Chapitre 12 Les Elfes noirs, retour de la guerre à l'oasis

Le pouvoir du mal

La nuit était tombé sur le désert , le plongeant dans l’obscurité et dans la fraîcheur glaciale mais bienvenue du soir . Nous avions traversé les terribles montagnes de roches qui avaient la causé de nombreux d’entre nous mais à présent , nous nous approchions de l’oasis Nomade et les elfes noirs comme les démons ne pensaient plus qu’à venger les leurs . Je partais en éclaireur un peu en avant de l’armée accompagné de Gaiden , cet elfe noir qui portait en lui du sang de dragon noir lui conférant de puissants pouvoirs bien que son origine demeurait obscur , il avait peu à peu appris à maîtriser cette force .

Notre vision nocturne nous révéla une silhouette au loin , ce n’était autre que celle d’Itsumi , l’humaine qui avait combattu avec les disciples de Démonio mais les avait peu après trahis pour retourner auprès de ces faibles humains , sûrement était-elle encore attachée à eux . Quel gâchis pensai-je , elle aurait pût devenir très puissante avec les démons , mais elle a préféré se lier avec les habitants du désert qui ne devaient guère leur accorder de confiance . Quoiqu’il en soit , elle était à présent une puissante ennemie et je fis signe à Gaiden de se préparer au combat . Elle avait l’air songeuse et lorsqu’elle nous vit , elle n’essaya pas de fuir , au contraire , elle s’approcha l’arme à la main .
-Tiens … Voilà notre elfe .
-Vous êtes bien imprudente pour venir ainsi , seule vous n’êtes pas assez forte pour me battre.
-Vraiment ?J’aimerai voir ça .
-Vous n’avez aucune chance de me battre , par le passé vous avez été forte mais maintenant que vous êtes retourné auprès de ces faibles humains …
-Je suis une humaine.
-Oui mais les démons vous sont familiers , les mois passés à combattre en leur compagnie vous ont marqués à jamais et les humains ne vous feront plus confiance .
-La confiance …
-Un sentiment qui doit vous être étranger à présent .
-Et vous alors ? L’avez vous seulement déjà connue ?
-La confiance que je porte à mes elfes noirs est immuable .
-Ils vous obéissent car vous êtes plus fort qu’eux .
-Ils m’obéissent car ils me font confiance et cette confiance est réciproque , mais vous ne connaissez plus ce sentiment avec les humains que vous côtoyez .
-Et si je vous rejoignait , me feriez-vous seulement confiance ?
-Si vous me prêtez serment , oui.
-Vous prêter serment ? Et ensuite ce serait si facile de vous planter une dague dans le dos .
-Tiens voilà de bien sombres pensées , dignes des démons que vous avez autrefois servis.
Se rendant compte de ses paroles , elle parut troublée , presque étonnée de ce qu’elle venait de dire .
-...
-Vous devriez utiliser ces sentiments , cette partie sombre de votre âme , c’est elle qui vous donnera la puissance .
-Jamais !
-Dans cet était d’esprit , vous n’allez pas sortir victorieuse de notre combat .
-C’est ce que nous allons voir .

Itsumi commença à s’approcher , l’arme à la main . Rapidement , en signes elfes noirs , cette gestuelle connue et utilisée par tous nos semblables nous permettait de transmettre des ordres simples silencieusement , j’ordonnai à Gaiden d’aller chercher du renfort . Celui-ci acquiesça immédiatement et partit sans plus attendre . Je descendis alors de ma monture et mes deux cimeterres furent en un instant dans mes mains .
-Ainsi , ce sera un duel , nous serons seuls , vous prenez des risques Gallows , commenta-t-elle .
-C’est vous qui ne vous rendez pas compte de ceux que vous prenez , vous vous êtes rendue faible en vous alliant avec ces humains …
-Taisez-vous !


Sur ces mots , elle fonça sur moi et un spectaculaire combat débuta alors , les coups fusaient et nos lames s’entrechoquaient au milieu du désert , nous échangeâmes de nombreuses passes d’armes sans que l’un de nous deux ne prennent le dessus . Après avoir reculé pour esquiver une de mes attaques , je fonçai et abattis mes cimeterres alors qu’elle relevait son arme , nos lames entrèrent alors en contact et se fixèrent . Pendant cet instant ou nous étions immobiles , je pouvais voir le visage d’Itsumi et je voyais la tristesse et la colère dans ses yeux .
-Utilises ces sentiment , ce sont eux qui te conduiront à la victoire , murmurai-je , abandonnes ton humanité et acceptes ton destin .
-C’est faux ! s’écria-t-elle , le bien aussi me donne de la force .
-La faiblesse , voilà ce qu’il vous apporte .
Alors , je la repoussa concentrant ma force dans mes bras avant d’ajouter :
-Je vais vous montrer la puissance du mal .

Et je fis appel à toute la haine et à toute la colère que j’éprouvai contre les Nomades et je courut dans sa direction mes deux cimeterres pointés vers elle , je frappai aussi vite et aussi fort que mon corps le permettait , multipliant feintes et techniques . Itsumi ne pût faire face à ce déluge de coups et elle recula de plus en plus .
-Arrêtez , vous êtes trop fort , fit-elle , esquivant avec peine un de mes coups . Votre puissance est trop grande .
-Et cette puissance elle pourrait être votre , rejoignez moi et nous n’aurons plus d’égal sur Vesperae .

C’est à ce moment que les renforts arrivèrent : une vingtaines de chevaliers elfes noirs arrivèrent sur leur sangs froids , ils fondirent sur Itsumi puis l’entourèrent .
-Lâche , s’écria-t-elle .
-Non , je vous ai vaincu seul , dans votre état actuel , je n’ai besoin de personne pour vous vaincre . Allez vous enfin reconnaître la puissance qui est vôtre et abandonner ces humains à leur sort ?
-…Je ne vous rejoindrai … Jamais !
-Dans ce cas , vous ne me laissez pas le choix , vous vous rendrez compte de votre force tôt ou tard que vous le vouliez ou non . Encerclez la et ne la laissez surtout pas fuir .
Je chargeai alors mon arbalète de carreaux soporifiques . Itsumi leva son regard vers le ciel et prononça quelques mots dont je ne compris que Tsukasa , un nom nomade … Ces humains l’avaient affaiblie plus que je ne le pensai . Désespérée , elle essaya de prendre Gaiden en otage , mais celui-ci fit appel aux pouvoirs du dragon en lui et Itsumi dût lâcher prise . Je tirai alors une volée de carreaux , Itsumi blessée et sous l’effet du poison soporifique s’approcha de moi , son épée à la main , mes elfes noirs et moi reculèrent laissant faire les carreaux empoisonnés . Elle lâcha son épée et s’écroula sur le sable .


Une fois ramenée au camp , je fis appel aux sorcières pour prendre le contrôle de l’esprit d’Itsumi . Après de nombreuses prières et rîtes occultes , des ténèbres se formèrent autour du corps attachée d’Itsumi , elle reprit alors difficilement confiance :
-Que faîtes-vous ? Que sont ces ombres qui m ‘entourent ?
-Que vous le vouliez ou non , vous allez me rejoindre et prendre conscience de votre force .
-Non , vous ne pouvez pas !
-Vraiment ?
Les ténèbres fondirent alors en elle .
-Dites adieu à votre humanité Itsumi .
-Non , je ne veux …
Elle retomba dans l’inconscience et quelques minutes plus tard , elle releva la tête :
-Seigneur , je suis à vos ordres .

Gallows

Une esclave de plus...

Gallows était parti pour une de ces exploration en quête du camp nomade, il en revenu avec itsumi. Je le prenais pour un inconscient de ramener une énemie aussi forte qu'elle. J'observais ce qu'ils allaient en faire. je ne pensais pas que les pouvoirs de leurs sorciers etaient aussi grand. Ils réussirent à prendre le contrôl d'itsumi. Je reparti dans ma tente me réjouissant de cette action.

Anubis2

Frère ...

Ton dragon vol de plus en plus mal ! Criais-je

Lui me regardait avec des grands sourires que je lui rendais à chaque fois, sur le dos de nos dragon noir, nous volions toujours ensemble pour une petite ronde autour du royaume.
Les Elfes Noirs dans les tours pouvaient entendre nos insultes sympathiques que nous nous lancions l’un à l’autre.


J’étais son ami, il était le mien.

Tous les jours, toutes les nuits nous étions ensemble, même pendant les combats… je me souviens encore du combat contre les forces des hauts elfes

Devant nous une puissante armée d’hauts elfes, nous, nous avions été appelée pour des renforts aériens, car nous étions tout deux des chevaucheurs de dragon, mais nous savions aussi nous battre férocement sur les champs de batailles.
Ce jour la, nous étions donc parti pour cette guerre, et tout au long de la route nous chantions des chants que nous avions nous même inventé.
Puis quelques minutes après nous plongions sur l’ennemi, avec le souffle des dragons l’ennemi pouvait être tout simplement anéanti.
Puis encore une fois, sur le chemin du retour, une course à grande vitesse à travers les nuages, nous pouvions voir le magnifique paysage que nous offrait la nature.


J’étais son frère, il était le mien.

Puis quelques temps après une autre guerre, nous devions cette fois ci venir sur des sang-froid pour un combat de corps à corps, lui devait parti au corps à corps moi je n’étais que simple archer.
Je le vois encore courir vers l’ennemi, levant son épée, et bloquant son bouclier contre son armure.
Il avait déjà tué beaucoup d’Elfe, mais un autre arriva vers lui, lui sauta dessus.
Une lutte à main nue se faisait, je prit mon arc et visa l’ennemi pour sauvé mon frère, mais …manque de chance mon frère se retourna à se moment la et se prit la flèche, terrassé il tomba lentement me regardant avec un léger sourire puis la mort l’a prit.


J’avais ma vie, il avait la sienne.

