Chapitre 12 Les Elfes noirs, retour de la guerre à l'oasis

Campagne (suite6)

Plus de douze heures que nous galopions dans le vent, Trigorn est encore loin, les chevaux ne semble pas être fatiguer signe que ma potion est efficace, je regarde mes frères ils ont le regard droit, au loin nous voyons un rassemblement de deux charrettes humaines, sûrement des marchands, je fais un signe à mes frères de nous arrêter, puis je dit à l’un deux de revêtir l’armure d’un soldat humain et d’aller parler à ces personnes.

Elfe noir : Salutation, je suis un Soldat qui cherche son chemin, j’étais avec une troupe de soldat et nous avons tuer plusieurs être démoniaque, savez vous ou mes amis sont parti ?

Homme : les nouvelles vont vite entre marchand, et je crois savoir que vos amis sont des Paladins avec d’autres hommes, hélas je ne sais pas ou ils sont, je suis désole pour vous sir.

Je regarde au loin mon frère qui égorge l’homme puis le reposa sur le sol, ensuite il revient vers moi pour tout me dire se qu’il savait.

-Très bien, donc les Paladins…je les avais oublié.

Après que mon frère est revêtu ses habits, nous repartons toujours au galop pour la ville de Trigorn, laissant derrière nous les charrettes en feu et les hommes brûlé.

Elfe de l'Ombre

Campagne (suite7)

Une heure que nous galopions et enfin Trigorn devant nous, enfin nous sommes arrivé mais aucun signe des Elfes noirs, je questionna un humain sur ma gauche pour savoir si il avait vu une troupe d’hommes vêtu de noir, celui-ci me répondit oui et qu’il était déjà parti depuis longtemps, je me retourna vers mes frères et dit :

-Ils sont déjà sur les lieux, une embarcation pour nous et nos chevaux, le plus vite possible.

Dix minutes plus tard nous étions déjà sur l’eau avec nos chevaux, les armes sorties mais toujours avec nos capes, le capitaine du bateau nous regardait d’un air étrange puis il me questionna :

Capitaine : Alors vous aussi allez dans le désert ?

Je répondis un maigre oui.

Capitaine : Vous êtes sûrement avec les autres hommes en noir ?

-Contentez vous de nous faire venir dans ce désert et le plus vite possible.

Le capitaine me tourna le dos et ordonna aux autres hommes de mettre une immense voile

Elfe de l'Ombre

Retour dans les sentiments passé..

J’étais désormais seule à nouveau devant mon destin. La Royale Vengeance et l’union démoniaque me croyaient morte, pour le reste du monde j’avais disparu. Faire croire à sa mort en créant sa propre mort. Tout le monde y avait cru.
Je restais cachée plusieurs semaines dans un endroit recommandé par ma sauveuse, réfléchissant à cette personne. Une personne désespérée, qui m’avait pourtant sauvé. L’homme aux tigres…
C’est ainsi que je me décidai à quitter mon refuge pour aller dans le désert. Pour cela je du me camoufler sous un long habit noir, en prenant soin de cacher mon épée. Les système était toujours le même de l’argent contre un billet.. là encore pour rester une inconnue, je donnai mon argent et je pris mon permis pour le désert.
Le bateau n’avait pas changé, le trajet était toujours le même. A croire que le désert était un endroit condamné et prisonnier par le temps. C’était la nuit, la douce lune éclairait mon chemin. Un peu plus loin se trouvait une ville mais je ne m’y arrêtai pas.
Je continuais mon chemin vers le camp nomade. Les pauvres monstres se mettant en travers de mon chemin étaient pourfendus par ma lame. Le soleil commençait à se lever sur cette étendue sauvage et après avoir parcouru la moitié du chemin, je me décidai de faire une pause et de me reposai derrière l’ombre d’un rocher. Personne ne vint me déranger.
Alors que le soleil était à son zénith, je repris ma route. C’est alors qu’après un long moment de marche, j’arrivai dans ce camp.
A ce moment là, de vieux souvenir remplit mon esprit. Nyamo, Tsukasakun … et Ratus.
Nyamo, qui était partie dans le désert devait être là. Tsukasakun, je ne savais pas.. mais j’espérais. Mais pour Ratus, lui ne me pardonnerait jamais mais peut être m’offrait il l’hospitalité nomade. Une chose était sur, après ce que j’avais fait, je n’étais pas la bien venue ici. Pourtant, je devais le revoir, lui m’écouterait. L’oasis, le camp tout était toujours aussi magnifique que dans mes souvenirs.
Des souvenirs qui hélas avec le temps, ne sont plus que des sentiments de faiblesses. J’avais même oublié que j’étais une humaine, je me croyais une grande démone. Mais Tristesse, toi que j’ai châtié, je te remercie…
Tu as entièrement raison je ne suis qu’une humaine, les démons n’ont pas de sentiments, les démons ne compatissent pas. J’ai agis par vengeance, la vengeance d’une personne… que j’ai aimé, mais qui n’est plus.
Mais dans cette quête de vengeance, j’ai connu le bien et le mal et j’ai aimé une personne dans chacun des ses camps. Fozzy dans le mal et Tsukasakun dans le bien. Fozzy n’est plus et Tsukasakun, je ne dois pas le laisser ainsi. Je sais qu’il souffre..
Après être restée quelques moment pensives, je me décidai d’avancer, faire ce pas, qui me conduirait vers le passé. Un passé, que j’avais détesté pour rester forte, un passé ou l’on me hait.
Je savais que à un moment ou l’autre les elfes noirs attaqueraient, que cela se retournerait contre moi, mais je devais arriver avant cette attaque. Pour pouvoir lui parler. Mais demain, ils attaqueraient..
J’avançais tout en pensant quand soudain je regardai autour de moi. Les gens me dévisageaient, ils ne me reconnaissaient pas et c’était mieux ainsi, je me dirigeais vers la tente de Naib Ratus. Une tente qui avait changeait, Jaelle devait maintenant y habiter. Un moment de doute me parcourue, je sentais ces regardes me pesaient dans mon dos. Puis attendant, le doute commençait à m’engloutir. Mais je dis assez fort pour que l’homme dedans entende.
« Naid Ratus, je désire vous parler ! »
(Ce passage se déroule peut avant l’attaque des elfes noirs raconté par Gallows)

Itsumi.

Pleure de Lune

Pleure de Lune

Un rayonnant coucher de Soleil resplendissait l'oasis d'une clarté orangée. Le Sable d'or fin se mélangeait a cette lumière pour profiter de ces derniers instants de chaleur. La musique au campement résonnait au loin, et tout le monde s'amusait d'une joie innocente au rythme de la musique envoutante. Le simple fait d'etre tous réunis était pour nous, habitants du désert, une occasion de célébrer le bonheur qui nous entourait.
Tout doucement il descendait se reposer, si loin, a l'autre bouts des Mers. Bientôt il laissera place au monde des Etoiles et de la Lune. La nuit si belle mais un monde froid... si froid depuis que Dame Lune ne me souriait plus.

Les Nomades avaient écoulés des jours heureux ces derniers mois, laissant loin derrière les persécutions habituels que recevait notre peuple. Ces jours sombres baignés d'atrocités dont nous firent partager tour a tour les Esclavagistes, les Démons et les Elfes Noirs, nous les avions oubliés...préférant de loin jouir des plaisirs de la vie, aussi difficile soit elle.
C'est dans la joie que nous avons profité de cette paix que nous espérions jamais ne voir rompre, laissant le fil du temps décider de notre destin.
Subaku offrait ses Terres aux Nomades dans l'espoir de connaître l'harmoniedes êtres. De ses pleurs naissait le désert des Larmes, ces Larmes qui coulent dans notre sang. Le désert nous rendra toujours heureux autant de temps que nous vivrons avec lui, et c'est en admirant ce coucher de Soleil que je me le rapelais.

Les festivités allaient bon train ce soir la, et les jolies danseuses sans amant des familles réunies remuaient leurs jolis ventres, tandis que celles dont le ventre s'arrondissait restaient assises un peu jalouse mais d'où l'on pouvait déceler une certaine fierté dans leurs yeux de futures mères.
Les hommes taillaient de leurs long couteaux des morceaux de viandes roties qu'ils partageaient en signe d'amitié. Tous riaient avec leurs femmes, leurs amis et leurs enfants, à l'ombre étendue des palmiers par le soleil couchant, caressés d'une légère brise amicale se joignant à la fête.

