons, les traces des hommes qui ont tué nos amis s’efface de plus en plus, chaque jour qui passe est une piste en moins.
Le vent et la pluie ne nous facilitent pas la tache, parfois une branche cassée, une trace de botte sur le sol nous donne des indices sur la piste à suivre, mais nous n’arrêtons pas de tourner en rond.
Depuis le temps que nous cherchons la tanière de l’ennemi nous n’avons pas encore fait une pause, pas encore manger, nos gourdes nous suffisent.
Je regarde mes frères qui semblent affamé, ils sont encore jeunes et ont encore beaucoup à apprendre de la chasse.
Le plus jeune des Elfes noirs s’approche de moi :

-Sir Elfe de l’Ombre, voila déjà une semaine que nous les cherchons, sans aucune piste fiable, je vous demande juste si nous pouvons faire une pause…

-Je comprend, tu es encore jeune vraiment jeune…mes frères faisons une pause de quelque heures après repartons.

Dans les feuilles mortes et l’herbe humide, je regarde mes jeunes frères, trop jeune pour suivre une piste comme celle-ci, si nous trouvons le lieux ou les hommes résident, très peut d’entre nous reviendrons vivant…

-Restez ici, je vais vous chercher de quoi vous rassasiez.

Je pris mes armes et mon sac et parti en direction d’une petit clairière verte, la peut être trouverais-je de quoi nourrie mes amis. Mais quelque chose ne tourne pas rond…
Les oiseaux ne chantent pas, aucun animal en vue…rien, ma cape sur moi je m’agenouilla par terre...les yeux fermé j’écoute les bruits dans les alentours.
Un craquement de branche, mes yeux restent fermé, ma main se pose sur une de mes dagues, je continus d’écouter les quelques bruits de la forêt.
Encore un craquement, cette fois j’en suis sur quelque chose bouge…je me lève rapidement me retourne et lance ma dague en direction du bruit…

-Un lapin, dommage pour moi et mes frères, j’aurais bien voulu qu’ils goûtent à de la chair hum…Non !

Aux loin j’entends des cris, le bruit d’armes et j’entends mon nom, mes frères sont en danger.
Je cours, les branches des arbres se cassent sur mon passage, ma hache et mon épée sorti je continus de courir en direction de mes frères.
Une flèche se casse sur mon armure, j’enlève ma cape et continu de courir.
Dans un arbre je vois un humain avec un arc, un humain qui me semble bien jeune, environs le même age que mes frères Elfes noirs, je prend ma hache, le jeune homme essaye de prendre une flèche mais ses mains tremblent, ses yeux deviennent rond, je peux même voir qu’il transpire.
Je balance ma hache en direction du jeune homme, celui-ci vole sur plusieurs mettre avant d’atterrir sur le sol, un de moins.
Je continus de courir de plus en plus vite mais une flèche se plante dans une de mes bottes, je m’écrase sur le sol, comme un vulgaire cheval humain à qui ont aurait couper une patte.
Mon pieds me fait mal, mais j’ai vus bien pire…j’enlève la flèche de ma botte, je hurle de douleur, je me lève péniblement prend mon épée et me mis à courir, la douleur est insupportable mais je dois continuer.

-Mes frères battez-vous !

J’arrive trop tard…deux corps sans vie de mes frères gisent sur le sol, je m’approche et je les regarde.

-Reposez en paix mes frères…

J’entend un peut plus loin des pleurs, je m’approche, là dans le creux d’un arbre le plus jeune des Elfes noirs pleure.
Il n’a même pas combattu, la peur l’anime.

-Pour qui pleur tu ?! Hein ? Pour tes frères qui eux ! Sont mort dans l’honneur ! Ou bien tu pleur pour ne pas avoir combattu dans la loyauté !!

-E..lfe, je…

Je prend l’Elfe noir par la gorge et le jette au sol.

-Honte à toi ! honte à toi, qui n’a pas combattu pour notre race ! vous les jeunes Elfes noirs vous avez encore beaucoup à apprendre ! mais eux regarde ! eux ils ont combattu pour notre race, ta race ! Ton espèce !

Le jeune Elfe me regarde, il se lève doucement et me dit :

-Je suis désoler Sir, je n’ai pas fait mon devoir, je devais mourir comme les autres…

-Les autres ?! tu parles sûrement de tes frères ! tu n’oses même pas dire que se sont tes frères !

Je mis mon épée dans son fourreau m’avança vers l’Elfe noir et lui mis une gifle.

-Ramasse ma hache. Lui dis-je. Désormais tu sera à mon service, je te montrerais se qu’est un vrai ! Elfe noir et non une fillette dans ton genre !

-B..ien

Il courra en direction du corps sans vie du jeune humain, retira la hache et me la rapporta.