A la fin du combat, je prit son corps sans vie, le monta sur son reptile et emmena le corps chez ses parents, pour un enterrement digne d’un ami et d’un frère. Depuis ce jour je m’en veux toujours d’avoir tiré cette maudite flèche sur celui qui était tout pour moi.
Chaque soir, je regarde les étoiles et pense à ce frère que j’avais, je pense à nos histoires, à nos campagnes. Une simple flèche peut vous gâchez toute une vie.
Nous vivions ensemble, nous avions la même vie, inséparable nous étions, séparé nous sommes à présent.


J’avais une flèche, il était la cible.

Oh ! Khaine que je m’en veux, à cette époque tu as sûrement fait son destin, tu le voulais auprès de toi, dans ton royaume.
Pourquoi ne suis-je pas mort avant ? J’aurais tellement voulu être à sa place, être celui touché par un ami, la flèche traversant mon corps, puis le regard vide dans la direction de mon frère.


Il est mort mais voulait vivre, je vie mais à présent je veux mourir.

Elfe de l'Ombre

Dépossédée de sa conscience

Le soir commencé à tomber dans le désert. Les elfes noirs avançaient de plus en plus vers le camp nomade. Ils avaient franchi les montagnes, et ils étaient leur prochaine cible.
Une journée qui avait si bien commençait aller finir dans le désastre.
Itsumi, qui avait passé la matinée et l’après midi avec le Taib Tsukasa, le quitta car il devait se rendre au conseil de guerre nomade. L’ennemi était près et les nomades devaient se décider sur leur plan de défensive.
Itsumi partit seule dans le désert, elle voulait repérer l’armée ennemie et ainsi amener un avantage à la tribu.
Elle marcha silencieusement en direction des elfes noirs. Elle savait que chaque pas pourrait la faire repérer si jamais une unité d’éclaireurs venait à patrouiller.
Elle continuait d’avancer quand elle entendu le son d’une conversation. Elle se cacha derrière une dune puis observa la scène.
Malheureusement, d’où elle était, elle n’entendit rien de la conversation. Mais elle distingua deux hommes ou plutôt elfes noirs. L’un était un garde, mais l’autre n’était que le commandant de l’assaut Gallows.
La chance était avec elle, son garde était faible, mais lui si elle le tuait, la victoire serait assurée aux nomades sans aucune perte.
Elle se dirigea vers eux d’un pas sur.
Gallows comprit directement ce qu’elle voulait entreprendre et la défia ouvertement le premier. Seulement il désirait avant tout jouer avec elle.
Il li parla des démons, du pouvoir tout ce qu’elle désirait avoir ou être. Mais elle aimait au delà de tout cela, Tsukasakun. Lui seul avait confiance en elle, lui seul l’aimait, et lui seul la sauverait.
Mais c’est alors que vint la discutions sur la confiance. Il est vrai que peu de personnes à part les démons, lui avaient fait confiance, et d’ailleurs elle avait toujours trahis cette confiance.
Le doute montait en elle et elle n’aimait pas ça. Elle n’avait plus le choix et sortit son épée.
Il prit aussi son arme, mais avant il commande en langage elfe noir au garde qui se nommait Gaiden de partir. Elle cru bêtement qu’il lui avait dit de ne pas l’aider, mais elle se trompa. Le duel commença.
Elle fonça sur lui, le début du combat assura une suite spectaculaire.
Gallows avait une force considérable mais Itsumi était rapide, ce fut un durant un long moment qu’ils ne se touchèrent pas. C’est alors que leurs lames verticalement se croisèrent.
Chacun d’eux forçait de son coté pour vaincre. Gallows tenta encore une fois de la dissuader de rester avec le bien mais en vain. Cependant elle perdit cette passe d’arme et Gallows tirant sa force dans la haine, l’assaillit de coup. Elle ne put résister longtemps et accepta sa défaite.
Des soldats ennemis arrivèrent avec Gaiden. Gallows n’avait pas dit à Gaiden de partir mais de prévenir son armée. Il l’avait trahies et piégée. Elle ne pouvait plus fuir.
Il lui dit encore une fois de le rejoindre où que elle goûterait à la mort. Seulement elle préférait mourir que de le servir.
Gallows tenait à ce que son habileté au combat serve le mal. Il chargea un carreau, et commença à viser. Itsumi prit Gaiden et mis sa lame sous son coup, seulement il fit invoqua quelque chose en lui d’étrange et le lâcha. Pendant cet instant de surprise, Gallows réajusta son carreau et tira. Elle fut frappée par cette épine soporifique.
Elle reprit son épée et s’avança vers Gallows, des gardes se mirent face à elle mais il les congédia. Elle pensait à Tsukasa, elle ne voulait pas le quitter, mais elle ne voulait pas lui faire de mal. Ses muscles la laissaient peu à peu, elle se traînait. Arrivée devant lui, elle souleva son épée et tomba au sol. Lui d’un sourire la regarda.
Après un long moment de sommeil, elle se réveilla faiblement, attachée dans leur camp.
Des sorcières ennemies invoquaient les ténèbres, ainsi voyait elle la puissante magie elfique.
Gallows lui dit d’un ton sarcastique
-« Que vous le vouliez ou non, vous allez me rejoindre et prendre conscience de votre force.»
Elle lutta contre cette force mentale qui pénétrait en elle.
Elle ne voulait pas le rejoindre, mais la magie de ses sorcières était trop puissante.
D’un seul coup, elle s’écroula sur elle-même, sa résistance était vaincue.
Quand elle redevint consciente. Tout lui paraissait autre.
Gallows était son seigneur et elle, elle le servait.
Elle donnera sa vie pour le Seigneur Gallows et les elfes noirs.
Les nomades seront vaincus pour le bien de son Seigneur.

Itsumi

Aube sanglante

Encore une nuit dans le désert ou elfes noirs et démons chevauchaient ensembles dans le désert sous la seule lumière de la lune et des étoiles , encore une nuit ou nous approchions du camp nomade rêvant tous de vengeance . Itsumi était également avec nous contrôlée par les redoutables sorcières elfes noires , elle serait un atout de taille dans la bataille à venir . Quelques heures étaient passées lorsque des éclaireurs revinrent annonçant que l’oasis de nos ennemis était en vue . Nous arrivions enfin au bout de cette sanglante quête de vengeance , nous touchions au but de ce terrible raid , bientôt nous affronterons les Nomades avec toute notre haine et ils tomberont alors sous les cimeterres elfes noirs et les épées maudites .


J’ordonnai aux éclaireurs de repérer les lieux afin de trouver une position défendable afin d’y établir notre roches camp . Peu de temps après , nous nous installions dans une grotte entourée de quelques se dressants au dessus du sable , sûrement vestiges d’anciens reliefs , elles abondaient dans le désert et nous avaient toujours permis de faire des haltes dans des endroits surs et naturellement protégés . Je fis venir les généraux et capitaines du mal : Calimity Jane et Anubis pour les démons ; Shinja , Elfe de l’Ombre , Blackdied qui s’était à présent totalement remise et moi même chez les elfes noirs afin d’établir une stratégie efficace . Nous traçâmes une carte des lieux d’après les dires de nos éclaireurs et surtout grâce à Itsumi qui avaient passé des années dans cet oasis . Cependant , les Nomades avaient établis des défenses et nous ne pouvions pas reconstituer exactement le camp . Je pensai à envoyer Itsumi en reconnaissance dans le camp mais les Nomades verront à coup sur les ténèbres habitants à présents son âme . Je décide alors de former un groupe d’assassins qui ira à la faveur de la nuit espionner le camp ennemi et peut être éliminer discrètement quelques sentinelles . Pendant que les autres commandants débattent sur la répartition des troupes et des munitions , je fais venir les quelques assassins elfes noirs venus avec nous , discrets , rapides , agiles et efficaces ils répondent rapidement à mon appel et revêtissent leurs piwafis , capes elfes noirs rares de par leur temps de fabrication relativement long et des composants nécessaires rares , elles sont réservés à l’élite de la société elfe noire et aux assassins . Elles donnent une quasi invisibilité à leur porteur la nuit , mais exposées à la lumière du jour , elles brûlent et se détruisent . Je possédai également un piwafi du fait de mon statut de seigneur , je la revêtit après avoir ôté mon armure qui m’aurait ralentie et disparu aux yeux des personnes m’entourant .



Je courrai vers l’oasis accompagné par les assassins eux-aussi rendus invisibles par leurs capes . Nous vîmes alors le camp qui nous avait fait traverser le désert , des barricades de bois avaient été érigées aux entrées et le camp était protégé et entouré par des roseaux , cinq tours de bois dominaient l’oasis , nous étions six . Sans arrêter ma course , j’ordonnai en signe de mains elfes noirs à quatre assassins de s’occuper chacun d’une tour tandis que le cinquième ferait le tour du camp afin de découvrir d’éventuelles failles dans sa défense . Nous nous séparâmes en silence , je me dirigeai vers la tour la plus proche , silencieusement et rapidement , les piwafis n’avaient pas faillis à leur réputation , nous n’avions pas été repérés . J’arrivai à la haute tour en bois de palmier .Je commençai à l’escalader avec l’agilité commune aux elfes, m’aidant des aspérités des palmiers propices à cet exercice ainsi que des morceaux de bois qui maintenaient la tour . Une fois arrivé à son sommet , je me glissai derrière l’archer qui surveillait au loin mais qui ne m’avait pas vu arriver , une main posé sur sa bouche l’autre empoignant ma dague , je lui tranchai la gorge sans attendre . Je retrouvai les autres assassins s’étant occupés des tours mais il manquait le cinquième , le jour allait bientôt se lever et nous n’avions plus beaucoup de temps mais nous revînmes tout de même sur nos pas . Nous découvrîmes alors le dernier assassin empalé par un pieux en bois caché sous le sable , sa cape était tombé , il vivait ses derniers instants .Des Nomades le virent et donnèrent l’alerte à tout l’oasis . Je retirais ma cape regardant gravement l’assassin blessé à mort , je me rapprochai de lui mais des flèches vinrent vite de m’empêcher de le rejoindre . Je lui criai alors :
-Je te jure que ton sacrifice ne sera pas inutile , tu seras vengé dans leur sang .
Il hocha lentement la tête et avec un dernier sourire , il prit sa dague et s’apprêta à en finir . Plutôt mourir qu’être fait prisonnier , telle était la dure règle .
-Adieu frère , tu seras encensé dans les mémoires... continuai-je .
Mais les assassins me forcèrent à partir , cela devenait trop dangereux , les Nomades arrivaient . Je jetai un dernier regard chargé de tristesse dans sa direction le voyant se donner la mort ...
‘Ils paieront , pensai-je avec colère , ils paieront au centuple ‘