J'avais remarqué cette étrange personne, cette dame aux traits si parfaits. Je l'avais vue la première fois dans cette pierre aux milles éclats. Sa beauté se dessinait sur toutes les facettes de la pierre taillée, s'abreuvant de la pureté de son charme.
Elle souriait aisément, marchait d'un pas souple leger et élégant, laissant flotter derrière elle un voile ondulant. Le Sable frémissait de ses pas et j'entendais sa triste plainte quand elle levait le pied pour le déposer sur d'autres Sables impatients.
Je souriais de voir tout ce petit monde heureux, et je regardais une dernière fois le Soleil se coucher avec une certaine amertume.

Sombre nuit aux Etoiles luisantes. Je n'ose regarder vers Elle. Je sens sur moi son regard tendu qu'elle ne m'offrait plus depuis longtemps. Dame Lune m'observait.
Rongé de remords j'ai honte de moi. Je l'ai refusé alors qu'elle m'offrait son Coeur, j'ai refusé d'être lié a elle, et j'en pleure de ne plus la voir sourire. Mais ce soir...elle m'apelle a nouveau.
Lentement je laisse mon coeur s'évader vers elle espérant encore me faire pardonner, puis mes yeux implorant croisent les siens en une profonde tristesse d'une amitiée perdue.
Dame Lune me regardait apres tout ce temps et j'espérais un sourire retrouvé, mais la peine était le message qu'elle voulait m'apporter.
Lentement, une Larme Noire coula le long du visage de Dame Lune, elle coulait jusqu'à tomber lentement sur le sommet d'une dune. Dame Lune ferma les yeux.

Sharrack, protecteur de la Nature

sur la trace de nos frères

Enfin ! Enfin sur cette plage, enfin dans le désert, enfin le sang pourra couler mais…il d’abord trouver les Elfes noirs, trouver l’armée de Gallows en marche pour ça liberté.
Nous avançons paisiblement nos grande capes noires glisse sur le sol sec du désert, après quelques minutes de trottinement sur nos monture, nous arrivons dans un village, un village vie.. Du sang, des corps sans vie, quel beau tableau, l’œuvre de nos frères sûrement. Je me tourne vers mes frères pour leurs dires:

-galopons ils ne sont pas très loin, les traces son effacé mais…les problèmes ont toujours une solution, suivez moi …

Les montures hennissent comme des bêtes tortures, nous voila reparti pour trouver la trace de nos frères qui ne sont pas si loin…

Elfe de l'Ombre

La venue des ténèbres..

Le temps était venu de faire mes preuves, moi Anubis le cavalier de la peste, j’allais montrer à ses pitoyables nomades et à mon ordre ma toute puissance. Nous étions en route avec CalamityJane pour rejoindre le désert.
Le bien n’ayant pas été prévenu, les faibles résistances que nous rencontrâmes sur le continent furent anéanties. Sokar avait bien dit d'écouter Gallows, lui obéir, mais aussi récupérer le bâton de la sagesse. Une mission qui sera réussite avec succès. Tomasu et Swilioz restaient avec Sokar pour d'éventuel assauts. De plus nous n’avions que peu d’homme car même s’il s’agissait d’un allié, nous devions garder de quoi nous défendre.
NightDevil, le cavalier noir avait parfaitement préparé notre unité. Puis avec une cavalerie qui était à un cinquièmes avec des archers, nous étions paré à toute riposte.
Gallows avait sûrement prévenu quelqu’un car à peine nous étions arrivé qu’une flotte de trois embarcations nous attendait. Trigorn n’était encore au courant de rien, cela laissé l’effet de surprise quand à l’implication de notre assaut dans la campagne contre les nomades. CalamityJane pour la première fois sembla impatiente d’être sur le champ de bataille, un léger sourire de satisfaction rester sur ces lèvres, elle que l’on avait jamais vu sourire.
Elle semblait plus amicale et moins froide ainsi.
Nos embarquâmes, nous nous mîmes pour le trajet en formation de trigle. Le bateau de la cavalière de la guerre en avant pour la pointe. Et le reste de mon unité divisé en deux, une partie dans chaque bateau. Nous formions les deux autres angles. Nous partîmes en mer, en espérant arriver le plus vite possible. Notre trajet était encore long mais là la patience serait de mise. Nous ne pouvions rien faire d’autre que de nous laisser porter par les flots jusqu’au désert.

Anubis, cavalier de la peste.

Alerte

Je rentre dans la pénombre de ma tente. Juste à coté de mon lit, j’ouvre un tiroir de ce meuble en bois taillé par les mains agiles de nos artisans et en sort quelques bougies d’épices que je pose sur des coupelles en fer. Je les allume. Une légère fumée ne tarde pas à se répandre et aussi cette odeur si particulière qui vous apaise l’esprit et le corps. Ces épices ont des vertus insoupçonnés et sont un trésor inestimable que l’arbre de vie nous transmet à chaque instant.

Je m’assois alors parterre accroupis derrière une table basse et ferme les yeux quelques instants. Je plonge dans une courte méditation ou je me remémore ces évènements passés qui ont jalonnés ma vie et ceux pourquoi ce que je suis devenu maintenant. Un ardent défenseur de l’être humain, de la nature…de la vie.
Quelques instants passent. J’ouvre de nouveaux les yeux et me lève.

Je tourne mon regard vers Rafale, l’aigle offert par Ratus à ma bien-aimé Nyamo, shaman de l’air. Rafale n’a jamais été autant agité sur ce perchoir depuis bien longtemps. Les animaux ont des sens bien plus développés que nous autres humains. Ils sentent le danger et si nous les observons avec attention, ils peuvent nous permettre de prendre nos précautions et d’agir en conséquences.
Je sors de ma tente et reste immobile devant son entrée. La nuit est déjà tombé. Je peux entendre l’agitation festive de mes frères et sœurs que j’imagine en train de danser, chanter autour d’un feu. Je lève mes yeux vers le ciel à la recherche de cette étoile qui m’est si chère.
Oh Nyamo. Chaque nuit est un pure moment de bonheur mais aussi de douleur. Si loin de moi mais toujours proche de mon cœur. Tu me manques temps, et à Meleth aussi. Et là je te cherche dans ce ciel devenu noir que seul le feu vient troubler cette obscurité. Ou es-tu donc ce soir pour que je n’aperçoive pas ton éclat parmis toutes cette myriade d’étoiles. C’est inhabituelle de ta part. Alors je te cherche. Tourne la tête dans tous les sens. Rien. Je m’éloigne de ma tente et me met à l’écart du camps. Toujours rien et je ne comprend pas. Serait-tu si basse à tel point que les dunes te masquerait. Je prend mon cheval et le fait galoper en haut d’une dune. Et là ô miracle, j’aperçois ton éclat. Mais tu es si basse. Trop basse. Et ta position vers le sud n’en est que plus troublante encore. Je me rappelle de ces phrases avant que tu ne rejoignes les tiens où tu me montrerais des signes afin de me guider dans mes pas et de nous prévenir d’un mal. Puisses-tu être toujours à nos cotés. Et je pense sans cesse à ce que les hommes du Taïb Tsukasa-Kun nous ont rapporté la dernière fois. Un elfe noir non loin des côtes…

Un elfe noir…
Il y a bien longtemps que nous n’en avons plus entendu parlé dans le désert. Que venait-il donc faire ici. Un elfe noir ne vient pas dans le désert pour le plaisir de se promener dans ces lieux. Et le cadavre de ce malheureux Tenleth retrouvé aux abords de la pyramide.
Et les prophéties du fou qui se sont toujours révélés exactes…
Je me prend la tête. Je n’en peux plus. Trop de signes inquiétants. Je redescend de la dune pour regagner le campement et convoque mes hommes de confiance.
Nous nous réunissons dans ma tente.

*nous nous asseyons*
*m’adresse à eux*

Quelques choses se préparent.Les elfes noirs vont revenir à l’offensive. Rassemblez tous les hommes et qu’ils se tiennent prêt à entrer en action le plus vite possible.

‘fini la sérénité de l’oasis’

Je veux que vous envoyez dès maintenant des sentinelles en conséquences dans le désert. Profitons de la nuit pour s’y dissimuler. Qu’ils s’équipent de quoi se défendre notamment arc et flèches.
Poster des sentinelles également à proximité des tentes et prêt de l’entrée de la grotte où réside l’arbre de vie.
Je veux aussi dorénavant un contrôle systématiques des voyageurs faisant étapes dans l’oasis.

‘il le faut pour la sécurité de tous’

*Réfléchi*

Prévenez Sharrack du pourquoi de votre présence à la grotte. Il se doit d’être informer.
Je me charge de prévenir personnellement Ratus de ces manœuvres ainsi que le Taïb Tsukasa-Kun pour que sa famille soit en alerte et que ses combattants se préparent.