-Très bien, maintena…

Des gémissements, je tourne la tête vers les corps de mes frères et je vis que un des deux Elfe noir était encore en vie. Je sorti une potion de mon sac et la tendis à mon nouveau apprenti Elfe noir.

-Fait lui boire cela…

Il prit la potion rapidement et se posa aux cotés de l’Elfe noir. Pendant qu’il lui donnait des soins, je regardais la forêt, j’avais entendu quelque chose, depuis le début des hommes nous suivait, cela faisait deux ou trois jours que je les avais senti…
Ils sont encore là, ils nous regardent, les vermines….
-Aide ton frère à se lever, il cicatrisera vite, mais aide le, ensuite suis moi, j’ai oublié quelque affaire…

Après avoir pris mon sac, ma cape et le lapin que j’avais tuer, nous voila une fois de plus reparti sur la piste des hommes.

Campagne: (suite3)

J’avance et je regarde mes deux autres frères qui me suivent, allons nous vraiment trouver la domaine des humains ? Peut être, mais nous devrions plutôt annoncer la nouvelle à nos frères et alliés. Je ne sais pas si nous sommes toujours suivit par les humains, je ne sens pas leurs présence pour l’instant, entre les animaux et le vent, comment savoir ? Sautez dans les buissons avec mon épée et ma hache frapper comme un fou les buissons et les animaux autour de moi ? Je pourrais le faire, mais mes frères vont se douter de quelque chose il vont savoir que quelque chose me tracasse, il vont sûrement paniquer, peut être le savent ils déjà ?
Nous continuons d’avancer, je ne vois aucune trace, rien, vraiment rien le village humain le plus proche est à quelque pas d’ici nous devrions sûrement allé faire un tour la bas.
Nous pourrions nous reposer deux ou trois jours, oui pourquoi pas.

-Mes frères les traces des humains disparaissent chaque jour, nous devrions partir pour la ville la plus proche, nous allons pouvoir nous reposer pendant quelques jours et accumuler les informations sur le domaine des humains.

Mes deux frères s’arrêtèrent devant moi :

-très bien, bonne nouvelle, nous te suivons…

Un petit sourire à la lèvre j’avance vers le bois pour leur montrer la route vers la ville.


Après une semaine de marche nous voila arrivé devant la ville, nous avons revêtu nos grande cape noir, caché dessous personne ne pourrait savoir qui nous sommes.
Les armes que nous avons prit des cadavres humains pourraient se vendre à bon prix dans un marché, ou les vendrent à des brigands ou pourquoi pas à des démons…
L’homme qui garde la grande porte d’entré nous demande qui nous sommes, je laisse réponde un de mes frères qui dit que nous ne sommes que des marchent venu de Trigorn.
Celui-ci nous dit que nous étions attendu, puis, il ordonne aux autres hommes de nous ouvrir la porte d’entrer. Nous sommes enfin dans la petite citée, des soldats dans chaque coin de la ville, cette cité semble bien gardée, les villageois nous regardent du mauvais œil, certain murmure à d’autre.
Après quelque minute de marche dans la cité nous entrons dans une auberge, des humains et d’autres créatures nous regardent, nous nous assaillions devant le comptoir, l’aubergiste arrive, nous lui demandons un simple verre d’eau, celui-ci éclate de rire et nous dit que l’eau est bon que pour les bêtes et pour les femmes. Les hommes autour de nous ricane dans leurs coin, je demande à l’aubergiste si il n’a pas une boisson non alcoolisé, il se remet à rire et nous dit que l’auberge des femmes cela n’existe pas. Je lève la tête le regarde et lui répond que je veux de l’eau et que je mettrais le prix pour en avoir.
Les hommes dans notre dos écoutent, l’aubergiste commence à s’énerver et sors une dague d’environs trente centimètre, je ris, et lui dit qu’avec ça il pourrait juste saigner un vulgaire porc.
J’entends les hommes derrière nous qui se lèvent, certain sortent de la taverne, d’autre dégaine diverses armes.

-Nous ne sommes pas ici pour nous battre, mais pour nous rafraîchir aubergiste.

L’aubergiste me regarde moi et mes deux frères le troisième étant mort pendant que nous cherchions la domaine des humains qui avaient tuer une patrouille démoniaque, il ne restait plus que nous trois, l’aubergiste donc nous ordonne d’enlever nos capes.

-Nous sommes hélas obliger de refuser votre demande, car sinon nous serons dans l’obligations de tous vous tuez …

L’aubergiste s’approche de nous, il frappe le plus jeune de mes frères, celui-ci tombe sur le sol. Les humains s’approchent de lui et le lève brusquement pour le rejeter cette fois sur une table.

-Je vois…nous allons donc accepter votre demande avec une immense joie !!

