Chapitre 12 Les Elfes noirs, retour de la guerre à l'oasis

retrouvailles(partie 2)

Campé fermement a l'entrée de la grotte,l'etranger attendait.A ses pieds gisés deux jeunes soldats elfes noirs,leurs plastron ensanglanté...l'etranger n'avait pas hesité une seconde,il devait protegé les femmes et les enfants,qu'importe le prix a payé...

Le cavalier sourit,il avait reperé un jeune nomades a l'ecart de l'oasis.l'elfe noirs s'eloigna du groupe de cavalier et fit chargé son lezards vers le jeune humain..celui ci courait a perdre haleine,sans se retourné...

le nomade fit un vole plané et alla s'ecrasé contre la paroi a la gauche d'AshofDestiny...celui ci recconu la blessure mortelle qui avait fait defaut au pauvre homme:une morsure de sang froid...


le cavalier avait vu la grotte,d'abord intrigué,il avait voulut y allait a pieds,puis il avait vu qu'il pourrait facilement chargé avec son sang froids,de facon a s'engouffré dans la grotte et a pietiné les eventuelles ennemis.
il fit un grands detour de maniere a arrivé a une centaine de metre devant la grotte,il sourit en voyant une sillouete a l'entrée de la caverne ,il ajusta sa lance et son bouclier,verifia que son arbalete n'été pas trop loin,puis il chargea.

AshofDestiny deglutit,un cavalier sur sang froids,certainement le meme qui avait massacré le jeune homme,été en train de foncé a vive allure vers l'entrée de la grotte...plus que quelques secondes avant le choc,AshofDestiny se placa de facon a empalé le sang froids...il le tuerait certainement,mais lui aussi y passerait,ou au mieux,il serait immobilisé..

le cavalier sourit il voyait a present distinctement la personne campait devant la grotte,on lui avait parlé de cette personne,un elfe noir autrefois respecté qui c'été volontairement exilé de la noble patrie druchii,un rictus sauvage deforma les traits du cavalier,il hurla en voyant un eclair d'acier filé vers lui...


le sang froids ne comprit pas tout de suite ce quis e passait,il avait mal et il n'y été pas habitué,jamais il n'avait connu la souffrance,protegé par sa carapace d'ecaille...seulement,son corps avait un point faibles:les yeux...qui plus est,le trait avait été empoisonné,tetanisé par la douleur,le lezards s'effondra en beuglant...

le cavalier s'effondra au sol,projeté au pieds de l'elfe noir renegat.
celui ci lui transperca le dosz de son arme sans hesité.
il se retourna pour voir qui avait tiré la fleche.il apercut alors jaelle,la femme du naib,armé d'un arc...il se retourna et reprit sa position initiale.

ashofdestiny

Assaut dans la nuit

La nuit tombait et nous avions passé la journée à travailler notre assaut. La stratégie devait nous procurer victoire presque immédiate, seulement les nomades, nous les pensions plus lâches et moins protecteurs de leur terre.
L’assaut, comme je le disais, se déroula la nuit.
Les archers alliers commençaient avec leurs flèches de feu, feu qui fut soigneusement invoqué par les sorcières étant sous mes ordres, à harceler l’ennemi et son mur de petit bois. Leur protection partait en fumer, mais leurs hommes avaient décocher eux aussi es flèches, ma première ligne comme celle des autres tomba.
C’est alors que je tournai la tête vers le Seigneur Gallows. Il avait été touché lui aussi.
J’avais tant envie d’aller à son secours, mais en tant que Matriarche, je ne devais me laisser distraire par sa souffrance. Je devais rester fixer sur l’ennemi et protéger nos troupes premièrement avec ma magie et celle des sorcières puis attaquer.
Mais cette idée restait enfoui en moi, mon Seigneur était blessé. Je l’avais suivis depuis tellement longtemps, je savais tout de même que sa vie ne pouvait s’arrêter là.
Reprenant mes esprits, je pu esquiver une flèche qui se diriger vers moi. Encore une de ses flèches traîtresse, rapide, fine et qui vous transperce le corps d’un lancé.
Pour avoir bougé et ne pas mettre prise cette flèche, une sorcière de ma troupe avait du en perdre la vie.
Je talonnais ma bestiole écailleuse et j’avançais un peu des mes lignes.
Mon regarde se posa sur le camp. Inconsciemment, je fermai les yeux puis je me concentrai.
Je sentais encore la magie ennemie.
Je chuchotais à ma bête de reculer et de retourner à sa place puis je pris la parole pour les troupes adjacentes.
-« Troupes que les lignes qui sont en avant se prépare à la défense ! »
Mes ordres furent exécutés, chaque ligne se préparait à faire une défense efficace.
-« Sorcière, préparez vous, je sens que les éléments vont se déchaîner !
Nous ne serons pas prise de surprise cette fois. Je compte sur vous. Que nos gestes garantissent la victoire à notre Seigneur Gallows ! »
Des cries d’espoir furent lancés, les troupes, la magie, la stratégie ainsi que l’équipement sont importants lors d’une bataille.
Mais quelque chose de plus fort peut amener la victoire.
La volonté et l’espoir, des vertus que nous avons mais que vous Nomades vous n’avez plus !

Blackdied, Matriarche de la Croisade Noire.

Le jeu de la guerre

Nuit douce nuit, de l’obscurité pour une guerre sombre quelle ironie.
La mort sera elle au rendez vous, pourrais je sentir le sang ennemi fuser dans l’air.
J’attendais ce début d’assaut avec impatience.
Un long conseil s’était tenu pour cela, mais étant juste sous officier de Anubis, j’étais conviée mais je n’y étais pas allée. J’avais préféré rester à m’entraîner avec mon arc sur des cibles en m’imaginant que c’était des nomades.
Quand Anubis revint dans notre petit endroit réservé. Il m’expliqua longuement le plan.
Nous ferions un grand assaut. Nous commencerons par des échanges de pluies de flèches puis nous envahirons le camp ennemi. Néanmoins la période de tire de flèches était indéterminé et jouerait un grand rôle pour celui qui gagnerait cette manche.
Un peu déçue, je pris mon arc et je mobilisais mes troupes.
Nous partîmes tous en direction de l’oasis Nomade donc du camp et nous nous y positionnâmes. Les troupes d’Anubis entourèrent mes archers de façon à les protéger.
Nous commençâmes à décocher nos flèches qui étaient agrémentées de feu par la magie des sorcières de Gallows en direction des palissades ennemies.
Nous avions laissé nos chevaux dans notre camp, car en étant plus élevé nos destriers et nous même aurions été touché. Ainsi Anubis, avec ces troupes devenu pour la moitié des défenseurs pour le moment avec des boucliers et l’autre moitié des archers maladroit, m’aider.
Je tirais plusieurs flèches en même temps, m’amusant à avoir le plus de Nomades possibles. Je ne faisais plus attention à mes alliés, je me laissais entraîner dans la folie de la guerre.
Le plus drôle était lorsque une de mes flèches touchait un Nomade et qu’il tombait du haut de la palissade sur le sol. On l’entendait soit crier pour s’écraser ou alors soit tomber dans un bruit sourd.
Finalement ces échanges étaient plus qu’amusants. Cela éveiller en moi une folie meurtrière.
Après l’hécatombe de Nomades, je tirai mes flèches sur leur mur de bois.
Ma première flèche se planta dans les bois, en s’enfonçant légèrement, puis je m’amusais à tirer autour pour former un cercle.
Durant un petit moment, ce cercle enflammé donnait du plus bel effet. Mais il fut gâché peu après par l’embrasement presque total de la palissade ou était planté mes flèches.Alors que je rechargeais mon carquois, c’est à ce moment là que je vis que nos alliés avaient beaucoup souffert eux aussi.
Une bonne partie des défenseur à l’avant étaient raide mort sur le sol et des archers sur les cotés gisaient aussi ayant gaspillé des flèches car ils n’avaient pas pu les utiliser.
A ce moment là, j’entendis les ordres de la Matriarche Blackdied. Avait elle senti quelque chose. Je sentais surtout son regard posait sur Gallows qui s’était pris une flèche.
Mais encore une fois je fus stupéfaite par ces sorcières et la bête reptilienne que chevauché chaque chef Elfe noir.
Jalouse et un peu énervée, je repris mon arc et je continuais à attaquer de mes flèches essayant d’oublier cette envie qui me prenait.
L’odeur de la mort s’élevait un peu partout, la mort quelque chose de si jouissif.
La nuit s’annoncerait encore des plus impressionnante.
CalamityJane, cavalière de la guerre.

CalamityJane

La domination elfe noir

C’était le jour de l’assaut et Itsumi allait défendre son Seigneur. Elle demeurerait sous son contrôle comme une simple esclave.
Gallows devait lui trouver quelconque valeur, car il ne l’a mis pas en ligne de front, il l’a gardé en arrière pour le corps à corps. C’est ce qui avait été décidé durant la stratégie de l’assaut pour elle.
Elle était restée debout tout le long, derrière son Seigneur.
Cela l’amusait toujours autant qu’une humaine puisse le prendre pour son seigneur alors qu’il est le Seigneur des Elfes Noirs.
Tous ce que Gallows lui ordonnait elle le faisait, c’était en plus d’une guerrière impressionnante une distraction, une façon de rire de son incapacité à l’avoir vaincu.
Cependant pour cette guerre, elle était la sous officier de Gallows.
En début de soirée, ils prirent route en direction du camp Nomade. Elle ne connaissait que trop bien le chemin mais sous son état d’hypnose, elle ne se souvenait pas pourquoi.
La guerre commença et se furent les elfes noirs qui commencèrent en tirant leurs flèches.
Itsumi resta derrière comme il avait été prévu en prévision de l’attaque qui suivrait l’assaut de tire de flèches et de carreaux, celle du corps à corps.
Itsumi regardait le spectacle, passive attendant le moment où elle pourrait servir son Seigneur comme elle se le devait.
Le flèches fusaient de tous cotés et les victimes étaient nombreuses.
Le feu prenait sur les parois de bois du camp Nomade. Les fumait s’élevait vers le ciel.
Le ciel avait une teinte rouge sang foncé par la nuit, la même teinte qu’elle avait vu au loin lorsque elle se trouvait sur cette dune.
La guerre était maintenant ici face à elle, et elle était un simple pion.
Mais les sorcières lui bloquaient l’accès à la conclusion de sa soumission.
C’est alors qu’une flèche vint se planter dans la jambe du Seigneur Gallows.
Itsumi s’avança malgré son interdiction. Le Seigneur lui jeta un regard noir, il lui dit de reprendre ses positions tout de suite, sous peine qu’il la tue.
Elle s’exécuta, récupérant rapidement sa place. Elle n’éprouvait aucun sentiment de haine par rapport à l’humiliation qu’il venait de lui infliger devant ses troupes. Elle ne vivait plus que pour lui.
Blackdied, la Matriarche de Gallows, lança un appel aux sorcières. Toute la concentration magique était sur l’ennemi désormais. Le charme magique des sorcières sur Itsumi diminua mais Blackdied veillait à ce que l’ancienne démone reste sous leur contrôle.
Le combat des hommes à terres allait commencer. L’assaut des flèches n’avait amener à aucune démarcation de force, mais cela avait permis aux elfes noirs de pouvoir pénétrer dans l’enceinte ennemie.
Itsumi attendait son heure pour pouvoir montrer sa force à son Seigneur.
Plus le temps passe plus la mort s’approche, mais dans quel camp la faucheuse frappera le plus, et qui aura la victoire finale.
Cette guerre n’était plus qu’une partie d’échec, où les pions avancent sûrement mais la fin est encore incertaine.