*me lève et regarde par l’ouverture de ma tente*

Il faut quadriller le désert du mieux possible. Malgré les immensités nous ne pourrons pas tout contrôler mais nous avons un atout…

*me retourne*

…la nature est avec nous. Elle peut ressentir le mal qui risquera de la souiller et saura se défendre en conséquence. Un véritable piège pour celui qui lui manque de respect…Et le territoire. Hostile. Sachons en tirer partie du mieux possibles

*Aqurab prend la parole*

Aegis ! Crois-tu que nous devrons préparer….

*je le coupe*

…hum ! oui Aqurab, je vois à quoi tu penses ! Mais attendons de voir, il sera encore temps d’y penser…
Bien ! Commencez immédiatement les préparatifs !


Mes fidèles seconds se lèvent. Nous nous serrons d’un geste amical.
Quoi qu’ils se passera, les fedaykins resteront unis dans la bataille et n’en seront que plus redoutable. Rien ne les arrêtera...

Aegis

Meleth et le vent

Plusieurs jours maintenant que des sentinelles ont quitté l’oasis en direction du sud, seul endroit donnant accès au continent. Il me tarde d’avoir de leurs nouvelles.
Ils sont de bons combattants et leurs techniques de dissimulations leurs permettent de faire corps avec leurs environnements. Leurs façons de communiquer nous permettra de nous transmettre des informations aux plus vite.
Devant cette attente qui commence à me peser, je marche dans le campement. Vérifie que chaque sentinelles soient bien en place et n’entravent en rien la vie de chacun. Nous devons continuer à vivre bien que personne ne semblent ignorer ce qu’ils se trament.
Je cherche mon fils. Meleth ou es-tu donc. Tu n’es plus avec ces enfants qui jouaient gaiement sur la place centrale. Ce n’est pas le moment de jouer à cache-cache avec moi. Je n’en ai plus le temps, hélas. J’interpelle une sentinelle me signalant que Meleth serait parti rejoindre une dune en compagnie d’une escorte. Il m’indique la direction et part le retrouver.
Une fois sur place, je le vois debout. Immobile. La tête légèrement levée vers le ciel. Je reste derrière lui, sans faire un bruit et l’observe. Je regarde cette être de chair et de sang fruit d’une union d’une fée avec un humain. J’imagine à quoi il pense à ce moment précis. Je sais que Nyamo lui manque comme elle me manque à moi aussi. Je dépose alors mon sabre à la lame bleutée sur le sable chaud. Je m’approche de Meleth et lui pose mes mains doucement sur ses épaules. Je lève moi aussi mes yeux dans ce ciel qui sera bientôt le témoin de combat. Et je me perds dans mes pensées…
A ce moment-là, Meleth s’agite quelque peu. Je ressens ces petites ailes frétillés contre mon ventre et m’écarte. Je ne l’ai jamais vu dans cet état auparavant. Il reste toujours les yeux fixés vers le ciel. Il ne parle pas, ne bouge pas à l’exception de ses ailes. Il est perdu dans une sorte de méditation. Alors Il commence à lever légèrement ses petits bras et les tend en direction du sud comme s’il voulait attraper l’horizon. Il adopte une gestuelle qui me rappelle ceux de sa mère.
Chose étrange. Il ouvre ses mains progressivement et je ressens une légère brise qui s’intensifie pendant un bref instant. Je regarde au loin et vois du sable s’élever dans les airs. Une mini tornade se forme emportant avec elle branchage desséché et cailloux. Elle suit les mouvements que Meleth lui impose jusqu’à ce qu’il décide de l’envoyer s’écraser sur une falaise au loin.
Je regarde de mes yeux ébahis ce que mon fil vient de réaliser devant mes yeux. Les sentinelles à mes cotés n’en sont pas moins surprises de voir de telles choses pour un être encore si jeune.
Meleth se retourne. Il me regarde de ses grands yeux et me dit non sans une petite fierté :

- J’ai voulu faire comme maman. Tu as vu Papa ?

*Le prend dans mes bras et le serre très fort*
*Emue*

-Mon…mon fils, je suis fier de toi…

*Meleth d’un air surpris*

J’ai senti maman me parler dans ma tête

Alors j’expliquais à mon fils que même loin de nous, Nyamo saura nous faire comprendre qu’elle sera toujours à nos coté et qu’elle veillera sur chacun de nous quelles que soient les circonstances.
Mais cela ne fait que raviver la peine de ne plus la sentir à nos cotés.

Ce moment d’intimité se trouble suite à une sentinelle criant au loin :

-Aegiiiis ! ! !

*je descends vite pour le rejoindre*

Que se passe-t-til ? Nous avons des nouvelles ?!

*rassuré et inquiet à la fois*

Les sentinelles ont repéré des mouvements de troupes…. des…des elfes noirs. Ils sont nombreux

*Réfléchi*

Quelle est leur progression ? !

*la sentinelle retrouve son calme*

Hum encore à quelques jours d’ici. Une tempête de sable se prépare dans le sud. Elle risque de retarder leurs progressions jusqu’à nous…

*enchantée de cette nouvelle*

Oh une tempête de sable ! Bien, ils vont se rendre compte que la traversé du désert ne sera pas une partie de plaisir

*reprend mon sabre laissé sur le sable*
*repars vers le camps*

Que l’on réunisse le conseil ! Et que tout le monde se prépare !

*fais signe à Meleth de le rejoindre immédiatement*
*souris*

Une tempête de sable. Tu as entendu ça Meleth !

Aegis

sur les traces de nos frères

Ils ne galopaient pas à grande vitesse, nos chevaux étaient plus rapides qu’eux. Maintenant nous avons retrouvé les nôtres, nous sommes maintenant dans le cortége, je fis un signe de tête à Gallows, puis, comme tous les Elfes noirs, je reste en silence, regardant autour de moi.
Rien aucun signe d’eux, mais je sens bien que nous allons les trouver, l’envie de tuer brûle en moi, mes armes qui depuis plusieurs semaines n’avaient que touché des marchand ou quelques misérable humains trop facile à exterminer.
Il aura bientôt sa liberté, le démon qui est en lui partira, si nous arrivons à trouver cette « Rose des Sables ». Je sors un vieux parchemin de mon sac, puis dessine, et écrit, l’ « Ancien Elfe » n’est pas très simple à traduire, plutôt très difficile, c’est un dialecte oublié…
Les deux frères qui étaient avec moi depuis plusieurs semaines restent calmes dans les rangs, le plus jeune ne tremble plus, dans l’auberge humaine il a prit beaucoup de plaisir à tuer, il a confiance en lui. Je lui souris…, il me fit un signe de la tête, toujours en silence sans rien dire. Je vais sûrement mourir dans cette bataille, mais j’espère mourir comme un Elfe noir, dans la bataille, contre un ennemi qui mérite d’être tuer, mourir en regardant celui qui m’ôtera la vie, le regard droit.
Ou alors je reste en vie, la mort ne veut toujours pas de moi, sinon elle m’aurait déjà prit depuis.
Je brûle le parchemin, puis le jette sur le sable, je repense à mon passé, Fergivre, Gwann… une famille oublié, je ne sais toujours pas ou est ma fille, avec des humains ? Des démons ? Où simplement elle est morte, sûrement…
Je n’ai plus rien avoir avec mon passé, j’ai fais ce que je devais faire, avoir un enfant alliant le sang d’un démon à celui d’un Elfe noir, nos aïeux doivent être fière de nous.

Ces grands oiseaux dans le ciel, des vautours, ils tournent autour de nous, bientôt ils auront un festin digne d’un roi, ils dévoreront les cadavres humains.
Mon regard croise celui d’un frère, je souris à celui-ci et ce sourire il me le rendit, lui aussi il attend avec impatience les Nomades, après la bataille le goût de la chair, le goût du sang, sera sur nos lèvres.

Elfe de l'Ombre

Notre arrivés...

Après des longues heures d’impatiences et de réflexion nous vîmes les côtes de ce fameux désert qui ne cessait de s’agrandir au fur et à mesure que nous nous rapprochions. Après un petit moment, nous pouvions apercevoir la fumée qui s’échappait des maisons récemment attaqué.
Nous débarquâmes au même lieu que l’avait fait avant les elfes noirs de la Croisade*noire. Notre longue marche commençait sous un soleil qui diminuait nos capacités. Nous étions assoiffés mais le cavalier noir, Night Devil avait bien préparé nos troupes et l’eau ne nous manquait pas quand a la nourriture celle si ne posait pas de problème.
Nos troupes sont placées pour résister aux embuscades deux troupes de cavalier devant puis la troupe d’archer à cheval suivit des deux autres troupes de cavalier.
CalamityJane et moi conduisaient sans relâche cette compagnie. Je la regardais, elle n’avait perdu ce sourire, il s’était remplacé par un air songeur. Un air que je ne préférais regarder car son visage à présent me déconcertait.
Nous entrâmes dans le village que nous avions aperçu à notre arrivée, celui si était remplit de cadavres ainsi l’on pouvait voir sur le sol encore des marques assez récente de pas et de sabots.
D’une voie sure et assurée je criai à la compagnie :
-Cavalier se sont les marques de nos allié. Ils ne sont plus loin alors ne perdez pas courage notre but est proche ! En avant !!
Notre groupe se remit en marche et nos yeux scrutaient le moindre nuage de poussière qu’aurais put engendré un déplacement de cavalier.