Nous revîmes au camp , rapporter les précieuses informations découvertes mais je me retirai vite . Une fois seul , je regardai le soleil se lever maudissant milles fois l’égoïsme qui m’avait poussé à sacrifier tant d’elfes noirs pour le démon qui se délectait de ce spectacle et attendait avec impatience sa libération…

Gallows

attente....terrible attente

l'elfe noir arrivé recemment parraissait bien etrange aux yeux de la population de l'oasis,toujours calme,malgres la situation critique,il avait d'abords effrayé les plus jeunes,avec sa robe noir usé et ses grands yeux vert emeraude.pourtant,il fut rapidement adopté par la communauté des nomades.ils en connaissait quelques un,certe,mais pour ce qui été de la population qui n'été pas guerriere...il s'averra rapidement qu'il été plutot rapide,mais que sa force physique semblait bien diminué pour un elfe noir.quand on lui parlait de sa race,des milles tortures qu'été capable d'infligés les siens,il se contentait de hoché tristement la tete puis d'exposé ses idées sur la chose:pour lui,si les elfes noirs été mauvais,c'été plus a cause d'une culture qu'a cause d'un caractere.nombres d'indignations se leverent a la mention de ce point de vue,mais apres tout,n'été t'il pas la preuve vivante de l'existence d'une seconde chance pour tout un chacun.

et maintenant,il se tenait sur une dune,face au vent sec et apres du desert.celui qui l'aurait vu en face aurait vu un visage serein,un visage qui n'avait rien d'un elfe noir.
ses cheveux d'un noir de jais flottaient aux vent,ses bras été detendut,sa stature semblait plus aproprié aux bibliotheque qu'aux hauts faits d'armes....et pourtant,une épée d'aspect ancien et exotique battait a son flanc.
le bras gauche de l'etranger s'approcha lentement de la fibule doré qui retenait sa cape,fermant les yeux il tira d'un coup sec sur le bijou.
la cape tomba a terre emportait par un vent qui n'en finnissait pas de rugir a la face de quelques dieux mauvais.
une armure tout aussi etrange que l'épée se cachait sous la cape usé.
il été chaussé de cuissardes renforcé d'un metal inconnu,de couleur legerement vert,du meme vert que ses yeux.
un pantalon de cuir maillé remontait jusqu'a une ceinture evrt feuille avec une attache en argent.une legere cuissarde ou s'entremellait des lamelles de l'etrange metal avec un cuir noir souple le protegait,des gant entierement constitué du metal vert le protegait.
l'elfe rouvrit les yeux et sourit.il degaina son épée lentement,puis d'un coup rapide,il traca des arabesque verte vers le lointain.
il rangea l'épée dans son foureau de cuir.
l'etranger revint vers l'oasis,les habitants le regarderent avec de grands yeux.certains avaient peines a le reconnaitre tant il semblait different.
l'ancien bourreau elfe noir devenu arpenteur des reves allait se vengé.il savait qu'il n'avait presque aucune chance face a son ancien maitre et ami,il savait qu'il allait certainement y laissé la vie,que la douce qu'il cherissait allait le pleuré...mais il le fallait;il le fallait pour tout ceux qui été mort a cause de gallows,pour touts ceux qui souffrait dans les sombres geoles gardait par les soldats elfe noir...AshofDestiny été pret,pret a se batre...et peut etre a mouri

AshofDestiny

Lettre au Temple

( HRP : Ce texte se situe juste avant le dernier de post de Gallows )


Rafale, l’aigle de Nyamo et emblème de la famille de Ratus.
Voilà maintenant le seul moyen rapide de donnée de nos nouvelles au continent. Nous en sommes complètement isolé.
Je lui attache un rouleau de papier sur l’une de ces pattes et le fait s’envoler. Rafale, de ses grandes ailes, s’éloigne rapidement de l’oasis. Juste avant de le perdre de vue, je le vois faire un détour et effectuer plusieurs fois des rotations autour d‘un point, à proximité de cavernes. Puis le voilà qui reprend sa route.
Ils sont proche maintenant…



A l’attention de Poeri, Inquisiteur

Salam Poeri,

Voilà bien longtemps que je ne t’ai pas donné de nos nouvelles. Les moyens de communiquer avec le continent sont inexistant depuis l’éboulement produit dans les montagnes. Seul l’aigle, Rafale, est en mesure de rallier rapidement le continent. J’espère qu’il sera parvenu à toi sans encombre avec ce papier.
Comme je te l’ai dit plus haut, l’éboulement a coupé tout moyen de rallier l’oasis par le chemin le plus court. Nous sommes dorénavant isolé de tout, comme les Elfes Noirs. Cependant, bien que leurs traversés s’est avérés périlleuse et que de lourdes pertes se sont comptés dans leurs rangs, leurs déterminations d’en découdre ne se semblent pas être affaiblis. Beaucoups de mes hommes ont également périls lors de ces combats ponctuels mais nous lutterons sans relache même si nous ne pouvons plus désormais recevoir d‘aide.
Notre connaissance de l’environnement a permis de se faufiler à travers les lignes ennemies et de les harceler constamment. Depuis des générations, le peuple nomades s’est battu sans relache et aujourd’hui encore, l’histoire se répète inlassablement. Ces combats cesseront-ils donc un jour…
En supposant que tes hommes où quiconque parvenaient jusqu’au pied des montagnes, ils leurs faudraient des jours et des nuits pour déblayer le passage. Des Fedaykins rescapés de la bataille des Montagnes Rocheuses sont situés en aval mais sont trop peu nombreux pour cette tache d’envergure.
Le temps presse. Nous ne pourrons compter dorénavant que sur nous-même. Peut être que des troupes postés au porte du Désert ou dans Trigorn pourrait coupés leurs retraites…

Quand nous verrons enfin l’issue de cette guerre, j’espère pouvoir te rejoindre au temple avec mon fils Meleth. Il a bien grandi depuis que notre venue et il lui tarde de revoir son parrain. Ses pouvoirs de shaman issus de Nyamo, se réveille et se décuple au fur et à mesure mais il est encore trop jeune pour encore les maîtriser.

Merci encore Poeri de ton soutien et pour ton amitié envers notre peuple.
Que la victoire soit nôtre.
Donnes nous des nouvelles du continents. Renvois Rafale. Ils retrouvera sa route

Aegis, Naïb Fedaykin

Aegis

Trahison

Le soleil se lève après cette nuit ensanglantée dans laquelle nos archers positionnés en haut des tours se sont fait surprendre. Habitués pourtant à scruter les horizons et à identifier le moindre bruit et mouvement, leurs vigilances a été pris en défaut par un petit raid d’elfes noirs. Arrivés à déjouer la vigilance de nos sentinelles est preuve d’une grande agilité de leurs part ou alors est-ce encore le fait de leurs magies occultes ? Un des leurs n’aura pas survécu à cette intrusion nocturne. Le voilà empalé sur ce pieux avec cette épée souillé de sang reposant à coté de son corps. Il se sera vraisemblablement donné la mort plutôt que de tomber sous les coups des Fedaykins.
Aucune pitié pour leurs propres frères. D’ailleurs je n’en ai pas non plus pour eux. Nous enlevons de ce pieux le corps de cette charogne et allons le jetter au loin dans le désert afin qu’il se dessèche sous le soleil où fasse le festin d’un vautour.

Alors les voilà toutes prêtes de nous ces maudites créatures. L’aigle rafale a donné raison par ses rotations au-dessus de vos positions. Sombres créatures, attendez-vous à recevoir une visite de bienvenue une nouvelle fois. Même cachés, nous sentons votre présence. La nature nous parle, elle pleure du mal qui la foule depuis trop de jour et de nuit. Elle pleure la perte de son protecteur qui savait si bien communiquer avec elle. Maintenant elle attaque et se protège, et fera se transformer le désert en sables mouvants afin de vous engloutir dans ses entrailles. Partout où vous laisserez vos empreintes, le sol s’ouvrira pour vous happer et vous faire plonger lentement dans une longue agonie. Vous ne pourrez pas en réchapper. Les archers se chargeront de vous décochez des flèches pour ceux qui tenteront de les aider à remonter.

Je scrute encore les environs. Ils ne sont plus très loin. Le vent nous fait parvenir leurs odeurs répugnantes. Depuis cette intrusion éclaire, tout le monde s’agite et se prépare avec ardeurs mais non sans crainte. Nombreuses femmes et enfants se réfugient sous leurs tentes et dans des Sietch ( repères secrets ) creusés depuis des lustres par nos ancêtres pour protéger le peuple d’attaques ennemies. De ces trous, de petites galeries souterraines communiquent entre elles et de nombreuses vivres stockés permettront de tenir plusieurs jours à l’abri. A chaque entrée et caché dans des cavités, des fedaykins et des archers sont postées pour toute tentative de pénétration. Tout les hommes valides partent s’équiper pour défendre leurs territoires et même des femmes au courage sans égal veulent se joindre à eux. Tout un peuple devant mes yeux prêt à payer de leurs vies pour défendre leurs terres. Mes hommes d’élites, mes fidèles Fedaykins et Lions du désert sont là plus en arrière. Éparpillés en plusieurs groupes et d‘autres postés en arrières des crêtes, chacun se prépare a endosser leurs armures de cuirs épais. Leurs longs cimetères à la lame bleutés disposés de chaque coté sera bientôt recouvert du sang impures de leurs victimes. Leurs Kriss ( couteau nomade ) attachés à leurs ceintures se plantera dans la chair des Elfes noirs. Les archers tendent leurs arcs et finissent de tailler la pointes de leurs flèches afin qu’elles transpercent les corps ennemies en un seul coup. le Jamal-Al-Ahk Meraiko finit de préparer soigneusement les montures de nos cavaliers afin qu’elles puissent déferler tel un éclair.
Ils attendent tous avec impatience d’en découdre et de leur faire regretter cette longue traversé du désert.