Itsumi

Sur la palissade

L'assaut ennemis continuait dans la nuit noire.
Des deux cotés, les pertes furent lourdes, les flèches enflammées des elfes noirs ripostaient à nos flèches empoisonnées.
Les archers maintenant formaient le gros des troupes sur la palissade. L'ordre avait été donné de ne tirer qu'avec des pointes de métal, bien plus efficaces à longue distance, mais maintenant les elfes se rapprochaient et j'avais demander que l'on emplois des flèches aux pointes d'ivoire emplis de poisons que nos shamans avaient minutieusement préparés.
Les elfes tombaient, nos hommes aussi.
A la tête du cortège lugubre qui avançait, il y'avait un elfe plus grand et fort que les autres. Celui-ci semblait dominer la masse par sa prestance, et son regard était aussi noir que la mort elle même.
Un frisson me parcouru le dos.
Une flèche l'avait touché, me semblait il, mais s'en était trop peu pour l'arrêter et je le vît retirer de sa chair le morceau de bois.

Partout la palissade prenait feu.
Les femmes et les hommes qui n'avaient pas leur place sur la palissade formèrent une chaîne tout autour des murs et éteignaient les incendies au fur et à mesure que les feux se déclaraient. Mais déjà nos défenses étaient fragilisées.
J'avais demandé à nos shamans de préparer les éléments pour venir à l'encontre des elfes noirs et ainsi les ralentir dans leur course folle.
Oui mais voilà.
Haara était sortis de l'ombre pour m'apporter une de ces nouvelles qui peuvent faire balancer le sort d'une bataille.
Il était sortit de je ne sais ou, j'aurais peut être pu dire qu'il était sortit du sol, mais la confusion ne m'en donnait pas la garantie. Et dans le creux de mon oreille il avait sifflé quelques paroles.
Son plan pouvait marcher.
Si je lui faisais confiance.
La situation était compliquée et il avait déjà toute ma confiance.
Je lui fît oui de la tête.
Il s'en alla alors.

Si notre plan fonctionnait, nous aurions encore une chance. Une minuscule petite chance de survie.
Ce plan était l'étincelle d'espoir qu'il nous fallait, à tous.

Les shamans près de l'eau s'étaient regroupés sous mes ordres pour faire pleuvoir sur nos ennemis, les foudre de la nature.
Au moment même ou le dernier shamans se plaça dans l'espèce de ronde qui s'était formée, je vît l'avancée elfe se stabiliser et s'immobiliser.
Il y'eu dans l'air comme un temps mort.
Comme si l'espace c'était figé.
Les flèches continuaient de pleuvoir mais l'ennemis n'avançait plus.

Le shaman de tête me fît un signe, comme un "doit on continuer ?"
Le plan exigeait que non.
Je descendît à pas rapides une échelle de bois et couru jusqu'aux shamans.
Je leur expliquais la situation, l'arrêt des elfes noirs en pleine charge, le plan qu'Haara venait de me confier.
Pour eux, tout était clair. Les elfes noirs avaient une magie puissante, et leurs sorcières avaient sûrement catalysés l'énergie que le cercle de shamans avait provoqué.
Ils devaient sûrement s'attendre à une attaque magique de notre part.
Mais la magie n'a rien avoir avec le shamanisme.
Nous implorons juste les esprits de nous venir en aide.

Le fait est que les elfes noirs avaient perçu le premier plan. Ils avaient réussis à sentir la force qui animait le désert.
Je priais donc les shamans de rester sur leur positions. De ne rien faire tant que je ne leur en donnerais pas l'ordre. Ils inclinèrent là tête et en coeur justifièrent mes dires par un "Et que les esprits te protège, Muad'dib".
Bien. Il y'avait désormais entre les deux armées, un espace assez réduit.

Les premières lignes elfes se mirent en position défensive. Je m'en doutais. Ils croyaient que nos shamans lanceraient sur eux, les éléments.
J'ordonnais aux archers de tirer des volées. Ce qui, de part leurs trajectoires courbes, risquait de provoquer plus de dégâts que des tirs directs.

Quelques parties de palissades brûlaient encore. Des brèches se formais sur tout le front.
Bientôt il n'y aura plus assez de bois pour combler les brèches, et nos murs ne sont plus assez solides pour résister à un assaut.
Pourvu que la tactique élaborée par Haara soit efficace.
Maintenant, avancez petits elfes, avancez jusqu'à nous. C'est de pied ferme que nous vous attendons.

La nouille

Début de l'attaque...

Le conseil débutait sans ma sœur qui préférait s’entraîner au lieu de donner ses idées, elle est pourtant la Cavalière de la guerre. Les pensées fusaient mais une fut retenu, l’attaque ce déroulerait la nuit en deux « parties » la première consistait à affaiblir le plus possible les défenses Nomade puis aller au corps à corps mon moment préféré. Je parti informer ma sœur de ce plans, elle ne paru pas aussi enthousiasme que d’habitude à l’idée de tuer.
L’heure arriva nous nous préparâmes puis partîmes vers l’oasis. Arrivant devant, nous nous mîmes en place, la moitié de mes hommes entourèrent ceux de CalamityJane et l’autre moitié prit un arc ainsi que moi même. Nos bras se tendirent, les cordes des arcs aussi, nos flèches s’enflammèrent puis au signal de Gallows nous tirâmes. En réponse de cela une volée de flèche s’abatis sur nous. Certains d’entre nous tombèrent, d’autres furent protégés par leur bouclier.
En reprenant une flèche de mon carquois je me mit à regarder ma sœur, elle se plaisait à tuer, son regard était animé de joie. La plupart de ses flèches atteignirent leurs cibles. J’étais fière d’elle, elle était un exemple à suivre lors des combats. Je me ressaisis, décocha une flèche et la tira en directions d’un nomade qui avait laissé un peu trop souvent dépasser sa tête de la palissade. Peut être pour nous « admirer », voir notre armée, bientôt il ne verrait plus rien à part le sol se rapprochant de lui s’il meurt pas sur le coup, j’espérais le voir souffrir. Ma flèche traversa son cou, ses mains l’hachèrent l’arc pour se porter au niveau de sa plait, dans un crie de douleur il perdit l’équilibre et tomba par dessus la muraille. Je me réjouissais de ça souffrance, il s’écrasa sur son sable qu’il tenait tant.
Les flèches nomade avaient fait énormément de dégât de notre côté beaucoup de mes soldats étaient tombés, nos alliers aussi avaient de lourde perte ; leur chef Gallows avait été blessé. La Matriarche de la Croisade Noire donnais des ordres, bizarrement je les entendis peut être voulait elle que tout le monde l’entende pour se mettre sous la protections de sa magie. J’ordonnais à mes hommes de se rapprocher d’elle.

Anubis, le Cavalier de la peste

dans la fureur des combats

Charger, viser, tirer, tuer, et recommencer, le cycle infernal d'un combat sans fin...
Combien de temps encore allons nous pouvoir tenir ?
Combien de temps avant que mes flèches touchent le maillon faible de cette armé scélérate.
Ils pensent tenir la victoire et déjà la mort les piques, peuple maudits vous payerez par le feu le fer et le sang !

Frappe, frappe, frappe encore, déjà deux heures que j'ai tirez ma dernière flèche.
Mon cimeterre moissonne a la volé, taillant tranchant dans la masse noir qui cherche a s'engouffrer dans notre sanctuaire. l
Les dépouilles entassaient de nos victimes forment un véritable mur de chair face aux projectiles de nos adversaires. Quelle ironie ces tristes sbires on traversé tant de péril pour venir nous tuer et ils se retrouvent a nous protégeaient malgré eux.

Si les secours se manifeste pas rapidement l'oasis tombera ! Taïb a tu réussi ta manoeuvre ?
Jaelle aura-t-elle le courage de nous abandonnez, emmenant avec elle l'avenir de mon peuple ?
Aegis ou est tu ?
Vieux frère je tiens a menez mon dernier combat a tes cotés !
Itsumi de quel coté ta lame c'est tourné ma fille ?

Ratus, Naib des Nomades.

Le cor des Fedaykins

Les voilà. Je les entend au loin ces maudites créatures en train de s’en prendre aux fortification érigés par tout notre peuple. Ce peuple au courage sans égal, prêt à payer de leurs vies cette idéal de liberté si durement acquis auparavant dans le passé. J’entend ce peuple crier, demandant de l’aide, s’activant sans relâche pour tenir tête à ces lâches. J’entend cette appel à l’aide de tout un peuple appelant de toutes leurs forces les redoutables Fedaykins. J’ entend leurs plaintes. J’entend leurs souffrances. J‘entend leurs peurs. Alors à mon tour, moi Aegis le Naib Fedaykin de vous faire entendre le cor des Fedaykins. Ce son qui se propagera au-delà du désert, passant à travers les montagnes rocheuses et jusqu’au port de Trigorn. Il glacera le sang infecte de nos ennemis par son envergure. Partout, le son du cor se répercutera par le biais de mes hommes encore disséminés dans le désert. Tous sauront que le peuple nomades se soulèvera contre l’ennemi et se battra jusqu’au bout sans relâche.


Voilà maintenant plusieurs jours que mes hommes d’élites et moi-même avons quitté l’oasis pour aller se réfugier plus en arrière dans le hauteurs des dunes. Divisés en plusieurs groupes tout autour de l’oasis, nous attaquerons par touche successive et userons de l’effet de surprise. Les voilà fin prêt à en découdre. Chacun armés de leurs cimeterres et de leurs Kriss, ils se sentent maintenant en condition de mener batailles et de tailler en pièces ces vermines. Les archers sont impatient de planter leurs flèches dans les corps ennemies. Les chameaux et les chevaux sont tous équipés en munition et chargeront le moment venus.

Je me retourne et leur dit :

*haussant la voix*

« FEDAYKINS !! »

« Aujourd’hui est venu le temps de montrer une nouvelle fois la bravoure de notre peuple ! »
« Pensez à vos femmes, à vos enfants qui en ce moment même combattent contre le mal. »
« Pensez à nos ancêtre qui jadis ont combattu sans relâche jusqu’au péril de leur vies »
« Pensez à ceux d’entre nous déjà tomber et à Sharrack,notre protecteur de la nature ! »

« FEDAYKINS !! »

« Faisons leurs honneurs et aussi aux autres peuples du continents. »
« Sachez que nos amis du Temple sont avec nous et nous soutiennes. L‘aigle Rafale, de ma bien aimée Nyamo, m‘a porter de leurs nouvelles et une expédition s‘organise pour nous venir en aide. »
« Je serais à vos cotés dans le combats et Ratus, notre Naib, également. »
« Battons-nous ! Faisons regretter leurs attaques et que ce désert soit leurs tombeaux à tout jamais ! »
« La nature est avec nous ! ! »
« Pour Azimba, notre glorieux ancêtre !! »
« Pour Ratus, notre Naïb !! »
« Pour le Muad’Dib !! »
« Pour le peuple Nomades et toutes ces familles qui la constituent !! »
« Pour notre désert !! »
« Pour la LIBERTEEEE !!!!! »

*tous élèvent leurs cimeterres et expriment avec rage leurs détermination*

FAITES RETENTIR LES COOORS !!!
ET QU’ILS SE FASSENT ENTENDRE AU DELA DU DESERT ET QUE CES ELFES NOIRES TREMBLENT !!