Anubis, le cavalier de la peste.

Avenir à l'oasis

Les étoiles sont si belles la nuit. Au firmament de la lune qui éclaire nos visages et embrume nos ésprits. Ou es tu, l'amour ? Aujourd'hui, à l'aube du carnage et du vent, les morts se rassemblent et toi tu ne vois rien. Ne vois tu donc rien venir ? Amour, te laisseras tu remplacer par la haine ? Perderas tu ta sublime, ta puissance ?

Je crois en toi. Comme au tout premier jour. Ne nous abandonne pas. Ne nous abandonne plus.
Il paraît que ta seule faiblesse c'est la peur. Qu'elle peut se lire sur leurs visages comme sur le notre. Qu'elle s'insinue tout autour de nous et viens nous briser au dernier moment.
Moi je ne sais plus ou je dois poser mon regard.
J'ai peur. Peur de tout et peur de moi. Peur de la perdre. Peur de me sentir de trop.

Le sabre pend sur le coté, et j'admire les dunes de sable. Au couchant du soleil qui illumine la scène.
Viens a moi, petite étoile. Je t'attendrais, jusque dans les moments les plus durs, je serais avec toi.
Toi qui me regarde de tout là haut. Ici bas, c'est le petit prince.
Petit prince d'un désert qui s'allume. De l'étincelle de mort qui va venir nous enflammer.
Ardents combats, intenses extase d'amour au creu de tes reins.

Puisque cette nuit c'est écrit : Adieu.

La lame sera de nouveau sortie. Toujours trop. Toujours chaude du sang qui s'accumule.
A la santé des guerres...

Ô non ne pleure pas mon ange, ca n'est qu'un mauvais rêve... Tu te réveilleras libre et épanouit. Tu pourras de nouveau réspirer la fraicheur de la vie. Avec moi si tu le veux. Ensemble.
Car la paix nous sauvera, enfin...

Sauvons notre étoile perdue... Sauvons ce qu'il nous reste de plus précieux, nos femmes et nos enfants. Ne les laissons pas venir a nous comme la peste emprisonne les rats.
Ils ne pourrons passer nos portes, ils ne pourront venir jusque dans nos tentes. Car chaque mains, de chaque homme, porte l'épée de la justice. Car la nature tout entière s'éveille dans une lueur d'epoir infini.

Jamais vous n'aurez le désert, car nous et lui, nous ne faisons qu'un.

La nouille

Les ténèbres grandissent

Le soleil descendait à l’horizon , dispensant ses derniers rayons de chaleurs et de lumière . Je l’observai depuis la caverne fraîche qui nous avait protégé de la terrible chaleur du désert , je commandai le réveil des elfes noirs qui ne s’étaient pas déjà levés et ordonnai le départ . En effet , j’avais décidé de faire reposer l’armée durant la journée , à l’abri du soleil et de son accablante chaleur et la nuit , profitant de la fraîcheur , nous marchions vers le camp Nomade , nous fiant à notre vision nocturne qui nous permettait de voir aussi bien la nuit que le jour , à nos sens en alertes et au plan de Blackdied qui nous guidait vers l’oasis de nos ennemis .

Les chevaux avançaient depuis environ une heure déjà lorsque nous entendîmes d’autres montures au galop avant d’apercevoir trois cavaliers vêtus tout comme nous de capes et de montures aussi sombres que le ciel . Je disais à mes hommes de se préparer à une attaque , peut être une ruse quoi qu’arriver ainsi au galop n’était guerre discret … Alors que les trois ombres s’approchaient de plus en plus , je donnai l’ordre de les mettre en joue lorsque le plus proche se mir à crier :
-Ne tirez pas , nous sommes des vôtres !
Il souleva sa capuche pour dévoiler le visage d’un elfe noir que je connaissais bien : Elfe de l’Ombre , ses deux compagnons étaient aussi de notre espèce quoique beaucoup plus jeunes .
-Elfe de l’Ombre , vous êtes finalement venu m’aider dans ma quête pour ma liberté , je vous en suis très reconnaissant . Vos compétences martiales auraient cruellement manquer à l’attaque .
Il nous rejoignit moi et Blackdied en tête de la sinistre armée . Il nous expliqua alors les raisons de son retard . Les elfes noirs se réjouirent à l’arrivée d’un puissant guerrier qui ferait sûrement de nombreuses victimes dans le camp ennemi .
-Je vous confie dès à présent une escouade , sachez vous en montrer digne Elfe de l’Ombre .
-Bien Seigneur , vous ne le regretterez pas .

Nous avancions inlassablement , parcourant les dunes sans répit , nous rapprochant toujours plus de notre but , marquant le désert de notre passage les animaux et la végétation se faisant rares , le paysage toujours plus sinistre comme touché par notre flétrissure . Les seules lumières étaient celles de la Lune et des nombreuses étoiles de cette nuit , je me perdais souvent à leur contemplation mais me reprenais vite , de peur qu’on me prenne par surprise dans un moment d’inattention même si avec toutes les sombres figures qui me suivaient dans ma quête , Elfe de l’Ombre et Blackdied à mes côtés , je ne risquai guère de me laisser surprendre . Blackdied , Matriarche , elle se laissait parfois aller elle aussi à la contemplations du ciel , elle avait insisté pour m’aider à triompher des Nomades , je ne voulais la voir mourir de ma faute … Qu’avais-je à m’inquiéter pour une terrible combattante dont la sombre magie et l’agilité avait maintes fois fait la différence ? Il fallait que j’oublie , je ne devais rien ressentir comme je l’avais appris à mes dépends , le démon qui habitait mon âme ne devait rien connaître de mes pensées ou bien il en profiterait … Un bruit interrompit mes sombres réflexions , un bruit presque indécelable , comme un mouvement discret , je me tournai dans sa direction et à ce moment j’entendis des cordes d’arc se tendre .

J’essayai de prévenir mes sombres guerriers mais il était trop tard , des flèches mortelles avaient déjà atteint leur cibles et une dizaine d’elfes noirs étaient tombés , et je voyais des guerriers armés de cimeterres et vêtus de tissus qui couvraient jusqu à leur visage chargeaient sur leur chevaux alors que les archers étaient en train de bander à nouveau leurs arcs . Ces hommes qui avaient réussi à venir jusqu'à nous sans que nous puissions nous en rendre compte et qui avec une rapidité incroyable avaient engagé le combat ne pouvait être que des guerriers nomades . Il devait s’agir de quelques escouades leur nombre restant réduit comparé aux nôtres , cependant ils avaient déjà fait des victimes et ils ne comptaient sûrement pas s’arrêter là . J’organisai tant bien que mal une contre-attaque mais pris de flanc , il était difficile de créer une défense efficace , Elfe de l’Ombre était déjà partit au combat avec son unité essayant de les prendre à revers alors que Blackdied invoquait les puissances occultes que nous vénérons à l’aide d’anciennes formules elfes noires . D’autres elfes étaient déjà tombés face aux guerriers du désert expérimentés et entraînés au combat dans les sables . Après avoir organisé une défense convenable , je partais moi aussi à l’assaut mes deux lames mordants déjà leur chair . Une autre volée de flèches furent tiré et croisèrent dans le ciel les carreaux elfes noirs . Le déluge de projectiles fit des victimes dans les deux camps , le combat s’annonçait ardue et alors que je croisai le fer une nouvelle volée de flèches volèrent mais cette fois en direction des Nomades . Je levai la tête et exultait en apercevant des démons charger les guerriers du désert qui ne purent plus que faire payer chèrement leur vie , écrasés sous le nombre . Braves face la mort , ils combattirent jusqu’à leur dernier souffle , les flammes invoquées par Blackdied achevèrent les survivants .

Je regardai en direction des démons , ils avaient répondu à mon appel à l’aide et avait bel et bien envoyé des troupes pour m’aider . Leur nature chaotique m’avait fait douter de leur promesse et même s’ils étaient probablement venus par intérêt, les Cavaliers de l’Apocalypse allaient rejoindre mes guerriers pour défaire les Nomades . Deux de leur supérieurs venaient déjà à ma rencontre pour me saluer et m’informer que qu’ils avaient déjà dû combattre d’autre groupes semblables à celui-ci, je les remerciai de leur aide qui s’avérerait décisive dans la bataille . Nous brûlâmes les dépouilles de nos frères tombés en priant pour leur salut dans l’autre monde , puis nous repartions décidés à faire connaître à tous les Nomades le sort réservé à ceux que nous avions vaincu .