Dehors, personne ne se doute que dans l’auberge, des humains et d’autres êtres se font massacré sans aucune pitié, les cris des hommes ne se font pas entendre, le sang sur les carreaux des fenêtres glisse doucement comme la pluie. Vingt minutes est passées et les trois hommes vêtus d’une grande cape noire sortent de l’auberge avec de plus grand sac, et se dirigent vers le marché…


J’avais oublié le désert, les nomades, les Elfes noirs. Je me tourne vers le plus jeune des deux Elfes noirs et dit :

-Trouve des chevaux, des noirs de préférence, je vais pouvoir tester une des mes potions pour les corrompre. Nous nous retrouvons devant le marché des humains, quand l’aiguille de cette horloge sera sur le signe V.

Mon frère me fait un signe de la tête, je me tournai vers l’autre Elfe noir et dit :

-Vend les armes rapidement tu as dix minute…va dans les rues sombres…avec prudence.

Il me fait signe de la tête et courut en direction de la ruelle la plus proche.
Je regarde l’aiguille, presque sur le signe V, signification du signe cinq je crois, les humains veulent toujours le progrès…ils en ont oublié l’horloge naturel, le soleil. L’Elfe noir à qui j’avais demander de vendre les armes arrive vers moi il tien dans sa main une bourse d’or, il a donc réussi à vendre les armes des humains, puis au loin on entendais des sabots, le jeune Elfe noir revenait avec trois chevaux, un noir et deux marrons, je m’approcha des animaux et leur fit boire une de mes potions…
Les yeux rouge vif, un pelage plus sombre que la normal, une musculation mieux adaptée pour la course, le squelette renforcé nous étions enfin prés pour le désert.

-Mes frères en avant !

Les humains nous ouvrent la porte sans savoir qui nous sommes et ce que nous nous apprêtons à faire. Comme le vent, comme la flèche tiré par un brillant archer, nous galopons sans s’arrêter vers le port de Trigorn pour espérer de ne pas rater l’embarquement.Avec ces chevaux corrompu un jour ou deux pour arriver dans la ville marchande.

Elfe de l'Ombre

Attaque dans le désert

Le soleil déclinait dans le désert, les habitants de Tek, petite ville construite dans les sables près d’un oasis, commençaient à rentrer dans leurs maisons faites de pierre et de bois. C’est au moment ou la chaleur écrasante du jour faisait place à la fraîcheur glaciale de la nuit que des cavaliers aux longues capes noires entrèrent au galop dans la ville. Leurs épées fendant l’air eurent vite raison des villageois qui n’avaient pas vu les cavaliers approcher dans la lumière déclinante du crépuscule. Lorsque quelques guerriers essayaient d’organiser une maigre résistance, des carreaux d’arbalètes pleuvaient sur leurs corps rendus inertes. Ceux qui tentaient de s’échapper étaient vite rattrapés par les sombres guerriers laissés autour de la ville.
A la tête de la terrible cavalerie, je poursuivais les survivants, mes deux lames fauchant ceux qui n’étaient pas assez rapides. Les autres préférèrent se barricader dans l’auberge ne voulant pas connaître le triste sort de leurs semblables.
-Mettez le feu à ce pathétique refuge, ordonnai-je.
Les cavaliers se préparaient à s’exécuter quand nous entendîmes des lames s’entrechoquant et des mots de pouvoir prononcés à notre étonnement dans la langue elfe noire. Il ne pouvait s’agir que d’une seule personne. Le silence retomba.
-Enfoncez les portes, commandai-je à mes elfes noirs.
Ceux-ci obéirent immédiatement et lorsque la porte finit par céder nous vîmes au milieu des cadavres jonchant le sol la Matriarche elfe noire , Blackdied , le visage taché par le sang encore chaud de ses victimes brandissant sa lame ensanglantée devant elle . Je ne laissai rien voir mais mon soulagement de la voir vivante était immense .J’ordonnai aux elfes noirs de piller la ville et de préparer des vivres. Blackdied me donna la carte ou elle avait indiqué l’emplacement du camp des nomades.
-Félicitation, vous avez accompli votre mission avec succès.
Je portai mon regard vers elle avant de continuer :
-Vous avez payé votre dette envers moi, vous ne me devez plus rien Matriarche. Je vais à présent livrer bataille pour mon âme, je ne peux m’attarder ici plus longtemps…Vous pouvez regagner facilement la côte et rentrer vers nos contrées ...
Blackdied coupa court à ma phrase :
-Seigneur, laissez moi vous accompagnez, comme vous m’aviez aidé, je souhaite vous aidez..
Son regard pesait sur moi, je ne pouvais refuser …
-Bien , dirigeons nous vers leur camp , il faut agir vite, bientôt ils ne seront plus qu’un souvenir perdu au milieu des dunes .

Gallows