Partout le son des cors résonnent à travers le désert grâce à mes groupes d’hommes disséminés. Les attaques ennemies se sont stoppés immédiatement, laissant un peu de répit à notre peuple pour éteindre les flammes. Nos Shamans élémentaristes luttent courageusement face à ces hordes de démons et puisent de leurs forces dans le pouvoir ancestral des anciens. Les Elfes Noirs regardent aux alentours mais ne devinent rien dans l’obscurité. Seul un son enveloppant leurs parviennent sans savoir réellement d’où il peut bien parvenir.
Je donne alors immédiatement ordre à des archer d’enflammer des flèches et de la décocher juste au dessus des positions elfes. Elles illuminent le ciel telles des étoiles filantes et viennent se planter dans la chair impures de ces créatures. Voilà leurs positions.

Nous profitons de ce moment d’inattention pour contre-attaquer.
Je donne signe à un groupe de cavaliers d’effectuer une incursion éclaire à l’arrière des troupes Elfes et de perforer leurs défenses.
Les voilà qui s’élancent avec chacun dans leurs mains une torche enflammée pour bien se faire remarquer. Leurs traversés rapides ressemblent à un serpents lumineux se faufilant le long d’une dune. Mais une fois arrivé à distance, ceux-ci éteignent leurs flammes mais la chevauché continue sans se faire voir. C’est alors qu’un bruit de percussion de lames et de cris humains se mêlent à celui des sombres oreilles surprises par l’attaque.
La chevauché continue et s’éloigne à l’opposé. Le cor retentit. Il s’en sont sortis. J’ordonne une seconde salve de flèches enflammées dans leurs troupes. Par la lueur qu’elles dégagent, nous devinons de nombreux corps éparpillés à même le sol. Beaucoup d’elfes ont périls dans cette perforation. Quelqu’un de mes hommes se sont fait renversés par une riposte brève de l’ennemi mais dans la masse Elfe, ils n’avaient que peu de chance de s’en tirer hélas.
Nous continuons notre tactique d’harcèlement et de pénétration éclair dans les lignes.
La bataille de l’oasis a commencé…

Aegis

En lettres de sang

Les projectiles fusaient dans le ciel étoilé , flèches nomades , carreaux , flèches enflammés invoquées par les sorcières se croisaient dans les airs avant de retomber sur leurs cibles . Dans cette pluie meurtrière , nous continuions notre charge à la lueur des flammes et de la lune , plus déterminés que jamais d’en découdre avec nos ennemis . Certains d’entre nous avaient même réussis à atteindre le camp et à pénétrer dans les brèches des remparts de bois et de bambous crées par le feu . Je commençai moi aussi à m’approcher de l ‘Oasis , j’avais même porté mes mains sur le manche de mes cimeterres quand la Matriarche Blackdied commanda aux troupes de stopper leur charge sanglante afin de se replier en position défensive : elle avait repéré la présence de magie dans le camp ennemi , elle et les autres sorcières commençaient à incanter pour protéger notre charge contre la magie Nomade qui ne venait pas … Ces derniers avaient dû vite comprendre en nous voyant en position défensive . Blackdied concentrait toute ses forces afin de nous protéger des tempêtes que les Nomades pouvaient nous lancer à tout moment . Son visage était la concentration même , ses mains blanches devant ses yeux fermés , elle appelait silencieusement le Malin pour qu’il nous protège . Je me surpris à le prier silencieusement , lui demandant d’épargner la Matriarche , je ne voulais pas la perdre alors que je n’avais jamais été aussi proche de ma libération . Parmis les rangs disposés en position défensive tombaient les flèches des Nomades qui faisaient encore des victimes , ces maudits humains et leurs projectiles avaient déjà fait tant de victimes , je brûlai d’impatience de leur faire payer nos pertes . Blackdied détendit ses bras affichant cette fois une expression de sérénité , autour d’elles les sorcières se concentraient également , elle ouvrit doucement les paupières révélant ses yeux d’un noir profond .
-A présent , nous sommes protégés des attaques magiques .


En effet , un champ de force nous entourait , presque invisible , un simple reflet dans la nuit , un reflet qui nous protégerait de leur magie . Je regardai Blackdied , sachant qu’il s’agissait peut être de la dernière fois que je la verrai . Elle me rendit mon regard et j’eus envie de rester là éternellement à me perdre dans l’iris de ses yeux , je ne pensais plus ni aux Nomades , ni à la guerre , en réalité je crois que je ne pensais plus . Je détournai avec difficulté mon regard , les hommes du désert ne cessaient de nous accabler de leurs flèches , je ne devais pas m’attarder , ni penser à elle , seule la victoire devait compter .

J’exhortai mes troupes au combat , et passai en première ligne avec les généraux Shinja et Elfe de l’Ombre , un cri enthousiaste salua notre arrivée dans les premiers rangs .
-Nous tenons notre vengeance mes frères , criai-je . Allons faire couler leur sang sur leur propre terre . La victoire n’a jamais été aussi proche , battez vous comme jamais , montrez leur la force du mal . A mort !
Les elfes noirs et les démons crièrent en réponse , alors nous reprîmes notre terrible chevauchée , sachant que la victoire ou la mort était au bout du chemin . Mes deux généraux à mes côtés chevauchaient leurs sang-froid avec aisance et sortaient maintenant leurs armes de leurs fourreaux . Je dégainai mes deux cimeterres les levant dans le ciel pour encourager les nôtres . Les flèches continuaient à fuser , je croisai mes cimeterres devant moi , plusieurs projectiles m’étant destinés s’écrasèrent sur ces derniers . Plus d’une fois , j’en entendis siffler sur mes côtés , abattant des elfes ou des démons . Mais cette fois , nous étions devant le camp . La plupart des feux avaient été éteint mais le principal était fait : de nombreuses brèches avaient été crées dans les défenses nomades et nous permettaient d’enfin entrer dans l’Oasis . Nos sang-froids galopèrent sur les corps des nôtres déjà tombés en parvenant au camp . Cette fois-ci , c’était notre tour , j’allais enfin pouvoir faire payer à ces humains tous les morts dans nos rangs , leur faire payer ma défaite , bientôt ma vengeance sera accomplie .

Déjà je commençai à faucher leurs rangs , mes deux cimeterres faisaient des ravages . Les Nomades étaient de bons guerriers , ils maniaient avec dextérité leurs cimeterres et leurs longs couteaux et savaient parfaitement se battre dans les sables , mais nous y étions à présent également habitués et j’avais derrière moi cinquante années d’âpres combats face aux humains . Mes bras se mouvaient indépendamment l’un de l’autre pour faire le plus de victimes possibles , les mouvements de mon reptile Spite s’accordaient parfaitement à ma danse macabre . Je devenais une véritable machine de guerre . Non pas une simple machine , je ressentais des émotions dans cette mêlée confuse : la haine , la satisfaction de pouvoir enfin me venger . Quelle sensation grisante de tuer un homme d’un revers de main , chacun de ces hommes avaient une histoire , et moi j’y mettais fin . Finalement , nous écrivions en quelque sorte l’histoire du bout de nos lames .
-Oui , écrivons l’histoire Nomades , criai-je . Ecrivons l’histoire de votre chute .

Gallows

Le mur

J'avançais sur la palissade, de manière à ce que je suis bien au centre de la bataille. Je traversais les nombreux cadavres criblés de flèches, cela me donnait envie de vomir. L'odeur de brûlé, ces incessants cris de douleur n'y arrangeaient rien. Je regardai sur ma gauche et contemplai l'armée ennemie.C'etait une énorme masse noire, en mouvement, qui ne cessait d'avancer. Je voyai à mes pieds des elfes noirs traverser la palissade par les nombreuses brèches. De l'autre côté, la défense s'organisait, et les cimeterres étaient entrechoqués. Les flèches de feu étaient encore bien présentes, et balayaient les troupes nomades. Nous n'avions pas grande chance de gagner face à ce trop grand nombre d'elfes. Je me disais que la plupart de mes amis combattaient. Mon Taïb Tsukasa était surement la, quelque part. Ecroulé, ou debout. Le Naïb Ratus également, Sharrack aussi...Je pensais à eux, me dirigeant au centre de la palissade, en contemplant l'oasis attaquée

Mais pour moi, rien de tout cela. Je n'étais pas un guerrier, et je n'avais jamais tué. Cette bataille me terrorisait, et je ne sentais plus mes jambes, la peur m'envahissant. Mais je m'efforçais de marcher, pour sauver les nomades. Ce plan devait marcher. Lanouille m'avait donné le droit de les aider. Je pensais, lui expliquant mon idée, qu'il n'allait pas m'écouter et me conseiller de partir me réfugier avec les femmes et les enfants, trop occupés avec les elfes. Mais il n'en fit rien. Un oui de signe de tête, et il se reconcentra sur la bataille.

J'étais arrivé. La palissade grinçait, je voyais les flèches enflammées fuser. Je contemplais les elfes, force qui me dépassait largement. Mon attention fut attiré par une flamme s'approchant à vive allure de moi.
"Mes frères, aidez-moi!" criai-je, dans le bruit général.
La flamme fonçait droit sur moi, mais un mur de sable vint se placer devant mes yeux. L'instant d'après, je vis la pointe d'une flèche traverser le sable, mais sa course fut arrêtée. Le mur s'évanouit, laissant tomber la flèche.

Spectateur de ce qui aurait pu être ma mort, j'étais paralysé. Je tremblais de tous mes membres, et personne pour me réconforter. Mais ils allaient venir m'aider, si je faisais ce que j'avais à faire.
Une voix s'éleva, fortement aigue.
"-Un mur de sable gigantesque, penses-tu? Si c'est cela que tu veux, grand frère, nous le ferons. Mais nous te demanderons quelque chose en retour..."

Je levai les bras au ciel, comme pour porter un poids, et fis le geste de jeter ce poids. J'étais sûr que mes frères allaient comprendre. A ce moment, le sable, derrière les premières lignes ennemies, s'éleva, séparant ces premières lignes du reste des troupes. Le mur fut agrandi de sorte que je ne vis plus le fond des troupes, soyant sûr que ces elfes la-bas ne verraient rien de ce qui allait se passer. Le sable cacha même l'horizon, me laissant pour seule vue le ciel noir, éclairé par la lune.

Un nomade à côté de moi tomba de la palissade, transpercé d'une flèche au visage. Je fermai alors les yeux, horrifié de cela. Et je sentis deux flèches me toucher. Une à l'épaule gauche, l'autre à ma jambe gauche également.
Je perdis l'équilibre et m'écroula sur le bois bringuebalant du bois fumant. Je rampai alors vers le bord de la palissade, comme pour regarder mon travail. Un mur de sable droit, assez gros pour résister aux flèches et autres projectiles. Les nomades sont maintenant protégés. Ils pourront attaquer les premières lignes sans s'occuper du reste de l'armée. Je ramaissai le cimeterre du malheureux nomade, et attendis, blessé, ne pouvant rien faire. Seulement regarder la conséquence de mon acte, et surveiller que ce mur restait debout.