Gallows

Notre arivés vers les elfes noirs

Après avoir défendu avec succès les elfes noirs je me dirigeais vers Gallows. Je me présentais à lui et lui exposais mon plans :
- Gallows mes hommes et moi préférions se mettre en arrière, pas pour s’échapper en cas de défaite car nous ne fuions pas au combat mais plutôt pour attaquer tous archers des troupes qui nous attaqueraient. Quand pensez vous ?

Anubis2

Le vent se lève

-Bien , faîtes le nécessaire pour que vos troupes soient le plus efficace possible dans la bataille , soyons plus prudent , je ne veux plus d'attaque surprise pareille à celle que nous venons de conaître . Cependant , je prendrai les commandes lors de la grande attaque .
Un vent venait de se lever , un vent fort qui amenait le sable contre nous , peut être les prémices d'une tempête ?
-Hatons nous à présent si vous le voulez bien , nous devons avancer vite avant que ce vent ne gagne trop en puissance .

Gallows

en arme

arrivé jusuq'au sanctuaire n'été pas chose facile.situé au beau millieu d'une lande reputé hanté,le petit batiment antique iradiait de puissance.
le vieil elfe m'attendait,les armes disposait devant lui.
d'un ample geste de la main,il designa son oeuvre,ses yeux été emplit de fierté,
l'épée été courte et depouillé,mais en la prenant,je sentit qu'elle été faite pour moi,qu'elle serait une ami comme une nemesis.
l'armure elle,s'accompagné d'une cape bleu en tissus lisse et brillant,ce qui me changea des vieilles frusques dont j'avais l'habitude.
le plastron été sombre,fait d'un metal inconnu,certainement un alliage en fait,
les bottes glisserent sur moi comme une seconde peau,d'un cuir magnifique,je m'y snetit a l'aise immediatement.les jambiere,epaulette et autres s'accordait au plastron.
armé de pied en cape je paya l'elfe et partit.
celui ci n'avait rien dt,je venait de lui offrir ce qu'il voulait le plus au monde:
un reve...

ashofdestiny

La nuit tombait sur cet endroit hostile

La nuit tombait sur cet endroit hostile que les hommes avez depuis des millénaires nommaient le désert des larmes.
Mes compagnons et moi-même nous équipions avec minutie pour l'escapade nocturne qui nous attendait.
Je considérez comme tout bon chasseur qu'un équipement de qualité et bien adapté pouvait faire toute la différence le moment venu.
J'emportais mon arc, ce vieux compagnon de toujours. C'était une arme fabuleuse les arcs nomades étaient réputés dans tous Vesperae pour leurs grandes puissances. Leurs méthodes de fabrication traditionnelle remontaient au grand Azimba et formaient l'un des secrets nomades les mieux préservés.
Les flèches que contenait mon carquois, étaient d'une manufacture parfaite leurs empennages en plume de paon du désert les équilibrés parfaitement, leurs pointes en acier noir allaient bientôt semer la mort chez les ennemis de mon peuple.
J'accrochais mon lourd cimeterre à ma ceinture de cuir et emportais deux dagues de jet et mon solide coutelas de chasse.
Pour armure j'en pris une de cuir noir très légère qui s'accommodait parfaitement au raid que je préparais.
Chacun d'entre nous emportait avec lui des gourdes et quelques vivres, rien de plus, la rapidité sera un facteur majeur de la réussite de ce coup de force.
Itsumi ma fille adoptive fraîchement revenue auprès de ma tribut dans un désir de rédemption souhaitait prouver sa fidélité à la tribut en m'accompagnant.
Le démon qui l’a hanté avait fait d'elle, une tueuse aguerrie, elle pouvait s'adapter sans problème a une telle aventure.
Quand chacun d'entre nous était prés pour le départ, nous partîmes de l'oasis.
Je ne puis m'empêcher d'avoir le coeur serrer en pensant a ma femme Jaëlle qui restait au campement.
Le désert s'ouvrait devant nous comme un espace infini, un espace infini dont chaque parcelle nous était familière, un espace où des générations de nomades avait vécu, un espace que nous maîtrisions et qui bientôt allait manger les cadavres de nos ennemis...

Les elfes noirs ou sombre oreilles comme je me plaît à les nommer, venaient ici en conquérant remplient de désir maléfique, ils allaient bientôt devoir comprendre qu'un homme qui défend son lopin de terre peut s'avérer un combattant redoutable, qu'une dune peut se transformer en forteresse inépuisable, qu'une goutte d'eau est un trésor infini et que le prix a verser en sang pour chaque mètre de sable pouvait être mirobolant.

Deux heures que nous avancions tels des chats dans la nuit noire, soudain des traces.
J'observais de suite l'attitude de ma fille recherchant en elle la moindre attitude suspecte mais rien... Elle semblait d'un grand calme, un calme à l'approche d'un combat signe d'une grande expérience et d'une parfaite confiance en ses aptitudes guerrières.
Mes talents de chasseur me permettaient de dénombrer et d'évaluer les forces ennemies avec précisions.
Je comptais un groupe d'une quinzaine d'individus, ils étaient montés sur ces horribles créatures reptiliennes que l'on nome sang froid.
Ce petit groupe était sans doute un escadron d'éclaireurs, une cible de choix pour mon groupe.
Éliminez de tels groupes avaient pour but stratégique de rendre aveugle petit a petit le corps de l'armée ennemis.

La piste était fraîche, ils allaient droit dans un de ces nombreux culs-de-sac constitués de roche et de dune de grande taille que comptent la région.
Il allaient donc revenir sur leur pas avant peu pour tombez dans l'embuscade que nous leurs tendrons.
Chacun prenaient position, le défilé naturel que formait l'endroit, rendait la tâche des plus faciles.
Itsumi restait près de moi, sa lame a sa portée, je plantais plusieurs flèches dans le sable a porté de main et me plaçais pour avoir un angle de tir de bonne qualité.
Une dizaine de minutes après que chacun de mes cinq fedaykins aient pris positions, ils arrivèrent.

Leurs créatures avançaient avec prudence et semblaient s'adapter relativement bien au désert, les cavaliers semblaient anxieux scrutant sans cesse en tous sens craignant à juste titre une embuscade.
Ils étaient armés de sombre cimeterre et d'arbalète des poings, de leurs armures de maille brillaient des faibles éclats de la lune.
Soudainement je levais le bras, signal convenu pour déclencher la première volée de flèches.
Le résultat était stupéfiant quatre cavaliers tombaient lourdement au sol, l'odeur du sang déclencha un état de frénésie sur leurs montures, certaines dévoraient leurs défunts maîtres.
L'une des créatures dans un excès de rage fonça droit dans ma direction, je tendais mon arc et visais avec précision l'endroit ou je pensais que se situer le coeur de la bête.
La flèche s'enfonçât profondément dans la créature dont le sang noir giclât à grand bouillon avant qu'elle ne s'effondre dans un horrible rugissement de souffrance.
Les elfes noirs, en combattant aguerris tentèrent de ripostez, mais notre camouflage et la qualité de nos position rendirent leurs tirs infructueux.
Une deuxième volée de trait s'abattit sur les sombres oreilles, trois connurent une mort rapide un quatrième se retrouvait avec une flèche profondément plantée dans le bras.
Itsumi se lança alors dans une charge sanglante renvoyant auprès de leurs cruelles divinités, deux elfes noirs et trancha net la tête dans troisième, venu à la rescousse.
Trois nomades la suivirent dans un corps a corps des plus sanglant, je continuais avec les autres nomades à semer la mort a distance.
En quelques minutes d'ultra violence, le sort des elfes noirs était réglé, ma fille avez semer la mort avec une telle facilitée chez nos ennemis que je restais bouche bée devant son potentiel de destruction...
Deux nomades avaient reçus des blessures légères et un était entaillé un peu plus profondément.
Le vent se leva rapidement, un de ces affreux vents, qui transforme le désert en cyclone de poussière des plus horrible.
Je consultais mon groupe, les hommes souhaitaient continuer à harceler l'envahisseur, a plusieurs reprises nous surprîmes l'ennemi chaque fois nos connaissances du terrain nous permit de semer la mort et de disparaître comme des ombres.
Nous rentrâmes à l'oasis au petit matin blessé pour la plupart et très fatigués mais victorieux.
Pour les elfes noirs, la nuit avait été rouge mais la bataille du désert n'était qu’à son balbutiement.