Mais je ne peux m’empêcher de repenser à cette intrusion nocturne. Comment ont-ils pu arriver ici, jusqu’à atteindre les cinq tours et tuer quatre sentinelles sans éveiller qui que ce soit. Seul une connaissance préalable des lieux auraient permis une telle chose. Mais seulement qui ? Impossible que ce soit un des nôtres. Un voyageur ? Hum non ! Depuis l’attaque de la pyramide, nous avons contrôlé toutes les entrées et sorties de l’oasis en pratiquant des fouilles minutieuses et depuis l’éboulement des Montagnes Rocheuses, plus personnes ne peut accéder à l’oasis. Qui est arrivé dernièrement ici.

…

…

Un brusque sentiment inquiétant m’envahit.
Je n’ose à peine prononcer son nom tellement qu‘il est signe de malheur à mes yeux.

Itsumi…

Je pars vite sur le lieux où nous lui avions laissé le droit de se reposer. Elle n’est point là. Je fouille la moindre parcelle. Interroge quiconque pourrait m’aider à retrouver une trace d’elle. Et là une petit fille me dit avoir aperçu une forme au loin près d’une dune s’éloigner du camps. Elle me faisait une brève description mais cela suffisait amplement pour me faire comprendre que c’était bien elle.
Encore une fois…moi qui croyait pourtant que tu essayais enfin de reprendre le bon chemin. Tu as encore succombé à tes maudits démon.
Petite vipère ! Je te couperais la langue afin que tu cesses de semer malheur et déception autour de toi. Trop de fois je t’ai croisé avec ta lame semant la terreur dans Vesperae. Ma cuisse conserve toujours la cicatrices de cette blessure que tu m’as infligé dans Trigorn. Moi qui avait toujours entretenu secrètement l’espoir que ton cœur s’ouvrirait enfin vers de nouveaux sentiments, se dirigeant dans la voie de la sagesse et de l’amour de la vie. Que de changement depuis que tu as aidé mon fils Meleth à naître. Sale traîtresse Comment as-tu pu abuser de la générosité de notre peuple envers toi alors que nous t’avions laissé une énième chance de te racheter. Quelle déception, une fois de plus que tu donnes à Ratus et au Taïb Tsukasa. Je m’occuperais personnellement de ton cas et te ferais payer le mal que tu as causer aux gens, et que de toute façon tu continueras encore et toujours à décevoir. Tu n’es que la représentation du mensonge, de la haine et de la souffrance. Tu ne mérites pas d’être aimé. Tu as blessé tout un peuple. A ton tour de gouter à ma lame acéré.
Et vous aussi maudites créature des ténèbres. Vous avez eu le courage de traverser le désert pour rejoindre la porte de l’oasis et nous défier. Défiez tout un peuple qui n’aura pas peur de combattre et de mourir car ils savent que le combat qu’ils mèneront ne sera pas vain et servira la cause auquel tout être humain dans vesperae aspire. Celui de vivre libre et en paix. Tremblez devant la fierté du peuple nomade.


Je pars rejoindre l’intérieur d’une tente dans laquelle je me procure mon cimeterre que chaque Naïb Fedaykin se transmet de générations en générations.
Je la fais virevolter dans les airs. Fine, légère, parfaitement équilibré, d’un maniement à la fois agréable, précise et tranchante comme un rasoir, elle est l‘arme idéal pour son possesseur. Sur chaque cotés de la lames figurent les noms de ses possesseurs d’antan, le tout gravés dans une extrême finesse. Fruit du talent de nos artisans. Cette lame renferme l’esprit des anciens et seul un Fedaykin peut en tirer la quintessence. Elle sera ma voix, ma force, ma protection dans ce combat auquel je me prépare.

Voilà que j’entend depuis les tours, où les postes ont été doublés, une sentinelle nous prévenant d’une nouvelle tentative d’approche au loin. Un groupe isolé constitué d’une douzaine d’Elfe Noirs mal armés voulant prouver sans doute leurs bravoures à leurs chefs. Bien mal joués de leurs parts. Ils auraient mieux fait de rester terrer dans leurs tanières.
Voilà que cinq Cavaliers du Désert et deux archers s’apprêtent à régler leurs sort à ces inconscients. Alors que leurs montures galopent à vive allures, ils brandissent leurs lances et d’un geste vifs et précis les projettent vers leurs poitrines. Juste avant, les archers freinèrent leurs ardeurs en les empêchant de progresser plus. De peur de finir comme leurs frères, les rescapés de cette intrusion suicidaire rebroussaient chemin. Nous les laissions s’enfuir. C’est alors qu’une portion du désert s’ouvrait sous leurs pieds. Des sables mouvants les entraînait dans les profondeurs jusqu’ à complète ensevelissement. Une fois engloutis, cette portion repris son aspect normal.

La nature se venge de ses profanateurs.

Aegis

ce désert....

Ce désert, toujours la même vision, du sable et encore du sable. Depuis les montagnes, aucune embuscade des Nomades. Peut être voulaient ils garder beaucoup de troupes encore en vie pour défendre leur oasis, devenue forteresse dans le désert d’après les dire de Gallows.

A ce sable ! Les bourrasques de vent le soulève et nous le projet sur nos têtes. Ces grains si petits mais pourtant qui nous gêne autant. Ils attaquent à notre peau, comme ces être infimes que sont les nomades. Mais quand arriverions nous à cet oasis ! Des hommes, mes hommes sont tombés au montagne leur mort ne sera pas impunie. Tout ceci ne fait qu’amplifier ma rage, la rage de tous les démons et des elfes noirs!

Au détour d’une dune ma tête se lève et la enfin le but de notre quête, l’oasis des Nomades. La bataille se profile dans l’horizon. Bientôt le sable serait rouge, jonché de corps. Nous nous mettons en ligne chaque généraux à sa petite armée. Je regarde ma sœur CalamityJane, aucune expression ne se lit sur son vissage ni la joie de tuer ni la peur de mourir. Jamais rien ne se lit sur son visage, mais un jour comme celui la après tout ce qui c’est passé je ne pourrais laisser ma rage apparaître sur mon visage. Je me dirige vers elle.

« -Ma sœur vous avez un objcetif ne l’oubliez pas, ne vous en éloignez pas. Je vous mets une de nos cavaleries sous vos ordres. Elle vous aidera à vous frayez un chemin. »

Sans autres mots je me retire et me replace devant mes hommes. Pour une fois je ne leur parlerais pas, ils savent que nous sommes la pour tuer, je préfère ainsi laisser déchaîner leur rage sur l’ennemie au lieu de l’épuiser en discourt inutile.


Notre envie de combattre s’amplifie de jour en jours seulement seul les troupes de Gallows partent en éclaireur. Malgré ma colère, je sais que la bataille sera riche en cadavre et cela me calme. J’attends avec impatience le moment où mon arme transpercera leur chaire humaine. Seulement la nature se venge de jour en jour. Mais personne ne s’oppose aux forces démoniaques pas même Vesperae.
Nomade préparez vous, votre vie ne tiens plus qu’à un fil que moi-même je couperai avec plaisir !