Ce fut le début de la première bataille que je vis

Haara

Première vague


Sur la palissade je pouvais à présent admirer le mur de sable. Le plan avait fonctionner, tant bien que mal, mais il avait fonctionner. Nous avions scindés en deux corps l'armée elfe noir par se mur.
Je connaissais les pouvoir d'Haara pour l'avoir de nombreuse fois vu contrôler le sable.
Et le plan qu'il m'avait soufflé alors m'avait paru comme évident.
L'armée ennemis ainsi divisée en deux, nous laissera le temps de s'occuper de la première déferlante noire avant que la seconde ne puisse passer.
J'avais vu Haara dans les tumultes des combats ériger cette muraille de sable, je l'ai vu aussi être atteint de deux flèches au corps.

C'est alors que tout s'enchaîna, les premiers elfes sur la palissade, et ma lutte désespérée pour tenter d'aller le secourir.
Je savais qu'il venait de faire un grand sacrifice pour nous.
Qu'il c'était fait mal à lui même, quelque part. Qu'il avait fait cela sans se soucier de lui.
Il venait de faire preuve, à mon goût, de la plus grande sagesse, et de la plus grande marque d'affection et de fraternité qu'un homme pouvait donner à ses frères.
Son gestes restera dans mon coeur comme un exemple à suivre.

Dans la cohue général, je m'efforçait d'atteindre le jeune corps, à présent allongé sur le bois calciné.
Devant moi je vît un archer sortir son cimeterre et hurler de toute ses forces que les nomades ne tomberons jamais.
J'ai vu un elfe à l'armure sombre se faire trancher la tête d'un revers de lame.
J'ai vu un camarade se faire couper un bras, par une hache puissante.
Je me battais moi même, et de mon sabre, un elfe est mort.
Je n'aurais pas cru alors que le fait de tuer cet elfe allait provoquer en moi une hésitation profonde.
Qu'est ce qui me poussait à me battre, là, maintenant.
J'en avais déjà tellement vu, et beaucoup trop d'ailleurs...

Mais notre liberté était en jeu, notre avenir aussi, le mien comme le leur.
Je retirais ma lame du corps à présent sans vie. Le cadavre s'écroula à terre comme un pantin inanimé.
Je le fixa des yeux un instant, avant de continuer ma course folle.

Quand enfin j'arrivais près d'Haara, je vît aussitôt qu'il avait été touché et à l'épaule gauche et à la jambe gauche.
Je n'étais pas médecin, et je n'avais aucunes qualification pour se genre de plaie.
Mais il fallait faire vite, car sans Haara, nous ne tiendrons pas longtemps.
J'arrachais d'une main le tissus d'un cadavre sur le coté, et de l'autre détachais ma besace d'épice.
J'extrayais alors de son corps les deux flèches plantées. Très vite je me vît appliquer sur ses plaie l'épice nomade, celle qui guérit nos maux et nos blessure. Et autour de chaque trou dans sa chair pâle, je fît un pansement du tissus trouvé.
Il ne parlait pas, et j'inclinais la tête respectueusement. Il avait tellement fait pour nous. J'aurais voulu lui dire merci de ma propre bouche, mais les mots ne venaient pas.
Je lui serrais alors la main avec la force d'un frère, avant de le laisser là.
Je demandais alors que deux hommes se placent près de lui, et qu'ils défende sa vie auprès des leurs.
Deux hommes s'exécutèrent.

Je le savais entre de bonnes mains, et le combat devenait plus âpre désormais sur toute la longueur de la palissade.
Haara avait réussis ce fabuleux tour de magie que d'ériger une forteresse de sable pour nous protéger, mais déjà beaucoup d'elfes avaient réussis à passer avant que le mur de s'élève.
Nous aurions du mal à les repousser.

Dans un moment d'accalmie je regardais au loin, vers les tentes à présent désertes. Mon regard se porta sur celle d'Aegis d'abord, puis vers le ciel je vît l'étoile de Nyamo briller de son feu intense et apaisant.
Une brise légère me caressa le visage et une mélodie artificielle vînt alors bercer mon corps.
Liness, je la sais en sécurité dans la grotte, Ash et Jaëlle doivent être près d'elle. Du moins je l'espère...
Que jamais nos chemins se séparent mon ange.
Jamais...

Mon sabre se remît machinalement en position d'attaque. Je pouvais à présent m'occuper de nos ennemis...

La nouille

Une nouvelle charge

Le son des cors retentissaient mêlés à la clameur des Fedaykins.
La première charge éclair dans les lignes arrières de l’ennemi semait la panique dans leurs défenses. Notre chevauché le long des dunes de sables et le fait de faire diversion avec nos torches enflammés et ensuite éteinte s’est révélé une bonne stratégie.

Voilà maintenant que nous distinguons au loin dans la nuit étoilée un mur de sable s’élevant à des hauteurs vertigineuses à tel point que nous n’apercevons plus le camps. Un tel prodige ne peut venir que de la magie de nos shamans allié à la colère extrême de la nature. Le jeune Haara, fils du sable, nous montre l’étendue de ses capacités pour son jeune age. Cependant, je crains qu’il ne puise trop dans ses ressources et nous devons immédiatement en tirer profit.
Les troupes ennemies sont maintenant séparés en deux parties et nous devons affaiblir immédiatement leurs lignes arrières. Dans le même temps, j’enverrais des troupes sur l’avant pour soutenir Ratus et le Muad’Dib.

Dans ces bruits de lame s’entrechoquant sans cesse, les cris et les douleurs de chacun, nous pouvons difficilement nous faire entendre par le moyen de compréhension des Fedaykins. Nos sifflements simulant les sons de ces magnifiques volatiles sembleront imperceptible. Alors nous avons élaboré d’autres moyens de communication et je demande à deux de mes fedaykins d’utiliser leur cors afin que mes hommes situés à l’opposé de nous puisse intervenir. Je leur fais comprendre d’utiliser les archers et de lâcher une pluie de flèche non enflammée sur leurs flancs droit. Le fait de ne pas les enflammer ne leur permettra pas de les distinguer. Pendant que des archers s’occuperont de ce flanc, un groupe de Fedaykin attaquera le flanc gauche en chargeant avec nos chameaux et nos chevaux.

Je regarde un par un dans les yeux mes fedaykins constituant ce groupe. Les mots ne sont pas nécessaire dans ces moments. Seuls nos regards suffisent pour comprendre que nous devons accomplir notre tâche. Pas un regard ne montrant le moindre signe de peur ou de retraite. Seul des regard d’hommes désireux d’en découdre avec cette envahisseur saccageant tout sur son passage. Des regards d’hommes voulant protéger leurs terres et leurs familles et accomplir avec forces et honneur leurs rangs de Fedaykins. Ils savent que l’issue des combats pourrait leurs êtres fatales mais qu’importe. Gloire à ce peuple qui ne reculera sous aucun prétexte sous les coups de l’ennemi.
Et dans cette nuit étoilée, mes pensées vont vers celle que je n’ai jamais cessé d’aimer depuis le premier jour de notre rencontre. Nyamo, ma fée et la Shaman de l’air. Je me souviens encore du moment de notre première rencontre comme si c’était encore hier. Perdu dans sur le continent du coté de ce que le peuple local appelait Coacland et de la foret sud de Sarosa où je lui ai demandé sa main et pour l’emmener ensuite dans notre oasis.
Maintenant Nyamo n’est plus à mes coté mais elle m’a laissé un souvenir impérissable. Cette étoile éternelle qui ne cessera jamais de brillé pour me témoigner de son amour et de son attachement à notre peuple. Mais aussi un fils. Meleth. Fruit d’un amour sans faille. Meleth, tu es dans le camps et je ne suis pas là pour te protéger. Pardonne moi mon fils mais je sais que tu es bien protégé au coté de Jaelle et de Ash et que tu sauras te défendre. En toi coule du sang de Shamans et de Fedaykin, ce qui fera de toi un être à part et à la force sans égal.

Le son des cors retentit de nouveaux et une nouvelle salve de flèches s’abat sur le flanc droit des sombres oreilles. J’entend leurs gémissement de douleurs remontant jusque à nous. Le groupe de Fedaykins repart à nouveaux à la charge mais cette fois-çi en s’occupant du flanc gauche. Une charge plus massive que la précédente. Je les imagine taillant en pièce ces maudites créatures avec un plaisir non dissimulés, plantant leurs lances en pleins cœurs et les laissant agoniser pour qu’ils puissent observer la souffrance des leurs. Nous, les Fedaykins, sommes comme tout nomades qui se respectent des personnes à l’hospitalité sans égal mais quand il s’agit de défendre son peuple, alors ils se révèlent être de formidables combattants.

Mais quelle spectacle atroce se passe sous ce magnifique tapis d’étoile en ce moment même. Quand le jour se lèvera, les rayons du soleil ne se refléteront plus sur le sable doré du Désert des Larmes mais sur du sang de mes hommes tombés dans la lutte mêlés aux sangs ennemies.

Mon groupe revient. Incomplet comme je le pressentais. Malgré leurs parcours périlleux à travers le désert, ils trouvent encore les ressources nécessaires pour combattre. Mais nous lutterons sans relâche…

Aegis

triste destin

Noir et sanglant,
Feu et fer,
Flèches et lames,
Larmes et sanglots !
Catalyseur,
Ta vie ne sera que rivière de pleure et de sang.
C'est le sacrifice qu'il te faudra faire.
Pour que je réussisse ma mission de prophète blanc.

Les Prophéties Aléatoires, le Fou, Prophète Blanc chez les Nomades.

Combats

Dans le lointain résonne les cors, et je sais qu'Aegis est parmi eux.
Non pas que ce soit un pressentiment, ou quelque chose du même goût, non, c'est une certitude.
Les fedaykins qui s'étaient réfugiés dans les montagnes pour harceler l'ennemi devaient à présent les prendre à revers.
Les pauvres, coupés du camp, sans autres ressources que leur foi en la victoire.
Si Aegis était avec eux, alors il y'avait de l'espoir. Les guerriers le suivraient partout, il est le naib fedaykin, et tous lui doivent respect et servitude.
Je les accompagne par la pensée, ces nobles guerriers défenseurs de la nature et de la liberté.

Sur la palissade, c'est la confusion, le mur de sable bouche notre vu sur l'armée ennemie, c'est un spectacle, à la fois salutaire et apeurant. On ne vois plus l'horizon, noir. On ne peut pas voir si le soleil se lève.
Nous ne distinguons qu'à la lumière des feux qui se propages et des torches restée intactes.
C'est un bourdonnement incessant de cliquetis d'armes en tout genre.
Les armures se reflètes sur les danse macabres des flammes.
Les armes brilles et croisent la mort sur leur chemin.
La mort, je n'y pense plus, je tape. Plus fort, plus vite. Je tape encore et encore. Ma lame retrouve tout son talent, elle exécute des pirouettes, des prouesses, elle devient acrobate, fait des figures dans tous les sens. Elle décime, elle arrache, sans réellement voir ou elle va.
Je la vois rouge, rouge de sang, je ne distingue pas très bien les corps que je combat, parfois le visage de mon adversaire s'éclaire et alors je vois dans ses yeux la haine et la colère.
Je me bats pour cette terre que j'aime.
Je me bats pour un idéal de rêve et de paix.
Je ne me bats pas, comme eux, pour la destruction et la perfidie.
Je me bats pour nous.