Ratus, Naib des Nomades.

Une nuit sanglante..

Après que Tsukasakun et moi-même nous nous séparâmes. Je récupérai mon épée et je rejoignis Ratus. Il m’attendait avec d’autres hommes. Sans plus attendre nous nous engouffrâmes dans ce désert.
Le chemin était long, mais Ratus et ses hommes connaissaient bien le chemin. Chaque recoin de ce désert était pour eux une salle d’une maison que l’on connaît depuis notre enfance.
Durant le long moment que nous passions à marcher, je sentais le regard lourd de Ratus peser sur moi, il me surveillait
Arrivait à un endroit que je connaissais, car je m’étais mainte fois égarée avant de connaître assez bien ce désert, je su quel était leur plan.
Tendre une embuscade.
Les fedaykins et Ratus préparèrent leurs flèches, pendant que j’observais le terrain. Ce terrain ou nous allions nous battre, corps à corps avec les elfes noirs.
Les créatures avancèrent et se prirent au piège des nomades.
Au signal de Ratus, les archers décochèrent leurs flèches et frappèrent l’ennemi de plein fouet. Un deuxième assaut de flèche fut lancé, puis les combattants du corps à corps s’élancèrent, je participais à cet assaut. Ma lame transperça plusieurs elfes noirs, la joie du combat l’enivra, son sentiment de bonheur d’être sur le champ de bataille se traduisait par la mort de plusieurs soldats ennemis. Les archers continuaient à tirer, et nous frappions de toutes nos forces les elfes noirs. C’est alors, que l’ennemi se replia.
Nous rentrâmes le lendemains, ensanglantés par le liquide rougeâtre de l’ennemi. Certains nomades qui nous avait accompagné étaient blessé, mais tous étions réjouit de notre victoire.
Une victoire certes mais pas la guerre. Cette petite troupe anéantie ne représentait rien de la puissance ennemie.

Itsumi.

soir dans le désert

La sublime lune brille, les étoiles brillent elles aussi dans le ciel.
J’aiguise la lame de ma hache, celle-ci scintille à la lueur de la lune, fortement lancé elle pourra voler sur plusieurs mètres avant de ce planter dans un homme.
Mes frères que je commande semblent de plus en plus impatients, comme tous les autres ils sont prêts pour le combat dans l’oasis.
Moi-même je suis impatient, j’aiguise mes armes, j’essuie mon armure en écaille de dragon noir, j’attends comme les autres, j’attends de voir l’oasis des Nomades.
Je prend ma gourde puis bois lentement le sang, du sang récolté sur plusieurs Nomades tué, trois grosses gourdes de sang humain pour le voyage de courte durée.
Demain peut être aurons nous trouvé l’Oasis, demain peut être une autre bataille ?

Elfe de l'Ombre

la troisième troupe entre en action

Mon uniforme d'épéiste elfe noir déchiré, mon armure encombrante abandonnée depuis longtemps, il ne lui restait de son équipement qu’une imposante épée, une arbalète à répétition avec un dernier chargeur et une besace pratiquement vide.

Deux semaines avaient passé depuis que l’expédition du Seigneur Gallows était engagé dans le desert ,je savais que mon frère d'arme elfe de l'ombre et sa troupe allait le rejoindre en ésperant qu'il arrive sans peine ,j'éprouve beaucoup de difficulté à me deplacer ,ma troupe et moi ,nous sommes assaillis d'être venant de tout horizons voulant nous tuer ,voyant notre bannière d'elfe noir flotter dans l'air ,nous avions plus que nos armes pour nous defendre.Je crois que j'ai fait l'erreur de prendre les dunes du desert
Marchant jour et nuit, poursuivis par des ombres reptiliennes, mon effectif décroissait chaque jour de façon alarmante. Les retardataires, effroyablement mutilés, brisaient le silence de leurs hurlements stridents. Mais malgré cela, les survivants continuaient d’avancer en direction du campement du seigneur , espérant sortir ainsi de ce maudit desert et retrouver l'oasis

la faim et l'espion

La chaleur écrasante de la mi-journée ne m’empêchait pas d’avancer. Luttant contre la soif, la faim et la peur, je profitais que de la pénombre de la nuit pour chasser et se désaltérer. De peur d’ être repéré, je mangeais les proie crues: de gros lézards ou des singes arboricoles rapidement dépecés. Cependant quelque chose m’inquiétait: avec la mort de mes compagnons, la plupart des chasseurs reptiliens avaient abandonné la poursuite, sauf un: un imposant skink peu discret qui ne cessait de l’épier. Ce mystère le tourmentait beaucoup. Qu’attendait donc le reptile ? L’humanoïde à la peau bleuté possédait une crête blanche, semblait utiliser un arc court et se déplaçait en murmurant de petits ronronnements de satisfaction.

enfin débarrassé

Quelques jours passèrent. shinja, profitant d’une falaise abrupte, escalada le promontoire rocher et observa du sommet le panorama. Apparemment, il s’était dirigé trop au sud. Redescendant la falaise, il marcha en direction du nord quelques instants lorsqu’un sifflement l’atteignit dans le dos. Une flèche vint se ficher dans son épaule. Hurlant de douleur, il se laissa glisser au sol. Avant de plonger dans un profond sommeil, il eut le réflexe d’arracher la flèche: son empennage ne faisait pas de doute au sujet du tireur isolé : le skink venait enfin de passer à l’action.

Le soleil brillait haut, au-dessus des falaises lorsque shinja rouvrit le yeux. S’étonnant de se retrouver en vie, il constata que ses muscles et son esprit étaient en parfait état. Sa plaie n’avait même pas saigné. la blessure avait été superficielle. Combien de temps avait-il dormi ? Comment pouvait-il le savoir… Tout en se levant, il aperçu la flèche gisant au sol: la pointe ensanglantée .Quand Un bruissement se fait entendre ,pas de doute le skink revient pour l'achever ,il se releva et parti se caché derriere un roché pres à bondir sur le prédateur.il le voit à sa porté et
D’un seul mouvement, l’elfe noir bondissa ,fit un tour complet sur lui même, laissant au passage s’échapper un petit objet brillant. Quittant l'endroit, il laissa le skink étendu à terre, une dague plantée en plein cœur.
Le soleil se couchait sur l’immense etendue desertique . Saluant le crépuscule, quelques oiseaux charognards volant au-dessus du cadavre du reptilien .
Il repris sa route dans la nuit ,mais plus au nord et cherchant une lueur de feu dans la nuit à fin de retrouver ses frères ,les étoiles sont ses seules repères

la soif le hantait

Shinja marchait ,marchait inlassablement dans le sable lourd et encore brûlant de la nuit, l'air pensif et décidé à donner sa vie pour son maitre ,puissant , dont son nom asiatique lui confère le maitre d'arme au souvenir perdu , entrainé aux techniques de combat les plus subtiles et les plus avancés,Ce fière combattant préfère l'attaque à la défense , son corp est une arme de mort .Il utilise la force et la technique des ennemis pour les neutraliser et les egorger, mais la faiblesse et la faim est sans nul doute la faiblesse de tout être s'aventurant dans le desert du nord et la mort le guettait à la moindre faiblesse ,quand il entendit derrière une immense dune le ruissellement de l'eau ,son cerveau fatigué puisait ses dernières forces ,il monta la dune et vit un trou d'eau aux espaces verdoyantes ,il ne pensa à une seul chose ,courir vers cette eau et la boire à pleine gorgé et le fit sans hésitation.
Il put reprendre ses ésprits petit à petit ,manger quelques fruits ce qu'offrait cette endroit calme et de pouvoir soigner sa cicatrice suppurante de sang coagulé .
Il sait très bien que cette endroit n'est pas si tranquille et qu'il faut guétter le moindre mouvement ,il resta quelques jours ici ,fortifier son corp ,maitrisé ses gestes d'arts martiaux tout en écoutant les bruits de cette fragile nature

repos et restauration


S'assoie un instant au bord de l'eau limpide ,prend des morceaux de roseaux et se met à confectionner des flêchettes tout en marmonant quelques mots élfique, le soleil était dejà là et la chaleur devenait accablante ,heureusement que ces arbres le protégeait de ses rayons mortels ,il prit son epée et l'aiguisa avec une pierre polie ,sort ses dagues et les polissa, profita de la chaleur pour se laver et de nettoyer ses vêtements ,confectionna soigneusement une gourde avec de la peau de rongeur ,la contenance d'eau était assez pour 5 jours ,il se reveti de ses vêtements propres et réparés ,reprend ses armes ,quand le soir venu ,il quitta cette endroit magnifique et repris la route toujours vers le nord ,il marchera toute la nuit et la carte astrale sera son seul guide

Shinja

Préparation

Le camp est en ébullition. Partout les nomades s'affèrent.
Déjà les combats ont commencés, Ratus, notre bien aimé Naib, accompagné de quelques uns de ses fedaykins est allé chasser ces elfes sombres. Le petit groupe est rentré a l'aube naissante, victorieux mais épuisé. Nos femmes ce sont occupées d'eux avec soin.
Moi je dirige le camp. Il faut immédiatement commencer les fortifications et je demande a quelques hommes d'ériger des barricades. Tout ce que l'ont peut trouver est utile. Avec les plaques de roseaux tressés qui servent de sols « durs » dans nos tentes, nous fabriquons des protections verticales avec des ouvertures pour nos archers.
Déjà les hommes ont confectionnés cinq tours en bois de palmier, pour permettre a nos tireurs émérites d'avoir des positions en hauteur.
Des pièges sont également posés, au pied des dunes de gros piques de bois sont implantés, lorsque l'ennemi franchira ces dunes, il s'y empalera comme une simple brochette de viande.
Tout se met en place, lentement mais sûrement.