Anubis2

Souvenir de Vicius

Plus les jours passés dans le désert, plus le charme des sorcières faiblissait. Gallows savait que le contrôle d’Itsumi devenait de moins en moins total. De plus, comme elle était touchait par le sacre, il pénétrait en elle lentement mais Gallows pour assurer son contrôle, avait ordonné de renforcer l’envoûtement ainsi que de ralentir la progression du sacre. Il la maintenait ainsi sachant qu’un jour ces efforts n’auraient servit à rien mais il comptait sur l’appui de ses sorcières pour expulser ce sacre de son corps. Cela était arrivé il y a un long moment, mais il se rappelait encore de ce jour, un jour qu’il haïssait.
Gallows, Shinja et Itsumi avait encerclé Vicius. Seulement le général avait combattu jusqu’à l’arrivée des renforts, qui ne tardèrent pas, ces renforts étaient composés premièrement de Kendo et de Sylphisius
Une bataille commença. Gallows attaqua Sylphisius, Shinja attaqua Kendo et Itsumi à son tour attaqua Vicius.
Gallows réussit à se débarrasser de son ennemi rapidement et il aida son allié elfe noir.
Vicius et Itsumi combattaient vaillamment, ne montrant aucun signe de faiblesse.
Après plusieurs assauts de la tueuse, la général restant sur la défense entendu son ami, le vieux Sylphisius, lui demandant d’utiliser les « paladineries ».
Il s’exécuta et pourfendit Itsumi dans une lueur blanche.
Elle fut touchée de plein fouet. Gallows derrière lui attaqua le général durant son attaque. Le combat prit fin. Une lueur blanchâtre illumina la salle. Puis Vicius regarde Itsumi, il comprit seulement une fois à terre qu’il avait été touché. Il ne pouvait plus combattre, et souffrait. Gallows ordonna à Shinja de se replier.
C’était maintenant pour lui une affaire personnelle.
Gallows fut retenu par Kendo, alors que Sylphisius et Vicius rejoint par Roderick prirent direction de la prison de Lodoss avec Itsumi. Seulement le général prit une autre direction au dessus du palais pour se replier.
Gallows se débarrassa de Kendo après un long moment et si dirigea lui aussi vers les prisons à la poursuite du bien.
Sylphisius du traîner Itsumi seul car Gallows avançait ses cimeterres en mains et Roderick du se mettre devant pour protéger Sylphisius.
Roderick attaque l’elfe noir mais il fut vaincu. Gallows d’une force impressionnante continua son avancée et se retrouva face à Sylphisius et d’un de ses coups il l’obligea de lâcher le corps d’Itsumi. Sylphisius ne put malheureusement pas l’arrêter et se retrouva rapidement à terre. Gallows prit le corps de la tueuse mais quand il se retourna tous ses ennemis étaient là, Kendo Roderick et Sylphisius Ils l’attaquèrent et lui ne pu rien faire. Il du prendre la fuite.
La tueuse fut escortée dans les prisons non loin de la cellule de Gabriell. L’endroit serait sous haute protection une fois l’arrivée des mages le lendemain. Le bien rigolait de sa victoire puis partit laissant les gardes faire leur travail.
Durant la nuit Gallows vint et récupéra Itsumi et une fois son retour au camp demanda à sa Matriarche Blackdied que le sacre soit en elle soit détruit.
La Matriarche s’exécuta mais elle se dirigea vers lui et lui annonça qu’elle n’avait pu le détruire mais simplement le retenir. Qu’elle ne pouvait pour le moment faire plus, elle devait faire des recherches. Gallows se retourna, énervé de sa défaite.
Il n’oublia pas la bravoure de l’ex Paladin Vicius et Itsumi restait dans un état de contrôle et de purification. Elle ne le savait pas, seulement le jour où le sacre atteindrait son cœur, personne ne savait ce qu’il allait se passer mis à part Vicius.
Mais il avait Itsumi en son pouvoir et ne voulait pas perdre cet avantage. Il imaginait déjà le désarroi ennemi quand ils apprendraient que leur allié était dans son camp.
Il rigolait de cela.
Malgré la vengeance de la nature, les elfes noirs avaient toujours l’avantage et il gagnerait.
Gallows se sentait presque invincible mais il ne négligeait pas les nomades. Itsumi quant à elle demeurait asservie. Elle exécutait les moindres demandes de celui-ci.
Il rigolait toujours quand il l’entendait l’appeler Seigneur, elle n’était pas une elfe noire mais une humaine en son contrôle et elle ne l’avait toujours pas compris.
Elle terrasserait les nomades pour lui ainsi que son passé.

Itsumi

Désert...entrainement

Le vent avait un petit souffle tranquille, moi et les frères que je commandais, nous étions sorti de nos tentes pour un entraînement au milieu de camps.
Nous étions tous en cercle sur le sable chaud du désert, je regardais un par un mes frères.

-Nous allons revoir comment éviter une flèche, comment sentir l’ennemi…

Les Elfes et moi nous nous levions pour prendre nos armes et équipements, je mis ma hache derrière mon dos et mon épée dans son fourreau sombre.
Je regardais mes frères faire de même avec leurs armes, puis nous nous sommes rassemblé au milieu du camps, la l’entraînement pouvait commencer.

-Apportez le sang d’humain…

Je pris la grande gourde et m’aspergea de sang humain, ensuite j’ordonnai à tous les Elfes de mettre un bandeau sur les yeux.

-Maintenant ne parlez pas, sentez seulement, écouter aussi les sons…

Je pris un premier Elfe et le mit au milieu du camp…

-Cherche moi jeune Elfe…

Il avança vers moi, épée levée vers le ciel, il frappa l’air de son épée, sans me toucher.

-Cherche avec ton nez ! Lui criais-je

Un par un, les Elfes venaient devant moi pour essayer de me sentir et de me toucher.
Plusieurs heures plus tard, j’ordonnai de prendre les arcs.

-Vous savez tous que les nomades ont des puissants archers ! Et vous savez aussi que leurs flèches sont mortelles…nous allons donc nous entraîner à éviter les flèches et pourquoi pas essayer de les prendre en vole !

J’avais soigneusement préparé la veille des flèches avec à la place de la lame, un morceau d’écaille de sang-froid avec sur ces écailles une peinture de couleur rouge.

Un par un les Elfes devaient traverser le camps sans se faire toucher par une flèche, certains arrivaient plus que d’autres, mais tous avaient été au moins toucher trois fois.
Le soir, après l’entraînement… à la fraîcheur du désert je donnais à mes frères un petit collier en os, représentant une tête de dragon.

(Petit Hrp : Je ne serais plus sur Slayer avec mon perso Elfe de l’Ombre pour éviter, des rp avec d’autres joueurs, Elfe est dans le désert et non sur les terres du roi.
Je m’excuse auprès des joueurs rp qui avaient commencé un rp avec mes armes, mais UNE personne ne m’avait pas écouté à propos de ça… ce qui fait un rp faux, voila
Ps : j’avoue, je prête, je donne, je n’échange rien, avez-vous déjà vu un Elfe noir sans ses armes ? Non…)

Elfe de l'Ombre

Lettre aux Nomades

Le parchemin a été replié autour d'une des pattes de Rafale. Il porte le sceau du Temple.

Aégis,

Nous ne savions pas à quel point la situation s'était aggravée pour vous.
Sur le continent, Nous allons combattre également. Je souhaite de tout coeur que l'Oasis et votre Peuple Libre puisse faire comme le roseau devant la tempête. Ployer mais non briser.
Nous pensons avoir un moyen de vous rejoindre. J'espère seulement qu'il ne sera pas trop tard. Tachez de résister le plus longtemps possible. Lelly dont tu n'ignores pas les pouvoirs, va nous aider à déblayer notre chemin, et à rendre notre progression plus rapide.
Il reste cependant évident mon ami, que nous ne pourrons être nombreux dans cette entreprise.
Puissent les Dieux veiller sur vous et que Domblas et Aariba couvrent vos têtes de leurs mains et veillent sur vous.

Mon ami je veux être le plus confiant possible, en dépit de l'adversité. Vous avez résisté a tant déjà, je ne peux croire que les elfes noirs reussissent à vous vaincre cette fois ci.

Le Temple tout entier souhaite vous revoir dans les meilleures conditions, et le sang de nos ennemis tachera nos épées avant que notre amitié ne meure.

Poeri Inquisiteur des Templiers

Poeri

Lettre...

Un corbeau arrive à Trigorn et semble chercher une personne, il se pose sur la toiture d’une maison et regarde la foule, puis il s’élance vers une jeune femme et se pose sur son épaule…celle-ci prend le morceau de parchemin l’ouvre et commence à traduire l’ancien Elfe noté sur la lettre.


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[Traduction]
Très cher Anahel

Tu ne dois pas savoir pourquoi je t’envoie cette lettre, je serais bref dans celle-ci…
Pendant des jours et des nuits je reste assis sur le sable, je pense à mon passé, et je pense à Gwann, c’est plus fort que moi, je n’ai aucune piste sur elle.
Je ne sais toujours pas où elle est, et je voudrais te demander un grand service, cherche la pour moi, je veux une piste rapidement.
Tu étais à mon service il y a bien longtemps, je t’ai sauvé à plusieurs reprise et sauvé aussi tes amis, je te demande ce service comme le dernier, demain peut être mourrais-je ? Seul les dieux savent.
Mais ce qui est sur et tu le sais, je suis sans doute l’Elfe Noir qui attend le plus de se battre, chaque jour je les regarde au loin, derrière leurs murs…
Anahel cherche la, tu es l’humaine en qui j’ai le plus confiance et encore une fois tu le sais.
Fais vite louve, je veux une réponse dans les trois jours à venir…


Cette lettre est écrit en ancien Elfe, si les humains la trouve ils auront sûrement beaucoup de mal, Trigorn est bien gardé et le corbeau sera peut être intercepté, je suis sur que tu l’auras entre tes mains…

Merci
Elfe de l’Ombre

Elfe de l’Ombre

Désert ...

Cette guerre va-t-elle enfin se terminer, quand pourrons nous êtres sur des terres vertes, où l’herbe danse sous le vent.
Près des terres sombres de notre domaine, Gathol…j’espère que cet endroit ne sera pas aux mains des humains, si cela arrivait…où irions nous ? Vespear est trop bien gardé ! Aucun endroit pour n…les montagnes ! Oui bien sur très peut d’hommes cherchent dans cet endroit, il fait si froid pour eux, nous Elfes Noirs sommes habitués au froid, notre ancien royaume la terre du grand froid ! Des pleines gelées sans aucun signe de vie, qu’un désert de neige…
Un endroit en cas de retraite, j’en parlerais au seigneur Malékith…
Mais pour l’instant faisons place au désert…nous avons encore des vivres, mais pour combien de temps encore ? je salive à l’idée de voir tout ces cadavres nomades devant nos yeux, la faim pourrait être d’une grande aide, nous serions beaucoup plus furieux, rapide mais aussi…fou, abandonnons cette idée.
Le matin, exercice physique pour moi et les frères que je commande, ils souffrent de ces exercices mais ils me remercieront.
Le soir méditation à l’ancienne, même si parfois nous ne pouvons nous concentrer avec le bavardage des troupes Elfes Noirs et démoniaque.
Je dois dire que je n’ai pas à me plaindre, et je dois admettre que je parle aussi à des démons et à mes frères, le moral est fort, les troupes doivent être motivées, et elles le sont.
Le sourire sur les lèvres de mes frères quand je les croise dans les grottes, les petits mots qui font le moral des troupes…cela donne le moral à tous.
Mais n’oublions pas que nous sommes en guerre et que cette bonne humeur est de courte durée ! J’attend….encore…encore et encore, voir les troupes foncer vers l’Oasis, des nomades tomber mais aussi des frères et amis…mais les démons eux peuvent avoir plusieurs vie, résurrection ou je ne sais trop quoi, pour ramener des guerriers démoniaque à la vie.
Notre peuple n’emploie jamais ce genre de magie…nous mourrons un point c’est tout.
J’ai eu la chance d’être ressuscité une fois par mon dieu tout puissant, mais je doute qu’il me redonne une autre vie.
Mon dieu ma donné beaucoup de choses…une vie éternelle que j’ai ensuite refusé, car la mort est le plus doux des cadeaux pour un être dans mon genre.