Un elfe plus important se poste devant moi. Il doit être chef, ou quelque chose comme ça. Il porte une lame immense et incurvée. Elle fait au moins la moitié de ma taille. Il ne porte ni casque ni bouclier et ses cheveux son noir comme la suie. Je devine un sourire pervers et deux yeux en amande qui me regarde.
Je me mets en position, lui ne fait que s'avancer lentement vers moi.
Il est tellement sur de lui, je voudrais presque m'enfuir devant l'image qu'il dégage. Cette lame tendue dans sa main gauche. Je l'entends rire, un rire terrible, qui résonne. Un rire qui glace le sang jusque dans les tréfonds de vos entrailles.
Je le regarde un peu mieux. Il porte une cape sombre et de grandes bottes noires. Ses oreilles sont plus grandes encore que la plupart des autres elfes, et son visage est dur comme la pierre. Il porte une armure aux multiples plates de métal, ornés de dessins hideux. Je crois apercevoir quelques cranes en relief.
Son sourire est impétueux et arrogant. Il sait qu'il m'est supérieur, il sait qu'il me battra de toute façon, il en est sur.
Tout comme moi je suis sur, qu'effectivement, je vais perdre ce combat.
Ses pas deviennent lourd à supporter, chaque avancée me rapproche un peu plus du moment ou il faudra se battre contre cette masse sombre. Je doute même sur ses origine, est il démon ou elfe noir ? Ets il les deux ?
Il lève sa lame comme un défit, je positionne la mienne comme pour parer un coup imaginaire.

Au même instant, dans son cou puissant se loge une flèche. Une petite gerbe de sang éclate sur le coté droit, là ou la pointe ressort. L'elfe, si s'en est un, à un instant d'hésitation, son regard est piqué de curiosité, comme si il ne saisissait à l'instant, que la mort venait de le prendre. Il me regarde de cet air interrogateur, puis s'affale sur le sol. La flèche toujours coincée dans son cou.

J'ai échappé à un rude combat, que j'aurais, par la force des choses, obligatoirement perdu. Et le destin avait décidé de m'épargner ce fardeau. Cette flèche je la bénissais, bonne je bénissais le tireur. Qu'il fût conscient de sa cible ou non, il était tout simplement mon sauveur.
Je ne m'attardais pas sur la dépouille devant moi, il y'avait encore une aura de peur qui s'en dégageait, et même mort, le corps me faisait peur.

Je l'enjambais alors, et continuais la lutte.

Tout marchait pour l'instant comme prévu, le mur de sable tenait, il devait tenir encore un peu... Juste un peu...
La première vague ennemis commençait à avoir de sérieux manque d'effectif. Mais pour nous, nomades, il y'avait aussi beaucoup de pertes, et sur le sol, de nombreux camarades aux regards vides s'étendaient, morts.
Mais je vous jure, mes amis, mes frères, que pour chacun d'entre nous qui tombe, nous emportons en enfer deux ou trois elfes noirs. Pour chaque frère qui tombe, nous redoublons de rage.
Pour chaque vie perdue, nous en enlevons au moins trois autres.
Le camp nous appartient, et personne ne pourra nous faire abandonner nos terres.

Pour l'oasis mes frères ! Et pour la liberté !

La Nouille

Désert ...

A genoux sur le sable près de mes frères que j’ai formé, qui eux aussi croient toujours en notre dieu khaine, une petite prière s’impose.
Je commençais les paroles en ancien elfe, une langue à présent perdue de tous les Elfes noirs.
Certains de mes frères comprenaient des mots que je leurs avais apprit.
« Sang, mort, monde infini »
A présent nous étions tous debout, je frappais chaque Elfe de mon poing sur leurs armures, des frères… druchiis, tous des combattants fiers, la peur ce mot ne veut rien dire pour nous,
A présent je tournais mon regard vers l’Oasis, j’étais dans la partie de l’armée ou je pouvais entrer.
Vais-je mourir avant d’avoir tuer Nomade ? Mes frères druchiis me regardaient, j’étais bien plus sombre qu’eux, un Drow dans une foule de Druchiis cela ne passe pas inaperçu.
« Nous y sommes » pensais-je. Un petit souffle suivit d’un hurlement et nous voila parti en direction de l’Oasis.
Nous devions sauter par-dessus les corps sans vie de nos frères, une brèche là ! Vite, des flèches sifflaient, deux de mes frères tombèrent mais les autres continuaient de me suivre.
Je peux voir une lame à coté de la brèche, un nomade nous attend, je prend ma hache rapidement, la tourne au dessus de ma tête et frappe d’un coup puissant le bois du mur.
L’homme qui était près de la brèche vole sur quatre ou cinq mètres, une ligne de sang dans le dos.
Nous voila maintenant à l’intérieur, mes frères tirent des flèches avec des arcs, oui car ceux que j’ai formés n’ont pas d’arbalète mais des simples arcs.
« Mes frères restez en groupe de trois »
Maintenant nous étions tous dispersé dans l’Oasis en groupe de trois, tous ? Non moi j’étais resté seul.
Sur ma carrure imposante je m’étais vêtu d’un piwafis une cape Elfe Noir, à présent j’étais invisible dans l’oasis des nomades, aucun être ne me voyait sauf bien sur mes frères… eux qui voyant dans la nuit.
Tente par tente je regardais discrètement à l’intérieur pour trouver un petit quelque chose qui pouvait me conduire à la Rose des Sables

Elfe de l'Ombre

Protection

Nous étions là dans cette grotte, femmes et enfants, tous étaient dignes, tous étaient forts.
L'organisation s'était faite très rapidement, chacun avait son rôle, chacun sa place, et toutes les tâches étaient exécutées parfaitement, et dans l'ordre le plus parfait.
Je restait en admiration devant ce peuple que j'avais moi même rejoint il y a quelques temps, en épousant leur Naib... Mon aimé... Ratus.
Il était au front, combattant sans aucun doute vaillament, je savais qu'il était encore en vie... Et j'étais là, à l'attendre, me rendant utile au possible.

La vie dans la grotte était assez calme, même si la tension était forte et prenante. Les femmes, calmes, rationnaient l'eau, la nourriture, toutes s'occupaient des enfants dans une parfaite harmonie, et les enfants eux-mêmes étaient plus sages et plus serviables que jamais. Et en eux, nous puisions notre espoir.

Avec le seigneur Elfe noir qui était à nos côtés, nous nous relayons, nous guettons l'horizon à l'entrée de la grotte. Lorsque l'un de nous deux a besoin de sommeil, il réveille l'autre.
Il est devenu comme mon frère, malgré ses longues oreilles sombres et les miennes si claires, nous étions issus d'un même peuple... quelque part...
Mon arc et mes flèches toujours à portée, j'étais bien décidée à protéger ces êtres qui étaient la vie, ces êtres que je chérissais tous, ces êtres qui ne méritaient pas la colère de nos ennemis.

Des enfants qui étaient présents, celui qui me marquait le plus était le petit Meleth, Fils d'Aegis et de Nyamo. Il restait en permanence à mes côtés, il refusait de rester dans la grotte, il surveillait avec moi. Je l'y avais autorisé. Je sens en lui une puissance si grande, qu'il aurait été injuste de l'obliger à la ravaler.

Il m'avait expliqué les dons qu'il possédaient, et tout deux, nous avions minsau point un plan. Il avait à présent en permanence accroché à sa ceinture deux sacs de tissu nomade, et il y en avait d'autres en sécurité à l'arrière.

Dans cette grotte, la vie s'organise, et la défense aussi. Mes frères aux sombres oreilles, j'ai de la peine en ressentant votre haine.
Je vous combattrai jusqu'à mon dernier souffle si il le faut, j'aime ces gens, vous ne les aurez pas.

Jaelle

Les mages nomades

Au milieu de cette mêlée confuse , j’étais devenu un véritable dieu de la mort , amenant des nomades tailladés par mes cimeterres à Vanilius . Avec une précision mortelle , je semai la mort dans l’Oasis . Cependant , les nomades ne reculaient toujours pas , bien que je lisais la peur dans les yeux de certains d’entre eux , ils restaient se battant de toute leur force . Ils se battraient jusqu’au bout pour leur Oasis . Et nous les tuerons jusqu’au dernier s’il en était ainsi.

Les troupes elfes noires commençaient à manquer , je regardai autour de moi . Mais ou étaient les démons et les sorcières elfes noires ? Pourquoi n’étions nous pas au complet ? Alors je la vis , cette immense muraille de sable , elle avait scindé nos forces en deux alors que Shinja , moi et Elfe de l’Ombre étions passés en première ligne … Et aveuglé par ma rage , je n’avais rien vu . Pourtant , je nous avais cru protégés de leur magie , tous leurs mages devaient se concentrer sur ce mur , il me fallait les trouver , mais comment ? Une voix familière résonna dans ma tête mettant fin à mes réflexions .
-Baisses toi , fit le démon .
Je m’exécutai et vis au dessus de moi la lance qui m’aurait embroché si je n’avais pas bougé . En un coup de cimeterre rapide et précis , je privai le présomptueux nomade d’un de ses bras . Je ne l’achevai même pas me délectant de sa souffrance .
-Tu m’aides à présent ?
-Si prêt du but , Malus , comme ce serait dommage …


Je sondai le champ de bataille , en quête des mages ennemis et aperçus un guerrier nomade se démarquant des autres , il maniai son sabre à la perfection et avais déjà tué plusieurs des nôtres . Je songeai à m’occuper de lui lorsqu’un épéiste elfe noir s’approcha de l’homme l’arme à la main . J’avais déjà remarqué l’habilité de ce dernier au combat lors des précédentes batailles , il était promis à un glorieux avenir parmis nous mais une flèche vint mettre fin à tout espoir d’avenir pour lui . Une flèche ! Lui qui s’apprêtait à en découdre par l’épée , c’est encore un de ces flèches nomades qui venait de tuer un de nos meilleurs éléments . Je regardai dans la direction du tireur et vis plusieurs archers postés mais surtout , j’aperçus des nomades disposés en cercle , ils semblaient prier . Ils ne pouvaient que s’agir de magiciens .


Je détournai le champ de bataille pour me diriger vers les mages nomades lorsque je vis Itsumi , un peu à l’écart de la bataille . Les yeux vides , elle semblait troublé , les sorcières se concentraient sur le mur de sable , leur contrôle sur l’esprit d’Itsumi était moins puissant . J’allai lui donner des ordres clairs et rapides afin de la faire sortir de son inertie .
-Suis moi , lui fis-je .
Elle leva lentement la tête vers moi , sortant de son brouillard avant de répondre :
-Oui , seigneur .
Alors , elle s’exécuta . Me suivant sur son cheval noir , l’arme à la main , nous nous débarrassâmes des nomades sur notre passage . Notre force conjugué était redoutable , les nomades étaient désorientés de voir ainsi celle qu’ils avaient accueillis les tuer sans pitié . Peu avant d’arriver devant les archers , je prenais un corps nomade sur le sol et le mis sur mon sang-froid . J’ordonnai à Itsumi de faire de même . Les archers nous virent alors et nous criblèrent de flèches…arrêtées par le corps nomade que nous brandissions devant nous . Bientôt , nous étions a corps à corps , je laissai à Itsumi les archers tandis que je fonçai sur les mages .