Les points les plus stratégiques de notre camp bénéficient désormais d'une protection impénétrable. La réserve d'arme est entourée d'une épaisse clôture sur lequel des archers veillent sans relâche.
Les entrées du camps elles aussi sont bouchées par de hautes barrières.
Je mets la main a la pâte moi aussi. J'attache, je scie, je tape, je coupe. Mes mains sont fatiguées mais il faut se presser.

Je demande également aux femmes de faire des provisions de nourriture et d'eau, et d'instaurer un rationnement. Elles s'exécutent à ces taches avec perfection. Les aliments et l'eau sont entreposés en divers endroits, pour éviter d'en perdre une trop importante partie en cas d'attaque.
Ils faut aussi préparer des provisions d'armes, et la fabrication de flèches est devenue le quotidien de nombreuses femmes et d'enfants. Avec des pointes en acier, en ivoire, ou encore en pierre, s'adaptant à chaque situation. Déjà le stock augmente à grande vitesse. Je suis fier de tous ces nomades, qui participent à cet effort commun, pressés de survivre. Je les comprends parfaitement.

Viens l'heure de la distribution d'armes. Les hommes viennent un par un se présenter à l'entrée de la réserve. Selon la spécialité de chacun, les armes sont distribuées, aux chasseurs nous donnons des arcs, dont la facture est l'une des plus bonne de Vesperae, ainsi qu'un carquois de flèches. Aux plus forts d'entre eux nous distribuons également des javelots. Aux hommes qui possèdent des montures nous distribuons des lances de guerre, et des arcs courts. La plupart sont aussi habile à l'arc à pied que montés. Chacun ressois en supplément un cimeterre orné de pierres et à la lame aussi bien aiguisée qu'un couteau apour viande. Les armures aussi sont données, légères pour les archers et pour les éclaireurs, c'est à dire des armures de cuir. Plus lourdes pour les guerriers et les cavaliers, donc des armures de plates au cuir épais, avec parfois même des plaques de métal renforçant les endroits les plus exposés du corps.

Des femmes se présentent parfois, il y'en a quelques unes qui désirent êtres cavalières ou bien simplement guerrières mais la plupart désirent se voir attribuer un arc. Les femmes sont de très bonne archères, leur vision est bien plus perçante que celle des hommes. Aussi nous les positionnons sur les barricades, à scruter l'étendue de sable pour nous alerter en cas d'approche ennemie.

Si l'ennemi est a proximité immédiate du camp, alors des cloches de bronze retentirons et les plus jeunes enfants seront mis a l'abri, ainsi que les mères qui le désirent. Pourtant chacun sait que la plupart des enfants, agés de 10 ans au moins, aiderons à la bataille, allant d'archer en archer distribuer des flèches. Ou aidant à éteindre des incendies et autres sinistres.
De nombreuses tentes se préparent aussi a recevoir des blessés et les shamans préparent des potions de soins, des feuilles de je ne sais quoi et autre outils de précision. Les blessés seront posés sur de grandes paillasses au sol.

La bataille du désert est prête a commencée, et chaque individu, femmes, hommes, ou enfants se prépare à donner le meilleur de son être pour défendre la vie dans ce désert si beau.
Moi même je me prépare à livrer bataille. Je défendrais l'oasis quoi qu'il se passe, et donnerais ma vie si cela est nécessaire.

Prêt d'un puits je remarque une petit garçon assis, un bâton dans la main. Je m'approche et lui demande ce qu'il fait là.
Le petit garçon me répond que l'eau est importante pour la vie, et qu'aucune oreille pointue ne viendra piller ce puits. Ses poings serrent fermement le bâton et son visage est déterminé. Je lui tapote la tête gentillement et lui murmure qu'aucune oreille pointue ne passera les portes du campement.
Le petit me rend un sourire, et se rassois contre le puits.

C'est ce sourire qui me fera garder espoir, c'est ce gamin qui nous fera se battre jusqu'au bout. C'est toi, mon amour, qui sera la perle de la victoire...

Elfes... Tenez vous prêts aà recevoir la foudre de tous les nomades.

La nouille

campement

Mon impatience ce fait voir partout dans le campement, je tourne en rond, je regarde le désert, je m’entraîne avec mes frères, je m’entraîne à esquiver des flèches, je cours pendant de longues heures dans le camp, le soleil me tape dessus mais je continus mon entraînement.
Cinq heures plus tard mon entraînement terminé, j’aiguise encore une fois mes armes, une lance, ma fétiche épée, ma grande hache à double tranchant de corps à corps, des dagues.
J’essuie mes armures noires mais brillante, je prépare mes potions.
Je mes toutes mes armures, j’accroche ma hache derrière mon dos, je prend mon épée que je mets dans son fourreau, j’attache la lance sur mon étalon noir.
Je me coiffe, je peins sur mon visage en noir la marque des bêtes. Je monte sur mon étalon, mes armures toutes faites en écailles de dragons, brillent, j’avance dans le camp et regarde mes frères qui attendent, eux aussi sont prêts, Les Elfes de mon unité son déjà sur leurs étalons, ils me regardent et sourient.
J’avance vers une dune, mon cheval arrive tant bien que mal à monter dessus, je regarde l’immensité du désert.
Après cinq minutes sur la dune à réfléchir, je redescends vers le campement, j’avance vers mes hommes, tous sur leurs montures, prêt au combat.
Arbalètes, lances, épées, haches, dagues, certains portent des boucliers, ils sont tous prêt pour le combat. Nos regards se tournent vers la tente du seigneur Gallows, nous nous sommes prêt

Elfe de l'Ombre

La colère du dèsert

Le vent avait gagné en force , le camp étant construit derrière de grand rochers , nous étions épargnés pour le moment mais cela ne durerait pas encore longtemps . Les éclaireurs n’étaient pas revenus , perdus dans la tempête ou victimes des groupes nomades ? Je demandai aux sorcières elfes noires d’essayer quelques sorts de divination en vain … Elles ne voyaient que le sable emporté par le vent . Déjà , il en soulevait à l’intérieur du camp , j’ordonnai les préparatifs d’un départ avancé , mais vers ou ? Comment se repérer avec la tempête et sans éclaireurs ? Les provisions se faisaient rares et les elfes ne pouvaient plus chasser , je regardai la carte dessinée par Blackdied , elle indiquait une ville non loin à l’Est , voilà un détour qui pourrait se montrer très utile . Le vent fit soulever ma tente à plusieurs endroits par lesquels le sable s’engouffrait , la tempête avait prit les devants . Je sorti , les elfes noirs étaient prêts à partir et se tenait en rang malgré le vent et la tempête . Je criai pour couvrir le bruit
-Préparez-vous , nous allons tenter de partir vers l’Est ou nous pourrons trouver refuge dans une ville , rabattez les capuches sur vos têtes et protégez les avec des bandeaux , il va falloir affronter la colère du désert et la vaincre . Restez en rang et groupés le plus possible , ne vous écartez surtout pas des autres .