Le ciel est magnifique dans le désert, j’ai appris à regarder les étoiles le soir, à regarder en direction de l’Oasis des nomades, marcher pied nue dans le sable chaud…. Le jour il fait chaud, comme si vous étiez dans les flammes de l’enfer, mais le soir, la nuit, le matin un froid qui vous enveloppe, vous entraîne avec lui.
Je m’habitus petit à petit au désert…des habitudes viennent, je ne compte plus les jours, les semaines et les mois passé dans ce désert.
Chaque nuit après la prière du soir, je réfléchis à comment vais-je me comporter pendant l’assaut, vais-je être touché par une flèche avant d’avoir tué de mes propres mains un nomades…je sais déjà comment me comporter, sortir la haine, la joie de l’impatience, la souffrance d’avoir vu des frères mourir devant moi, la vengeance pour chacun d’eux, Elfes Noirs ou démons…
J’attend de sentir l’odeur du sang, la senteur de la mort, les cadavres pourrir au soleil, les vautours venir prendre des morceaux de viandes sur les cadavres humains…je salive rien que de penser à cela.
Mais encore une fois il faut attendre ! Et je n’aime pas patienter, mais il le faut…

Elfe de l'Ombre

Une nuit à l'Oasis

Il y’avait de cela maintenant une éternité que le camp était encerclé. Les jours, comme les nuits, s’enchaînaient avec précipitation. Et des semaines déjà que le sommeil ne venait plus.
Liness se tortillait dans notre lit, elle non plus ne trouvait pas le sommeil.
Nous rêvions d’un idéal, d’une vie sans tourments. Peut être un jour ?
Peut être un jour auront nous le droit de vivre en paix, sereins avec nous même, partageant une vie banale, dans un lieu paisible et calme.
Durant toute ma vie j’ai penser voir l’oasis comme un havre de paix. C’était le seul endroit de ce monde ou la guerre était prohibée, ou des hommes et femmes ne cherchaient pas la querelle, mais ou l’on désirait avant tout l’entraide et l’amour.
Amour des hommes comme amour de la nature.
Tout ici aurait pu être beau. Si, comme toujours, des êtres perfides et vils n’avaient pas décidés, pour des prétextes obscurs, de mettre à feu et à sang, l’oasis de bonheur.

Les elfes noirs sont nombreux et encerclent le camp. Nos défenses tiennent malgré des attaques éclairs qui bien souvent, se soldent par de nombreux morts pour les oreilles pointues.
Nous comptons chaque homme qui tombe, et nous les disposons selon les rituels en vigueur. Les shamans dansent toute la nuit, afin que les corps libèrent les esprits, et qu’ils s’en aillent rejoindre leurs ancêtres, quelques par dans une grotte, sur une dune, ou même dans le vent.
L’autre jour une attaque elfe a réussis à percer nos première lignes de défense et un des elfes s’est faufilé jusque sur le mur d’enceinte. Il à été rapidement éliminé, mais cela prouve que nos défense petit à petit s’amenuisent. Tout comme nos provisions. L’eau est présente en nombre suffisante tant que les puits ne sont pas asséchés ou empoisonnés, en revanche la nourriture va finir par manquer. Déjà les hommes se rationnent, et ce soir, autours du feu, j’ai préféré donner mon potage à un garçonnet qui avait déjà finit le sien. Nous avons encore dans nos étables quelques troupeaux que l’ont pourra abattre pour en faire de la viande. Mais cela ne durera qu’un temps. Les céréales commencent elles aussi à manquer. Nous cueillons dans les jardins, tout les fruits que nous pouvons trouver.
Bientôt nous n’aurons plus assez à manger…

Je suis allongé sur notre lit à regarder la toile. J’aurais pu rester des jours entiers sur ce lit, à penser à tout, à rien.
Ma main lentement glisse vers ma compagne et se pose sur son ventre.
J’aimerais avoir des enfants quand tout sera finit. Plein si possible. Des petits êtres rien qu’à moi, que je pourrait faire vivre, faire grandir.
Je me demande bien comment ils seront, si ils ressembleront plus à elle, plus à moi.
Peut importe, tant qu’ils sont là…

Je m’évade de ses pensés, dehors à nouveau le cor résonne. Une nouvelle attaque nocturne. Quelques cris, puis tout redevient calme. Le vent fait bouger la toile, le sable nous chante sa berceuse dans le vent.
D’un coup j’ai un mauvais pressentiment. Comme si quelque chose dans mon être me disait « maintenant ne sort plus, reste à jamais dans cette tente ou tu es si bien, reste prêt de celle que tu aimes. »
Mes mains deviennent moites.
Serait-ce de la peur qui anime alors mon corps ?
Je me tourne dans le lit, j’enlève ma main du ventre de Liness, elle soupire.
J’ai peur tout à coup. Peur de la perdre. C’est bête.
Dans la tente obscure je me lève et fait quelque pas, me verse dans un gobelet de cuivre, de l’eau fraîche.
Je la bois, savourant le liquide à chaque gorgée. Un jour, l’eau viendra aussi à manquer…

Sur le palier j’observe les dunes au loin dans l’horizon. La lune éclaire de ses rayons le sable qui dors. Ses reflets dans l’eau de l’oasis n’en sont que plus envoûtants sous les ombres des palmiers.
J’aurais voulu m’y plonger tout entier, me repaître de cette eau clair et sombre à la fois, de cette fraîcheur. J’aurais voulu garder dans mon être toute la passion que renfermait cette eau divine. Me remplir les yeux de cette image paisible au clair de lune. J’aurais voulu garder pour moi toute cette douceur.
Lorsque viendra ma mort, c’est cette image douce et calme, qui viendra m’emmener au royaume des ombres…

Moins loin que l’horizon, et plus loin que la zone de no man’s land, il y’a les feux de camp elfes. Des colonnes de fumée noirâtre s’élèvent haut dans le ciel. Je ne sais pas ce qu’il y brûle, mais l’odeur, lorsqu’elle parvient jusqu’à nous, est un mélange de chair brûlée de pourriture, des d’autres choses sûrement aussi abjectes.
Je ne les hait pas, je ne les déteste pas. Ils ne font qu’obéir à leur instincts primaires, à cette soif de sang. Je ne les hait pas, mais ils me répugnent pourtant. Les elfes sont des êtres si raffinés, si beaux, comment certains d’entre eux ont pu devenir ainsi.
La haine, la rancœur, la mort et l’insouciance. La vanité, l’égoïsme et l’intolérance, tout cela forme les moteur qui engendre un peuple tel que le leur.
Je maudit à jamais ces valeurs immorales.
Je rêve d’un monde pur.
Je rêverais toute ma vie…

La nouille

La charge finale

Une nuit de plus tombait sur le désert , apportant fraîcheur et obscurité , elle était peut être la dernière que je verrai , le combat final était sur le point de débuter , nous allions enfin connaître l’issue de cette guerre . Il était temps qu’elle finisse , je sentais en moi l’appel de nos terres , quelque chose allait se passer à Gathol , notre camp était en danger , je le savais au fond de moi et je ne pouvais le supporter . Puisque nos terres étaient mises en danger , nous allions semer la désolation dans celles ci , y apporter le chaos , la violence et verser le sang nomade sur leur sable . Nous avions enfin établis une stratégie pour ne pas être engloutis par les sables qui avaient déjà pris plusieurs des nôtres . Les elfes noirs se préparaient à la bataille imminente , ils préparaient minutieusement des recharges de carreaux pour nos arbalètes à répétition , aiguisaient leurs longues lames acérées et incurvées , ajustaient leurs légères armures néanmoins solides et scellaient leur puissante monture . Tous voulaient venger nos frères déjà tombés . Les démons se préparaient également cependant ils restaient distants , nous étions alliés mais pas semblables . Mais je savais qu’ils possédaient un atout indispensable à notre victoire que nous n’avions pas encore dévoilés , leurs terribles magiciens qui révisaient leurs sorts de mort : les nécromants capables de relever les leurs qui tomberaient dans la bataille .

Peu après , toute l’armée était prête à en découdre , n’attendant que mon signal pour s’élancer sur le camp nomade . La Matriarche du Malin Blackdied et moi à la tête de guerriers et de sorcières elfes noirs , le Maître Epéiste Shinja et le puissant Elfe de l’Ombre à la tête de nos autres frères guerriers et enfin Anubis et CalamityJane commandaient les leurs : les démons et les êtres qui s’étaient refusés à la mort , se relevant pleins de haine envers les vivants . J’allais bientôt envoyer toute cette force contre l’oasis , envoyer les miens à la mort pour l’apporter à nos ennemis . Je levai un de mes cimeterres vers le ciel , toute l’armée retint son souffle . Le démon habitant mon corps me parla intérieurement :
-Ca y est , nous approchons du but , bientôt je serai libre .
-Bientôt nous le serons oui…
Je baissai alors mon cimeterre , les démons s’élancèrent à ce moment en direction du camp nomade sur le dos de leurs destriers maudits , les nécromants à leur suite , leur rapide chevauchée sur le sable soulevait des nuages de poussières , pas d’effet de surprise , c’était par la force et la magie que nous allions nous imposer . Quoique peut être qu’après nos petites escarmouches , ils ne s’attendaient pas à voir un assaut massif . De nombreux démons s’enfoncèrent dans ces sables tant redoutés et plus ils se débattaient , plus ils s’enfonçaient … C’était ce que nous attendions , nous pûmes voir ainsi les zones ou nous pouvions passer sans nous enfoncer dans les sables . Une nouvelle fois , je levai et baissai mon cimeterre , cette fois dans un cri de rage guerrier suivi par tous les miens , nous chargeâmes à la suite des démons , tandis que les nécromants incantaient pour ramener les leurs engloutis sous les sables . Alors que nous approchions , des mains desséchées sortaient du sable et bientôt ce fut des corps entiers décharnés qui surgirent du sol , se joignants à notre charge . Revenants et elfes noirs côte à côte , nous foncions sur le camp Nomade , j’ajustai mon arbalète comme les autres elfes alors que les non-vivants tendaient leurs arcs , les sorcières commençaient à invoquer les flammes de l’enfer pour brûler le bois entourant le camp . Préparez-vous Nomades , notre force est grande , notre colère terrible et notre hai

Gallows

Désert...