Ces derniers , levèrent la tête en me voyant arriver stoppant leur prière pour me lancer un sort . Autour des pattes de mon sang-froid Spite se formèrent des lianes qui l’immobilisaient . Je me mettais debout sur ma monture , maudissant ma jambe blessée . La rase m’aidant à oublier la douleur , je sautai dans leur direction . Je ne doutai pas du talent de ces lanceurs de sorts pour la magie . Mais au corps à corps , je ne leur laissai aucune chance . Ils tentèrent vainement d’opposer une résistance efficace , brandissant une lame courte qu’apparemment tous les nomades possédaient , cependant ils n’étaient pas habitués au combat à l’arme blanche . Je n’eus aucune pitié pour eux . Je retournai au près de Spite et coupai les liens qui l’immobilisaient . Je retournai aider Itsumi qui se battait toujours face aux archers déconcertés par leur ancienne alliée en priant pour que Blackdied réussisse à détruire le mur de sable .

Gallows

La mort des shamans

Les hurlements se firent entendre partout dans l'oasis.
Le vent se mis à souffler si fort et si violemment.
Un vent chaud, un vent armé, un vent de colère et de destruction.
Je détournais le regard vers la direction des cris qui mobilisaient mon esprit.

En contrebas il y'avais les shamans, tous réduit en une espèce de cercle sanglant. L'un avait été égorgé, l'autre la tête coupée.
S'en était trop pour mon esprit. Ces infâmes venaient de détruire nos puissants shamans comme si de rien n'était, et avec une tel facilité... Comment avaient ils réussis à passer tous nos hommes, comment avaient ils réussis a faire une percée si grande pour qu'ils soient arrivés jusqu'au cercle de shamans ?
Ma tête tournait...
Les shamans étaient morts, sûrement pas tous mais ceux du cercle... Ils ne pourront pas contrôler les éléments... Ils ne pourront pas tracer le chemin des esprits mille fois millénaires...
Leur perte à été violente pour la nature qui nous entoure, c'est ce que nous dit le vent, ce vent qui souffle et qui devient violent.
Si violent que nous sommes désormais obligés de nous tenir courber pour rester debout.
Si violent qu'il emporte devant moi deux combattants qui s'écrasent alors en contrebas de la palissade.
Ce n'est plus un vent c'est une tempête de sable.
Je m'accroche à se que je trouve et plie mon corps en deux.
Le vent souffle ainsi pendant à peine deux minutes puis s'éteint.

C'était le hurlement, le cris de rage d'une nature privée désormais de sa voix.
C'était le souffle infini de colère d'une nature qui a perdu les siens.
Je ne saurais dire ce que cela signifie.
Mais dans tout mon corps c'est un frétillement de rage. Je misais beaucoup sur ces shamans, et tout venaient de partir en fumée, tout ça à cause de cet elfe en armure sombre et de sa bête, tout ça cause de cet elfe qui à présent se bat contre des archers accompagné d'une dame toute de noir vêtue.
Je te maudis elfe, je te maudis toi et ta génération. Je te maudis, et je souhaite ta mort en cet instant, plus que tout autre chose.
C'est la rage qui m'anime, la même rage qui animait le vent.
C'est la colère dans mes yeux et dans mon sang.
Je saute du haut de la palissade, sans emprunté d'échelle et arrive en bas dans un nuage de sable.
Mon sabre est en main. Vous allez regrettez vos gestes, ennemis de la nature. Vous allez le regretter amèrement.

Devant moi un groupe d'elfes noirs se pressent, ils sont trois, leurs lances affûtées me menacent.
Aurais-je peur à présent ? Non plus maintenant, vous n'avez pas peur, oreilles pointues, désormais nous non plus.
Je saute sur le premier et d'un revers de lame je lui ouvre le thorax, les deux autres tentent de me percer de leurs lances, l'un deux me frôle au bras tandis que je tranche le corps de son camarade.
Mes cheveux sont collés par la sueur, ma tunique est déchirée en de nombreux endroits. J'ai chaud.
Le dernier des trois elfes à lâché sa lance pour dégainer son épée.
C'est un face à face qui semble durer des heures, ou tout deux nous tournons l'un en face de l'autre.
Il attaque le premier, son corps bouge avec légèreté et je pars son attaque difficilement.
Un sourire se lit sur ses lèvres, il crois avoir déjà gagné.
Il à perdu.
Son corps gis maintenant à mes pieds, inerte. Il était sur de pouvoir me battre, cette vanité, cette arrogance l'a obligatoirement conduit à sa perte.
Au moment même ou il a cru emporter la victoire, il n'a trouvé que la défaite.

Devant moi mes frères se battent, comme des lions. Tandis que les elfes se font toujours de moins en moins nombreux.
A présent il ne reste des elfes que les plus forts, et quelques démons malveillants, chacun se battant contre plusieurs nomades.
Nous sommes en supériorité numérique nette.
Je marque un temps de repos, et me précipite de nouveau au coeur des combats, près de mes frères, de mes soeurs, qui avec un arc, un cimeterre ou une lance, se battent contre cet ennemi qui veut les priver de leurs familles et de leurs droits.
Ce droit qu'ils ont de vivre libres, sans éternelle souffrance.
Ce droit qu'ils ont de pouvoir vivre heureux, ici, dans ce desert.
Ce droit qu'ils chérissent, de pouvoir aimer, sans un regard de dégout.
Ce droit de pouvoir dire non, lorsqu'on leur impose.
Ce droit qui leur donne la liberté, la fierté et la beauté.
C'est pour ces droits, qu'ils se battent maintenant, et c'est contre le mal, et tout ce qu'il incarne, qu'ils frappent les elfes avec la rage des plus puissants guerriers...

Lanouille

Destruction du mur de sable

Un mur s’était formé devant nous, cela nous divisait et pas à notre avantage.
Ce mur de sable, j’avais senti le pouvoir de celui qui l’avait invoqué mais ce fut une surprise de voir ce sable se dressait devant nous.
J’espérais profondément en moi-même que mon Seigneur Malus s’occuperait des Shamans ennemis. Je brandis ma lance pour faire signe à mes troupes que j’avais à parler.
-« Sorcières, concentrez vous sur ce pathétique mur de sable !
Nous devons le réduire en miette, dès que vous sentirez son pouvoir diminuer, de notre magie, nous le pulvériserons ! »
Les sorcières autour de moi prirent en cible la barrière.
Je regardais rapidement autour de moi, et je m’aperçu qu’il ne restait en chef plus que Anubis CalamityJane et moi-même. Nous étions en position de faiblesse.
Nous devions nous réunir, ne faire plus qu’une unité face à l’ennemi.
-« Anubis vous, vos troupes et les elfes noirs se trouvant à l’est vous allez à ma droite et à arrières !
CalamityJane vus vos troupes et les elfes noirs se trouvant à l’ouest vous allez à ma gauche et à l’avant ! »
Nos chances de percer ce mur étaient que mes sorcières et Gallows fassent bien leur travail.
Pour mon Seigneur, je savais qu’il ne pouvait échouer, pour mes troupes nous devions les laisser en plein centre de façon à ne pas être dérangé.
CalamityJane et Anubis se mirent en place, eux et leurs soldats.
Avec tous ça je gardais ma concentration sur ce mur et ainsi que sur Itsumi, qui s’effrayait elle-même comme une enfant.
Je sentais son esprit lutter, elle était en recule par rapport à la bataille. Je pouvais la forcer à obéir aux ordres et à ne pas nous attaquer mais je ne pouvais pas moi-même lui en donner un.
Il fallait attendre que quelqu’un lui donne un ordre pour qu’elle agisse.
C’est à ce moment que le Nomade Aegis et ses Fedaykins attaquèrent.
Nous entendîmes tout d’abord le son des cors. Les troupes arrière eurent juste le temps de se retourner, mais elles se reçurent l’assaut de Aegis de plein fouet, nos deux dernières lignes furent presque toutes tués instantanément. Une terrible bataille se déroula autour de moi.
CalamityJane riposta en aidant les troupes du aux arrières en lançant des pluies de flèches avec ses hommes sur l’ennemis.
Le combat faisait rage, mais nous reçûmes deux nouveaux assauts. A gauche nous subissions une attaque directe et à ma droite l’ennemi nous harcelait avec des flèches.
Seulement je sentais le mur faiblir, c’était notre seule chance. Que faire mourir ici en sauvant les avants, ou combattre et ne leur apporter aucune aide. Je restais perplexe. Je fixais le mur réfléchissant le plus rapidement possible, quelle stratégie adopter. Le mur risquait à tout moment de se reconsolider.
C’est alors qu’une flèche atterrie juste au dessous de moi, je relevais la tête et je vis que c’était CalamityJane qui venait de la lancer, d’un single Elfe noir elle me dit de lui faire confiance. Je restais stupéfaite un moment, puis j’ordonnai aux sorcières de détruire le mur par la magie.
L’elfe noir des démons appela nos troupes à se ranger dans un ordre.
Les troupes de terre, fantassin et autre se mirent en arc de cercle dans les premières lignes fassent à l’ennemi. Les archers virent derrières et nous sorcières, restâmes au centre.
Le combat fusait de tout coté, cependant nous avions un avantage du au nombres et la position défensive que nous avions maintenant prise.
C’est alors que le mur de sable tomba. Notre magie et le massacre qu’avait du faire Gallows m’avait permis à moi et mes sœurs de détruire leur faible palissade.
Nous reprîmes maintenant le contrôle de Itsumi.
J’ordonnais à nos soldats de se diviser en deux et de reculer vers le camp.
Nous ne faisons plus qu’une ligne. Je reculais avec les troupes qui se trouvaient en arrière vers le camp Nomade alors que Anubis et CalamityJane affrontaient ensemble Aegis et ses redoutables hommes.

Blackdied, Matriarche de la Croisade Noire

Recherche ...