Les démons étaient également prêt , nous quittions notre refuge qui n’en était plus un à présent . Le vent et le sable nous ralentissait énormément , nous avancions au pas en essayant tant bien que mal de nous diriger vers l’Est . Bientôt la tempête était telle que l’on pouvait à peine avancer , perdu au milieu du désert , était-ce la fin ? Je regardai derrière moi et voyant les elfes me suivrent courageusement , les puissant sang-froids tenaient le coup , je me dis que ce n’était pas fini . Blackdied avait vu le désespoir sur mon visage quelques secondes et elle s’avançait maintenant seule face à la tempête . Il était inutile de l’appeler , la tempête était bien trop bruyante , j’essayai de la rejoindre et m’approchant je vis qu’elle faisait des mouvements , ses mains entourées de ténèbres , je vis à l’œuvre la puissance d’une Matriarche et celle du Malin , le sable et le vent se faisait de moins en moins forts et bientôt , ce fut la tempête entière qui était écartée de notre route . Blackdied s’effondra alors , je la rattrapai avant qu’elle ne tombe à terre , me retournant , son corps inerte et épuisé dans les bras et vit derrière l’armée la tempête qui continuait .
-Mes frères , la Matriarche vient de nous sauver , j’espère que vous lui êtes reconnaissant .
Les elfes crièrent leur joie et je rapportai notre sauveuse aux sorcières sous le cri répété à travers toute l’armée pour qu’elles puisse s’occuper d’elle , après un tel déploiement d’énergie , elle devrait se reposer longtemps avant de pouvoir à nouveau faire appel au Malin .


La ville n’était en fait qu’à quelques centaines de mètres , la tempête l’ayant caché , elle ne nous avait pas fait perdre notre sens de l’orientation . Les habitants , sûrement déjà avertis de l’attaque des elfes noirs préférèrent se rendre devant des adversaires capables de détourner une tempête . Les sombres guerriers prenaient les vivres de la ville et alors que les villageois se rendaient aux assaillants . Je demandai aux sorcières d’user de leur pouvoir pour les réduire à l’état de simples esclaves . Les hommes , découragés et honteux de leur réédition furent des cibles de choix pour la terrible magie conférée par le Malin à ses servantes et ils furent soumis à leur volonté .
-Je vous présente nos nouveaux éclaireurs , fis-je à mes guerriers .
Ceux qui étaient trop jeunes ou trop âgés furent tués sur place , il y eut bien quelques enfants plus aguerris qui essayèrent de se défendre mais la vision de leurs mères à notre merci les faisait changer d’avis . Je leur ordonnai de porter autant de bois qu’ils le pouvaient s’ils ne voulaient pas finir comme les autres .
-Voilà qui nous sera utile .

Nous repartîmes de la ville pillée et vidée , et nous nous dirigions vers le camp des Nomades prêt à massacrer tous ceux qui se mettraient sur notre chemin .

Gallows

Désert

Nous avons quitté le campement, puis après une halte dans un village et après avoir tué quelques hommes les autres étaient avec nous pour faire des sentinelles comme l’avait dit Seigneur Gallows.
Nous avancions toujours, je me contentais de penser, de sourire aux autres Elfes noirs, d’écrire en ancien Elfes, des petits textes pour ensuite les brûlés et laisser les morceaux dans le désert.
Je me demande comment les Nomades se sont organisé pour notre assaut, eux et leurs arcs, eux et leurs stupide bêtes à deux bosses, ils sont sûrement sur le pieds de guerre depuis plusieurs jours.
Je devrais demander la permission à Gallows d’envoyer un message à Malékith pour nous envoyer un de mes dragons, qui sait il sera très utile pour l’assaut, je verrais bien quand nous seront devant l’oasis des Nomades.

Elfe de l'Ombre

Le couloir de la mort

Ratus parti avec quelques fedaykins et Itsumi dans la nuit profonde, nous profitions en parallèle pour finir d’organiser une expédition vers les Montagnes Rocheuses.
Les sentinelles, tout de noir vêtu par leurs longues capes Juba, continuaient leurs harcèlements en se faufilant avec aisance au nez et à la barbe de nos ennemies. Troublant leurs progressions par des lancés de flèches précises, ils déguerpissaient au plus vite même si quelques tentatives de riposte infructueuse des sombres créatures échouaient face à l’agilité légendaire de nos archers.

Les Montagnes Rocheuses. Ces monts mythiques constituaient les hauts sommet du Désert des Larmes. Passage obligé pour se rendre en direction de l’oasis, ils représentait un morceau de choix pour les hommes du continent voulant gravir les parois abruptes et accidentées de ces falaises. La faune et la flore se faisaient très rare dans la vallée due à la chaleur écrasante du soleil pointant haut dans le ciel et à ses rayons se reflétant sur la roche. Seul les sommets, quelques fois enneigée pendant l’hiver, abritaient quelques espèces de plantes préservées de la cueillette sauvage. Les parois laissaient entrevoir des brèches, des cavités et des gorges dans lesquelles les oiseaux tel que des aigles ou des vautours venaient s’y réfugier et construire leurs nids.

Avant d’avoir envoyer plusieurs groupes d’archers et de fedaykins, nous avions soigneusement préparé cette expédition qui allait causer de nombreuses pertes dans leurs troupes et mettre à bas leurs morals.
Réunis autour d’une table dans ma tente, mes conseillers et moi-même avions consultés une carte ancienne que mes illustres ancêtres Naïb Fedaykin se sont transmises de génération en génération afin de protéger le désert. Dessus était inscrits les endroits stratégiques et les techniques utilisées qui avait tant causé de dommage irrémédiable parmi les lignes ennemies lors du passage des Montagnes Rocheuses.

Il y a des milliers d’années, le désert n’était que verdure et végétation luxuriante dans lesquels une multitude d’espèce d’animaux cohabitaient. Mais des cataclysmes climatiques ont petit à petit détruit cet environnement pour ne faire place qu’à une végétation aride. L’érosion a crée dans les Montagnes Rocheuses un passage naturel relativement peu difficile à emprunter pour la route vers l’oasis, notamment par ses pentes douces et régulières. Ce passage était béni des voyageurs avertis qui ne se voyaient pas contourner pour le moindre du monde ces gigantesques montagnes ou rejoindre des chemins encore plus accidentés et prolonger leurs périples déjà éprouvant de plusieurs jours au moins. Seulement, la chaleur a rendu les parois de ce couloir très friable et de nombreux éboulements de roche se produisent régulièrement.
Mes ancêtres, toujours d’après les inscriptions mentionnées sur cette carte, avaient entreposé des caches secrètes dans lesquels étaient stockées quantités de flèches et d’arc. Ces flèches taillées dans un acier très dur suivant les anciennes coutumes nomades permettaient de traverser aisément des protections très résistantes.

Durant plusieurs jours, nombreux archers et fedaykins se rendirent sur place jusqu’à l’expédition du fin chasseur, Ratus.
Positionnés dans les hautes cavités naturelles des parois et sur toute la très grande longueur du passage, ils se tapissaient dans l’ombre attendant la venue de l’ennemi.
Plusieurs hommes se tenaient à proximité d’énormes pierres qui ne demandaient qu’à être pousser dans le vide et provoquer un éboulement pour enfouir ces misérables créatures.
Fin stratèges, des archers attendaient au loin en face du passage tandis que des fedaykins postés plus en arrière se tenaient prêt à arrondir avec un grand plaisir la pointe de leurs grandes oreilles.
Pour ceux qui s’en seraient sorti, des pièges semés sur une grande étendue les accueilleraient. Une multitude de pics plantés dans des trous aménagés dans le sable et camouflés sous des feuilles et des branchages séchés les transformeront en brochette que les rapaces s’empresseront de dévorer. Et nos flèches enduites d’une substances inflammables ne demandaient qu’à mettre le feu à ces trous et lignes séchées et freiner leurs progressions

La bataille des Montagnes Rocheuses ne fait que commencer. Elle sera longue et difficile...

Aegis

Nuit dans le désert...

La nuit, notre amie, elle nous aide à nous camoufler dans le désert, nous qui voyons aussi bien le jour que la nuit, la nuit si froide du désert, les chevaux son rafraîchir par cette fraîcheur.
Je m’endors sur mon cheval, je n’ai pas fermé l’œil depuis plusieurs jours, je ferme les yeux mais reste toujours droit, ma grande cape noire sur moi, cette cape qui a enveloppé de nombreuses personnes que j’aimais, aussi bien des démons que des humains.
Les humains … je fus leur ami pendant un certain temps, un allié de force, ils se sont bien servis de moi. Chacun à ces faiblesse, j‘avais les miennes, l’amour d’une personne qui avait vécu dans mon passé, dans ma jeunesse, celle qui était l’épouse de l’homme qui avait tué mon première amour. Tsss…crétin, sombre idiot, tu es né pour tuer et non pour aimer, encore aimer une Elfe noire ou une être maléfique, mais une humaine …. Comment ai-je pu ?
Maintenant c’est du passé, mais je continus d’y pensé, chaque jour, j’écris ce que j’aurais du faire ou que je n’aurais pas du faire sur des morceaux de vieux parchemins, que je brûle et jette dans le désert.
Les frères que je commande me regardent puis m’entourent, je me retrouve au milieu de mon unité, ils ont vu que je dormais, il faut que je dorme …

Elfe de l'Ombre