Le vent souffle et envoie des grains de sable sur mon visage maintenant en sueur, le soleil tape fort nos têtes, mais nous résistons à ses attaques.
Les démons qui sont sur la première ligne avancent tant bien que mal vers l’Oasis.
Une pluie de flèches tombe pour essayer de freiner leurs courses.
Ils nous ont ouvert le passage grâce aux cadavres animés et maintenant les elfes Noirs peuvent avancer sans être prit par les sables mouvants ou être empalé par des pieux sous le sable.
Des flèches tirées par les arbalétriers Elfes Noirs et les archers démoniaques tombent sur l’Oasis, sur les palissades du mur, d’autres visent les tours et encore d’autres à l’intérieur de l’Oasis.
Les Elfes Noirs hurlent, nous attendions tous ce moment et enfin ce jour est arrivé.
La joie de combattre nous emporte, pendant plusieurs semaines nous brûlions tous d’impatience. Nous courrons tous vers l’Oasis tirant des flèches en direction des archers Nomades.
Plus que quelques vingtaines de mètre et nous sommes contre le mur de roseaux.
Les Elfes Noirs sont maintenant à la porté des tirs ennemis, mais pour le moment les Nomades sont occupés avec les démons.
Dans ma course je grimpe rapidement sur un sang froid…
-Ecrase moi ce mur ! Dis-je au chevaucheur.
Je décroches la hache de mon dos et regarde avec des yeux remplis de haine l’Oasis et les Nomades.
Des yeux remplient de haine, pour ceux qui ont tué nos frères, même si c’était une autodéfense. Ils devraient se rendre, pour moins de massacres…si ils ne veulent pas voir les Femmes mourir sous leurs yeux, et les enfants…
Ce serait vraiment dommage que des petits êtres meurent dans d’atroces souffrance, mutilé, torturer comme des adultes.
Si ils ne veulent pas ce genre de choses, voir pire, le peuple Nomade doit se rendre, pour le bien de tous…

Elfe de l'Ombre

retrouvailles(partie 1)

"dans la grotte!vite dans la grotte!
les enfants et touts ceux qui ne peuvent pas se battre doivent rentrées dans la grotte!"
la horde de démons et d'elfe noirs approché a grande vitesse de l'oasis,il ne fallait pas perdre une seconde.
une femme enceinte trebucha,un vieil homme la souleva avec peine et ensemble,ils avancerent vers la grotte.
enfin ils étaient tous rentré.Me retournant vers la grotte,je vit une petite fille qui pleurait,a coté,un jeune adolescent,certainement son grands frere,essayait de la reconforté.La petite fille leva ses yeux rougit par les pleurs vers moi,je lui adressa un sourire radieux,son frere lui secha les larmes,et enfin,elle sourit timidement.
mon regards se porta alors vers le dehors,partout des hommes en armes s'agitaient,au loin,un nuage de poussiere se rapprochait dangereusement...
c'est alors que au loin,je le vit...il été comme d'habitude sur son sang froid,un cimeterre a la main..la haine deformait son visage,ses yeux etincelaient...gallows....


l'etranger qui gardait l'entrée de la grotte ne bougeait plus,il regardait au loin...les gens dans la grotte le regardait,lui qui été arrivé voila peu,mais qui avait toujours aidé,lui qui souriait rarement,sa robe noire avait été remplacé par une armure etrange et une épée pendait a son ceinturon.
il se retourna vers les habitants,son regards exprimé le calme,la serenité,meme si son ame n'été plus qu'un maelstrom de rage et de desespoir.
le nuage de poussiere se rapprochait de plus en plus,et bientot,le bruit de la cavalcade se fit entendre.et,contre toutes attente il sourit,avant de se retourné,il ne bougeait plus.

soudain,sa main vola jusqu'a la garde de son etrange épée,il la degaina rapidement puis,face au vent,face a ceux qui avait été ses freres il attendit..

Ashofdestiny

Jour de fête , et pourtant....

Le gros des troupes étaient revenues à Sarosa . L'entrée dans le village était extraordinaire , les gens criaient de joie et jetaient des fleurs.

La nuit tombait , et la fête battait son plein , musiques , danses , et alcools coulaient à flots. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu tant de joie..

Je regardais la scène quand je vis des enfants jouer à la bataille , j'entendais moi je suis Sokar le méchant , moi Worf , moi Vicius ..je mit à rire .

La nuit était douce , les blobs continuaient à griller sur la broche . Je restaient à l'écart et pris la direction de ma tente . Je prenais ma plume et me mit à écrire une missive à tout les membres du Haut commandement de l'alliance .

Chers amis et dirigeants

Aujourd'hui nous avons vaincu l'ennemi sur les terres de Gathol et je tenais encore à vous félicitez ainsi que vos troupes . Mais en ce jour de fête , une pensée persiste dans mon esprit..Comment vont les nomades ?
Alors après avoir une discussion avec Elmina , Chris77 , et vicius sur la suite à venir.
L'empire va déplacer ces troupes pour effectuer un blocus de Trigorn . J'espère que vous nous rejoindrez là bas
et que nous vaincrons une nouvelle fois ensemble !

Fastpouki , Empereur

J'écrivais plusieurs exemplaires de cette lettre et les donnait à plusieurs messager à destination des principaux dirigeants , j'appelais un mage ...

- Faite prévenir Vicius et Amadeus que demain nous déplacerons nos troupes en direction de Trigorn !

Je me couchais sur mon lit de camp et regardais la petite flamme de la bougie sur la table jusqu'a m'endormir .

fastpouki

Errance.

J'entrai dans ce que les gens appelaient le "Pub de Sarosa". Comme chaque jour où j'y entrais, je voyais une salle où l'ambiance était au rendez-vous. Des voyageurs qui recherchaient un peu de repos, ou d'autres, plus réguliers, venus trvouer quelque divertissement avec leurs connaissances.
Moi, j'y allais seul, silencieux, écoutant discrètement les conversations des gens de passage. Et j'attendais, dans un coin, que quelqu'un me reconnaisse, et m'appelle par mon nom.
Cela faisait bien 3mois que j'errais dans cette région. Je m'étais réveillé au port d'une ville, Trigorn, ne me souvenant plus de rien, pas même de mon nom. Seulement quelques images, comme celle d'un énorme fantome, ou encore celle d'un éclair...Ou encore d'une ile gigantesque, avec une forme noire flottant silencieusement en haut de la plus haute tour... Je ne savais pas qui j'étais, et les gens non plus. Chose étrange, je n'ai jamais eu ce que certains appellent "la faim", ou "la soif". Et, en 3 mois d'errance, je n'ai jamais "dormi"... Tout cela fut ajouté à la confusion de ma véritable identité. J'eus ensuite l'idée de passer chaque nuit dans une taverne assez fréquentée pour que quelqu'un qui connaisse mon visage puisse un jour m'interpeller.

Je me dirigeai vers la table dans le fond, où je m'assieds d'habitude. Mais, une dame y était déja. Embarrassé par cette inhabitualité, je me mis contre le mur, à attendre, comme d'habitude, regard baissé vers le sol...Je n'avais pas remarqué que la personne assise à ma table, avait détourné son regard vers moi.

"-Messire...Lehahel?"

Je ne réagissais pas. J'entendais la voix, mais ne comprenait pas que cette voix m'appelait.

"-Messire Lehahel."

Cette fois-ci, je vis la dame, et me désigna du doigt.

"-C'est à moi que vous parlez?"demandai-je.
"-Oui. Vous êtes bien Lehahel?"

Je m'appelai donc Lehahel. Messire Lehahel. J'étais comme sorti de ma bulle de solitude. J'avais enfin été vu par une connaissance.
Nous échangeâmes les quelques politesses de salutation, et entamâmes la conversation. Mais, je parlais peu, jusqu'à ce que je puisse demander:

"-Excusez-moi mais...Qui êtes vous?"

La dame parut stupéfaite. Mais elle dit son nom. Lisèn. Ambassadrice des "Templiers". Je lui racontai tout. Que j'avais oublié mes souvenirs, et mon errance depuis que j'ai échoué à Trigorn. Je lui racontai aussi mes brefs souvenirs. Un fantome, la foudre, et l'ile... Esperanza? L'ile s'appelait donc L'ile d'Esperanza. Lisèn me donna un nom qui était susceptible de m'aider, car elle connaissait l'ile. Edhel. Pour m'aider, la Templière allait essayer de prendre contact avec cette dame.

J'étais soulagé. Enfin quelqu'un pourrait m'aider. Elle me proposa de loger quelques temps au temple, avant de retourner chercher mon identité. J'acceptai volontier. Après avoir bu un verre, nous partîmes vers le temple, à l'est...