J’avançais en direction d’une tente quand j’entendis derrière moi un souffle, puis le bruit d'une arme dégainé…
Cet être m’avait vu… sûrement grâce à une flèche toujours en feu près de moi, je me tournai lentement puis j’aperçus un nomade, il me regardait en pointant son cimeterre vers moi.
Il était d’une taille moyenne par rapport à moi, sans dire mot je fis glisser ma cape sur le sol, et posa ma main droite sur mon épée, je ne voulais pas encore décrocher ma hache…
D’une voix rauque je lui dis :
« Où est la rose des sables ! »
D’une voix calme et assurée il me répondit :
« Je ne vous le dirais pas »
A la suite de sa réponse j’ajoutai :
« Vous pouvez mettre fin à cette guerre, donnez moi la rose des sables ! »
Il répondit simplement :
« Non ! »
Il fit un pas dans ma direction, à mon avis il voulait en découdre avec moi ou simplement me faire peur avec son épée.
« Vous nous avez attaqué ! Vous voulez notre mort et vous croyez que je vous écouterais et que je vous donnerais l’artefact que vous cherchez ? » Me dit il
Je pouvais sentir un petit picotement aux yeux, l’afflux sanguins commençait à devenir important signe que la colère commençait à venir peut à peut.
Je pouvais voir dans ses yeux du courage sûrement voulait il à présent en finir avec moi ? du courage oui mais suivit d’une sorte de peur.
Savait il qui j’étais ? J’étais déjà venu dans cette Oasis dans le passé. Ce nomade m’avait il reconnut ?
Il leva son épée et frappa, manque de chance son attaque tomba sur mon armure en écaille…
« Tu sais que les dragons ont des puissantes écailles et que ces écailles je m’en sers pour mes armures et même pour mes armes ? » lui dis-je avec un petit sourire aux lèvres.
Etonné, il recula de trois pas et me dit :
« Non.. Enfin je me doutais, pourquoi me dites vous cela ? »
« Car c’est la dernière chose que tu entendras ! » lui répondis-je tout en dégainant mon arme.
Je m’élançai sur lui donnant des coups rapides vers lui, il avait mal à parer mes coups.
Moins d’une minutes et il était déjà à terre, la main tranché, celle-ci gisait sur le sable tenant dans sa main le cimeterre du nomade.
« Je vais t’offrir une mort douce nomade ! »
Je pris le nomade par la chevelure et le traîna, je planta une lance dans le sol sablonneux souleva le nomade et le transperça à l’aide de la lance.
Pendant seulement quinze seconde je savourais de le voir agoniser lentement sur le lance, mais j’avais une quête à faire et je n’avais donc pas le temps pour les amusements surtout au milieu d’un guerre.
Direction une première tente, dans celle-ci je cherchais ce qui pouvait me donner une piste sur la rose des sables, je ne suis pas fou et je pense que celle-ci est bien cachée mais pas dans une tente. Rien dans cette tente ci. Je sortis et courus en direction d’une seconde tente, je cherchais, encore et encore sans rien trouver non plus dans celle-ci.
« Grrr où peut elle bien être ! » dis-je
Elle n’était sûrement pas sur un nomade où si elle l’était ces nomades sont vraiment stupides.
« Il faut continuer de chercher… »
Je devais continuer même si mes frères combattent en ce moment même, je ne sais pas pourquoi mais je me devais de trouver la rose des sables, même si je devais en payer le prix de ma vie.

Elfe de l'Ombre

corps et âmes

La folie des combats provoquait en moi une réaction surprenante, d'un coté mon corps tel un robot se livrait à un exercice d'extermination pur et simple de la racaille elfe noir, de l'autre mon esprit replié sur lui même dans une bulle de protection afin de se protéger des visions d'horreurs qui se succédaient à un rythme effréné, corps sanguinolents, membres tranchés, têtes sans corps aux visages grimaçants, viscères et organes piétinés...

Soudain une image me fit sortir de mon cocon, Itsumi ! Ou plutôt une sorte d'Itsumi zombifiée, hum hum la patte d'un être puissant était derrière cela !

Mais l'hypnose, les désenvoûtements, et autres magies liés à l'esprit étaient ma spécialité.

Je concentrais mon esprit laissant mon corps se livrer à sa triste besogne.

Mon esprit chuchotait au reste de conscience de ma fille : "Itsumi Itsumi c'est Ratus ton père, Itsumi je reprends ton contrôle, te libère à jamais de se triste marionnettiste, je connais ton nom je connais le sien j'efface son pouvoir !".
Je sentais une résistance mais mon attaque mentale surprise et sa puissance jouait totalement en ma faveur.
Elle s'arrêtait dans sa marche et semblait comme sortir d'un cauchemar. Elle retournait de suite sa lame contre nos ennemis...

Si ce combat devait se terminer en notre faveur, j'etais convaincu qu'Itsumi serait un élément de notre victoire. Mon esprit dressait maintenant des protections autour d'elle pour éviter toute nouvelle possession.

Je sentais les vents de la victoire souffler à nouveau dans notre direction, les troupes ennemies semblaient de plus en plus désorganisées, et pour des raisons que je ne comprenais pas encore une certaine stupeur régnait chez ces margoulins ! J'etais convaincu que le Muad'dib était derrière cette agitation.

L'espoir guidait nos pas, laissant à l'ennemi la crainte de la défaite.
l'espoir! revoir Jaelle ma douce!

Ratus, Naib Des Nomades.

La charge des cavaliers.

Auprès de mes camarades je me battais. Et c'est auprès d'eux que je périrais, si le destin le veut ainsi.
Dans mon esprit c'est une lutte permanente, une lutte contre la défaillance.
Les images venaient à moi comme une déferlante de sombre.
Les morts, les blessés, les encore vivants, les presque morts.
Le massacre des shamans.
Les shamans...
D'un coup, alors que je courais me mettre à l'abris alors qu'une infâme bête écailleuse reniflait de droite et de gauche, cherchant une proie à dévorer, l'ombre que procurait le mur de sable s'évanouit alors.
D'un coup, et d'un seul, le mur venait de s'effondrer.
Comment était ce possible ?
Haara le fils du sable aurait du tenir plus longtemps...
Lui qui avait monté ce mur de sable avec sa seule volonté et sa seule force. A lui seul.
Il avait fait de son mieux, et s'était le principal.
Tant pis pour le plan, nous allons organiser la résistance sur le qui vive.
En haut de la palissade on m'hurla que les sorcières étaient affaiblis par on ne sais quoi, et que le mur de protection qu'elles dégageait n'était plus.
Il n'en fallu pas moins dans mon esprit pour saisir l'occasion qui se présentait à nous.

Les elfes noirs allaient goûter à la charge des maîtres des chevaux.
Après que le serpent sur pattes devant moi fût mis à bas par nos archers, je couru vers l'arrière de l'oasis en appelant avec moi tout les cavaliers du désert.
Le groupe des cavaliers était à présent formé autours de moi.
Je leur aboyais les ordres avec la rage dans le coeur.
A chaque pause que je prenais dans mon discours ils hurlaient à l'unisson en levant leurs cimeterres.

"Mes frères, voici vos ordres. Les sorcières elfes noires, postées en avant de nos murs, sont désormais dépourvu de protection. Leur magie est puissante, c'est pour cela que nous devons l'anéantir."
"Vous allez monter nos plus beaux chevaux, et allez galoper vers votre destiné. Tout le peuple nomade aura le regard posé sur vous lors de votre chevauchée. Vous êtes les héros de cette nuit sanglante. Vous êtes le fer de lance de notre reconquête."

A mes mots, les cavaliers hurlèrent et crièrent dans la nuit. Nous formions une masse sombre dans le sable clair.

"Aucun elfe, aucun être sur nos terres ne pourra vous arrêter, aucune peur ne pourra vous détourner de votre mission. Ces sorcières péririons sous vos lances et sous vos lames."
"VOUS êtes les maîtres des chevaux, et vous allez leur montrer de quel sang se constitue la famille nomade !!"
"Que chacun d'entre vous s'arme du mieux qu'il peut, chacun portera sois un arc, sois une lance, en fonction ses capacités au combat."

Les hommes se mirent en route vers nos étables et nos écuries. Au bout d'une demi heure, tous formait une ligne d'homme tout de noir vêtus sur des chevaux tout aussi sombres. Ils étaient habillés d'armure de cuir légères qui leur permettaient des mouvement plus souples. Par dessus leur armures il y'avait les longues tuniques noires qui leurs recouvraient tout le corps, et des foulards de la même couleur cachaient leurs visages et ne laissait dépasser que leurs yeux.
Tous étaient fiers de pouvoir monter ces chevaux puissants.
Tous étaient fiers d'être la lance qui percerait l'ennemis.
Ils seront le virus qui entrerait dans le corps elfe.
Ils seront la pourriture qui ne s'arrête pas.
Ils seront l'ombre et la lumière.

Je levais haut mon sabre, et j'hurlais à la mort. Ils me répondirent dans leur cris de guerre.
"Pour la liberté et le Muad'dib !!"
"Pour le sang sur nos armes !!"

Dans une enveloppée de poussière je les vît charger, ils s'infiltrèrent par les brèches ouvertes dans la palissades.
Je courrais derrière eux et montais rapidement une échelle pour me poster en haut de la palissade.
Le spectacle était si grand. Si beau.
Cette masse sombre de cavaliers, encore plus sombres que les elfes eux même, qui s'engouffrait dans leurs rangs comme le serpent se glisse dans l'herbe rase.
J'ordonnais à tous les archers en capacité de tirer de viser les sorcières.
Ils décochèrent leurs flèches et de nombreuses créatures de l'enfer succombèrent au traits mortels.
Mais ce n'était pas assez, il fallait leur faire peur...

"Décochez des flèches enflammées !"
Des traits de feux allèrent spontanément à l'encontre des sombres créatures. Elles ne pouvaient résister, tous leurs efforts avaient été concentré sur je ne sais quoi d'autre...
Elles n'avaient plus la force nécessaire pour se protéger, et c'était leur erreur.
Les archers eurent le temps de décocher une troisième salve de tirs avant que les cavaliers n'arrivent en contact avec elles.
De nombreux seigneurs des chevaux succombèrent lors de la charge, mais l'impact fût tout aussi dur.
Les lances s'empalèrent dans les corps frêles des sorcières, les cimeterres tranchèrent les peaux pâles, et la riposte n'eu à peine le temps de s'organiser que les cavaliers déjà poursuivaient les fuyardes.
Les cris aigus déchirèrent la nuit C'étaient des cris perfides, comme si les cavaliers exécutaient des démones.
Sans doute c'était un peu cela.
Je me surpris à rire du ridicule de la situation.
Ils avaient, avec une facilité déconcertante, réussis à nous faire perdre la quasi totalité de nos shamans.
Et à présent c'était à nous de réduire leurs sorcières en poussière.
Seule une avait réussis à se protéger de l'impact, une grande sorcière, sans doute très puissante.
Tant pis.
J'empoignais le cor des cavaliers et je le fît raisonner un bref instant.
Les braves se retournèrent immédiatement, finissant ça et là quelques corps encore en vie, puis galopèrent droit vers l'intérieur du camp.
Les elfes étaient projetés à leur passage. Les chevaux étaient vifs comme l'éclair et rapide comme la tempête.
Nul n'aurait pu les arrêter dans cette course folle.
Ils arrivèrent à l'intérieur du camp essoufflés et terriblement blessés. Les lames elfes avaient tôt fait de leur arracher peaux et lambeaux de chair sur leur passage.
Certains chevaux s'écroulèrent à leur arrivée, mourrant de leurs blessures après avoir remplis la tâche de leurs frères cavaliers.
Je sautaient en bas et les rejoignît en courant.
Ah les braves ! Comme vous avez remplis votre tâche !
Tout le peuple nomade est fier de vous en cet instant, et si vous saviez comme mon coeur est gonflé de votre espoir.

"Cavaliers !" Leur hurlais je
"Vous... Vous avez terrassé l'ennemi et remplis votre mission avec une telle volonté, que je m'incline devant vous".
Je m'agenouillais alors, les yeux pleins de respect.
Les cavaliers avaient à présent mis pied à terre.

"Muad'dib, relève toi, nous avons fait notre devoir, comme tu nous l'as appris, et tu fais le tien aussi, avec autant de courage que nous."

L'homme qui venait de parler avec tant de sagesse était le taib cavalier, qui avait mener la charge. Son bras droit pendait lamentablement, et du bout de ses doigts s'écoulait un sang ocre.