Lehahel

L'Epée

Nous marchions dans une petite forêt. Dame Lisèn était sûre du chemin, mais, moi, j'étais plutôt prudent par cette forêt qui n'avait rien d'accueillant. Nous marchions tout droit, pour enfin arriver à la sortie. Elle m'ammena devant un grand batiment, de pierre blanche. Deux vieux gardes étaient à l'entrée, mais nous laissèrent passer, après une brève salutation de l'ambassadrice. Une grande salle était en face de moi, avec des gens priant une divinité que je ne connaissais pas. Mais Dame Lisèn m'éclaircit à ce sujet et m'informa que dans ce temple, c'est la déesse Aariba, déesse de la concorde, qui est adorée.

Je voyais à travers les fenêtres que le début de soirée arrivait. Il devait être aux alentours de 7heures. Dame Lisèn m'offra des habits neufs et propres et me donna une chambre.
Elle me laissa ensuite seul, devant faire d'autres tâches dans le temple. Je suis resté dans ma chambre, toute la nuit, cherchant en vain dans ma tête d'autres bribes de souvenirs, contemplant cette épée qui m'a suivi pendant 3mois, qui m'a sans doute suivi déja bien plus longtemps que 3 mois.

Le lendemain, au réveil de tous, on m'annonçait l'arrivée de troupes armées. Les Templiers allaient se battre avec contre les "démons", au manoir Gathol. Je n'y comprenais rien, mais Lisèn m'expliqua tout. Je fis la brève connaissance d'un autre Templier, Barbare. Ils allaient tous partir au front, plus vers le sud. Même Lisèn, qui pourtant n'avait pas l'air d'être guerrière.
Je voulais combattre avec eux. Si j'avais une épée, c'est que je savais l'utiliser. Peut-être que je pourrais me rendre utile. On m'envoya sous le commandement de Barbare, mais je faisais tout mon possible pour suivre Lisèn.

La nuit était tombée et les troupes s'enfonçaient encore plus dans ce qu'était un paysage désolé. Une forêt encore moins accueillante que celle près du temple. Ravins, pierres, monstres en tout genre étaient au rendez-vous. J'étais impressionné par le nombre de l'armée. Evidemment, il n'y avait pas que les Templiers qui allaient combattre. Une certaine "Armée Royale" était présente, par exemple.

Nous entendâmes de l'armée de tête le début de la bataille. Mais nous nous contentions d'avancer. Quelques minutes après nous trouvâmes sous nos pieds des cadavres de monstres, mais aussi des cadavres d'humains, aux armures reconnaissables d'entre nous. Après quelques heures de marche et de combat, nous nous trouvâmes dans une plaine, entourée entièrement par la forêt, divisée en deux par un ravin sans fond, avec un pont de bois au milieu. Toute la plaine était occupée par une armée de démons, féroces, n'ayant aucune peur. Du moins c'est ce que je perçus. Au loin, je vis une forme s'élever au-desssus des troupes ennemies. C'était le fantôme de mes souvenirs. A peine eus-je le temps de le reconnaitre qu'il s'évanouit, comme un volute de fumée. Et, l'instant d'après, un cor sonna la bataille.

Les troupes qui s'étaient mis en lignes s'avançèrent en même temps, le cor hurlant de plus belle. Des cris furent lancés par les soldats et l'armée fonça droit vers les lignes ennemies. Nous n'étions pas en première ligne, mais je fus assez proche du feu de l'action pour commencer à prendre peur. Mais je gardais en tête que je serais plus en sécurité à rester avec Dame Lisèn que partir de là tout seul.
Le combat s'engagea pour nous. D'un coup, ma peur partit, et vint l'instinct de survie, prêt à découper quelques ennemis. L'épée était sortie depuis bien longtemps, et d'instinct je déclenchai quelques parades à des démons voulant me vaincre. Malgré cela, je restai en retrait, essayant toujours de voir mes adversaires tout de même encerclés par mes alliés. Et je m'assurai surtout d'être proche de Dame Lisèn.
Des heures durant, je fus dans le combat, évitant, comme m'a conseillé Dame Lisèn, de prendre trop de risques. Le jour se levait, et j'entendis des cors alliés sonnant haut et fort. La bataille avait l'air d'être à notre avantage. De temps en temps, je perdais de vue Dame Lisèn, mais ce n'était que pour la retrouver après, juste devant moi. Quelques fois nous fûmes détachés de la bataille pour poursuivre avec un groupe de Templiers quelques démons fuyards, mais ce n'était que pour repartir de plus belle dans la bataille.

Ce fut une victoire pour ce qui fut comme "l'Alliance", victoire que chacun se rappellera toujours.

Nous étions rentrés au temple. Dame Lisèn s'occupait des blessés. Pour ma part, je restais dehors du temple, assis sur l'herbe. Pas la moindre blessure ne m'était parvenue, et aucune fatigue ne me toucha. Mais, des souvenirs étaient revenus. Cette épée qui me suivait, s'appelait Isilindil, dit Le Pantin, et m'avait été offerte par mon père, pour me protéger. Je voyais clairement le visage de mon père, mais je ne parvenais pas à lui donner un nom.

Je rentrai au temple changer de vêteents, ceux-ci étant trop tâchés de sang et de poussières. J'eus vent d'une expédition des Templiers dans les jours à venir vers l'île des 5sages, afin de savoir si des Nomades sont toujours en vie.

Nomades. Ce nom me revenait à l'esprit. Des amis à mon père étaient nomades du désert. Si je pouvais accompagner Dame Lisèn jusque la-bas, je pourrais en apprendre plus sur mon identité.

Je partis proposer mon aide aux Templiers, confiant de mon avenir, mais incertain pour mon passé.

Lehahel

Les derniers pièges à franchir

La charge continuait dans cette nuit qui s’annonçait sanglante et riche en victimes , elle sonnerait peut être enfin l’heure de ma libération , de celle du démon qui avait torturé mon esprit durant tous ses mois , m’exhortant à partir à la recherche des artefacts maudits , tous ces mois ou je n’avais pu exprimer le moindre sentiment de crainte qu’il ne profite de cette faiblesse . Les Nomades n’y étaient pour rien mais ils détenaient la Rose des Sables et je devais m’en emparer pour mettre fin à mon tourment , l’échec ne m’était plus permis . Nous approchions de leur camp et étions à portée de tir , nous lâchâmes une volée de carreaux , de flèches et de flammes invoquées par les sorcières elfes noires tandis qu’une pluie de flèches filaient dans notre direction . Dans les deux camps les victimes furent nombreuses , alors que le camp de bois et de roseaux prenait feu , notre première ligne s’effondra , des elfes noirs et leurs sangs froids cloués au sol par les flèches , certains démons que venaient juste de revenir à la « vie » furent également tués . Ils étaient revenus pour quelques instants à peine . Cependant , la charge continuait aussi rapidement alors qu’une seconde volée de projectiles fila dans l’obscurité en des directions opposées . Cette fois-ci , je n’y échappais pas , une flèche vint s’enfoncer dans ma jambe alors que Spite lui dût en supporter trois . Heureusement pour elle , la créature reptilienne était résistante et son écailles épaisses , elle pût continuer sa course sans broncher , ce qui n’était pas mon cas . Je grimaçai de douleur et extirpait rapidement la flèche dans un cri de douleur . Une nouvelle cicatrice sur mon corps … Vous me le paierez , vous paierez pour nos frères tombés , nous nous imposerons dans le désert faibles créatures

Gallows

Charge sur l'oasis

Les cors raisonnaient à présent comme les églises sonnent le glas. La nuit était belle et fraîche, parsemée, ça et là, d'étoiles toutes plus belles les unes que les autres.
Dans le ciel, des flèches de feu décrivaient des courbes flamboyantes. Au loin, une tente brûlait.
Ainsi était le décors de la bataille.

Il y'avait partout une agitation terrible, mêlée d'effrois et de peur, d'angoisse et d'ardeur.
Partout des blessés, l'un se tenant la tête, l'autre le bras en sang.
Il y'a même une mère qui pleure son enfant.
Et moi je ne sais quoi faire.
Nomades, nomades ! Réveillez vous ! C'est ce soir ! C'est Le soir !

Je monte sur les palissades, déjà il y'a des flammes et des brèches, nos tours ne sont plus que cendre, et au sol il y'a des cadavres.
Je reconnais là bon nombre de relation.
Leurs yeux sont vides, perdue est l'étincelle de vie...
Vous le payerez, démons !
Mes yeux pleurent, je ne vois plus très bien, à coté une flèche passe, je m'essuie.
Je regarde droit devant moi, essayant de rester le plus calme possible.
Ils chargent. Avec toutes leurs troupes, ils chargent notre oasis.

Et nos alliers ? Et les défenseurs d'un monde libre ? Ou sont ils ? Les amis d'un jour on disparu, moi qui croyait en la fraternité des peuples.
Une mer nous sépare du continent, et puis la barrière invisible de la culture. Nous sommes trop différents.
Nous payerons pour ça.

Je cours le long de la palissade et hurle aux hommes encore inoccupés de boucher les brèches et d'éteindre les incendies.
Les shamans entament des chants de protections. La nature se soulèvent et un petit vent déjà se lève.
Préparez vous, elfes, nous ne nous laisserons pas avoir si facilement.
Tornades et autres nuées ardentes auront tôt fait de vous faucher dans votre élan. Et si encore vous osez approchez, sachez que nos coeurs sont prêts pour la bataille, et que ma lame, seule, pourra déclencher chez vous, un feu de destruction.

Ratus dois être quelque part sur les murs, ou à préparer l'organisation. Je le cherche du regard mais ne le vois pas, s'en est pareil pour Aegis, et le taib Tsukasa.
Ou sont ils tous passés ? Dans cette torpeur je ne vois rien. Le sable rentre dans les mes yeux, j'en avale et il me brûle la gorge.

Et les enfants, sont ils tous à l'abris ? J'en croise un le regard apeuré. Je le rassure d'un sourire et le donne à une femme qui part pour la grotte. Ils y seront en sécurité.
Et maintenant...

Maintenant il n'y a plus qu' à attendre.
Attendre...

La nouille