"Accorde à mes hommes blessés les soins qu'ils méritent, c'est tous ce que nous te demandons, Muad'dib."
"Bien sur que je vous l'accorde, plus que tout autre nomade vous méritez ces soins. Allez dans les tentes et faite vous appliquer notre épice. Je vous remercie de votre geste cavaliers. Et celui-ci restera à jamais gravé dans ma mémoire. Cavaliers encore debout et près au combat, avec moi !"

Nous abandonnèrent les blessés qui se dirigèrent vers les tentes de soins, tandis que nous courions alors vers le combat le plus proche, qui engageait une dizaines d'elfes avec quatre femmes fedaykins...

Lanouille

Le regard du Sable

Le mur était tombé. Les forces des elfes noirs étaient bien plus puissantes que la mienne. Je n'avais pas bien pu tenir longtemps face à leurs mages. Et j'étais épuisé. Malgré les soins que m'avait porté le Muad'Dib, une douleur m'élançait. Toujours ces cris, ces morts, ce sang...J'attrapais mal à la tête, mais je m'habituais peu à peu à cette horreur, comme si cela devenait habituel. Le dégout ne m'attrapait plus à la gorge, lorsque je contemplais le ciel, étendu contre le bois noir de la palissade. Deux nomades étaient acroupis, me tournant le dos, pour me protéger, guettant la moindre attaque. Mais nous nous sentions bien seuls à présent, la majorité des gens étaient descendus combattre les elfes noirs infiltrés. Cette solitude me donnait aussi un sentiment de sécurité. Mais l'envie de parler était pressante en moi, l'envie d'écouter. Mes deux nomades qui me gardaient n'étaient pas la pour ça, ils étaient la pour me protéger, pas pour m'aider.

"-J'aurais du tenir plus longtemps..." disais-je, tout bas, à bout de souffle, repensant au mur.

En parlant, je sentis mes lèvres sèches comme le sable se décoller difficilement, et je disais ces quelques mots comme si ceux-ci étaient les premiers que je prononçais depuis des semaines.

La voix aigue revenait.

"-Seul contre des adultes, en grand nombre et bien déterminés, tu ne pensais pas les dépasser tout de même?"

"-Au moins les retenir un moment..."

Je fermai les yeux, et ne vis pas alors les deux nomades, m'observant, se demandant pourquoi je parlais ainsi. La voix continuait de me parler.

"-Ces elfes ont cru bêtement que c'étaient les autres shamans qui avaient construit le mur...Ils sont tous morts. Ils te sous-estiment."

"-Ils cherchent la rose des Sables et le Baton..." lui expliquais-je.

"-Je sais, un elfe noir cherche après la Rose, invisible aux yeux des nomades. Mais Sabaku voit tout. L'elfe est derrière les lignes de ton peuple, déja dans les tentes."

Il continua à me raconter ce que mes frères voyaient. Le Naib Fedaykin attaquant les lignes arrières elfes pendant que le mur était érigé, mon Muad'Dib Lanouille commandant la cavalerie et tuant les mages elfes, Ratus découvrant Itsumi la démone...Cette dame me faisait peur et je ne voulais plus la revoir. Elle m'avait aussi attaqué, autrefois, et pourtant elle était considérée comme la fille à mon Naib.

Loin à l'horizon, le soleil pointait enfin ses premiers rayons, le ciel se teintait alors d'un rouge vif, et la lune disparaissait petit à petit. C'était une scène magnifique mais qui pourrait se douter que sous un si beau spectacle du désert, se passait le pire des évènements?

Une bataille sanglante, que j'étais obligé d'observer, coincé sur cette palissade, blessé.

Haara

Retournement de situation et vengeance personnelle

Alors que la troupe de sorcières elfes noires s’approchaient du camp Nomade, Elle comprit immédiatement son erreur.
Malus ne pourrait plus compter sur ses redoutables sorcières.
A peine avait elle réalisée cela que une cavalerie nomade s’élança vers eux.
La troupe était constituée de telle façon que notre mort serait immédiate.
L’esclave Itsumi que Gallows voulait conserver, Elle ne pouvait plus la maintenir. Elle laissa son esprit partir et elle me concentra pour protéger ses sœurs avec sa magie.
Mais elle n’eut aucun répit pour cela. La horde ennemie était maintenant en course contre eux.
Ses sœurs furent transpercées, réduites à néant en peu de temps.
Malgré les sorcières combattaient comme elle le pouvait, elle sentait ses troupes autour de elle faiblir.
Puis voyant le cercle de ses sœurs où elle était le centre se réduire considérablement, elle sentit que sa dernière heure avait sonné.
Elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas quitter ce monde, Elle devait servir mon Seigneur _ « Malus, je ne dois pas mourir. Je veux combattre à tes cotés jusqu’à la fin. Que dans la mort nous soyons unis. »
Les hommes ennemis se rapprochaient d’elle.
La Matriarche était elle condamnée. Serait ce la fin de cette épopée pour elle.
Elle serait morte dans l’honneur, en ayant soutenue ses sœurs. Mais dans un égoïsme des plus violent, elle invoqua son boulier pour elle seule, elle n’aurait pu toutes les sauver. Elle s’en voulait.
La troupe Nomade arriva devant elle. Elle les regarda de haut, presque les défiant.
Sûrement la trouvant pathétique ou inutiles ils la laissèrent.
Ces hommes qui étaient venu si rapidement venaient déjà de repartir. Malus, elle ne pouvait pas le laisser seul. Il était blessé.
Le bouclier tout autour d’elle s’effaça et disparu lentement. Son cœur criait vengeance maintenant. Son honneur n’était plus pourtant.
Elle avait laissé ses troupes comme une lâche. Cherchant à avoir sa revanche par Itsumi, elle chercha à reprendre son esprit. Elle se concentra seule sachant les risques qu’elle courait, en faisant cela elle était faible et vulnérable mais elle ne pouvait faire autrement.
Elle essaya de repérer l’esprit de l’ancienne démone. Sans esprit fouiller les moindres recoins du camp Nomade. Sa concentration était déroutée par tant la présence de tous ces humains en ces lieux. Elle retrouva le pathétique humaine qui se croyait être une elfe noire au service de Gallows.
Seulement, elle n’arrivait pas à reprendre le contrôle. Son esprit était fermé. Comment cela pouvait être possible. Malus était maintenant en grand danger.
Bien qu’elle était perdue contre lui, lui tenait sûrement à sa vie et à rester vivant jusqu’à la fin de la guerre mais qu’en était il pour elle. Il l’avait ridiculisé, corrompu son esprit, battu en duel et trahis en la capturant et en ne la laissant pas se faire tuer. Il avait souillé son honneur.
Elle le combattrait et le tuerait coûte que coûte
Elle s’élança à son tour vers le camp, seule. Itsumi ne pouvait avoir le dernier mot sur lui.
Elle n’avait plus aucun autre but que sauver Malus. Le sauver d’une ancienne démone plus que haineuse.
Que la mort la frappe, tant pis. Elle lui était dévouée, et elle devait se battre pour lui.
Lance en avant, regard fixant l’entrée ennemie, elle perça seule se faisant son chemin au milieu du champ de bataille. Les hommes étaient occupés dans leur duel personnel.
Le combat était plus terrible la dedans, autant de mort dans les deux camps. Le sang coulait à flot en ces lieux. Elle cherchait son Seigneur, se protégeant de sa lance, tuant ceux qui la gênaient.
Malus ne mourra pas, elle le sauvera.

Blackdied, Matriarche de la Croisade Noire

Libération et confusion

L’assaut commença Gallows et les elfes noirs s’élancèrent de l’avant pour attaquer.
Les contacts fut imminent est violent. Itsumi resta en arrière. Les lames entre les nomades et les elfes noirs s’entrechoquèrent.
Elle se mit en recule, et regarda la scène. Son esprit s’embrouillait. Les nomades sont humains et la croisade noire sont des elfes noirs. Mais elle qu’est elle vraiment
Elle sortit son épée de son fourreau et la mit face à elle. Elle se contempla dans sa lame.
Son visage était rempli de haine comme celui des elfes noirs mais elle ressemblait davantage aux humains. Elle n’avait jusqu’alors jamais osé se regarder en face depuis qu’elle fut manipulée. Elle venait de se redécouvrir. Plusieurs questions lui traversèrent l’esprit, une lui revint souvent, que faisait elle avec eux si elle n’était pas des leurs.
Peut être se battait elle avec eux pour leurs idéaux communs mais alors pourquoi était elle sous les ordres de Gallows. Cela la tourmentait.
C’est alors que Gallows lui dit de le suivre. Sa réflexion s’arrêta la.
Elle le suivit. Il voulait détruire les shamans, et elle ne ferait rien pour l’arrêter même d’ailleurs elle l’aiderait.
Des archers furent sur leur quête de meurtre, Gallows lui ordonna de les attaquer et Itsumi fit selon ces ordres. De son sombre regarde elle s’avança vers eux, alors que Gallows continuait son chemin vers les shamans.
Epée en main elle avançait lentement. Ripostant des flèches ennemis avec sa lame.
Alors un nouveau massacre commença. Les hommes semblaient surtouts troublés de voir une alliée les attaquer. De son épée, elle les attaqua, décapitant un, plantant et transperçant un autre. Gallows revint avec sa bestiole et l’aida. Ensemble ils mirent fin à cette troupe d’archers qui les avaient gêné.
Itsumi resta avec son épée dans sa main et remonta sur sa monture. Elle regarda fixement devant elle. Elle repensa à ce qu’elle s’était dite et démontré. Elle n’était pas une elfe noir, ce n’était pas son combat.
C’est alors que la voit de Ratus lui parvint. Il l’a traité encore comme sa fille. Donc une fille de nomade, elle trahissait son peuple, elle avait tué ses alliés.
Gallows qui s’approchait alors d’elle, la regarda. Itsumi furieuse de devoir subir de tels affronts à cause de cet elfe noir se rua sur lui avec son cheval. Elle l’attaqua à plusieurs reprises le faisant reculé.
Il lui lança encore une de ses phrases sur la fatalité de sa destinée. Elle l’ignora vainement et continua ses attaques.
Alors qu’il commençait à avoir du mal, il attrape son reptile lui servant de monture et attaque le cheval sur lequel elle se trouvait.
Itsumi, déséquilibrée, commença sa chute mais l’elfe noir autrefois son Seigneur Gallows lui donna un autre coup qui la fit tomber violement de coté.
Sous le choc, Itsumi perdit conscience.
On aurait pu le croire morte au milieu de tout ce sang. Bien qu’elle perdait le sien, le sol était déjà jonchait de nombreux cadavres et pourvu d’une abondance de sang.
Gallows la laissa ainsi et continua sa bataille.
La voix de son père adoptif Ratus lui revint en mémoire à ce moment. Un très court instant après sa chute, elle ouvrit les yeux.
Son regard était de nouveau glacial. Elle était à coté de sa monture qui était à moitié dévorée.
Elle se releva maintenant seule. Elle ne pouvait rien faire, juste regarder. Les nomades devaient la considérer encore comme une ennemie et les elfes comme une allié. Mais Gallows devait sans doute avoir tout fait pour que ce qu’elle pensait soit le contraire. Donc sur ce champ de bataille, il ne se trouvait que des gens qui la méprisaient. Elle baissa la tête, ne sachant quoi faire.

Itsumi.